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DESCRIPTIF. Public. Tout Public et plus particulièrement les adultes. Réalisée par. BDBR pour la sélection de documents. Valeur d assurance

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Academic year: 2022

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DESCRIPTIF

Une valisette sur le thème des musiques traditionnelles des régions d’Europe, destinée à faire connaître les musiques populaires européennes, celles qui font danser et chanter dans notre pays et dans les pays voisins. Il s’agit d’une sélection de CD portant sur les régions géographiques d’Europe.

Public

Tout Public et plus particulièrement les adultes.

Réalisée par

BDBR pour la sélection de documents.

Valeur d’assurance 540 € pour les documents.

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SELECTION DE SITES INTERNET

Consultés le 22/07/16

http://www.musictrad.org/accueil/index.php

Un site consacré aux musiques traditionnelles d’Europe et dans le monde http://www.ethnomusicologie.net/traditionnel.htm

Un site consacré à l’éthnomusicologie qui étudie les musiques traditionnelles du monde.

http://www.famdt.com

Le site de la Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles qui recense différentes associations et évènements en lien avec la musique et la danse traditionnelles.

http://www.accrofolk.net/danses-folks

Une page de site consacré aux danses traditionnelles européennes http://www.terresceltes.net/irlande/musique-irlandaise

Un site dédié aux musiques traditionnelles de l’aire culturelle celtique http://www.whatspain.com/tourisme-espagne/musique-espagne.html Un site dédié aux musiques traditionnelles d’Espagne

http://lusitanie.info/musique/

Un site consacré à la musique traditionnelle portugaise

http://auberge-europeenne.skyrock.com/1265816826-Specialites-CULINAIRES- dans-l-UE.html

Un blog consacré aux traditions culinaires des pays d’Europe

https://europeisnotdead.com/europe-is-not-deadfr/video/programmes-europeens/

traditions-europeennes-etranges/

Une page d’un blog dédié aux traditions européennes étranges, classées par pays.

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SELECTION MUSICALE MEDIASON 67

Pour accéder à la sélection musicale Mediason67 Ouvrez le compte Animation

> Cliquer sur l’onglet bleu « Ouvrez une session »

> champ « adresse e-mail » : bibliobasrhin@gmail.com

> mot de passe : mediason

Pour accéder à la sélection musicale

> Onglet bleu « Ma musique »

> Playlists

> « Musiques traditionnelles de régions d’Europe »

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SELECTION MUSICALE

EUROPE DE L’EST ET MERIDIONALE

Portugal (fado)

Fado da saudade Espagne (flamenco)

Soleares

Fandangos de huelva Italie

Quell'uccelino che vien dal mare (Toscane)

Angelina (Sicile)

EUROPE DE L’OUEST ET DU NORD

Tyrol

La marche des bûcherons tyroliens Scandinavie

Marche (jouée au Hardingfele) (Norvège)

Nattergalen (Suède) Irlande

Whiskey in the jar Molly Malone

Liste des morceaux présentés dans la sélection musicale

« Musiques traditionnelles des régions d’Europe »

FRANCE PAR REGIONS

Bretagne

La paimpolaise (chants marins) Hanter dro (en dro)

Alsace

D'r Hans im schnockeloch

D'r Hans im schnockeloch (polka) Pays basque

Hegoak (chant / chœur d’hommes) Corse

Gloria (chant / polyphonie) Credo (chant / polyphonie) Nord

Dors mon petit Quinquin

Ambiance du Carnaval de Dunkerque Air de fifre

Hommage au cô

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PO

Séances découverte

Proposer une séance d’écoute musicale au son des musiques traditionnelles des régions d’Europe

Demander aux participants ce que leur évoque les musiques diffusées : - Quels paysages, monuments, décor de carte postale ?

- Quelles émotions, ambiances,…?

- Quel stéréotypes, coutumes ou tradition ?

Ateliers créatifs

Proposer un atelier découverte des traditions culinaires des régions d’Europe où les participants apportent un plat typique d’un de ces pays. Une autre variante est également possible : « Venez comme si vous étiez en... » où les participants viennent habillés dans un costume traditionnel européen et/

ou apportent un objet typique d’une région européenne.

Ateliers d’observation

Reconnaître de quelle région et/ou pays sont issues les musiques traditionnelles des CD de cette valisette ou à partir de la sélection musicale

Médiason http://mediason67.mt.musicme.com/#/musique/

> adresse e-mail : bibliobasrhin@gmail.com

> mot de passe : mediason

Reconnaître les musiques de film sur les CD de musiques traditionnelles présents dans la valisette : le Parrain « Sicilien » (Roberto Alagna) ou les Chariots de feu « Les cornemuses d’Ecosse »

Comparer le CD « Musiques de Bavière » et « Musique d’Alsace : Chansons, musique et humour » et trouver des points communs : différents instruments, rythmes, chants ou non etc.

Réaliser une séance d’écoute de différents titres de différentes régions d’Europe et y glisser un titre de musique traditionnelle alsacienne ou basque, bretonne, du Nord... Le jeu consiste à retrouver ce dernier.

PISTES D’ANIMATIONS

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Réaliser un carnet de voyage sonore européen illustré par des extraits de musiques traditionnelles. A partir d’une carte de l’Europe ou d’un atlas, réaliser un parcours à travers les régions d’Europe et illustrer chaque étape par les CD compris dans la malle.

Atelier d’expression corporelle

Imaginer une danse traditionnelle au son des CD de la valisette

Pour chaque participant, imaginer une démarche propre à chaque musique traditionnelle

Avec l’aide d’un intervenant (professeur de musique ou une école de musique), battre la mesure de différentes musiques traditionnelles des régions d’Europe

Imaginer une séance de chaise musicale. On dispose en rond autant de chaises que de participants. Puis on en enlève une. Mettre une musique puis éteindre. Les participants doivent s’asseoir le plus rapidement possible. Le dernier participant debout perd la partie.

Mimer une action (cueillir une fleur, manger,…) ou un stéréotype du pays dont on écoute la musique. Ex : ouvrir un parapluie en Grande-Bretagne, boire de la bière en Allemagne etc.

Jeux avec les livres

Raconter une histoire de votre fonds en utilisant les ressources proposées dans la valisette en illustration sonore.

Vous pouvez vous aider de la fiche « Une histoire en son » présente sur le site de la BDBR http://biblio.bas-rhin.fr/boite-a-outils/animer-une-bibliotheque/

musique/.

Rencontres

Inviter une personne pour évoquer les musiques traditionnelles de son pays d’origine

Inviter un professeur de musique ou un musicologue qui présente les caractéristiques des musiques des différentes régions d’Europe.

Inviter un groupe folklorique ou des élèves d’une école de danse traditionnelle

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STE

S MAION

www.holatrio.org/

Le site de l’association Holatrio, groupe de danses folkloriques alsaciennes, qui se produit dans toute l’Alsace.

http://www.lescigognesdestrasbourg.fr

Le site de l’association des Cigognes de Strasbourg qui propose des danses folkloriques alsaciennes

http://www.groupe-folklorique-alsacien-sandhase.com/

Le site du groupe folklorique alsacien Sandhase de Lingolsheim http://folklore.rhinau.free.fr/

Le site du groupe folklorique de Rhinau www.summerlied.org

Le site du festival de musiques traditionnelles Summerlied

POUR ALLER PLUS LOIN

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ELEMENTS JOINTS

1) Un jeu dans une pochette plastique qui comprend :

1 fiche règle du jeu

6 fiches pratiques fabrication d’instruments

28 fiches pays

16 cartes instruments

2) 4 panneaux :

1 panneau « Les musiques traditionnelles d’Europe »

1 panneau « Des instruments traditionnels »

2 panneaux jaunes « Musique et danse »

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VOS COMMENTAIRES LIENS AVEC D’AUTRES SUPPORTS BDBR

Si vous avez apprécié la valisette Musiques traditionnelles des régions d’Europe, vous pouvez également choisir :

L’exposition Musique s’il vous plaît

La malle Percussions du monde

La malle Comptines et chanson 1 et 2

La malle Le petit percussionniste

La valisette Orgues

Le sac Vit’anim Musique

Le kamishibaï 39, 13 B, 13 SU et 7 V

L’ensemble des supports mis à votre disposition par le Service de l’Offre Culturelle de la BDBR peut être complété par des fonds documentaires (livres, CD, DVD,…).

