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Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa
Neuvième Année.— N0 77.
P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s
Dimanche 22 Septembre 1895.
B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .
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Pourquoi l'ouvrier ne peut-il pas économiser?
Un publiciste français, M. L - C o m t e , qui a fait une enquête sur la question de savoir si l'ouvrier peut économiser, vient de la clore par la publication de l'article suivant :
I
Jusqu'ici les résultats de mon enquête
— (lotît je remercie 1res sincèrement les colaboratcurs bénévoles — m'autorisent à conclure que l'ouvrier, sauf exception, à quelque industrie qu'il appartienne, ne peut pas mettre de côté une s o m m e sur- lisante pour parer au chômage des temps de crise industrielle et pour vivre, d'une façon rationnelle, pendant sa vieillesse, s'il ν arrive. Sans doute, les dépôts à la Caisse*d'épargne s'élèvent à un cliill're respectable : plusieurs livrets portent sur leur couverture les noms d'ouvrier.
Toutefois il importe ici de l'aire deux r e m a r q u e s : Q u a n d on étudie d'un peu près le m o u v e m e n t s des tonds de la Caisse d'épargne on s'aperçoit que les livrets, appartenant à des ouvriers pro- prement dits, sont moins nombreux qu'on ne le croit et du reste, qu'est-ce q u ' u n livret pour assurer le sort de l'ouvrier? A force de privations, d'éco- nomies, arriver, après trente ou quarante ans de travail, à posséder 2,000 fr., ce n'est pas là ce que nous p o u v o n s appe- ler : une capacité d'économie à la dis- posilion de l'ouvrier.
Il est vrai que je n'ai guère parlé dans mon enquête (pie du m i n e u r . J'a- vais eu d'abord l'intention d'écrire la monographie du métallurgiste et celle du passementier, mais, en réunissant les documents, je me suis aperçut que je ne ferais (pic répéter les mêmes faits sous un autre vocable. Les salaires des différents corps de méliers sont à peu près identiques, toutes choses éga-
les d'ailleurs. J'ajoute que le mineur peut elre regarde comme? un ouvrier privilégié au point de vue des gagne- ments. Ses journées sont sensiblement plus élevées que dans les autres indus- tries, les chômages sont moins fréquents que partout ailleurs: les besoins d u mineur sont aussi moins exigeants que ceux des ouvriers armuriers, par exem- ple, des mécaniciens ou des ajusteurs. Il se contente d'un logement plus modeste, il habile dans les faubourgs, en pleine campagne p r e s q u e , il peut avoir u n I)OUl de jardin ; enfin il est moins exi- geant p o u r sa nourriture et, obligé de prendre un repas dans la mine, il fume quelques pipes de moins.
Si donc le mineur ne peut pas écono- miser, je puis tirer la même conclusion a fortiori p o u r les ouvriers des autres corps de méliers.
Mais ici ne vous poser-vdus pas u n e question : pourquoi l'ouvrier ne peut-il pas é c o n o m i s e r ?
J e sais que si des socialistes collecti- vistes lisent par mégarde cet article, ils partiront d'un formidable éclat de rire à celle question et, me traitant de Ca- lino. me r é p o n d r o n t avec un accent de mépris — ils ne connaissent pas la pitié
— l'ouvrier ne peut pas économiser uniquement parce qu'il ne gagne pas assez.
J'ai le regret de ne pas me contenter de celle réponse. Moi, qui ne suis pas socialiste collectiviste, j ' a i la très mau- maise habitude de ne pas considérer les choses sous un j o u r aussi simpliste.
D'autres me r é p o n d r o n t , l'ouvrier ne peut pas économiser parce qu'il a trop de besoins factices à satisfaire : la pipe et le petit verre sont d'un entretien coûteux.
J e me garderai bien, de contester ce qu'à de fondé cette réponse. Il n'est que trop vrai que l'ouvrier consacre de fortes
sommes aux liqueurs, aux appérilifs et au tabac. S'il mettait de côlé loul ce qu'il dépense de ce chef, je ne crois pas qu'il put s'amasser des renies mais, en tout cas, il vivrait mieux, lui, sa femme et ses enfants et, à défaut d'autre capital, il aurait du moins, la santé.
