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relatif au subventionnement des travaux de transformation et de rénovation de l'Hôpital du Sud fribourgeois, site de Billens

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MESSAGE No186 1ermars 2005 du Conseil d’Etat au Grand Conseil

accompagnant le projet de décret relatif

au subventionnement des travaux de transforma- tion et de rénovation de l'Hôpital du Sud fribour- geois, site de Billens

Nous avons l’honneur de vous soumettre un projet de dé- cret relatif au subventionnement des travaux de transfor- mation et de rénovation de l'Hôpital du Sud fribourgeois, site de Billens.

1. Introduction 2. Historique

3. Modification de la mission 4. Le projet

5. Participation financière de l’Etat 6. Conclusion

1. INTRODUCTION

Le 7 avril 2003, la commission de bâtisse mise en place par le Réseau Santé de la Glâne (RSG) a déposé un pro- jet concernant la transformation de l’Hôpital de Billens en centre de soins et de réadaptation. Le Service de la santé publique a demandé à la commission de compléter ce dossier par un inventaire des besoins, inventaire trans- mis en décembre 2003. Sur la base de l’analyse des do- cuments déposés, la Direction de la santé et des affaires sociales, après consultation des services compétents, a transmis ses premières remarques sur le projet. En tenant compte des remarques émises et des discussions qui ont eu lieu entre les personnes en charge du dossier au Ré- seau Santé de la Glâne et le Service de la santé publique, un projet définitif a été déposé le 3 février 2005.

2. HISTORIQUE

Le Grand Conseil a pris acte dans sa session de septembre 1997 du rapport du 12 août 1997 du Conseil d’Etat rela- tif à la planification hospitalière cantonale. Ce rapport prévoit que les hôpitaux de district n’ayant pas été rete- nus pour fonctionner comme établissement hospitalier polyvalent soient transformés en centres de traitement et réadaptation et gardent, en principe, un service de méde- cine pour le traitement des patients en phase stable de la maladie qui requièrent une moindre surveillance (patients A’). Les services de médecine ont pour tâche d’accueillir les patients provenant des établissements hospitaliers po- lyvalents. Les centres de traitement et réadaptation s’oc- cupent également de la réadaptation à l’exception des pa- raplégies et des affections neurologiques graves. Ces centres reçoivent aussi des patients aux affections chro- niques devant être hospitalisés pour de longues durées. Ils peuvent également s’occuper de cas psychosomatiques et de cas de soins palliatifs.

Afin de procéder à la concrétisation de la planification hospitalière pour le Sud du canton, le Conseil d’Etat a dé- signé un Comité de pilotage destiné à définir en détail les futures missions des hôpitaux de Billens, Châtel-Saint- Denis et Riaz. Ce Comité a rendu son rapport le 5 février 1999.

Le 2 mars 1999, le Conseil d’Etat a pris acte de ce rapport et a nommé, le 29 juin 1999, une Commission opération-

nelle chargée d’accompagner le chef de projet devant réa- liser l’Hôpital du Sud fribourgeois (HSF) en réseau sur les sites de Billens, Châtel-Saint-Denis et Riaz.

3. MODIFICATION DE LA MISSION

Le 29 mars 2000, l’Association des communes pour l’or- ganisation hospitalière du district de la Gruyère, l’Asso- ciation des communes pour l’Hôpital et les services mé- dico-sociaux de la Glâne et l’Association des communes de la Veveyse pour l’exploitation de l’Hôpital de district ont adopté la Convention pour l’Hôpital du Sud fribour- geois (HSF) créant l’hôpital unique sur trois sites, soit Riaz, Billens et Châtel-Saint-Denis.

Par décision du 11 juillet 2000, le Conseil d’Etat a ap- prouvé la Convention pour l’Hôpital du Sud fribourgeois (HSF) du 29 mars 2000 et notamment l’article 2 définis- sant la mission de l’HSF. Concernant le site de Billens, la mission se compose d’une unité de médecine A’, d’un centre de traitement et de réadaptation et de deux unités à mission cantonale, en projet, à savoir une unité de ré- adaptation ambulatoire pour maladie cardio-vasculaire et une unité d’alcoologie.

Le projet de développement d’unité d’alcoologie a été ac- cepté par courrier du 3 mai 2002 de la Direction de la santé et des affaires sociales qui a approuvé le concept re- latif à l’unité d’alcoologie de 5 lits sur le site de Billens, la question de pouvoir augmenter ultérieurement le nombre de lits à 10 en fonction des besoins restant ou- verte.

La Direction de la santé et des affaires sociales a égale- ment accepté, par courrier du 21 mai 2002, une unité can- tonale de réadaptation cardio-vasculaire ambulatoire.

4. LE PROJET

4.1 L’Hôpital de Billens – Bref historique

L’essentiel des infrastructures actuelles de l’Hôpital de Billens date des années soixante. C’est en effet le 11 jan- vier 1960 que l’assemblée des délégués des communes décidait d’un crédit de 2 500 000 francs, dont à déduire une subvention cantonale escomptée de 500 000 francs pour construire le nouvel hôpital, séparant ainsi claire- ment la fonction d’hospice pour vieillards de celle d’hô- pital. Le nouveau bâtiment fut inauguré en 1963.

Depuis, les investissements consentis et les améliorations apportées ont concerné principalement les points sui- vants:

– la réalisation de la première place de parc côté Billens;

– la réfection complète des chapes aux premier, deuxième et troisième étages (chape asphalte);

– l’acquisition de 50 lits hydrauliques, dans un premier temps, puis de lits électriques;

– dans le cadre de la transformation du home, la trans- formation de locaux dans la partie Château de l’hôpi- tal, la réalisation de la place de parc «personnel» sur l’arrière du bâtiment, la construction d’une cafétéria et d’un logement de service et la transformation de la cuisine;

– diverses transformations et changements d’équipe- ments (centrale téléphonique, tables d’opération, ra- diologie, etc.);

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– réfection complète de l’enveloppe du bâtiment (y com- pris stores et fenêtres);

– réfection de l’aile Nord du bâtiment (cabinets de consultation, stérilisation, etc.);

– radiologie 2e étage (table digitalisée, scopie et ultra- sons) et remplacement de la table du rez (os – pou- mons).