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VOS COMMENTAIRES

Toutes vos remarques et suggestions sont les bienvenues afin de nous aider à améliorer l’ensemble de nos supports (suggestions, contacts, expériences, autres pistes d’animations,…).

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DOSSIER DOCUMENTAIRE

Musiques traditionnelles des régions d’Europe

Définition :

Les caractéristiques des musiques traditionnelles :

• La transmission orale : les mélodies sont apprises d'oreille, ou par mimétisme des doigts

• La présence du chant, qui est parfois même à l'origine de la pratique instrumentale

• Des rythmes ou accents associés à des danses

• L'importance de la mélodie sur l'accompagnement, parfois très sommaire (bourdon)

• L'importance de l'ornementation, du phrasé, du timbre, qui cherche souvent à imiter le chant

• Leurs présences dans les fêtes de villages, mariages, etc.

• Des airs parfois utilitaires : travail des champs, accompagnement de rites, etc.

Une évolution permanente qui prend en compte les possibilités et les goûts de chaque époque: le choix des instruments, les mélodies, leurs interprétations, etc.

Les musiques traditionnelles d’Europe de l’Ouest 1. Allemagne

L’Allemagne est composée de 16 Länder, des régions uniques avec leurs propres traditions populaires de la musique et de la danse. Pendant une grande partie du XXe siècle, la culture allemande s’est laissée approprier par les pouvoirs politiques, qui ont combattu la musique « étrangère » dans le même temps : ils considéraient la musique folklorique comme une expression de pure tradition allemande, et donc comme un outil de propagande.

Les chansons populaires (Volkslieder) incluent les chansons d’émigration du XIXe siècle, des chants de travail et des chansons d’apprentis, ainsi que des chants traditionnels au texte orienté vers la démocratie, recueillis dans les années 1950 par Wolfgang Steinitz.

La « musique traditionnelle » est l'ensemble des musiques qui sont fortement liées ou associées à un folklore, à une culture nationale ou religieuse, voire à une zone géographique.

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A partir de la révolution étudiante de 1968 en Allemagne de l’Ouest, la musique traditionnelle allemande subit de nombreuses modifications. Elle s’inspire du retour aux racines observé en Angleterre et en Amérique. Les nouveaux morceaux, empreints d’activisme politique et de joie réaliste, de tristesse et de passion, ont été écrits et interprétés sur la scène folk bourgeonnante. En Allemagne de l’Est, le même processus n’a commencé que vers le milieu des années 1970, lorsque les musiciens folks ont commencé à incorporer des idées révolutionnaires dans les chansons codées.

Particularités régionales

Bavière. La musique folklorique bavaroise est probablement la plus connue en dehors de l’Allemagne. Les danses Yodeling et Schuhplatter font partie des stéréotypes de la vie folklorique allemande, mais on ne les trouve plus aujourd’hui que dans le Sud, et uniquement pour satisfaire les touristes.

La popularité de la Volkssänger (chansons traditionnelles) en Bavière a commencé dans les années 1880, et s’est poursuivie sérieusement jusqu’en 1920. Des spectacles de duos, d’ensemble de chanteurs, d’humour et de parodies étaient populaires.

Au début du XXe siècle, dans toute l’Europe et en particulier en Bavière, beaucoup de gens commençaient à s’inquiéter d’une perte des traditions culturelles. Cette idée a été rattachée au mouvement Heimatschutz, qui vise à protéger les identités régionales et les frontières. Ce qui est considéré comme la musique folklorique bavaroise en Allemagne moderne n’est pas la même que la musique folklorique bavaroise du début des années 1900. En effet, les musiques folkloriques ou populaires évoluent avec le temps, se transforment et donnent naissance à de nouvelles formes de musique.

Souabe. La musique populaire Souabe est extrêmement populaire, représentée par Saiten Fell, Firlefanz, et le chanteur-compositeur (également joueur de la vielle à roue et guitare) Thomas Felder.

Sorabe. On peut faire remonter les débuts de la musique sorabe nationaliste au premier festival sorabe de la chanson. Tenu à Lausitz en 1845, et dirigé par Korla August Kocor, le festival a permis de revitaliser musique sorabe folklorique. La même période a vu la publication de plus de cinq cents chansons sorabe Smoler et Haupt dans la collection de chants folkloriques de Haut et Bas Sorabes.

Clin d’œil : Oom-pah ou Umpapa

Nom d’un type de musique germanique (en particulier la musique bavaroise) généralement jouée par les cuivres. Elle est souvent associée aux bars à bière. Il a parfois été dit que le terme « oom-pah » provient du son du tuba sur le premier temps (« oom ») et de la clarinette (« pah ») sur les deux temps suivants.

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2. Royaume-Uni

Une tradition de plus de 5 siècles : la danse Morris…

En 1911, Cecil Sharp est nommé directeur de la English Folk Dance Society, qui fusionnera avec la Folk Song Society pour devenir la English Folk Dance & Song Society en 1932. Cecil Sharp publie le 1er volume du Morris Book en 1907, le 2e volume en 1909. Un an après, Mary Neal publie le premier Espérance Morris Book, un recueil de danses folkloriques (dont les danses Morris) et de chansons. Une collection de musiques folkloriques qui réunira plus de 170 airs de danses Morris et de danses d’épées.

Les danses Morris s’exécutaient traditionnellement à des périodes précises de l’année : au début de l’été (Pentecôte) dans les South Midlands, en été lors du Rushbearing (procession d’offrandes de fleurs et de joncs) pour la North West Morris, à Noël et autour du Nouvel An pour les danses d’épées et la Rapper. Bien entendu, les danseurs pouvaient se produire en dehors de ces périodes, surtout s’il s’agissait d’être rémunéré (pas seulement en espèces sonnantes et trébuchantes, mais aussi en bière !). Les danses Morris ne sauraient exister sans une musique appropriée. Traditionnellement, les instruments utilisés pour accompagner les danses des South Midlands étaient la flûte et le tambour. L’air était joué sur une flûte à trois trous, et le tambour, accroché au même bras, frappé de l’autre main.

Vers 1840, le violon vient remplacer la flûte et le tambourin. Cet instrument permet

de plus grandes variations musicales et peut être joué en plusieurs clés.

Cependant, les danseurs trouvent qu’il est difficile de danser sans un accompagnement marquant séparément le rythme.

Dans les années 1880, l’usage du mélodéon et de l’anglo-concertina se répand.

S’ils ne peuvent être joués qu’en deux out trois clés musicales, les attaques staccato réalisées grâce à un savant jeu de soufflets permettent de marquer le rythme. L’accordéon-piano développé au début du XXe siècle est également très prisé. D’autres instruments tels que le pipeau, l’harmonica ou le banjo peuvent également être utilisés. L’essentiel étant qu’ils soient facilement transportables et que leur son porte loin.

La musique

Les airs accompagnant les danses Morris sont d’origines très diverses. Certains datent de l’époque médiévale, d’autres sont des airs populaires des XVIIIe et XIXe siècles. Les versions des mélodies varient souvent d’un village à un autre.

