• Aucun résultat trouvé

Restitution des surplus de primes : Didier Burkhalter propose une demi-mesure

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Restitution des surplus de primes : Didier Burkhalter propose une demi-mesure"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

830

Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

13 avril 2011

actualité, info

Initiative des médecins de famille : Berne lance un contre-projet

«Le Conseil fédéral est prêt à recon- naître l’importance de la médecine de famille dans la Constitution», af- firme le ministre de la Santé, Didier Burkhalter. Cette déclaration est un premier succès pour les partisans de l’initiative populaire «Oui à la méde- cine de famille» qui ont déposé l’an dernier quelque 200 000 signatures à l’appui de leur projet.

Le gouvernement juge cependant leur approche trop corporatiste. Il a en- voyé hier en procédure de consulta- tion un contre-projet direct qui inscrit la médecine de famille dans un réseau pluridisciplinaire de médecine de base.

Celui-ci devrait englober d’autres pro- fessionnels de la santé comme par exemple les infirmières qui font des soins à domicile. La consultation court jusqu’au 6 juillet prochain.

Le comité d’initiative ne ferme pas la

porte à ce contre-projet qu’il n’a pas encore analysé en détail, mais le Dr François Héritier, praticien à Cour- faivre (JU) et vice-président de l’As- sociation des médecins de famille, émet déjà quelques bémols. «C’est très bien de défendre les soins de base, mais il faut un pilote pour diri- ger et coordonner la manœuvre. Ce rôle incombe au médecin de famille.

Les infirmières ne sont pas formées pour ça.»

Autre différence par rapport à l’initia- tive : le contre-projet ne prévoit qu’une compétence subsidiaire pour la Con- fédération. Les cantons restent aux commandes. Berne ne légiférera que si la médecine de base est en danger.

«Ce n’est pas le cas pour l’instant», affirme Didier Burkhalter qui reconnaît tout au plus l’existence de difficultés de recrutement dans certaines régions.

«Globalement, affirme-t-il, la situation n’est pas si mauvaise puisque le nombre de titres décernés chaque année reste stable.»

Pour François Héritier, cette analyse ne tient pas compte des perspecti ves à court terme qui sont inquiétantes.

«La moyenne d’âge des médecins de famille est de 57 ans. D’ici à 5 ans, plus de 3000 praticiens seront en âge de prendre leur retraite, ce qui représente la moitié des effectifs ac- tuels. Comme c’est une profession libérale, certains continueront néan- moins à exercer, mais il n’en reste pas moins que la relève est largement in- suffisante. Il faudrait pouvoir décerner 800 nouveaux titres par an alors qu’on en compte moins de 400.»

Pour l’heure, les médecins de famille ne sont en tout cas pas disposés à retirer leur initiative. Ils attendront la fin des débats parlementaires avant de prendre une décision, ce qui sup- pose un délai d’au moins deux ans, sans compter les années nécessai res à l’élaboration d’une législation d’ap- plication. (…)

Christiane Imsand La Liberté du 7 avril 2011

Restitution des surplus de primes : Didier Burkhalter propose une demi-mesure

Les assurés qui ont payé des primes d’assurance-maladie trop élevées ces dernières années en comparaison des coûts réels de la santé dans leur canton, retrouveront leur argent. Mais en partie seulement. Hier, le con- seiller fédéral Didier Burkhlater (plr) a présenté le mécanisme avec lequel il compte leur restituer ces surplus de primes.

Au total, si son projet passe la rampe du parlement, c’est un milliard de francs qui sera reversé dès 2013 et sur six ans aux assurés de huit cantons, dont quatre romands (Genève, Vaud, Neuchâtel et Jura). Les 18 autres can- tons (dont Fribourg et le Valais), eux, devront passer à la caisse. «L’équité commande que ceux qui ont trop payé reçoivent de l’argent en retour, et que ceux qui n’ont pas assez payé s’acquittent de cette somme», argu- men te le ministre de la Santé.

Didier Burkhalter refuse de donner le

46_47.indd 1 11.04.11 12:41

(2)

Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

13 avril 2011

831

détail des chiffres canton par can- ton, se contentant d’indiquer que 51%

de l’ardoise seront effacés. Selon nos informations, toutefois, Vaud devrait ré cupérer 219 millions de francs, Genève 228 millions et Neuchâtel 48 millions. (…)

Concrètement, l’idée du Conseil fédé- ral est de corriger les surplus passés en jouant sur les rabais de primes dont profitent tous les assurés du pays au titre de la rétrocession des taxes environnementale. Prélevées sur les combustibles fossiles (gaz naturel, mazout) et les solvants, ces taxes incitatives ont permis de rever- ser cette année 48,60 francs à cha- que payeur de primes.

Didier Burkhalter propose de dou- bler la réduction de primes dès 2013 dans les huit cantons qui ont trop payé par le passé. Ce qui aurait don- né un montant de 97,20 fr. par assuré cette année. Dans les 18 autres can- tons, un surplus de prime de 48,60 fr.

au maximum aurait été prélevé jus- qu’à effacement de la moitié de l’ar- doise. Didier Burkhalter s’attend évi- demment à ce que ces 18 cantons

tiquent, mais à l’entendre, ils n’ont d’autre choix que de «reconnaître la situation» – soit qu’ils sont en posi- tion de débiteurs. «Et notre solution est bonne car personne ne paiera plus que la prime calculée sur la base des coûts réels de la santé.»