Ces investissements ont été financés soit exclusivement par les communes de la Glâne, soit conjointement par l’Etat et les communes de la Glâne par l’intermédiaire d’un décret alors que d’autres ont été financés par les budgets d’exploitation.

Les investissements destinés à l’entretien courant ont été financés dans le cadre ordinaire des budgets annuels d’exploitation.

4.2 Nécessité d’une transformation fondamentale La nécessité d’une transformation fondamentale de l’in- frastructure hospitalière actuelle s’est rapidement impo- sée, sous divers points de vue.

4.2.1 Vétusté

Les équipements de base (sanitaires, chauffage à l’excep- tion de la production de chaleur, technique courants fort et faible, ventilation) sont surannés.

4.2.2 Sécurité

Les bâtiments actuels ne sont pas compartimentés (portes coupe-feu). Il n’existe pas d’escalier de secours, ni de dé- tection de fumée, de chaleur ou de gaz. La surveillance ou l’appel des malades et du personnel sont souvent défec- tueux; les pièces de rechange n’existent plus.

4.2.3 Exigences liées aux pathologies traitées

Les équipements disponibles posent problème. Les toi- lettes, lavabos, bains, douches, ascenseurs et autres équi- pements sont inadaptés aux personnes handicapées. Ils ne sont pas accessibles en fauteuils roulants. Il manque des locaux et équipements spécifiques à la réadaptation, comme l’ergothérapie, la logopédie, une salle à manger et un lieu de vie.

4.2.4 Adaptation aux nouvelles missions

Sur le plan des locaux et équipements, l’unité d’alcoolo- gie requiert, mises à part les chambres de patients, cer- taines infrastructures particulières comme une salle à manger indépendante, des salles et bureaux pour les en- tretiens avec les psychologues, assistants sociaux et autres thérapeutes, de même que des salles pour des acti- vités comme l’art-thérapie et d’autres occupations.

L’unité de réadaptation cardiovasculaire ambulatoire né- cessite, mis à part les locaux et équipements ordinaires (salles de consultation, bureaux, physiothérapie,…), des équipements particuliers comme une salle de gymnas- tique, une salle de fitness et un bassin thérapeutique.

Il est proposé de réaliser deux bassins, soit un bassin de rééducation statique d’une dimension de 3 mètres par 3 et

d’une profondeur de 1,40 m (température de l’eau: 34 C°) et d’un bassin d’entraînement et d’exercices en groupe d’une dimension de 12 mètres par 6 et d’une profondeur déclive entre 1,20 et 1,50 mètre (température de l’eau:

28 C°). La présence de deux bassins présente l’avantage d’envisager une palette plus étendue de traitements cor- respondant au mieux aux besoins des patients. Environ 200 à 250 patients pourront ainsi être pris en charge chaque année pour des traitement de réadaptation cardio- vasculaire.

4.2.5 Normes de confort actuelles

Les chambres seront équipées selon les standards actuels.

4.2.6 Circulations dans le bâtiment

Les ascenseurs et monte-lits actuels sont dépassés et ne sont plus adaptés. De plus, le respect des normes de pro- tection incendie a imposé de refaire complètement un as- censeur.

Les circulations horizontales posent problème. Actuelle- ment, on est confronté au cœur même du bâtiment à un la- byrinthe empêchant toute cohérence au niveau de l’ac- cueil, des consultations médicales, du lieu de vie des pa- tients et des visiteurs; l’interface entre le Réseau Santé de la Glâne et l’Hôpital du Sud fribourgeois, qui partagent certains équipements, est problématique. La cuisine qui occupe une position centrale est à l’origine de cette inco- hérence. Elle devrait se trouver dans un lieu fermé et confiné.

4.2.7 Réfection de la cuisine

La cuisine présente certaines lacunes (sas d’entrée) et certains équipements doivent être changés (tunnel de la- vage, ventilation). Etant donné les travaux à réaliser sur la cuisine et la place centrale qu’elle occupe aujourd’hui empêchant une bonne organisation des circulations hori- zontales, la cuisine est entièrement repensée et délocali- sée.

4.3 Description du projet 4.3.1 Options fondamentales

4.3.1.1 Réorganisation des circulations

Les accès au home médicalisé (RSG) et à l’hôpital (HSF) seront clairement différenciés à l’avenir. Ainsi, les di- verses fonctions de cet ensemble de bâtiments seront mieux identifiées. Le trafic automobile et le parcage des véhicules (visiteurs, personnel et patients) seront répartis via les accès et places déjà existants. L’interface entre les deux structures (RSG et HSF) s’opérera à l’intérieur des bâtiments.

Le projet sort la cuisine de l’espace central qu’elle occupe actuellement pour la replacer au rez-de-chaussée du bâti- ment dit de l’aile Nord, en lien avec une annexe qu’il y a lieu de construire. Ce déplacement libère le cœur même du bâtiment en son rez supérieur et autorise l’aménage- ment d’un accueil, d’un lieu de vie, de circulations dignes d’un établissement de cette importance.

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4.3.1.2 Création d’un espace de vie aux fonctions multiples

Les missions assignées au site de Billens, en particulier celles de réadaptation générale et de réadaptation cardio- vasculaire ambulatoire ont pour conséquence que les pa- tients sont beaucoup plus mobiles et indépendants. En de- hors de leurs traitements, il est important que ces patients retrouvent une vie proche de la normale. Dans ce sens, ils doivent se déplacer et disposer pour les repas et le temps libre de lieux adéquats.

4.3.1.3 Construction d’un socle recevant les bassins thérapeutiques et de l’unité de réadaptation cardio-vasculaire ambulatoire

Les équipements spécifiques à l’unité de réadaptation cardio-vasculaire ambulatoire (bassin thérapeutique, salle de gymnastique, fitness) n’existent pas aujourd’hui.