Mais pourquoi exigez-vous de l'ou- vrier une vertu (pie ne possède pas le p a t r o n ? Le milieu dans lequel vit, se meut, le travailleur, n'est il pas une provocation incessante à des dépenses inutiles? Qu'a-t-on fait jusqu'ici p o u r faire c o m p r e n d r e à l'ouvrier qu'il agirait plus sagement en ne buvant pas et en brisant sa p i p e ? Citez-moi donc une mesure d'ensemble prise dans le but de le soustraire à ses p a s s i o n s ? N'ètes-vous pas frappés, au contraire, de ce fait que l'Etat prend toutes les dispositions né- cessaires p o u r entretenir dans la classe ouvrière le goùl des boissons fortes, que dis-je? p o u r le développer, l'aviser?
Ce n'est pas tout : Les personnes qui reprochent le plus aux ouvriers de trop boire ou de trop fumer sont les pre- mières à d o n n e r l'exemple des vices qu'elles combattent. Kn outre, ne dit-on pas en haut lieu (pie l'alcool est indis- pensable à l'ouvrier? Kn haut lieu, j ' e n - tends par celle expression la Chambré des députés et le Sénat.
Il se forme ainsi une opinion publique qui non seulement tolère, mais encou- rage l'usage de l'alcool e t , quant au tabac, n'est-ce pas un dicton courant : Si on se prive de toute distraction il ne vaut plus la peine de vivre ?
Kn d'autres termes : les dépenses oc- casionnées par la satisfaction des besoins factices sont tout aussi nécessaires, tout aussi obligatoires que les dépenses du pain et du sel, étant donnée la mentalité de notre génération. Kt vouloir (pie les ouvriers y renoncent, les blâmer parce qu'ils continuent à s'y livrer et ne font
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LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE
r i e n p o u r é c o n o m i s e r do ce chef, e s t t o u l a u s s i r a i s o n n a b l e q u e d e d e m a n d e r à d e s I s r a é l i t e s d ' a b a n d o n n e r la vieille c o u t u m e d e la c i r c o n c i s i o n . C e s d é p e n - s e s , j e le r é p è l e , l ' o u v r i e r l e s t i e n t p o u r i n d i s c u t a b l e s et c ' e s t m o i n s sa t a u l e q u e celle d e s p e r s o n n e s i n s t r u i t e s , é c l a i r é e s , q u i n e t'ont r i e n p o u r c o m b a t t r e ce p r é - j u g é , p o u r t r a n s f o r m e r l ' o p i n i o n p u b l i - q u e et c r é e r u n n o u v e l o r d r e d e m o b i l e s q u i p o u s s e n t les t r a v a i l l e u r s à u n e t o u t e a u t r e c o n c e p t i o n d è s e x i g e n c e s d e la v i e .
A u s s i d a n s c e s c o n d i t i o n s , j e n e c r o i s p a s q u ' e n b o n n e j u s t i c e o n ait le d r o i t d e s o u t e n i r q u e l ' o u v r i e r p e u t é c o n o m i - s e r e n s ' a b s l e n a n t d e satisfaire s e s b e - s o i n s factices p u i s q u e t o u t c o n c o u r t à lui faire r e g a r d e r l e s d i t s b e s o i n s c o m m e i n d i s p e n s a b l e s .
L a c o n c l u s i o n d e cet a r t i c l e s e r a d o n c : Si d a n s l ' é t a t a c t u e l d e s m œ u r s , l e s sa- l a i r e s p r o g r e s s a i e n t . l ' é p a r g n e n e s e r a i t g u è r e p l u s facile q u e d a n s le p a s s é p a r l a r a i s o n t o u t e s i m p l e q u e la s a t i s f a c t i o n d e s b e s o i n s n u i s i b l e s n e ferait q u e d e - v e n i r p l u s e x i g e a n t e . P o u r q u e l ' é c o n o - m i e d e v i e n n e p o s s i b l e il e s t u r g e n t d e m o d i f i e r la m e n t a l i t é d u t r a v a i l l e u r et celle d e s c l a s s e s d i t e s d i r i g e a i ! l e s , p u i s - q u e l ' u n e n ' e s t q u e la d é c a l q u e d e l ' a u t r e , et i n t r o d u i r e d a n s le s t o c k d e s i d é e s c o u r a m m e n t r e ç u e s q u e l q u e s n o - l i o n s t r è s c l a i r e s , t r è s p o p u l a i r e s , s u r l e s c o n d i t i o n s r a t i o n n e l l e s d e la v r a i e v i e .