Le rythme de la musique accompagnant la North West Clog Morris est généralement régulier et quasi- militaire. Les airs les plus utilisés sont des marches

connues telles que The British Grenadiers, The White Cockade, Liliburlero et A Hundred Pipers. Dans les années 1800, la danse est exécutée au son du fifre et du tambour, qui seront remplacés par la suite par un ensemble de cuivres. Aujourd’hui, le groupe comprend pour partie des cuivres et des mélodéons.

Les mélodies utilisées pour la rapper sont généralement des gigues (en 6/8), jouées par un seul musicien à un tempo rapide (au min. 160 battements par minute).

Certains compositeurs comme Percy Grainger ont adapté d’anciennes mélodies.

Ses arrangements les plus connus sont ceux de Country Gardens et de Shepherds’Hey.

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Irlande

La musique la plus ancienne en Irlande est celle des harpistes des clans gaéliques.

Le harpiste accompagnait un poète, qui déclamait généralement des louanges à son chef de clan. On ne sait rien des musiciens non professionnels ni des danses pratiquées à l'époque. La harpe figure comme emblème du pays depuis au moins le XIIe siècle, mais les musiciens devinrent peu à peu des musiciens itinérants, en rai- son du déclin de la société gaélique entre le XIIe siècle et le XVIe siècle.

Au XVIIe siècle, les danses devinrent très populaires, comme dans le reste de l'Europe. La danse irlandaise connut son apogée au XIXe siècle, et de nombreux témoignages de voyageurs en Irlande prouvent son importance.

En raison d'une crainte de la disparition de la musique irlandaise et de ses instruments, un grand nombre de nationalistes convaincus se regroupèrent à partir de la fin du XVIIIe siècle pour tenter de la faire revivre dans diverses associations.

Mais c'est la voix qui, pour certains spécialistes, forme la base de la musique

irlandaise, en raison d'une caractéristique prépondérante de cette musique essentiellement mélodique : les ornementations. Le sean-nos (litt. « style ancien »),

chant en gaélique a cappella, est un chant issu du Moyen Âge, très ornementé et difficile d'accès au premier abord.

La musique irlandaise a eu, et a encore, plusieurs fonctions. Les plus courantes sont :

• la musique de danse, purement instrumentale; depuis quelques décennies, elle se joue aussi dans les pubs (« socializing »);

la musique mélodique et récitative, avec les ballades, les slow airs (mélodie instrumentale lente et calme) et les laments (mélopées racontant souvent une histoire triste, proches des gwerzioù bretonnes) ;

la musique militante, avec les protest songs, chants composés pour magnifier l'esprit et l'action indépendantiste face à l'occupation anglaise.

Aujourd'hui, on rencontre surtout des interprétations de la musique de danse et des ballades en langue anglaise. Certains interprètes et/ou groupes (Altan, La Lugh, Danu, Téada) chantent néanmoins en gaélique. Les thèmes généraux sont, comme partout, l'amour, la mort, la guerre, le travail, l'héroïsme, plus deux thèmes récurrents liés à l'histoire irlandaise : l'exaltation du sentiment national et l'émigration massive vers les États-Unis. L'humour est aussi un caractère très répandu. Mais la musique irlandaise qui a le plus suscité de compositions est la musique destinée à accompagner la danse.

France

Particularités régionales

Bretagne. La musique est aujourd'hui l'aspect le plus visible de la culture bretonne, grâce au travail et à la créativité de musiciens se réclamant de la culture bretonne, à la diversité des festivals et au nombre de festoù noz. La danse traditionnelle bretonne est aussi très ancrée dans le paysage culturel breton et aujourd'hui, au-delà de la pratique populaire en fest-noz, on voit évoluer à un haut niveau les cercles celtiques qui proposent des spectacles de plus en plus professionnels, très appréciés du public.

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La tradition de musique à danser chantée (kan ha diskan, chant-contrechant) ou jouée en couple (duo biniou (cornemuse bretonne / bombarde) est encore très présente en Haute et Basse Bretagne ; les danseurs se retrouvent au cours d'un fest-noz (fête de nuit) ou d'un fest-deiz (fête de jour).

La musique bretonne s'est considérablement diversifiée et enrichie au cours de la seconde moitié du XXe siècle, en actualisant des thèmes traditionnels avec des sonorités d'aujourd'hui. Sa modernisation radicale a commencé au milieu des années 1960, d'abord avec Alan Stivell, qui l'a popularisée dans le monde entier, suivi par d'autres artistes.

Pays Basque. Bien que fortement influencée par les apports européens, la musique populaire basque possède des caractéristiques qui lui font préférer les sonorités en mineur et conserve encore des échelles diatoniques anciennes.

Les changements de mesures sont fréquents et donnent des rythmes surprenants.

Les percussions ont toujours eu un rôle important : pendant des siècles, le txalaparta qui était un ensemble de rondins sur lequel on frappait avec des bâtons, permettait de communiquer d'une montagne ou d'une vallée à l'autre. Cette notion de rythme a été conservée et adaptée au fil du temps.

On retrouve cette complémentarité "sonorité - rythme" dans un ensemble traditionnel : la flûte et le tambourin

Le txixtu [tchichtou] est une flûte à trois trous ; elle se décline en plusieurs tailles, de la txirula [tchiroula], la plus petite et la plus aigüe, au txixtu haundi qui serait l'équivalent d'une flûte alto.

Le tambourin. Il existe sous deux formes ; la plus traditionnelle est celle du soïnua [choïnoua], un tambourin allongé et muni de cordes sur lesquelles on frappe avec un petit bâton. L'autre forme, plus connue, est le tambourin en peau, baptisé ttun-ttun, et dont l'usage identique à celui du soïnua.

Le répertoire de chants et chansons basques est impressionnant. Des chants traditionnels qui évoquent des thèmes populaires comme le travail, le jeu ou encore l'amour... aux cantiques liturgiques qui font la réputation des chorales basques.

Tout se chante au Pays Basque, y compris les points d'une partie de pelote qui sont psalmodiés par un chanteur tout au long de la partie.

Par sa structure, la langue basque offre une abondance de rimes. Celles-ci sont mises en exergue par les bertsolaris (les improvisateurs) qui, traditionnellement,

égayaient les repas par leurs joutes verbales.

Le bertsolari doit faire preuve d'une mémoire remarquable pour, tout à la fois, inventer une mélodie sur le champ et la répéter tout en y ajoutant des vers composés sur un thème donné. De nos jours, la chanson basque, loin des clichés, offre une grande variété ; au delà des concerts traditionnels, de nombreux artistes se réunissent au cours de kantaldis qui sont des concerts dont les fonds permet- tent d'alimenter les caisses des associations qui luttent pour la préservation de la culture basque.

Alsace. L'Alsace, de par sa situation géographique, a de tout temps été un couloir de passage, entre Vosges et Forêt Noire, sujet à de nombreuses invasions. C'est ce mélange de cultures qui fait aujourd'hui la richesse de la musique alsacienne et qui explique la diversité des instruments de musique utilisés chez nous. En effet, en

écoutant les airs populaires de notre région, on y retrouve des accents germaniques évidemment, mais aussi d'Europe du nord (Finlande et Suède),

d'Europe de l'est (Pologne et République Tchèque) et de Suisse.

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Mais la musique a subit une mutation dans les années 1870 car les conscrits alsaciens, enrôlés dans l'armée allemande, reviennent de guerre avec les désormais célèbres instruments de cuivre et propagent une musique, gaie certes,

mais d'origine germanique. Cette musique va finir par s'imposer car elle est jouée avec des instruments plus puissants que les anciens instruments à cordes. De nombreux groupes de musique folklorique existent toujours dans la région.

Quelques collecteurs (tels que Wilhelm - Lefftz - Weckerlin....) ont recensé et publié des ouvrages contenant nombre de partitions de vieilles chansons d'Alsace.

Certains groupes de musique traditionnelle font renaître aujourd'hui ces airs d'autrefois, jouant sur des instruments anciens, et y ajoutant des accents nouveaux.