Ils sont volumineux et spécifiques.

Sur le plan architectural, l’option est d’utiliser le rez in- férieur côté Préalpes pour la physiothérapie et les salles de consultation et de construire en sous-œuvre un espace susceptible de loger les bassins thérapeutiques, les salles de fitness et de gymnastique.

4.3.2 Description par étage 4.3.2.1 Rez inférieur

Le rez inférieur accueillera sur l’avant du bâtiment les bassins thérapeutiques, les autres équipements spéci- fiques à l’unité de réadaptation cardio-vasculaire ambula- toire (salles de fitness et de gymnastique, bureau et consultation du cardiologue, etc.), les locaux nécessaires à la physiothérapie, ainsi que, sur l’arrière du bâtiment, des locaux techniques (lingerie, ateliers, salle de prépara- tion) et ceux de la déchetterie. L’accès direct depuis l’ex- térieur à ces locaux techniques est maintenu et réamé- nagé.

4.3.2.2 Rez supérieur

Le rez supérieur est réservé à l’entrée principale, à l’ac- cueil, à la réception et aux admissions, aux consultations des médecins, toutes réunies dans ce périmètre, à la chan- cellerie médicale, au kiosque et à la cafétéria, à l’espace de vie (cafétéria – salle à manger – salon) et à la cuisine.

L’échographie trouvera sa place également sur cet étage à côté de la radiologie. Deux salles de colloque polyva- lentes sont également prévues sur cet étage.

4.3.2.3 Premier étage

Le 1er étage accueillera l’unité de traitement et de ré- adaptation se composant de 12 chambres et 19 lits (5 x 1 lit et 7 x 2 lits), ainsi que les locaux annexes usuels (desk infirmier, tisanerie, salle de bain et vidoir).

Chaque étage comprend un espace confiné pour les fu- meurs. Chaque chambre est munie d’un WC, d’un lavabo et d’une douche. Les salles nécessaires à l’ergothérapie sont situées sur cet étage, à l’exception de l’appartement protégé qui se trouve sur le 2eétage.

4.3.2.4 Deuxième étage

Le 2e étage accueillera l’unité de médecine A’ dédiée notamment à la médecine gériatrique se composant de 11 chambres et 16 lits (6 x 1 lit et 5 x 2 lits), ainsi que les locaux annexes usuels.

Cet étage est également celui de l’appartement protégé d’ergothérapie et des bureaux des infirmières-cheffes d’unité de soins (ICUS) et des médecins assistants.

4.3.2.5 Troisième étage

Le 3eétage est réservé à l’unité d’alcoologie, qui est pré- vue, en stationnaire, pour 7 chambres et 10 lits (4 x 1 lit et 3 x 2 lits). Même si pour l’instant seuls 5 lits sont ac- cordés à cette mission, les travaux de transformations prévoient tout de même l’infrastructure pour 10 lits de façon à minimiser les coûts ultérieurs suite à la décision d’augmenter le nombre de lits. Les locaux spécifiques à l’alcoologie sont une salle à manger et des salles d’occu- pation (arthérapie et jeux). Des bureaux sont également prévus en cet endroit pour la logopédie, la psychologie et les assistants sociaux. Ces locaux servent également pour le suivi ambulatoire des patients de l’unité d’alcoologie.

4.3.2.6 Quatrième étage

Le 4eétage accueillera essentiellement des locaux de ser- vices, soit un vestiaire et une salle de détente pour le per- sonnel HSF, salle dans laquelle seront installés les équi- pements nécessaires à la diététique en groupe. On trouve également à ce niveau une centrale des lits, les bureaux de la gouvernante et de la diététicienne, deux bureaux poly- valents et une salle de réunion, alors que les combles se- ront aménagées pour recevoir les archives.

4.3.2.7 Circulations verticales et aménagements extérieurs

Le monte-lits situé au centre de l’aile hospitalière doit être mis aux normes, soit remplacé. Il parcourra l’en- semble des étages, du rez inférieur au 4e. L’ascenseur pour personnes qui se trouve dans la même zone doit être déplacé et construit aux normes pour personnes handica- pées. De même, le monte-charges qui se trouve actuelle- ment à l’extrémité Ouest de la partie hospitalière, dans l’ancien château, sera remplacé par un ascenseur pour personnes respectant également les normes pour per- sonnes handicapées. Enfin, un ascenseur de service, im- planté dans le périmètre de la cuisine, desservira les trois premiers étages de soins, avec accès aux caves de la cui- sine.

Quant à la cage d’escalier principale, elle restera dans le même gabarit, tout en étant rénovée.

Un escalier de secours est prévu en façade Nord de ladite aile du bâtiment, alors qu’un escalier de secours servira de voie d’évacuation du 4eétage de l’aile Ouest.

Les aménagements extérieurs se limiteront pour l’essen- tiel à une remise en état des surfaces après le chantier, les parkings actuels apparaissant suffisants.

4.3.2.8 Les équipements

La mise en place des nouvelles missions ainsi que la vé- tusté des équipements actuels implique l’acquisition ou le

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remplacement d’une large part du mobilier, des équipe- ments ou du matériel, en particulier pour les soins. La so- lution de la récupération du matériel et des équipements existants a été privilégiée lorsque cela était possible.

4.4 Devis général (toutes taxes comprises)

Le coût total du projet, basé essentiellement sur pré- offres, est devisé à 21 669 410 francs, toutes taxes com- prises. Par CFC, ce coût se compose de la manière sui- vante:

CFC Désignation Coût(en Fr.)

0 Terrain 0

1 Travaux préparatoires 0

2 Bâtiment 14 191 310

3 Equipements d’exploitation 5 014 800

4 Aménagements extérieurs 144 300

5 Frais secondaires 959 000

9 Ameublement et décoration 1 360 000

TOTAL 21 669 410

Sur ce montant total, les coûts liés à l’état de vétusté du bâtiment et des équipements et leur inadaptation aux nou- velles exigences en matière de sécurité sont estimés à 5 146 400 francs, ceux liés à la construction et l’installation des bassins thérapeutiques sont devisés à 1 831 300 francs. Quant au transfert de la cuisine sur l’arrière du bâ- timent impliquant la construction d’une annexe et d’une liaison verticale et l’acquisition d’équipement nouveaux ou de remplacement, il est devisé à 2 646 200 francs.

