P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes Bureaux : R u e d e l a S e r r e , 5 8
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Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l
Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 5 1 , rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger
Les boîtes contrôlées
Janvier.
Février.
Mars . Avril Janvier.
Février . Mars Avril
Total de tous let 1 9 1 1
Bottes or
. . . 59,142 . . . . 65,828 . . . 70,287 , . . . 63,315
1 9 1 2 .. . . 60,224
. . . 65,682 . . . 67,480 . . . 66,300
i bureaux
Boites argent
194,696 220,344..
247,060 204,748 213,566 239,090 237,326 220,285 Bureau de là Ghaux-de-Fonc
Janvier.
Février.
Mars . Avril Janvier.
Février.
Janvier.
Février .
Janvier.
Février . Avril . .
Janvier.
Février . Avril . . Janvier.
Février Mara . Avril .
1 9 1 1
Boites or
. . . 40,446 . . . 46,009 . . . 46,746 . . . 43,907 1 9 1 2 . . . 41,869 . . . 45,600
46,258 . . , 46,198
- - ' - • . '
Boites argent
2,701 2,753 2,737 5,095 2,954 2,803 5,099 4,742 Bureau de Bienne.
1 9 1 1
Bottes or
4,553 . . . 4,638 . . . 5,111 . . . . 4,076
1 9 1 2 : '. . 4,278 . . . 3,895 . . . 4,331 . . . 3,936
Bottes argent
20,870 23,842 26,553 23,640 27,082 27,115 27,702 25.8C4 Bureau du Locle.
1 9 1 1
Boites or
. . . 9,607 . . . 9,694 . . . 11,726 . . . 9,434
1 9 1 2 . . . 10,218 . . . 11,286 . . . 11,366 . . . . 10,996
Boites argent
10,064 10,411 11,769 10,575 12,051 10,483 11,588 9,642
Total
253,838 286,172 317,347 268,063 273,790 304,772 304,806 286,585
Total
43,147 48,762 49,483 49,002 44,823 48,403 51,357 50,940
Total
25,423 28,480 31,664 27,716 31.360 31,010 32,033 29,740
Total
19,671 20,105 23,495 20,009 22,269 21,769 22,954 20,638
& • : •
Résultat des quatre premiers mois : 1911 1912 Boîtes or . . . . 25.8.572 259.686
» argent . . 88,6.848 910.267 Total . . 1.1S5.420 1.169.953 La différence en favepr de 1912 est de 43.419 boites argent et dé 1.114 boites or.
J-ji A propos de chèque
Le tiré a-t-il le droit d'en refuser le paie- ment en espèces, en opposant la compen- sation avec une créance qu'il possède con- tre le porteur ?
Non, a r é p o n d u le Tribunal fédéral, dans sa séance du 3 avril.
Un fabricant du J u r a Bernois, au béné- fice d'un sursis concordataire devait fr. 15 mille à la succursale de Bàle d'une de nos grandes banques suisses. Etant p a r v e n u en possession d'un chèque de fr. 3000, tiré par une banque allemande précisément sur sa créancière, il présenta le chèque au paiement à cette dernière, en demandant expressément que le montant en fût viré à son compte de chèques postaux, cette somme lui étant nécessaire p o u r la paie de ses ouvriers. La b a n q u e garda le chè- q u e en avisant le porteur qu'elle le crédi- tait du m o n t a n t et qu'elle réduirait sa dette à fr. 12.000.
Le p o r t e u r protesta contre ce procédé et intenta au tiré une action juridique en paiement de la somme de fr. 3000. E n juillet 1911, il obtint ensuite un concordat
à 10 °/o.
Le Tribunal civil de Bâle admit la plainte, mais celle-ci fut repoussée par la Cour d'appel. Le Tribunal fédéral, à la majorité des voix confirme le jugement de première instance.
En ce qui concerne le motif de ce juge- ment, les avis de la majorité des juges ne furent pas concordants ; il y a donc lieu d'attendre les considérants du jugement.