Le prince-abbé Martin Gerbert écrivait vers 1700 " Il n'est guère de contrée où il soit autant dansé et fait de musique qu'en Alsace.... "

Corse. Il faudrait sans doute pouvoir remonter jusqu'à la préhistoire pour retrouver l'origine de certaines des formes les plus typiques des traditions musicales. En effet, les hommes de ces premiers âges élaboraient déjà des sons, des «musiques», se servant pour cela de matériaux naturels, de coquillages, et plus tard fabriquant et utilisant les premiers véritables instruments ; ceux connus généralement comme les plus anciens sont, partout, les tambours, les flûtes de roseau, de corne ou d'os, les premières guimbardes. La Corse est très riche de vestiges attribués à ces peuples des « pierres levées » : dolmens et menhirs (Stantari, que l'on nommait aussi Palatini) inspiraient des cultes que l'Église interdit en Corse, au Ve siècle. Les multiples invasions qui se sont succédé tout au long de l'histoire de l'île ont laissé des empreintes sonores. Les instruments ont évolué, se sont transformés, dans un usage toujours intimement lié à celui de la poésie chantée. Parfaitement adaptés à l'accompagnement du chant traditionnel, ils ont failli être victimes des modes et, quelquefois, de la répression des occupants successifs.

Les instruments à vent (pivana, pirula, cialamella) disparaissent du paysage sonore corse pratiquement dès le début du XXe siècle. À l'arrivée de la guitare, instrument chromatique, et de son répertoire, la cetera (diatonique) s'efface peu à peu. S'ensuit une longue période d'oubli jusqu'au renouveau culturel des années soixante-dix.

La musique corse est certainement avant tout une affaire de voix, de chant. De chants profonds, sans âge, transmis de mère en fille, de père en fils depuis toujours. On retrouve de grands types musicaux. Citons u chjam'e rispondi, joutes poétiques où deux chanteurs improvisent un duel précisément rimé, sur à peu près n'importe quel thème ; u brinchisu, couplet pour célébrer un évènement heureux, a paladina (chant guerrier), a tribbiera (chant paysan), e nanne (berceuse), u serinatu pour les jeunes mariés, u lamentu pour les défunts… Enfin les chants polypho- niques lors des sérénades et fêtes de villages, ou lors de processions religieuses...

Ces chants polyphoniques regroupent jusqu'à une dizaine de chanteurs, mais trois voix suffisent : bassa (la basse), seconda (la seconde) et terza (la tierce), la basse donnant la mesure et le ton. Au début des années 1970, parallèlement au mouvement nationaliste, survint Canta u Pòpulu corsu, bousculant les idées reçues grâces à ses polyphonies immémoriales et aux chansons de Jean-Paul Poletti. Ce groupe rendait au chant une des fonctions qui en Corse était sienne : faire redécouvrir son histoire, sa culture, son âme à ce peuple.

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Les musiques traditionnelles d’Europe du Nord

1. Suède

La musique traditionnelle de Suède est toujours bien vivante, et de nombreuses personnes à travers le pays la jouent. Un musicien traditionnel est appelé un

« spelman » (le verbe « atta spela » signifiant jouer de la musique).

Un festival typique existe, le « spelmansstämma » (rencontre de musiciens).

Beaucoup d’endroits en organisent une fois par an. Ces rencontres peuvent rassembler jusqu’à des milliers de personnes qui, pendant un ou plusieurs jours,

dansent, jouent, écoutent…On trouve des clubs de musique traditionnelle à travers tout le pays. Beaucoup de morceaux suédois sont appelés « Polska efter Erik Olsson » (ou quelque chose d’approchant). Cela signifie que le morceau s’inspire d’une interprétation d’Erik Olsson, mais non qu’il l’a composé. Il s’agit du même phénomène qu’en Irlande, concernant les morceaux souvent appelés « Willie Coleman’s Jig », cela voulant dire que Willie Coleman les a joué, et non qu’il les a composés.

Le type le plus courant de morceau dans la musique suédoise est la Polska. C’est une danse jouée en ¾, mais pas de la même manière qu’une valse. D’autres types de morceaux : valse, polka, schottishes, mazurka, mais aussi gånglåt (en marchant), brudmarsch (marche de mariage), and skänklåt ("Je veux être payé").

2. Danemark

La musique populaire danoise a longtemps été dominée par un duo de violon (fiddle) et accordéon, comme dans tous les pays voisins dans le nord de la Scandinavie. Cependant, il faut noter une différence importante, qui est que les vio- lonistes danois jouent presque toujours dans des groupes, il n'y a donc pas de tra- dition de virtuosité soliste. Les groupes danois tendent aussi à donner une fonction plus importante à la guitare que les autres pays nordiques, en particulier ces dernières années. Le duo violon et accordéon jouent généralement des danses rythmées, les versions locales de la musique folklorique nordique. Le genre le plus ancien est appelé pols. Il est fréquent de le trouver sur l’île de Fanø, comprenant même parfois de plus faibles variétés comme le sønderhoning de Sønderho.

Sønderho a produit une famille de musiciens largement respectée dans Søren Lassen Brinch. Une autre danse de Fanø est appelée fanik. La musique de danse danoise comprend ses propres versions de polka, valse, schottisch, trekanter, firtur, tretur et rheinlænder, affichant ses influences multiculturelles d'Allemagne, de Pologne, d'Autriche, de Bohême, de Suède, d’Angleterre et de Norvège.

Les premières chansons populaires danoises imprimées sont appelées skillingstryk (ballades). Les imprimés ont contribué à la popularisation de cette musique au 16ème siècle. Dans les années 1960 et 1970, une vague de retour aux racines a balayé l'Europe et l'Amérique, bientôt mélangée au rock n 'roll, au blues et au jazz, créant ainsi de nouvelles formes de la musique populaire. Le Danemark a été lar- gement épargné par cette tendance, qui a frappé l'ensemble de ses voisins, y compris la Finlande, la Suède, la Norvège et l'Allemagne. Au lieu de cela, le Dane- mark a accueilli de nombreux festivals de musique traditionnelle écossaise, irlandaise et américaine. La musique populaire danoise était toujours bien vivante, et même enregistrée par des musiciens de folklore comme Thorkild Knudsen. La plus ancienne mélodie populaire danoise est intitulée Drømte mig fr drøm (Lit.

"Rêvant un rêve"), et date du 14e siècle.

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La première renaissance populaire danoise a eu lieu dans les années 1970, quand de jeunes groupes comme Lang Linken ont découvert les vieux sons et ont commencé à les jouer, et ainsi à redynamiser la musique et les chansons. Cette toute petite réussite avérée fut cependant de courte durée, et la scène folk est res- tée à un niveau très bas jusque dans les années 1990.

Les musiciens ont continué à jouer, et les traditions régionales, en particulier sont restée robuste, mais très locales, par exemple avec les artistes Fanø's Jæ 'Sweevers et East Jutland du Mølposen. La formation du Conseil populaire danois visant à promouvoir activement la musique à l’intérieur du pays et à l'étranger permis d'en accroître la visibilité.

La création d'un programme de la musique folklorique à l'Académie a été impulsée par Carl Nielsen et le joueur de violon Harald Haugaard. Ils ont fait apparaître de

nombreux artistes de talent, de jeunes musiciens hautement qualifiés et compétents, comme Helene Blum et les membres du groupe Zar. Ils ont pris leur

place aux côtés de talents établis comme Baltinget, Instinkt, et le duo Haugaard Høirup, ainsi que Lang Linken.

3. Finlande

Un grand pan de la musique finlandaise est influencé par les mélodies et les paroles de la musique traditionnelle Carélienne, telle qu'elle est exprimée par le Kalevala. La culture carélienne est considérée comme l'expression la plus pure des mythes et croyances de la culture finnoise, et la moins influencée par la culture germanique.