Assurance en faveur des ouvriers sans travail
Rapport présente par M. Jacques Yogt, député à Bàle, à l'Assemblée des délégués de l'Union suisse des arts et métiers, le Ki juin 1895.
(Suite)
La solidarité et l'humanité, s a n s lesquelles rien de g r a n d n'a été fait jusqu'à ce jour dans ce monde, nous imposent ce devoir.
' Toutefois, dans ce but, on doit laisser la plus large part possible à l'initiative privée qui est la seule véritable source de tout per- fectionnement social et individuel. Le senti- ment de la responsabilité personnelle ne doit être affaibli par aucune mesure sociale. Au- jourd'hui, comme à l'avenir, chacun doit lui- même avoir le souci d'assurer son existence, et ce n'est que lorsque celte existence est menacée sans (pie ce soit la faute des indivi- dus, que l'Etal doit intervenir.
A coté du chômage dont les causes doivent être attribuées à des conditions extrinsèques contre lesquelles l'individu isolé ne peut com- battre, et dont en conséquence il n'est pas coupable, il y a des chômages dont la seule cause doit être attribuée à des fautes indivi- duelles. Dans ces derniers cas de chômage.
l'Etat n'a pas à intervenir, Ll doU laisseï'çha- cun supporter les suites de ses fautes. Celui qui intentionnellement dénonce son contrat de travail ne doit pas pouvoir prétendre à obtenir des secours de l'Etat, il en est de même de celui qui, sans des motifs sérieux, refuse le travail qu'on lui offre.
Mais aussitôt que le chômage est le résultat de causes extrinsèques, qu'il devient.un mal dont les ouvriers souffrent sans en être res- ponsables, lu société, soit l'Etat, a le devoir de porter remède à ce mal. Lorsque le nombre de ceux qui, toutes les années, sont un temps
plus ou moins long sans travail, devient trop considérable, alors la bienfaisance privée n'est plus en état de porter remède au mal, le moment est venu de le ccmhatlre par des institutions économiques établies d'après un plan d'ensemble.
Messieurs, ici se pose la question suivante:
Quel est le baume qu'il faut mettre sur cette plaie s ο ci aie.
J'estime que le remède doit être recher- ché dans une caisse générale d'assurance contre le chômage, dont les charges repo- sent sur les épaules de tout le peuple, et qui fournissent aux ouvriers qui se trou- vent sans travail, sans que la chose leur soit imputable, les moyens de soutenir une existence modeste.
Nous ne possédons pas jusqu'à ce jour d'assurance de ce genre. Il s'agit donc de décider sur quelles bases cette assurance doit être fondée.
11 existe, sans doute, déjà des caisses de secours en faveur des sans travail, mais elles ne peuvent pas être choisies comme modèles, vu qu'elles ne sont point basées sur le prin- cipe d'une assurance générale. Il a déjà été fait mention des caisses de secours des asso- ciations de métiers d'Angleterre. Ces caisses distribuent des secours considérables aux sociétaires sans travail, pas seulement dans le cas de chômage forcé, mais même en cas de grève. Elles forment entre les m a i n s des ouvriers un de leurs plus puissants moyens de combat contre leurs patrons dans leur lutte pour la défense de leurs intérêts. S u r le con- tinent aussi l'élite des ouvriers a fondé des unions qui fournissent a u x sans-travail des secours analogues, bien que moins considé- rables.
En Suisse, seul l'Union des typographes, fondée en 1858, rend sous ce rapport des ser- vices importants à ses membres.
Dés l'année 1879 fut fondée la Caisse des ouvriers sans embauche (Kondilionslosen- kasse). Les membres de cette Caisse paient par semaine, j la cotisation considérable de fr. 1:60.
En 1890 cette caisse paya aux ouvriers sans travail la somme de fr. 4,300 à titre de s e c o u r s : en outre fr. 4,000 pour frais de voyage et fr. 1,3UO pour frais de dépense et de déplacement.
D'après ce qui vient d'être dit, il est hors de doute que la question du chômage ne peut pas être résolue par les unions ouvrières seules, pas plus que par les syndicats profes- sionnels.
Ces associations ne fournissent des secours qu'aux ouvriers qui se trouvent dans les meilleures conditions et abandonnent les au- tres à leur sort. La question du chômage ne sera, de toute manière, point résolue par les ouvriers. P o u r qu'ils puissent lui donner une solution il faudrait qu'il existai entre eux beaucoup plus de solidarité.