Voilà pour le passé. Pour l’avenir, le Conseil fédéral a mis en consultation jusqu’en mai un mécanisme visant à rapprocher les primes payées des coûts générés par les assurés.

«Didier Burkhalter a trouvé une solu- tion élégante», salue le conseiller d’Etat genevois Pierre-François Un- ger (pdc). «Mais plutôt que la moitié, on pourrait restituer aux Genevois l’entier de leurs surplus de primes si, d’une part, on étalait le rembourse- ment sur une période plus longue que six ans, et d’autre part si on incitait dans l’intervalle les assureurs à mo- dérer leurs demandes de primes.» (…) Serge Gumy Le Courrier du 7 avril 2011 de quinze ans ; comme si le meurtre

d’un bébé par un adulte lambda équivalait au meurtre commis par une femme dont la grossesse cor- porelle n’avait pas (aussi étrange que cela puisse paraître) émergé dans sa conscience.

«Il est clair que l’idéologie ambian te de notre culture qui a donné une place centrale à l’enfant, le sacra- lisant, a fait passer au second plan la détresse de la mère, estiment Sophie Marinopoulos et Israël Ni- sand. Notre représentation sociale de la fonction maternelle et les idéaux que nous lui accordons créent des exigences pour la "bonne mère" qui n’a aucun droit de dé- faillir. La mère défaillante est aujour d’hui condamnée par notre société tout entière et une mère néonaticide est l’exemple même de la mère à abattre. Le tapage à leur propos est à la hauteur de la haine que ces femmes suscitent.

Lynchage médiatique et opprobre social se conjuguent pour accabler la meurtrière, pendant que les ex- cès langagiers se multiplient dans les audiences et montrent à quel point nous sommes passés du côté du crime de lèse-majesté depuis que l’enfant est devenu roi.» En France, les condamnations les plus récentes pour des néonaticides se situent dans une fourchette qui va de six à douze années de réclusion, condamnations plus lourdes pour les femmes qui ont commis plu-

sieurs néonaticides, assimilées à des criminels en série.

Poursuivons : ce troublant ouvrage ne traite pas que des dénis de gros- sesse suivis de la mort de nouveau- nés. Il explore avec une grande pédagogie les différentes facettes de ce phénomène tenu comme in- compréhensible (et à ce titre inac- ceptable) par une grande partie de nos contemporains, hommes et femmes ; un phénomène souvent insupportable en ce qu’il boule- verse bien des certitudes à com- mencer par l’existence naturelle de l’instinct maternel et par la nature des rapports que la femme peut ou non entretenir avec son corps lorsque ce corps en porte un autre, en gestation. Il nous renvoie, enfin, à Médée et à sa tragédie qui, sous la plume de Sénèque ou celle d’Euri pide, avait bien tôt démontré pour l’éternité humaine comment l’insondable désespoir peut, par- fois, conduire au crime de l’enfant.

Jean-Yves Nau jeanyves.nau@gmail.com

Tirer parti de nos errances, un gain pour notre pratique quotidienne

Journée de printemps du Dpt de médecine interne du CHCVs Jeudi 5 mai 2011

de 13 h 45 à 18 h 00 Sierre, Aula de la HEVs Rte de la Plaine 2 Première partie Modérateurs :

J. Meizoz et J.-M. Tschopp

13 h 45 Introduction : pas de progrès sans errances ni erreurs,

J.-M. Tschopp et J. Meizoz 13 h 50 Une affaire de cœur, L. Jacquier et G. Girod 14 h 20 En néphrologie aussi, 1 + 1 = 2, P.-Y. Lovey et P. Meier 14 h 50 J’ai 91 ans, un cancer, et je agenda

D.R.

46_47.indd 2 11.04.11 12:41

Références

Documents relatifs

L'Allemagne met en ligne : 3 Ecoles professionnelles; 24 exposants d'horloges, pendules, coucous, carillons et réveils ; 2 exposants de montres, 1 de fournitures d'horlogerie, 1

Pour la Cour de cassation, la cour d'appel a pu déduire que les actes accomplis par l’adhérent, assortis de réserves expresses, ne pouvaient être interprétés

ASSURANCE-VIE — Le point de départ du délai de prescription de l'action en restitution des primes n'est pas la date où le souscripteur découvre la non-conformité

be prime, working rst on real integers (other Gaussian primes 11, 19 and 23 are given),.. then other Gaussian integers a

Pour ce qui est des rares chefs pâtissiers qui pro- duisent des ouvrages sur le sujet, leurs recettes sont certes de qualité, mais souvent complexes et difficiles à réaliser

Vous faites réaliser un audit de votre habitation par un auditeur logement agréé par la Wallonie avant la réalisation de vos travaux Vous recevrez une prime pour couvrir une partie

En mettant l’accent sur la finalité sociale de la morale, autrement dit en admettant que le but de la morale est de rendre possible une vie en commun qui soit juste et harmonieuse,

Il serait dans ces conditions bien plus per- tinent de le faire pour tout le réseau ou même pour un.. ensem- ble plus grand d’établisse- ments publics qui partagent des