4.5 Coûts d’exploitation

Dans le domaine hospitalier notamment, les coûts d’in- vestissement ont un impact sur les frais d’exploitation.

Ainsi, les transformations de l’infrastructure et les équi- pements nouveaux impliqueront, en termes de dotation supplémentaire, l’équivalent de 3.3 UPT environ, qui se répartissent entre le secrétariat, l’intendance et les trans- ports, et qui devront être compensés dans les effectifs ac- tuels. De même, fort de l’expérience d’autres sites, on peut évaluer à quelque 52 000 francs les frais annuels d’entretien relatifs aux bassins y compris le personnel du service technique supplémentaire (0.3 UPT), et à quelque 90 000 francs supplémentaires les autres frais d’entretien (nouveaux dispositifs médicaux et autres coûts liés au bâ- timent).

5. PARTICIPATION FINANCIÈRE DE L’ÉTAT Le coût total du devis général s’élève à 21 669 410 francs.

En application de la loi du 17 novembre 1999 sur les sub- ventions, un montant de 851 000 francs relatif aux frais secondaires n’est pas soumis à la subvention de l’Etat.

Par ailleurs, la cuisine, gérée par le Réseau Santé de la Glâne, dessert aussi bien l’hôpital que le home de Billens, raison pour laquelle seule la moitié des frais liés à ces tra- vaux est prise en compte dans le projet de transformation de l’hôpital.

L’article 24 al. 1 de la loi du 23 février 1984 sur les hôpi- taux prévoit que l’Etat subventionne à raison de 55 % les

frais de construction, d’agrandissement et de rénovation des hôpitaux de district.

En application de ces bases légales, la participation fi- nancière de l’Etat prévue pour le projet de transformation et de rénovation de l'Hôpital du Sud fribourgeois, site de Billens, s’élève à 10 722 420 francs.

Désignation Coût (en Fr.)

Coût total du devis général 21 669 410 ./. Frais secondaires non

soumis à la subvention

de l’Etat (CFC 5) 851 000

./. Coût des travaux

de la cuisine non à charge de l’hôpital

(moitié du coût total de la cuisine) 1 323 100

Coût net 19 495 310

SUBVENTION DE L’ÉTAT

(55 % du coût net) 10 722 420

Ce montant émargera au budget du Service de la santé pu- blique.

6. CONCLUSION

Compte tenu du projet qui est présenté, le Conseil d’Etat invite le Grand Conseil à adopter le projet de décret ci- joint et à voter le crédit de 10 722 420 francs pour la réa- lisation de ces travaux.

Le crédit relatif à ce subventionnement n’est soumis ni au référendum financier, ni au référendum législatif; il s’agit, en effet, d’une dépense liée à l’application des dis- positions légales mentionnées sous «Vu» dans le projet de décret ci-joint.

BOTSCHAFT Nr. 186 1. März 2005

des Staatsrats an den Grossen Rat

zum Dekretsentwurf über die Subventionierung der Arbeiten für den Umbau und die Renovation des Spitals des Freiburger Südens, Standort Billens

Wir unterbreiten Ihnen hiermit einen Dekretsentwurf über einen Beitrag an den Umbau und die Renovation des Spitals des Freiburger Südens am Standort Billens.

1. Einführung 2. Rückblick

3. Änderung des Auftrags 4. Das Projekt

5. Finanzielle Beteiligung des Staates 6. Antrag

1. EINFÜHRUNG

Am 7. April 2003 reichte die vom Réseau Santé de la Glâne (RSG) eingesetzte Baukommission ein Projekt für den Umbau des Spitals Billens in ein Behandlungs- und Rehabilitationszentrum ein. Das Amt für Gesundheit for- derte die Kommission auf, dieses Dossier durch ein In- ventar der Bedürfnisse zu ergänzen, und dieses lag im

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Dezember 2003 vor. Nach Untersuchung der eingereich- ten Unterlagen und Anhörung der zuständigen Dienst- stellen übermittelte die Direktion für Gesundheit und So- ziales ihre ersten Bemerkungen zu diesem Projekt. In Berücksichtigung dieser Bemerkungen und der Ge- spräche zwischen den mit dem Dossier betrauten Perso- nen im RSG und dem Amt für Gesundheit wurde am 3. Februar 2005 ein endgültiges Projekt eingereicht.

2. RÜCKBLICK

Der Grosse Rat nahm in seiner Septembersession 1997 Kenntnis vom Bericht des Staatsrates vom 12. August 1997 über die kantonale Spitalplanung. Dieser Bericht sieht vor, dass jene Bezirksspitäler, die nicht für den Be- trieb als polyvalente Spitäler vorgesehen sind, in Be- handlungs- und Rehabilitationszentren umgewandelt werden und grundsätzlich eine innermedizinische Abtei- lung behalten, für die Behandlung von Patientinnen und Patienten in stabiler Krankheitsphase und mit geringfügi- gerem Überwachungsbedarf (Patienten A’). Die Abtei- lungen für Innere Medizin haben zur Aufgabe, Patientin- nen und Patienten aus den polyvalenten Spitälern aufzu- nehmen. Die Behandlungs- und Rehabilitationszentren befassen sich ferner mit der Rehabilitation, mit Aus- nahme von Paraplegien und schweren neurologischen Leiden. Sie nehmen auch chronisch kranke Patientinnen und Patienten auf, die eines längeren Spitalaufenthalts bedürfen. Auch können sie sich mit psychosomatischen Fällen und mit der Palliativpflege befassen.

Für die Umsetzung der Spitalplanung im Süden des Kan- tons bezeichnete der Staatsrat einen Steuerungsaus- schuss, der die künftigen Aufträge der Spitäler Billens, Châtel-Saint-Denis und Riaz bestimmen sollte. Der Aus- schuss überreichte seinen Bericht am 5. Februar 1999.