Sans vouloir préjuger ces derniers, il est permis de retenir ce qui suit :
Un premier point admis, est que le por- teur d'un chèque n'a pas une créance di- recte contre le tiré, mais que ce dernier
doit être considéré comme un assigné, qui a acquitté, n o n pas sa p r o p r e dette, mais une dette du tireur. Par conséquent le tiré n'est pas fondé à compenser cette dette avec une de ses propres créances, si le porteur du chèque ne l'y. autorise pas. E n l'espèce, le porteur aurait donc eu le droit de réclamer la restitution du chèque, si le tiré refusait de se conformer aux indica- tions à lui données.
Mais où. git la difficulté; -ç-'est que la plainte portée ne visait pas là restitution du c h è q u e , mais concluait à ce qu'il fut payé en espèces, tandis que le tiré avait constamment déclaré vouloir simplement le porter en compte au porteur. Gomme cela a déjà été expliqué, le porteur n'a au- cun m o y e n de contraindre le tiré au paie- ment du chèque. ,v
Le plaignant fit remarquer qu'en com- pensant le montant du chèque avec une partie de sa créance contre le porteur, le tiré s'était enrichi aux d é p e n s de ce der- nier e t , qu'en conséquence, l'action en.
restitution prévue à l'art. 70 G. O. (art. 02 nouveau) paraissait justiliée: Cependant, m ê m e en faisant abstraction du fait que la plainte n'invoquait pas ce motif de droit, on peut se d e m a n d e r s'il pourrait être vrai- m e n t question d'enrichissement illégitime, alors que le tiré avait réduit sa p r o p r e créance d'un montant correspondant.
Enfin, on fit rassortir que par le fait qu'elle recevait le chèque, la banque-tiré se déclarait d'accord d'en payer le mon- tant en espèces, qu'autrement elle aurait dû la refuser et qu'en agissant différem- ment, elle usait d'un procédé contraire à t o u s ' l e s principes commerciaux.
Nos jeunes filles horlogères
L'Ecole de mécanique et d'horlogerie de Neu- chàtel vient de clôturer son année scolaire.
Parmi les travaux exposés, il est intéressant de signaler ceux de deux jeunes filles qui vien- nent de terminer leur apprentissage de trois an- nées et demie dans la section d'horlogerie. Ces travaux, tant pratiques que théoriques, dessins techniques, comme fabrication de parties de montres, construction de chronomètres, élude de spiraux, etc., révèlent une connaissance du
'y ,
234 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE métier pour le moins aussi approfondie que ce
que l'on peut rencontrer chez les meilleurs élèves masculins.
Il s'agit là d'une expérience tentée par M.
Grossmann, un Loclois, directeur de l'école de Neuchàlel. Disons en passant que l'une de ces jeunes élèves est la propre fille du directeur.
L'expérience a pleinement réussi.
Et pourquoi n'aurait-elle pas réussi ? Ne voit-on pas tous les jours de nouvelles carrières, autre- fois strictement réservées aux hommes, s'ouvrir au sexe féminin? Les doigts féminins, adroits et déliés, habiles aux fins ouvrages de broderie, de dentelles et autres, ne sont-ils pas comme pré- destinés aux travaux si délicats de l'horlogerie?
Nous savons bien que l'industrie horlogère oc- cupe depuis bien longtemps des bras féminins ; mais il s'agit jusqu'ici de parties détachées, tou- jours les mêmes. Combien sont elles les horlo- géres capables de démonter, de réparer et de re- monter n'importe quelle montre? Combien sont- elles celles qui savent dessiner un mouvement, calculer un jeu d'engrenage, construire et com- prendre ce mécanisme parfait qu'est la montre?
N'y a-t-il pas là tout un avenir en perspective, tout un programme à développer? N'est-ce pas un horizon nouveau qui s'entr'ouvre ? Nos jeunes filles, solidement préparées pour la carrière hor- logère, ne peuvent-elles pas rendre de grands services et occuper des situations enviables et bien rémunérées ?
