COMMUNIQUE DE PRESSE du 29 octobre 2015
La Métropole en première ligne dans la prévention des inondations fluviomaritimes
Le Bureau de Bordeaux Métropole s’est réuni cet après-midi sous la présidence d’Alain Juppé. En introduction, ce dernier a annoncé que le vote du budget 2016 était décalé au Conseil de Métropole du 12 février prochain, de nombreuses inconnues pesant encore sur l’équation financière à résoudre, comme celle de l’évolution de la Dotation Globale de Fonctionnement.
Inondations. Le Bureau approuve le principe d’une prise de compétence de la Métropole, en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations, au 1er janvier 2016. Ce basculement, effectué par anticipation, vise à mettre un terme à l’émiettement des moyens et des responsabilités, notamment en matière de prévention des inondations fluviomaritime. Les missions et agents des syndicats existants seront transférés à la Métropole, et la dissolution de deux premiers syndicats (le SIJALAG et le SPIRD) actée dans la foulée. Pour mémoire, plus de 50 M€ de travaux sont prévus sur le territoire métropolitain, dans le cadre du PAPI 2016 - 2021.
Compétences. Les élus conviennent d’acter le transfert d’un bloc réduit de compétences du Département de la Gironde, comme la loi NOTRe, du 7 août 2015 portant Nouvelle organisation territoriale de la République, leur en donne la possibilité. Les présidents Alain Juppé et Jean-Luc Gleyze se sont récemment rencontrés à ce sujet et se sont également accordés sur un scénario modeste.
Pour l’heure, un consensus se dégage pour le transfert des compétences culture / tourisme et aide aux jeunes en difficulté.
Habitat. L’hébergement des publics vulnérables constitue un enjeu central de la politique métropolitaine de l’habitat. Entre l’engorgement des structures dédiées aux plus précaires, le cas particulier des gens du voyage et l’arrivée de populations chassées de leur pays comme les Roms, Sahraouis ou réfugiés de Syrie ou d’Irak…, toute la chaîne d’accueil est aujourd’hui débordée. Même si l’hébergement et la mise à l’abri de ces publics relève de la responsabilité de l’Etat et du Département, ce contexte d’urgence va pousser Bordeaux Métropole à mettre en chantier un règlement d’intervention « habitat spécifique ». Des bornes sont toutefois posées à ce travail, liées aux limites de l’implication financière de la Métropole. Se déclarant favorable au principe d’une MOUS métropolitaine, Alain Juppé rappelle les responsabilités particulières de l’Etat dans ce dossier et propose aussi que chaque commune participe à l’effort collectif, en s’engageant sur la création d’une structure particulière d’hébergement.