L'Union des m a n œ u v r e s de Berne a fait un essai d a n s le but de combattre le chômage.
En effet, elle a inscrit dans ses statuts le para- graphe suivant :
« L'Union a pour but de lutter contre le chômage et ses suites. Pour cela il est fondé une caisse d'épargne, et une caisse des ou- vriers sans travail. Pour alimenter celte der- nière caisse l'Union des m a n œ u v r e s s'effor- cera d'obtenir, sur la place de Berne, une aug- mentation de salaire 'd'au moins ô à 10 cen- times par jour. "'•> _ .; i i
En attendant que cette élévation de salaires ait été obtenue, chaque membre versera, tous les mois, la paie qu'il reçoit pour une heure de travail, en d'autres termes chaque membre travaillera par mois une heure en vue du chômage auquel il pourrait être contraint.
Un membre n'a droit à des secours journaliers qu'après avoir fait partie de la caisse pendant six mois et avoir rempli tontes ses obligations
vis-à-vis d'elle. La somme à payer par jour aux sans-travail est fixée par rassemblée gé- nérale, chaque fois, d'après l'état de la caisse.
Les membres célibataires reçoivent les 7 ' de la journée et les hommes mariés la journée entière.
11 est évident qu'une assurance établie sui- de telles bases ne peut fournir que des secours très modestes. Sans d'autres subventions, elle n'aurait d'ailleurs pas pu exister.*
C'est, sans doute, grâce à l'influence exercée par l'Union des manœuvres que la question s'est imposée à la commune de Berne. Dés l'hiver 1892-93 elle a établi dans son bureau de renseignement du travail une caisse de secours spéciale pour les ouvriers sans travail. Son administration confiée à une commission de 7 membres dont 2 sont nommés par des pa- trons qui fournissent des cotisations, 2 par l'Union des ouvriers de Berne, et les autres par le conseil communal qui a soin d'en choisir au moins un parmi les membres de la caisse. Tout ouvrier d'origine suisse en séjour ou établi à Berne peut faire partie de la caisse, en s'obligeant à lui verser, chaque mois une cotisation de 40 centimes. En outre, la caisse est alimentée par des contributions des pa- trons, par des subventions des autorités et par des dons. La commune couvre, en ayant recours à la caisse des pauvres, le déficit annuel. L'année comptable commence au Ie1' avril. Lorsqu'un chômage se produit, l'admi- nistration, avec l'appui du bureau de rensei- gnement du travail, cherche à fournir de l'ouvrage aux sans-travail.
Les membres qui paient régulièrement leurs cotisations ont le droit, en cas de c h ô m a g e , pendant les mois de décembre, janvier et février, de percevoir de la caisse des journées, mais pour la durée m a x i m a de deux mois seulement par hiver. Le droit aux secours ne commence qu'apVès avoir fait partie de la Caisse pendant six mois, et le paiement des journées ne commence qu'une semaine après que le chômage a été constaté. P o u r les 30 premiers jours d'oeuvre inoccupés il est payé 1 fr. par jour a u x membres vivant seuls et 1 fr. 50 à ceux qui doivent entrentenir d'au- tres membres de leur famille. Le second mois, la journée est fixée d'après l'état de la caisse.
Pendant la première année (1893-1894) il fut payé en journées, à 105 sans-travail, la somme de fr. 0.835 75.
Les cotisations des membres ont atteint le chiffre de fr. 1,124 80. La somme des jour- nées payées a donc dépassée celle des cotisa- tions de fr. 5,701> 95. Les contributions des patrons ont atteint fr. 940 00 et les dons fr. 1,005 00. Les recettes totales (fr. 3,080 50) ont été inférieures aux dépenses totales (fr.
7,015 70), de sorte que la commune a dû, la première année, couvrir un déficit de francs 4.735 40.
L'hiver dernier, dès le commencement de décembre. 100 membre vinrent déclarer être sans travail. Ce chiffre montait pendant le courant du mois à 124. La plupart de ces sans-travail étaient des pères de famille.
Comme la caisse n'avaient pas de fonds suffi- sants, il fut fait un appel à la bienfaisance publique qui rapporta la somme de 1.000 fr.
Les autres comptes de cette caisse ne sont pas connus. (A suivre.)