La musique traditionnelle finnoise vit un renouveau depuis quelques décennies. Les peuples du nord de la Finlande, les Saami, ont leur propre tradition musicale.

La Finlande ne fait pas partie de la Scandinavie (Norvège, Suède et Danemark).

Elle est une sorte de charnière entre l’ouest et l’est, entre la grande Europe et la Russie, entre notre nord et celui des peuples de l’ancienne URSS.

L’histoire du pays et de ses régions est typiquement l’histoire d’un état tampon, constamment convoité, bousculé, partagé, divisé…Il existe bien plus d’une musique dans un pays où se parlent encore le suédois, le finnois, les langues sames et les dialectes caréliens. On distingue trois grandes époques de la musique traditionnelle finlandaise.

1/ Kalevala

C’est la période la plus ancienne dont les origines remontent au moins à deux ou trois mille ans et à la poésie populaire des peuples finnois et baltiques. Le style de chant qui émergea de cette époque s’appelle rune ou runonlaulu.

Ces chants n’avaient pas de structure strophique. On chantait couplet après couplet, voire ligne après ligne. Le chant se faisait soit en solo soit avec réponses d’un chœur.

Au début du XXe siècle, on les chantait encore, même pendant les cérémonies de mariage qui pouvaient durer plusieurs jours. Il en reste des traces dans certaines façons de chanter aujourd’hui, d’autant plus que quelques chanteurs actuels n’hési- tent pas à y revenir et à réinterpréter des éléments du Kalevala.

Le kantele, cithare finlandaise a toujours été l’instrument de prédilection pour l’accompagnement des runos. A cette période, la musique avait le pouvoir de conjurer les mauvais sorts, de se rendre les esprits propices, d’apporter fertilité, chance à la chasse et bonheur dans l’union des couples…

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2/ Pelimanni

Cette deuxième période est celle de la musique des musiciens populaires, la pelimannimusiikii étant à la Finlande ce que la spelmansmusik est à la Suède (l’équivalent des ménétriers en France).

C’est une forme de musique née en Finlande vers le XVIIe siècle et qui s’est développée jusqu’à former le corps principal de la musique traditionnelle finlandaise. Les influences du monde occidental viennent s’ajouter à celles du nord

et de l’est.

Ce sont essentiellement des musiques de danses venues d’Europe en passant par le reste de la Scandinavie. Des musiques qui s’imposèrent petit à petit jusque dans les cultures villageoises et qui finirent même par remplacer les anciennes traditions comme les runos.

Les principales danses jouées par les pelimanni sont la polska (comme en Suède), le menuet, la valse, la mazurka, la polka, la schottische (appelée sottiisi en Finlande) et le purppuri.

Les instruments types d’un ensemble de pelimanni sont le violon (souvent au moins deux violonistes), l’accordéon, l’harmonium et la contrebasse.

3/ A partir des années 1970

La troisième période est celle qui a vu le jour avec le mouvement de revival semblable à celui qui a déferlé sur l’ensemble de l’Europe.

L’université de Tampere s’est ouverte à l’ethnomusicologie et aux recherches sur les traditions finlandaises dès les années 70. D’autres villes ont suivi, notamment Helsinki et Turku.

Des instituts spécialisés en musiques traditionnelles ont rapidement secondé ce

travail universitaire. On pense particulièrement à l’Institut de musiques traditionnelles de Kaustinen qui depuis 1968 a développé un des plus importants

festivals annuels au monde.

C’est d’ailleurs le berceau et le point de départ d’un immense mouvement de revi- val. Le premier grand groupe influent sur les générations à venir aura été le Kaustisen Purppuripelimannit qui, discret jusque là, vend soudainement 20.000 disques en deux ans. C’est alors qu’on se met à jouer ensemble, à plusieurs vio- lons puis à créer cette espèce de forme nationale, de groupe type, avec contre- basse et harmonium.

On joue l’ancienne musique des pelilmanni (polska, menuet, polonaise) mais aussi les nouvelles danses telles que valses, polkas, mazurkas et autre scottishs…Et qui plus est on se met à la composition dans la veine traditionnelle, une démarche indispensable pour relancer la machine, ne pas figer le répertoire dans la naphtaline et créer ce qu’on peut appeler une nouvelle musique traditionnelle.

Tous les efforts du festival, de l’institut de musiques traditionnelles et des centaines de musiciens qui y croient se conjuguent et c’est un véritable raz de marée qui déferle sur le paysage sonore de la Finlande dont toutes les expressions traditionnelles revivent et bourdonnent comme nuées de moustiques au printemps.

Le violon en est le roi, l’accordéon le prince Tallari se forme à Kaustinen et devient un autre groupe chef de file du mouvement. Les autres groupes phares du début

sont le Kangas Spelemän, le Kankaan pelimannit et le Järvelän pelimannit.

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Les musiques traditionnelles d’Europe du Sud

Espagne

La musique populaire en Espagne est aussi variée que le sont ses régions. Cepen- dant il y a eu une série de rythmes très répandue dans l'ensemble de la péninsule qui, dans le temps, a varié en fonction des régions ou disparu. Globalement, les manifestations perçues comme la musique folklorique ou traditionnelle prennent leurs origines dans la période comprise entre 1800 et 1950. Rares sont les occa- sions où il est possible de repérer les origines baroques ou de la Renaissance, comme dans le cas de certaines danses liées à des rites religieux.

Parmi les genres les plus importants : le flamenco, le chotis, le contrapàs, la copla, le cuplé, le fandango, les habas verdes, la isa canaria, la jota, la muñeira, los paloteos o balls de bastons, le pasodoble, les pardicas, la rebolada, la sardana et les verdiales.

Particularités régionales

Andalousie. Bien que la forme la plus connue soit le flamenco, l'Andalousie regorge de nombreuses autres formes de musique populaire: fandango, fandango de Huelva, granadínos, malagueñas, seguidillas, soleares, tango, etc. Il faut noter comme instrument le plus souvent utilisé la cornemuse rociera de l'ouest de l'Andalousie.

De grands festivals axés sur la musique folklorique et ethnique : Tenosur, Parapan- da, Rendez-vous folklorique de Jodar…

Aragon. La musique est caractérisée par un rythme Aragonais dense, dont certains situent l’origine en Afrique du nord (berbère). Les instruments utilisés : guitarro, castagnettes, panderetas, mandolas et flûtes.

La danse populaire : valse, polka, Mazurka, Jack, pasodoble.

Il existe une grande variété de groupes folkloriques en Aragon. Parmi eux, The Round Boltaña, Biella Nuei, The Orquestina de Fabirol, Los Dulzaineros du Bas Aragon, Zicután, The Birolla et Lurte.

Asturies. Le Nord-Ouest de l’Espagne (Galice, Asturies et de Cantabrie) abrite une riche tradition de la musique de cornemuse que certains ont essayé de se mettre sous l'étiquette commerciale "musique celtique", apparue dans les années 1970.

Dans les Asturies et en Galice, on retrouve la danse circulaire au rythme du tambourin à 6/8. Le style vocal de la soi-disant "asturianadas", rappelle d'autres parties de la péninsule ibérique.

Côté festivals : Folixa (avril à Mieres), le Festival Interceltique de Aviles (juillet à Avilés) et la récente introduction des "Nuits Celtiques" dans toutes les Asturies.

Iles Baléares. A noter : le xeremier ou groupement traditionnel de flabiol (flûte à cinq trous manipulée d'une main) et de xeremies (cornemuse).

Très influencée par la musique traditionnelle, la chanteuse María del Mar Bonet est l'une des plus importantes voix en Espagne. Tomeu Penya, Miquela Lladó, Bienne Majoral et Joan Bibiloni sont aussi populaires.

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Iles Canaries. Dans les îles Canaries, les rondallas basses sont très populaires.