Am 2. März 1999 nahm der Staatsrat Kenntnis von die- sem Bericht, und am 29. Juni 1999 ernannte er eine ope- rationelle Kommission mit dem Auftrag, den Projektlei- ter für die Errichtung des Spitals des Freiburger Südens (HSF) in Vernetzung der Standorte Billens, Châtel-Saint- Denis und Riaz zu begleiten.

3. ÄNDERUNG DES AUFTRAGS

Am 29. März 2000 unterzeichneten der Gemeinde- verband für die Spitalorganisation des Greyerzbezirks, der Gemeindeverband für das Spital und die sozialmedi- zinischen Dienste des Glanebezirks und der Gemeinde- verband Vivisbach für die Führung des Bezirksspitals die Vereinbarung für das Spital des Freiburger Südens (HSF). Damit entstand ein einziges Spital mit den drei Standorten Riaz, Billens und Châtel-Saint-Denis.

Mit Entscheid vom 11. Juli 2000 genehmigte der Staats- rat die Vereinbarung vom 29. März 2000 für das Spital des Freiburger Südens (HSF) und namentlich den Arti- kel 2, der den Auftrag des HSF definierte. Für den Stand- ort Billens besteht der Auftrag aus einer Abteilung für Innere Medizin A’, einem Behandlungs- und Rehabilita- tionszentrum und, in Form eines Projekts, aus zwei Ab- teilungen mit kantonalem Auftrag: einer Abteilung für ambulante Rehabiliation bei kardiovaskulären Krankhei- ten und einer Abteilung für die Behandlung von Alkohol- kranken (Alkohologie-Abteilung).

Die geplante Entwicklung einer Alkohologie-Abteilung wurde von der Direktion für Gesundheit und Soziales mit

Brief vom 3. Mai 2002 angenommen. Diese hiess das Konzept für eine Alkohologie-Abteilung mit 5 Betten am Standort Billens gut, wobei die Frage einer späteren Er- höhung der Bettenzahl auf 10 je nach dem Bedarf offen blieb.

Mit Brief vom 21. Mai 2002 trat die Direktion für Ge- sundheit und Soziales auch auf eine kantonal beauftragte Abteilung für ambulante kardiovaskuläre Rehabilitation ein.

4. DAS PROJEKT

4.1 Das Spital Billens – Kurzer Rückblick

Im Wesentlichen gehen die heutigen Infrastrukturen des Spitals Billens auf die Sechzigerjahre zurück. Am 11. Ja- nuar 1960 beschloss die Delegiertenversammlung der Gemeinden einen Kredit von 2 500 000 Franken, abzüg- lich eines auf 500 000 veranschlagten Kantonsbeitrags für den Bau des neuen Spitals, und damit erfolgte eine klare Trennung zwischen der Funktion als Altenhospiz und derjenigen als Spital. Der Neubau wurde 1963 ein- geweiht.

Seither erfolgten hauptsächlich folgende Investitionen und Verbesserungen:

– Errichtung des ersten Parkplatzes in Richtung Billens;

– Vollständige Erneuerung der Unterböden im ersten, zweiten und dritten Stock (Asphaltböden);

– Anschaffung von 50 zunächst hydraulischen, dann von elektrischen Betten;

– im Rahmen des Heimumbaus Umbau der Räume im Schlossteil des Spitals, Errichtung des Personalpark- platzes auf der Gebäuderückseite, Errichtung einer Cafeteria und einer Dienstwohnung und Umbau der Küche;

– verschiedene Umbauten und Einrichtungsänderungen (Telefonzentrale, Operationstische, Radiologie usw.);

– Vollständige Erneuerung der Aussenfassade des Ge- bäudes (einschliesslich Storen und Fenster);

– Renovation des Gebäude-Nordflügels (Konsultations- praxen, Sterilisation usw.);

– Radiologie 2. Stock (digitalisierter Tisch, Skopie und Ultraschall) und Ersetzung des Tisches im Erdge- schoss (Knochen- und Lungenuntersuchungen).

Diese Investitionen wurden entweder ausschliesslich von den Gemeinden des Glanebezirks finanziert oder gemein- sam vom Kanton und den Gemeinden des Glanebezirks auf dem Weg über ein Dekret, wohingegen andere durch die Betriebsbudgets finanziert wurden.

Die Finanzierung der für den laufenden Unterhalt be- stimmten Investitionen erfolgte im ordentlichen Rahmen der jährlichen Betriebsbudgets.

4.2 Notwendigkeit eines grundlegenden Umbaus Ein grundlegender Umbau der Spitalinfrastruktur drängte sich rasch auf, dies unter verschiedenen Gesichtspunkten.

4.2.1 Überalterung

Die Grundeinrichtungen (Sanitäranlagen, Heizsystem, Starkstrom- und Schwachstromtechnik, Ventilation) sind überaltert.

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4.2.2 Sicherheit

Die heutigen Gebäude sind nicht abgeschottet (Brand- schutztüren). Es besteht keine Nottreppe, keine Rauch-, Hitze- oder Gasmeldung. Die Überwachungs- und Ruf- anlagen für Patienten und Personal sind vielfach defekt;

Ersatzteile gibt es nicht mehr.

4.2.3 Anforderungen in Verbindung mit den behandelten Pathologien

Die verfügbaren Einrichtungen bieten Probleme. Toilet- ten, Waschbecken, Bäder, Duschen, Aufzüge und andere Ausrüstungen sind ungeeignet für behinderte Personen.

Sie sind nicht rollstuhlgängig. Es fehlt an Räumen und Einrichtungen für die Rehabilitation, wie zum Beispiel die Ergotherapie, die Logopädie, ein Esssaal und Aufent- haltsräume.