Assurance en cas de maladie et d'accident
Le déparlement fédéral de l'industrie et de l'agriculture a soumis le 14 c. au conseil fé- déral tous les documents concernant l'assu- rance en cas de maladie et d'accident. Le dossier comprend un message volumineux et très circonstancié, suivi d'un projet de loi, avec un mémoire sur les charges financières que. d'après ce dernier, devraient avoir à
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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE
433supporter les caisses de malades à créer et à organiser et avec un rapport relatif à des en- t|iiétes techniques sur l'assurance en cas d'accident. Lc conseil fédéral a décidé de dé- battre ce projet dans une série de séances extraordinaires à la fin d'octobre et au com- mencement de novembre, afin de pouvoir soumettre le résultat de ses délibérations aux chambres dans leur prochaine session de dé- cembre.
Radiation d'office de marques de fabrique et de commerce
11 parait utile de rappeler les prescriptions suivantes :
Loi fédérale concernant
les dispositions transitoires à celle du 20 sep- tembre ISlK), relative à la protection des marques de fabrique et de commerce, des indications de provenance et des mentions de récompenses industrielles.
(Du -21) juin 1804.) L'ASSEMBLÉE FÉDÉRALE
de la
C O N F É D É R A T I O N S U I S S E , en application de l'article 64 de la constitution
fédérale :
vu le message du conseil fédéral du 18 mai ISDl,
décrète :
Art. I
1'''. La loi fédérale du 20 septembre ISUO est applicable à toutes les marques dé- posées conformément aux prescriptions de Ia
loi fédérale du 19 décembre ISTi), en tant que ces marques ne sont pas inadmissibles aux termes de l'article 14, chiffres 2 et 4* de la première loi précitée.
Les marques inadmissibles seront radiées d'office le 31 décembre 1895, à moins qu'elles n'aient été mises en concordance avec ces prescriptions.
Art. 2. Les marques dont le dépôt n'a pas eu lieu en conformité des prescriptions de la loi fédérale du Ii) décembre 187'.) demeurent protégées jusqu'à l'expiration du terme stipulé lors de leur enregistrement.
Art. 3. Le transfert et le renouvellement de marques ne répondant pas aux prescriptions de la loi du 2(i septembre 1S9U sont interdits.
Art. 4. Le conseil fédéral pourvoira à l'exé- cution de la présente loi.
Art. 5. Le conseil fédéral est chargé, con- formément aux dispositions de la loi du
17 juin 1874 concernant les votations popu- laires sur les lois et les arrêtés fédéraux, de publier la présente loi et de fixer l'époque où elle entrera en vigueur.
a
Art 14. Sous réserve de recours à l'auto- rité administrative supérieure, l'office doit refuser l'enregistrement :
2° lorsque la marque ,comprend, comme élé- ment essentiel, une armoirie publique ou toute autre figure devant être considérée comme propriété publique, ou lorsqu'elle contient des indications de nature à porter atteinte aux bonnes moeurs : le département fédéral com- pétent pourra ordonner d'office la radiation d'une pareille marque enregistrée par erreur :
4° lorsque la marque porte une indication de provenance évidemment fausse ou une
raison de commerce fictive, imitée ou contre- faite, ou l'indication de distinctions honori- fiques dont le.dépo'sant n'établit pas la légiti- mité.
Nouvelles diverses
P r o t e c t i o n d e s o u v r i e r s . — Le pro- jets de la loi soleuroi.se sur la protection des ouvriers vient de paraître. Il fixe la durée de la journée normale de travail à onze heures et à dix heures le samedi et la veille des jours de fête. Les travaux supplé- mentaires seront compensés par une augmen- tation de salaire de 25 °/o. Le Conseil d'Etat joint au projet un rapport très détaillé dans lequel il en recommande l'adoption.
« Le peuple, d'après les paroles de Briglit, répétées dernièrement,'est en général un très bon peuple. lia, maintenant, le pouvoir entre ses mains : et si ceux dont c'est l'affaire de le conduire et de le conseiller, veulent bien lui dire la vérité, tout ira bien. S'ils ne le veulent pas, que Dieu les aide ! »
C'est, d'après lui, le plus grand malheur de notre époque, que les politiciens n'aient pas le caractère et l'indépendance nécessaire·;
pour pouvoir dire la vérité et qu'ils parlent pour flatter ceux auxquels leur intérêt les oblige de plaire.
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