Une des caractéristiques de l'île d'El Hierro : des groupes de pito herreño (flûte en

bois) et de tambours. Certaines danses rituelles sur l'île de Tenerife sont accompagnées par la flûte et le tamboril joués par le même musicien.

Castille, Leon, Madrid. Le secteur a été ouvert à une variété d'influences musi- cales tout au long de son histoire.

Côté instruments : utilisation de la flûte à trois trous et du tamboril. Dans presque tous les domaines, il existe une forte tradition de la musique pour dulzaina et rondallas.

Parmi les rythmes de danse populaire : les charrada, au rythme de 5/8, les danses de roues, etc. Comme dans d'autres régions de la péninsule ibérique sont pratiqués les paloteos rituels.

Madrid est particulièrement associée à la chotis, une danse dont l’origine remonte au milieu du XIXe siècle, dont la caractéristique majeure est d’être dansée au son de l’orgue.

Catalogne. Bien que l’on réduise en général la danse traditionnelle à la sardana jouée par une cobla, il existe une grande variété de paloteos, ainsi que des danses de bal tzigane semblables à ceux provenant d'autres régions et des cercaviles (défilés).

Côté instruments : le flabiol, le gralla ou dolçaina, la cobla sardanística…

Côté formes : le habaneras ou havaneres sont un genre de choeurs festifs.

Estremadure. Estrémadure présente des points communs avec le Portugal, l'Andalousie et Castille.

Côté danses : le cric, le fandango et le paloteos. Les styles vocaux sont très variés et peuvent être aussi sobres qu’exubérants. Comme en Andalousie et Murcie, le flamenco est cultivé.

Portugal

Le Portugal regorge de divers styles musicaux : Le Fado est le style musical caractéristique du pays, mais il y a aussi le Folklore, le Vira ... La Musique Pimba est un genre musical très apprécié dans les campagnes portugaises et par les communautés portugaises résidant à l'étranger.

Le fado est un genre musical portugais qui prend la forme d'un chant mélancolique généralement accompagné par des instruments à cordes pincées. Le chanteur de fado ou fadiste (fadista) exploite en général des thèmes récurrents : l’amour inaccompli, la jalousie, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l’exil... Ce chant fut d'abord chanté dans les quartiers mal famés avant d'atteindre la bourgeoisie. Le fado fut le chant national du Portugal à l'époque du dictateur Salazar.Le mot fado vient du latin fatum, qui signifie « destin ».Le fado est probablement apparu vers les années 1820 ou 1840 au Portugal, mais ses origines précises sont incertaines. Selon certains, il serait apparu à partir du fado marin, un chant entonné par les marins portugais. Pour d'autres, il serait la synthèse de genres musicaux brésiliens très en vogue à Lisbonne au XVIIIe siècle, comme le lundum et la modinha.

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Italie

La musique folklorique italienne a une histoire complexe et profonde. L'unification nationale est apparue assez tard dans la péninsule italienne, de sorte qu’il y avait jusqu'à très récemment plusieurs centaines de cultures différentes. De plus, la musique populaire italienne reflète la position géographique de l'Italie au sud de l'Europe et dans le centre de la mer Méditerranée : les influences arabe, africaine, celte, persane, Roms, ainsi que les influences slaves sont évidentes dans les genres musicaux des régions italiennes. La géographie même de l’Italie et la domination historique des petits États-ville a permis à divers styles musicaux différents de coexister à proximité. Aujourd'hui, la musique folklorique italienne est souvent divisée géographiquement en plusieurs sphères d'influence ; un système de classification a été proposé par Alan Lomax en 1956 et souvent répété depuis.

Les influences celtiques et slaves dans les œuvres chorales du nord contrastent avec les influences arabe, grecque, et africaine dans les stridentes monodies du sud. Le centre de l'Italie combine ces influences, en même temps que les traditions autochtones de narration et de ballade chant demeurent. La musique de l'île de la Sardaigne est distincte de celle du reste de l'Italie, et est très connue surtout pour ses chants polyphoniques de ténors.

Grèce

La musique traditionnelle grecque est marquée d'influences venant de la culture grecque, et des cultures occidentales et orientales. Des éléments turcs et ottomans peuvent clairement être entendus dans les chansons traditionnelles ou dans le rébétiko.

Les chansons populaires varient selon leur lieu d’origine et chaque région possède des musiques traditionnelles bien distinctes. Le rebetiko est une forme de musique traditionnelle dont l’instrument caractéristique est le bouzouki. Ce style est étroitement lié aux réfugiés grecs venus d'Asie Mineure dans le premier quart du XXe siècle. Le rebetiko fut particulièrement populaire après la Seconde Guerre mondiale, connaissant son heure de gloire dans les années 1970[1]. Les troupes de danse populaire sont très présentes et profondément enracinées dans la culture grecque. Il en existe quelque cinq cent quatre-vingts, surtout en Épire.[2]

L'instrument grec le plus connu est le bouzouki. Bien que le mot "bouzouki" soit turc, l'instrument est grec. Il dérive du luth antique appelé pandoura, une sorte de guitare, visible sur certaines statues de l'antiquité.

Le rébétiko :

En 1922, la Turquie chassa les grecs des la côte orientale de la Turquie où vivait de nombreux hellènes.1 million et demi de réfugiés furent obligés de s'installer dans leur pays d'origine: la Grèce qui n'était pas prête à recevoir tant de monde (La Grèce compte à cette époque 7 millions d'habitants). Ils se logent dans des quartiers pauvres des villes telles que: Athènes, Le Pirée, Thessalonique, Syros...

Ce fut donc un choc psychologique, économique bien sûr mais aussi culturel. Les réfugiés petit à petit ont répandu à travers le pays leur étrange musique, un dérivé de démotiko, une façon de chanter assez orientale et une mélodie basée sur des instruments comme le violon, le santouri, le baglama, le bouzouki...Ils donnèrent naissance au Rébétiko, une sorte de blues, de fado.

Quelques rebètes célèbres:Rita Abatzis, Rosa Eskenazi, Chiotis, Giorgos Zambetas, Georges Mitsakis, Papaionnou, Vamvakaris, Tsitsanis.

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Malte

Les “Ghana” maltais (chansons maltaises), sont la forme la plus traditionnelle de musique à Malte : un poème (ou stanza) en quatrain typique, où chaque vers comprend 8 syllabes. Le ghana est un air à moitié oriental, entre la ballade sicilienne et la base rythmique d’un air arabe. Il existe plusieurs formes de ghana, dont :

Botta u Riposta : ce type de Ghana est aussi connu sous le nom de

« spirtu-pront ». C’est la forme la plus populaire de nos jours. Il est chanté par au

moins deux ghannejja (chanteurs) dans un duel de chant, comme une conversation, vers après vers, avec un interlude de guitare entre chaque strophe.

Cela requiert une vivacité d’esprit et un grand sens du rythme. Si quatre chanteurs participent, le premier chanteur chantera avec le troisième, et le deuxième chantera avec le quatrième. Le ghana dure généralement une heure, se finissant avec une

« kadenza » (cadence).

Ghana Bil-Qasma : cette forme de Ghana ressemble à la précédente, mais le premier chanteur effectue les 2 premiers vers du quatrain, le second chanteur les 2 derniers vers du même quatrain et les 2 premiers du quatrain suivant, etc…

Ghana Fil-Gholi : aussi connue sous le nom de La Bormliza. Cette forme de ghana est chantée sur une note élevée et les phrases sont longues. Elle n’est plus chantée très souvent de nos jours, ce qui est dommage, mais il existe encore à Malte un ou deux endroits où l’on peut l’entendre.

Ghana Tal-Fatt : généralement mélancolique. Dans cette forme de ghana, le chanteur conte l’histoire d’un évènement tragique.