4.2.4 Anpassung an die neuen Aufträge

Auf der Ebene der Räume und Einrichtungen verlangt die Alkohologie-Abteilung abgesehen von den Patienten- zimmern bestimmte besondere Infrastrukturen wie ein ei- genes Esszimmer, Zimmer und Büros für die Gespräche mit Psychologen, Sozialarbeitern und weiteren Thera- peuten sowie Räume für kunsttherapeutische und weitere Beschäftigungen.

Die Abteilung für ambulante kardiovaskuläre Rehabilita- tion verlangt abgesehen von den gewöhnlichen Räumen und Ausrüstungen (Sprechzimmer, Büros, Physiothera- pie…) besondere Einrichtungen wie einen Gymnastik- raum, einen Fitnessraum und ein Therapiebecken.

Vorgeschlagen wird die Realisierung zweier Becken: ein Becken für statische Rehabilitation, 3 mal 3 Meter gross und 1,40 Meter tief (Wassertemperatur: 34C°), und eines für Gruppentraining und -übungen, 12 mal 6 Meter gross und mit einer Tiefenneigung von 1,20 bis 1,50 Metern (Wassertemperatur: 28C°). Das Bestehen zweier Becken bietet den Vorteil eines breiteren Spektrums von Behand- lungsmöglichkeiten, die dem Bedarf der Patientinnen und Patienten bestmöglich entsprechen. Rund 200 bis 250 Pa- tientinnen und Patienten können somit alljährlich für Be- handlungen der kardiovaskulären Rehabilitation über- nommen werden.

4.2.5 Heutige Komfort-Normen

Die Zimmer werden nach den heutigen Standards ausge- stattet.

4.2.6 Zirkulation im Gebäude

Die heutigen Aufzüge und Bettenlifte sind überaltert und entsprechen nicht mehr den Normen und Brandschutz- vorschriften.

Auch die horizontale Durchgängigkeit bietet Probleme.

Heute sieht man sich inmitten des Gebäudes einem La- byrinth gegenüber, das jegliche Kohärenz auf der Ebene des Empfangs, der ärztlichen Konsultationen, der Aufent- haltsräume für Patienten und Besucher vermissen lässt.

Die Schnittstelle zwischen dem Réseau Santé de la Glâne und dem Spital des Freiburger Südens, die bestimmte Einrichtungen miteinander teilen, ist problematisch. Die

Küche mit ihrer zentralen Lage verursacht diese In- kohärenz. Sie müsste sich an einer abgeschlossenen und gut abgegrenzten Stelle befinden.

4.2.7 Neuerrichtung der Küche

Die vorhandene Küche weist etliche Mängel auf (Ein- trittsschleuse), und einige Ausrüstungen müssen ausge- wechselt werden (Waschtunnel, Ventilation). Da die an der Küche vorzunehmenden Arbeiten und der zentrale Platz, den die Küche heute einnimmt, eine gute horizon- tale Durchgängigkeit verhindern, wird die Küche völlig neu konzipiert und verlegt.

4.3 Projektbeschrieb

4.3.1 Grundlegende Optionen

4.3.1.1 Neuorganisation der Zirkulation

Die Zugänge zum Pflegeheim (RSG) und zum Spital (HSF) werden künftig klar unterschieden. Somit sind die verschiedenen Funktionen des Gebäudekomplexes bes- ser identifizierbar. Der Automobilverkehr und das Par- kieren der Fahrzeuge (Besucher, Personal und Patienten) werden über die schon bestehenden Zufahrten und Plätze neu verteilt. Die Schnittstelle zwischen den beiden Struk- turen (RSG und HSF) gestaltet sich im Inneren der Ge- bäude.

Die Küche wird aus dem zentralen Raum, den sie heute innehat, herausgenommen und wird ins Erdgeschoss des Nordflügel genannten Gebäudes verlegt, in Verbindung mit einem zu errichtenden Anbau. Durch diese Verlegung wird das Gebäudeinnere im oberen Erdgeschoss frei, so dass ein Empfang, Aufenthaltsräume und Durchgangs- möglichkeiten geschaffen werden können, die eines sol- chen Spitals würdig sind.

4.3.1.2 Schaffung eines mehrfunktionalen Lebensraums

Die Aufträge des Standortes Billens, insbesondere die all- gemeine und die kardiovaskuläre Rehabilitation, haben zur Folge, dass die Patientinnen und Patienten viel mobi- ler und selbständiger sind als in einem anderen Spital. Es ist wichtig, dass sie neben ihren Behandlungen ein Leben führen können, das ihrem normalen Leben nahe kommt.

So müssen sie sich frei bewegen können und über geeig- nete Orte zum Essen und für ihre freie Zeit verfügen.

4.3.1.3 Bau eines Sockels für die Therapiebecken und die Einrichtungen der ambulanten kardiovaskulären Rehabilitation

Die spezifischen Einrichtungen der ambulanten kardio- vaskulären Rehabilitation (Therapiebecken, Gymnastik- raum, Fitnessraum) sind heute nicht vorhanden. Sie sind voluminös und besonderer Art.

Architektonisch fiel die Wahl auf die Nutzung des unte- ren Erdgeschosses (Voralpenseite) für die Physiotherapie und die Sprechzimmer und die Errichtung eines Sockels für die Therapiebecken, die Fitness- und Gymnastik- räume.

(7)

4.3.2 Beschrieb nach Stockwerk 4.3.2.1 Unteres Erdgeschoss

Das untere Erdgeschoss wird auf der Vorderseite des Ge- bäudes die Therapiebecken, die übrigen spezifischen Ein- richtungen der ambulanten kardiovaskulären Rehabili- tation (Fitness- und Gymnastikräume, Büro und Sprech- zimmer des Kardiologen) sowie die für die Physiothera- pie nötigen Räume aufnehmen, auf der Rückseite des Gebäudes technische Räume (Wäscherei, Werkstätten, Vorbereitungsraum) und die Abfallsammelstelle. Der Di- rektzugang zu den technischen Räumen von aussen wird beibehalten und neu gestaltet.