Dans le commerce, dans les grands magasins de vente des villes du pays et de l'étranger, une demoiselle vendeuse, connaissant la montre, pouvant au besoin entreprendre elle-même un rhabillage, ne saura-t-elle pas se faire apprécier mhux de la clientèle et de ses chefs qu'une sim- ple marchande ne connaissant de la montre que le prix marqué? Et cela d'autant plus que par suite du travail en fabrique, les bons rhabilleurs horlogers se font rares et sont de plus en plus recherchés?
Et dans l'industrie, une jeune fille ayant fait un apprentissage sérieux et complet dans une de nos écoles ne peut-elle pas se rendre des plus utiles, par exemple au comptoir où se fait la distribution du travail, nu magasin qui délivre le matériel et les fournitures, au réglage où l'on règle véritablement les mouvements en faisant des observations et les retouches nécessaires?
Une jeune fille, ainsi préparée, n'a-t-elle pas de chances de gagner largement sa vie, tout aussi bien pour le moins que celles qui s'expa- trient en qualité de vagues institutrices ou gou- vernantes, ou que celles qui deviennent sténo- dactylographe après avoir fréquenté une de nos écoles de commerce ?
Qui sait si notre pays, centre par excellence de l'horlogerie, ne trouverait pas un gros intérêt à développer la voie qui vient d'être indiquée par l'essai tenté à Neuchâtel.
*
* *
Cette correspondance, adressée de Neu- châtel à la Feuille d'Avis des Montagnes, est fort intéressante et l'on doit louer l'ini- tiative prise par M. Grossmann, directeur de l'Ecole d'horlogerie de cette ville.
Comme le dit fort justement l'auteur de la correspondance, on voit tous les jours de nouvelles carrières, autrefois strictement réservées aux h o m m e s , s'ouvrir au sexe féminin. Mais il faut bien le dire, les hom- mes mis ainsi aux prises avec la concur- rence féminine, protestent et s'insurgent;
d'abord parce q u ' o n leur enlève un mono- pole qui est, à leurs yeux, devenu un droit;
ensuite, parceque la femme et la jeune fille se contentent généralement de salaires in- férieurs à ceux que l'homme juge néces- saires à son existence.
Dans l'horlogerie tout particulièrement, on n'est pas, dans le m o n d e ouvrier, d'une galanterie exagérée p o u r celles qui tentent de travailler à diverses parties de la mon- tre jusqu'ici réservées aux hommes. Les syndicats ouvriers admettent bien que ce qu'on appelle les petites parties, soient accessibles aux femmes, mais ils se réser- vent jalousement toutes les autres ; celles précisément qui procurent les plus gros salaires et cela sous le fallacieux prétexte
que l'homme ayant de plus gros besoins, doit réaliser un gain supérieur à celui de la femme !
O n pourrait, à ce propos, rappeler des faits très caractéristiques : des menaces de grève adressées à des patrons qui avaient introduit des femmes dans leurs ateliers, même à salaire égale à celui des hommes, pour n'en citer q u ' u n , et bien d'autres encore.
Et l'on assiste à un spectacle curieux, donné par les syndicats masculins, qui en- tendent associer les femmes à toutes leurs manifestations contre le patronat; en faire leurs émules et leurs collaboratrices dans leurs revendications collectivistes ; réclamer pour elles le droit de vole, prélude de leur émancipation intégrale; les convier à leurs réunions, à leurs cortèges, à l'agita- tion de la r u e ; en un mot les proclamer leurs égales dans chaque circonstance où ça leur parait utile à leurs desseins, puis leur fermer la porte au nez quand, voulant mettre en pratique, sur le point qui les intéresse le plus, les théories d'égalité ab- solue entre les sexes q u ' o n leur a prê- chées, elles s'imaginent avoir le droit de choisir leur gagne-pain.