Chypre

Au long de sa longue et turbulente histoire, Chypre a souvent connu l’adversité et la domination de nombreux conquérants. Ces circonstances n’ont pas permis le développement d’une culture musicale achevée. Les éléments grecs ont néanmoins été préservés et l’évolution de la musique chypriote est en lien direct avec celle de la musique grecque. Toutefois, la distance géographique entre Chypre et la Grèce métropolitaine ainsi que le voisinage du Moyen-Orient ont quelque peu infléchi le cours de la musique chypriote. Quoi qu’il en soit, elle a su préserver en elle l’élément hellénique de la même manière que la langue porte jusqu’à ce jour la marque du grec ancien. On peut donc affirmer que la musique traditionnelle chypriote est une ramification de la musique byzantine et du folklore grec. Seule la prévalence de l’érotique sur l’héroïque distingue la chanson traditionnelle chypriote de sa sœur grecque. Comme le dit si bien le célèbre compositeur chypriote Solon Michaelides, « Le fils ailé d’Aphrodite a trouvé son environnement naturel à Chypre ».

Des chansons traditionnelles chypriotes : 1. Tillirkótissa

2. To yiasemí

3. Agapó tin tzi’ agapá me 4. I vrísi ton Peyiótisson 5. Pou pais éya kótsini

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Les musiques traditionnelles d’Europe de l’Est

Bulgarie

La musique traditionnelle bulgare connaît une certaine popularité dans le monde, grâce au « mystère des voix bulgares ». Autrefois, on disait que le bulgare chante de la naissance jusqu’à la mort, qu’il travaille, qu’il rit ou qu’il pleure. La musique bulgare a été fortement influencée par les différentes périodes de l'histoire qui ont marqué le pays. Elle diffère d’une région à l’autre. Sous le joug des Ottomans, le peuple bulgare n'avait que la chanson comme moyen d'expression. C'est durant cette période que de nombreuses chansons populaires ont été créées. Il en résulte un folklore d'une rare richesse, unique par la complexité de ses rythmes.

La Libération a permis la naissance d'une musique plus intellectuelle. Le compositeur Pantcho Vladiguerov s'est inspiré des chansons populaires pour réaliser ses musiques et acquérir sa réputation. Des chanteurs tels que Nikola Guzelev, Raïna Kabaivanska et Guéna Dimitrova sont acclamés au niveau international.

Les principaux instruments typiques à vent sont : la gaïda (cornemuse), le kaval (flûte de berger en bois) et le doudouk (pipeau). Ceux à corde sont : la tamboura (sorte de mandoline) et la gadoulka (sorte de viole). Ceux à percussion : le tapan

(grosse caisse) et la tarambouka (tambour).

Côté festivals : Koprivchtitsa (le plus important), Bourgas, Festival des Roses de Kazanlak…

Roumanie

La musique roumaine est très caractéristique et marquée par les influences balka- niques et orientales. Les chants sont nombreux :

les chants longs appelés "doina"

les chants du sapin de la cérémonie des funérailles ballades ou chants anciens orientaux

Les ballades sont chantées par des professionnels nommés " lautaris ", souvent d'origine tzigane. Les instruments les plus couramment utilisés sont : le violoncelle, le cornet à piston, le cymbalum, la contrebasse, le saxophone.

Les textes sont souvent subordonnés à la mélodie dans la Hora lunga, chant long qui se construit sur un thème musical traditionnel avec l'imagination créatrice du moment.

Hongrie

La musique traditionnelle hongroise est très variée et les chants en groupe et les instruments à cordes frottées comme le violoncelle ou le violon y sont très présents. On trouve aussi des instruments moins connus, comme le cymbalum ou piano tsigane, et des percussions comme le tambour à friction ou « köcsögduda ».

La danse traditionnelle hongroise englobe non seulement le répertoire du territoire de la Hongrie actuelle, mais aussi celui des populations hongroises qui faisaient partie des anciens territoires de l'empire austro-hongrois, qu'on appelle parfois la Grande Hongrie. Il s'agit principalement de la Transylvanie (Roumanie actuelle), de la Voïvodine (Serbie actuelle), de l'ouest de l'Ukraine, d'une partie de la Slovaquie

(26)

Côté formes :

Chansons :

Keserves : lamentation

Khelimaski gil’i : chant à danser, chant court Kouroutz : chant de lutte

Loki Gil’i : chanson, chant long Magyar nota : chanson populaire Danses :

les danses de type ancien

la ronde de jeunes filles (karikázó ou « faiseuse de cercles ») la csárdás en rond (ou körcsárdás)

la magyar ou négyes (« hongroise » ou « à quatre »)

les danses de bergers (kanásztánc ou danse des porchers, et botoló ou danse aux bâtons) et les danses guerrières (hajdútánc ou danse des haïdouks)

les danses sautées (ugrós et dus)

les danses de garçons (legényes et ses variantes régionales, comme sűrű tempó, ritka tempó, pontozó, etc.)

l'ancienne csárdás en couple (párostánc ou « danse de couple », forgatós ou

« tournoyante », kettős ou « pas de deux »)

les danses de style nouveau

la csárdás lente et rapide, formée au XIXe siècle

le verbunk (danse de recrutement d'hommes), apparu à la fin du XVIIIe siècle.

Pologne

Souvent réduit à tort aux simples prestations des ballets Slask et Mazowsze par une grande partie de la polonité, le folklore polonais reste cependant pratiqué assidûment par un grand nombre de Polonais de tous âges et de toutes classes

sociales. Ceci est en partie dû à la volonté et au travail exceptionnel de préservation de ce folklore. Artisan de cette préservation : Oskar Kolberg, qui parcourut la Pologne au XIXe siècle afin de répertorier le maximum de mélodies, de poèmes et de danses, région par région. Ce travail de recherche est d’ailleurs disponible dans son chef-d’œuvre de plus de 50 tomes : LUD (le peuple). Ainsi, de nombreux groupes se sont créés et revendiquent encore aujourd’hui leurs régions d’origine, teintées de mélodies typiques et de pas de danse très particuliers d’une région à l’autre. Notons néanmoins qu’il existe 5 danses nationales popularisées

pour la plupart par Chopin : le krakowiak (danse de Cracovie), l’oberek, la polonaise, le mazur et le kujawiak.

L’exemple le plus frappant de cette préservation des traditions folkloriques reste la région des Podhale près de Zakopane ; cette région montagneuse conserve ses traditions dans la vie quotidienne et dans les comportements mais surtout continue à conserver sa musique grâce au développement touristique et aux karczma (taverne où l’on peut écouter de la musique montagnarde).

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Enfin, depuis les années 1960 et l’apparition de la polonia (polonité : ensemble des personnes d’origine polonaise dans le monde), de nombreux groupes étrangers de folklore polonais sont apparus afin de perpétuer les traditions.

République tchèque

La musique folk a une place solide sur la scène musicale tchèque. Les chansonniers ont toujours été des personnes réagissant au plus vite à la situation

dans la société et, pendant l'époque communiste, les porte-paroles non officiels du public.

Estonie

La musique est indissociable de la culture nationale, les Estoniens n'ont-ils pas été qualifié de « Peuple chantant » ? Le premier festival pan estonien de chant a eu lieu en 1869 à Tartu, près de mille chanteurs et musiciens venus de tout le pays furent réunis. Aujourd'hui cette fête rassemble trente mille chanteurs et musiciens devant un public de 200 000 personnes. Ces traditions ont inspiré en 1988 la

« Révolution chantante », c'est en chantant que l'Estonie s'est libérée du joug soviétique.

Slovaquie

La musique folklorique est chantée ou instrumentale. Elle est le fruit des traditions

slaves, juives, tziganes, balkaniques, italiennes, roumaines, hongroises et allemandes.

On peut noter une forte tradition musicale populaire, qui a engendré une école régionale de composition musicale classique.