4.3.2.2 Oberes Erdgeschoss

Das obere Erdgeschoss ist dem Haupteingang vorbehal- ten, dem Empfang, den Aufnahmebüros, den ärztlichen Konsultationen (die alle in diesem Bereich stattfinden), dem Ärzteoffice, dem Kiosk und der Cafeteria, den Auf- enthaltsräumen (Cafeteria – Esssaal – Salon) und der Küche.

Auch die Echographie erhält ihren Platz auf dieser Etage, neben der Radiologie. Auf diesem Stockwerk sind auch zwei Mehrzweckräume für Kolloquien vorgesehen.

4.3.2.3 Erster Stock

Der 1. Stock wird die Behandlungs- und Rehabilitations- abteilung aufnehmen, mit 12 Zimmern und 19 Betten (5 x 1 Bett und 7 x 2 Betten), sowie die üblichen Neben- räume (Pflegepersonalbüro, Teeküche, Badezimmer und Ausgussraum).

Jedes Stockwerk umfasst eine abgeschlossene Raucher- ecke. Jedes Zimmer ist mit einem WC, einem Wasch- becken und einer Dusche versehen. Die für die Ergo- therapie nötigen Räume sind auf dieser Etage, mit Aus- nahme der geschützten Wohnung, die sich im 2. Stock be- findet.

4.3.2.4 Zweiter Stock

Der zweite Stock ist der Abteilung für Innere Medizin A’

vorbehalten (namentlich geriatrische Medizin). Sie um- fasst 11 Zimmer und 16 Betten (6 x 1 Bett und 5 x 2 Bet- ten) sowie die üblichen Nebenräume.

Auf dieser Etage befinden sich auch die geschützte Ergo- therapie-Wohnung und die Büros der Stationsleitungen (ICUS) und des assistenzärztlichen Personals.

4.3.2.5 Dritter Stock

Der 3. Stock ist der stationären Alkohologie-Abteilung vorbehalten, die auf 7 Zimmer und 10 Betten angelegt ist (4 x 1 Bett und 3 x 2 Betten). Obwohl im Moment nur 5 Betten für diesen Auftrag gesprochen sind, sehen die Umbauarbeiten 10 Betten vor, um spätere Kosten infolge des Entscheids zur Erhöhung der Bettenzahl minimal zu halten. Bei den für die Alkohologie-Abteilung spezifi- schen Räumen handelt es sich um ein Esszimmer und Be- schäftigungszimmer (Kunsttherapie und Spiele). Auch sind an dieser Stelle Büros vorgesehen für Logopädie, Psychologie und Sozialarbeit. Diese Räume dienen auch der ambulanten Betreuung von Patientinnen und Patien- ten der Alkohologie-Abteilung.

4.3.2.6 Vierter Stock

Der 4. Stock wird im Wesentlichen Diensträume aufneh- men, das heisst eine Garderobe und einen Ruheraum für das HSF-Personal, wo auch die nötigen Ausrüstungen für die Gruppen-Ernährungsberatung untergebracht werden.

Auf dieser Etage befinden sich auch eine Bettenzentrale, die Büros der Hauswirtschaftsleiterin und der Er- nährungsberaterin, zwei Mehrzweckbüros und ein Ver- sammlungsraum. Der Dachraum wird für die Unter- bringung der Archive hergerichtet.

4.3.2.7 Vertikale Verbindungswege und Umgebungs- arbeiten

Der Bettenlift im Zentrum des Spitalflügels muss den Normen angepasst, das heisst ersetzt werden. Er wird sämtliche Etagen durchlaufen, vom unteren Erdgeschoss bis zum 4. Stock. Der Personenaufzug, der sich in dersel- ben Zone befindet, muss verlegt und nach den Vorschrif- ten errichtet werden, die für behindertengerechte Auf- züge gelten. Auch der Lastenaufzug, der sich heute im äussersten Westen des Spitalteils, im alten Schloss, befin- det, wird durch einen Personenaufzug nach Behinderten- normen ersetzt. Schliesslich wird ein Dienstaufzug im Einzugsbereich der Küche die drei Pflegeetagen versor- gen, mit Zugang zu den Kellern der Küche.

Das Haupttreppenhaus behält die gleiche Struktur, wird aber renoviert.

Eine Nottreppe ist an der Nordfassade des Nordflügels vorgesehen, und eine Nottreppe wird als Evakuierungs- weg vom 4. Stock des Westflügels dienen.

Die Umgebungsarbeiten beschränken sich im Wesentlichen auf eine Wiederherstellung der Flächen nach den Bauarbei- ten, da die heutigen Parkplätze ausreichend erscheinen.

4.3.2.8 Die Ausrüstungen

Die Umsetzung der neuen Aufträge sowie die Überalte- rung der heutigen Einrichtungen bedingen die Anschaf- fung oder Ersetzung eines grossen Teils des Mobiliars, der Ausrüstungen oder des Materials insbesondere für die Pflege. Soweit wie möglich wurden Lösungen gesucht, welche die Wiederverwendung bestehender Materialien und Einrichtungen ermöglichen.

4.4 Allgemeiner Kostenvoranschlag (alle Gebühren inbegriffen)

Die Gesamtkosten des Projekts, deren Berechnung sich im Wesentlichen auf Vorangebote stützt, wurden auf 21 669 410 Franken veranschlagt, alle Gebühren inbegriffen.

Nach BKP setzen sich diese Kosten wie folgt zusammen:

BKP Bezeichnung Kosten (in Franken)

0 Grundstück 0

1 Vorarbeiten 0

2 Gebäude 14 191 310

3 Betriebseinrichtungen 5 014 800

4 Umgebung 144 300

5 Baunebenkosten 959 000

9 Ausstattung 1 360 000

TOTAL 21 669 410

(8)

Von dieser Gesamtsumme werden die Kosten, welche an den überalterten Zustand des Gebäudes und der Einrich- tungen und ihre mangelnde Anpassung an die neuen Si- cherheitsanforderungen gebunden sind, auf 5 146 400 Franken veranschlagt, die an den Bau und die Einrichtung der Therapiebecken gebundenen Kosten auf 1 831 300 Franken. Die Verlegung der Küche auf die Rückseite des Gebäudes, welche einen Anbau und eine vertikale Ver- bindung sowie die Anschaffung neuer oder die Ersetzung vorhandener Ausrüstungen bedingt, wird auf 2 646 200 Franken veranschlagt.

