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Au revoir là-haut

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Academic year: 2022

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Au revoir là-haut

Suite du film à travers Madelaine Péricourt, la sœur

J'ai attendu Père toute la nuit. Il arrive parfois qu'il s'absente pendant quelques heures mais toute une nuit, c'était trop. Étant donné ses problèmes respiratoires, je ne pouvais rester seule au château. J'ai donc décidé de le rejoindre. Il devait rencontrer un homme dit « peintre », qui aurait arnaqué mon père. J'ai trouvé l'adresse sur son bureau. C'est alors que je me suis pressée de prendre ma voiture et de vérifier par moi-même que tout allait pour le mieux. J'avoue ne pas avoir trouvé l'hôtel dans lequel cet homme mystérieux était. Je n'ai pas le sens de l'orientation et puis le stress s'est ajouté à mes soucis. De plus, j'étais tellement fatiguée...

J'ai alors demandé à un certain nombre de personnes avant de trouver l'hôtel dans lequel se trouvait Père. Je suis arrivée sur le parking réservé aux personnels. Ensuite, impressionnée par la grandeur et la hauteur de ce bâtiment, je suis restée un moment au pas de la porte d'entrée.

Lorsque je m'apprêtais à sonner, une personne sauta d'un balcon et s'écrasa par terre de manière affreuse ! J'eus très peur. J'ai regardé en haut, et mon père se tenait sur ce terrible balcon, qu'avait- il fait...? J'étais tétanisée. Une fois le regard retombé en bas, j'ai vu que cet homme portait un masque représentant un oiseau. Très étrange... J'ai voulu l'aider. C'est pourquoi je me suis approchée de lui. Son masque, évidemment, n'est pas resté sur son visage à l'atterrissage... Même s'il était cassé, nous pouvions remarquer qu'il correspondait à la forme d'un oiseau. J'ai donc, par la suite, découvert mon frère, à la bouche explosée, cette fois-ci, réellement mort. Je n'eus aucune émotion... Ne serait-ce que les larmes qui déroulaient sur mes joues d'une vitesse folle. Je voulais hurler, le prendre dans mes bras, crier sa mort, extérioriser ma peine mais j'étais comme paralysée... Impossible de réaliser le moindre geste.

Qu'allait devenir ma vie...?

Texte écrit par Camille Lecardonnel et Aurore Véron

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