De plus, la proximité de Vienne et d’Autrichiens férus de culture slovaque aide considérablement le développement de la culture slovaque, notamment dans le domaine de l’opéra. Bratislava, Košice et Banská Bystrica sont des lieux opératiques permanents.

La Slovaquie compte trois orchestres symphoniques, des orchestres de chambre (par exemple Bohana Warchala et Acapelle Istropolitana de Bratislava), et beaucoup de groupes amateurs.

Lušnica est le plus grand groupe folklorique du pays, autrefois apprécié par le régime communiste. Aujourd’hui, le groupe est un emblème du pays.

Deux grands festivals folkloriques sont ceux de Vychodna et Detva, en Juillet.

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Lexique Des instruments traditionnels d’Europe

STE

A

Aboès (ou abouès) : L'aboès est un hautbois du Couserans (France).

Accordéon diatonique : Petit accordéon dont le système d'anches mélodiques qui donne une note différente en poussant et en tirant (il ne peut pas faire toutes les notes contrairement à l'accordéon chromatique).

Adoufi (ou adufe) : Tambourin carré réservé aux femmes (Portugal)

Alboka : L'alboka est un instrument à anches et à double chalumeau, utilisant deux cornes, une comme embouchure et l'autre comme pavillon (France : Pays

basque).

Askomandouva : Cornemuse de Crète (Grèce) Atabal : Instrument à percussion membranophone

B

Bachas : Le bachas est un gros tambour ... Il est toujours couplé avec des fifres.

(France, Provence, Nice)

Baglama : Petit luth d'origine turque, sorte de mini-bouzouki à 3 cordes doubles, cordes pincées (Grèce)

Bagpipe (ou bag-hornpipe) : Terme courant pour la grande cornemuse écossaise.

Bandolim (ou bandolín) : Le bandolín est un dérivé de la mandoline européenne, il est pourvu de 14 cordes d'acier, regroupées en choeurs de deux ou trois cordes.

Cet instrument est très utilisé en Équateur et au Vénézuela. (Portugal, Brésil, Équateur)

Bandurria : La bandurria est une sorte de mandoline à fond plat, au manche court, de six à quatorze frettes, montée avec six doubles cordes en boyau. (Espagne) Bandurelis : Guimbarde (Lituanie)

Béchonnet : Cornemuse à soufflet du nord de l'Auvergne, portant le nom de son in- venteur, luthier à Effiat (France : Puy-de-Dôme) ; elle possède trois bourdons.

Bika : Tambour à friction réservé pour les souhaits du Nouvel An, joué par les Csangos, peuple vivant en Roumanie (Roumanie, Hongrie)

Biniou Kozh ("petit biniou") : Cornemuse bretonne comportant un seul bourdon et un chalumeau de très petite taille ; joue habituellement en couple avec la bom- barde. (Bretagne) + Biniou du Faou, Biniou-bras, ...

Birbine : La birbinè est un chalumeau (Lituanie) Birimbao : Guimbarde espagnole

Bock : Cornemuse d'Allemagne.

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Bodega (ou bodoga) : Grande cornemuse du Haut Languedoc (Montagne Noire).

Bodhran : Le bodhrán est un tambour sur cadre possédant un croisillon permettant d'agir sur la peau, il rythme les musiques celtiques (Irlande).

Boha (Ossac) (ou bouhe) : La boha est une cornemuse des Landes de Gascogne dont le chalumeau et le bourdon sont percés dans le même bloc de bois ; c'est la seule cornemuse française avec chalumeau à anche simple.

Bombarde : La bombarde est un hautbois breton associé la plupart du temps au bi- niou koz. (France, Bretagne)

Bones : Les bones sont deux bâtonnets, à l'origine en os (côtes de mouton), qui, frappés l'un contre l'autre, marquent le rythme de la musique celtique. (Irlande) Bouzouki (ou buzuki) : Le bouzouki est un luth grec à caisse piriforme ; outre la mu- sique de sa région d'origine, il a été adopté par les joueurs de musique irlandaise.

(Grèce)

Braou : Le braou est un tambour à friction (France)

Bucen ou Bucium : Instrument à vent, sorte de longue trompe (Roumanie) Bûche de Flandre : La bûche de Flandre est une cithare (Flandres et Pays-Bas)

C

Cabrette : La cabrette est une cornemuse à soufflet (ou à bouche) répandue en Au- vergne et dans les régions limitrophes et dont la tradition s'est fortement déve- loppée dans le milieu auvergnat de Paris.

Cabreto : La cabreto est une petite cornemuse de Provence faite en peau de chèvre.

Cajon : Le cajón est un instrument à percussion que l'on joue en tapant dessus avec les mains, le musicien étant assis sur l'instrument rectangulaire. Utilisé dans le flamenco. (Espagne).

Caraba : Cornemuse de Roumanie.

Caramusa : La caramusa est une cornemuse de Corse.

Caremère (ou Caramera) : Chalumeau, sorte de clarinette primitive des Landes de Gascogne.

Carillon : Le carillon est un instrument à percussion métallique qui peut ressembler à un xylophone (carillon à mains ou à lames) ou à un mobile où des objets s'entre- choquent (carillon à vent). (Europe)

Casque : Comme les conques marines, les casques sont des coquillages dans les- quels on souffle ...

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Castagnettes (ou Castanuelas) : Les castagnettes sont un ensemble de deux

ovales en bois, instrument à percussion, idiophone, que l'on frappe l'une contre l'autre pour produire un son sec qui accompagne la danse, le flamenco (Espagne).

Cavaquinho : Sorte de petite guitare à quatre cordes (Portugal, Brésil).

Cetera : Ancêtre du cistre et du luth Toscan d'origine orientale, la cetera est un ins- trument à cordes (Corse)

Chabreta (ou chabrette) : La chabreta est une cornemuse à soufflet du Limousin.

Chalumeau : Terme générique pour désigner une sorte de clarinette primitive, ins- trument à vent à anche, du latin "calamus" : roseau ... (Biélorussie, Provence) Chenille : Une chenille est un instrument à percussion en bois.

Chevrette : La chevrette est une cornemuse de France.

Chirula : Flûte du Béarn à trois trous, normalement associée au tambourin à cordes ; le tout formant un ensemble joué par le même musicien. (France, Béarn) Chitarra : La chitarra est la guitare. Malgré le cliché bien connu du Corse guitariste, elle n'a été jouée en Corse que très tard. Elle fut adoptée par de nombreux groupes ou chanteurs. (Corse)

Ciallamedda (ou cialamella) : Flûte à anche, la ciallamedda est un gosier de bois taillé dans le figuier sauvage ou le buis. Sa langue de roseau (zampogna) voile la voix et lui donne une couleur nostalgique. Nasillarde, elle sait être malicieuse ou sarcastique. (Corse)

Ciaramella (ou chiaramedda, cennamella) : Le ciaramella est un hautbois. (Italie) Cigale : La cigale ou touloure ou la reneto ? : tambour rotatif. (Landais ou gascon) (France)

Cimbal (ou çimbal) : Le cimbál est un cymbalum, un instrument à cordes frappées avec deux petits marteaux ... (Tchéquie)

Cimpoi (ou Cempoi, Chimpoi, Cimponi, Ciumpoi) : Cornemuse de Roumanie et Moldavie.

Citera : La citera est une cithare, instrument à cordes le plus utilisé par les paysans hongrois. Exemple : la kisfejes citera (Hongrie)

Cithare : Nom générique utilisé en organologie pour les instruments à cordes pin- cées ou frappées, parfois frottées, pourvu uniquement d'une caisse de résonance et dont les cordes sont parallèles à cette caisse. Il existe, notamment en Europe et en Asie, des variétés munies d'une ou plusieurs touches.

Cithare autrichienne : La forme la plus élaborée des cithares à touches euro- péennes. (Autriche)

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