4.5 Betriebskosten

Vor allem im Spitalbereich wirken sich die Investitions- kosten auf die Betriebskosten aus.

So implizieren die Umwandlungen der Infrastruktur und die neuen Einrichtungen eine Mehrdotation von rund 3.3 Vollzeitstellen, die sich auf das Sekretariat, die Hauswirt- schaft und die Transporte verteilen und in den heutigen Personalbeständen kompensiert werden müssen. Auch kann man aufgrund der Erfahrungen anderer Standorte die jährlichen Unterhaltskosten für die Therapiebecken auf rund 52 000 Franken veranschlagen, den Mehrbedarf an technischem Personal inbegriffen (0.3 Vollzeitstellen), und die übrigen Unterhaltskosten (neue medizinische Vorrichtungen und weitere an das Gebäude gebundene Kosten) auf rund 90 000 Franken Mehrkosten.

5. FINANZIELLE BETEILIGUNG DES STAATES Die Gesamtkosten des allgemeinen Voranschlags belau- fen sich auf 21 669 410 Franken.

In Anwendung des Subventionsgesetzes vom 17. Novem- ber 1999 unterliegt eine Summe von 851 000 Franken für die Nebenkosten nicht dem Kantonsbeitrag. Im Übrigen versorgt die vom Réseau Santé de la Glâne geführte Küche sowohl das Spital als auch das Pflegeheim Billens, so dass nur die Hälfte der an diese Arbeiten gebundenen Kosten im Projekt für den Umbau des Spitals berück- sichtigt wird.

Nach Artikel 24 Abs. 1 des Spitalgesetzes vom 23. Feb- ruar 1984 subventioniert der Staat die Kosten für den

Bau, die Vergrösserung und die Renovation der Bezirks- spitäler zu 55 %.

In Anwendung dieser gesetzlichen Grundlagen beträgt die vorgesehene Beteiligung des Staates am Projekt für den Umbau und die Renovation des Spitals des Freibur- ger Südens, Standort Billens, 10 722 420 Franken.

Bezeichnung Kosten (in Franken)

Gesamtkosten des

allgemeinen Voranschlags 21 669 410

./. dem Kantonsbeitrag nicht unterliegende

Baunebenkosten (BKP 5) – 851 000

./. nicht zu Lasten des Spitals gehende Kosten der Arbeiten an der Küche (Hälfte der

Gesamtkosten für die Küche) – 1 323 100

Nettokosten 19 495 310

KANTONSBEITRAG

(55 % der Nettokosten) 10 722 420 Dieser Betrag wird in den Voranschlag des Amtes für Ge- sundheit eingetragen.

6. ANTRAG

In Berücksichtigung des hier vorgestellten Projektes er- sucht der Staatsrat den Grossen Rat, diesen Dekretsent- wurf anzunehmen und über den Kredit von 10 722 420 Franken für die Durchführung dieser Arbeiten abzustim- men.

Der Kredit für diese Beitragsleistung unterliegt weder dem Finanz- noch dem Gesetzesreferendum. Es handelt sich um eine Ausgabe, welche an die Anwendung der im Ingress des beiliegenden Dekretsentwurfs aufgeführten gesetzlichen Grundlagen gebunden ist.

(9)

Décret

du

relatif au subventionnement des travaux de transformation et de rénovation de l'Hôpital du Sud fribourgeois, site de Billens

Le Grand Conseil du canton de Fribourg

Vu la loi du 17 novembre 1999 sur les subventions;

Vu la loi du 23 février 1984 sur les hôpitaux;

Vu le message du Conseil d’Etat du 1ermars 2005;

Sur la proposition de cette autorité,

Décrète:

Art. 1

Une subvention de 55 % des coûts de construction selon la législation sur les hôpitaux, mais au maximum un montant de 10 722 420 francs, est octroyée pour les travaux de transformation et de rénovation de l'Hôpital du Sud fri- bourgeois, site de Billens.

Art. 2

1La subvention fera l’objet, dans le cadre des possibilités budgétaires de l’Etat, de versements d’acomptes pour les travaux effectués à raison de 80 % de la subvention totale prévue au budget de l’Etat, Service de la santé publique.

2Le solde de la subvention sera octroyé après vérification des décomptes finals par l’Inspection des finances et le Service des bâtiments.

Art. 3

1Ce décret n’a pas de portée générale.

2Il n’est soumis ni au referendum financier ni au referendum législatif.

Dekret

vom

über einen Beitrag an den Umbau und die Renovation des Spitals des Freiburger Südens, Standort Billens

Der Grosse Rat des Kantons Freiburg

gestützt auf das Subventionsgesetz vom 17. November 1999;

gestützt auf das Spitalgesetz vom 23. Februar 1984;

nach Einsicht in die Botschaft des Staatsrats vom 1. März 2005;

auf Antrag dieser Behörde,

beschliesst:

Art. 1

Für Umbau- und Renovationsarbeiten am Spital des Freiburger Südens, Stand- ort Billens, wird ein Beitrag von 55 % der Baukosten, die nach der Spital- gesetzgebung subventioniert werden können, höchstens jedoch von 10 722 420 Franken gewährt.

Art. 2

1Der Beitrag wird im Rahmen der Budgetmöglichkeiten des Staates raten- weise für die ausgeführten Arbeiten ausgerichtet, und zwar bis zu 80 % des Ge- samtbeitrags, der im Voranschlag des Staates, Amt für Gesundheit, eingetragen ist.

2 Der Beitragssaldo wird ausbezahlt, sobald das Finanzinspektorat und das Hochbauamt die Schlussabrechnung geprüft haben.

Art. 3

1Dieses Dekret ist nicht allgemein verbindlich.

2Es untersteht weder dem Finanz- noch dem Gesetzesreferendum.

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