Mais il faut passer outre et souhaiter bon succès à l'expérience commencée à l'Ecole d'horlogerie de Neuchâtel : c'est du bon féminisme.
Ecole d'horlogerie et de mécanique de Fleurier
C'est le 25 avril qu'ont eu lieu les examens annuels de l'Ecole d'horlogerie et de mécanique de Fleurier sous la haute surveillance de M.
Hermann Pfaff,., délégué du Département de l'Instruction publique et de la Commission de l'Ecole.
A la cérémonie de clôture, M. Pfaff s'est dé- claré très satisfait des résultais. Il en a félicité la Direction et les maîtres ainsi que la Commission.
Il approuve cette dernière dans l'orientation et le développement qu'elle donne à cet établisse- ment.
L'année scolaire, s'est terminée avec 37 élèves.
La nouvelle année a recommencé le 30 avril avec un effectif de 44 élèves.
Technicum du Locle
Des arrangements intéressants sont inter- venus au sujet des élèves diplômés de cet établissement, soit horlogers, techniciens, mécaniciens-techniciens, électrotechniciens.
Dès maintenant, ceux de ces jeunes gens qui voudront poursuivre leurs études, à la sortie du Technicum, p o u r r o n t le faire en jouissant des avantages suivants :
S'ils se rendent à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, l'examen d'entrée sera pour eux réduit.
S'ils vont à l'Ecole d'ingénieurs de l'Uni- versité de Lausanne, ils seront reçus sur titre, sans examen d'entrée, en première année.
Les trusts et le gouvernement américain Dans la lutte qu'il mène contre les trusts, le gouvernement américain vient d'éprouver récem- ment deux défaites ; tout d'abord le procès entre- pris en 1903 contre les «packers» ou fabricants de conserves qui sont aussi, comme on sait, les grands fournisseurs de viande de boucherie dans toutes les parties des Etals-Unis, a pris fin le 26 mars dernier par un verdict d'acquittement rendu par lé jury de Chicago. Dans une autre action engagée contre un trust moins important, celui du sucre, les jurés ne sont pas parvenus à à se mettre d'accord, ce qui a pour résultat l'a-
bandon de la poursuite. On sait que dans le cou- rant de l'année dernière, la Cour suprême a obli- gé le trust du tabac et celui du pétrole à se transformer en une série de sociétés. En réalité, la modification pour ces deux corporations n'a consisté qu'en un simple changement de comp- tabilité. Afin dé rentrer dans les énormes frais . que leurs procès leur a occasionnés, les « paikers»
ont immédiatement relevé le prix delà viande;
pour la seule ville de Boston, cette augmeu- tation, d'après un journal américain, se; traduit par une dépense en plus de 500.000 francs par se- maine, Le trust du. pétrole fait également payer au public les dépenses qu'il a dû faire -pour se défendre" contre le gouvernement ;.il a élevé le prix du pétrole raffiné dé 2 dollars par baril. :
En présence des échecs que vient de subir le gouvernement de Washington dans sa lutte contre les trusts, il n'est pas exagéré de dire que la loi Sherman ou «loi contre les trusts» dé l'année 1890 interdisant toute opération de nature à en- traver le jeu de la concurrence économique, a complètement fait faillite.
Devant ce résultat pitoyable, certains jour- naux, amis des trusts, exultent et déclarent à propos de ces interminables poursuites qui font long feu, que le peuple américain resle foncière- ment épris de toutes les libertés. Nombre de voix d'autre part s'irritent de l'inutilité de tant d'ef- forts que l'on aurait voulu voir arriver à un ré- sultat sérieux ; elles demandent qu'on renonce à suivre une route qui ne mène à rien, pour créer une autorité fédérale chargée d'exercer une sur- veillance sur les agissements des trusts, dans le même genre que 1'« Interstate Commerce Com- mission» qui a la haute main sur les Compa- gnies de chemins de fer.
Faillites aux Etats-Unis
La Feuille officielle suisse du commerce a publié dans son récent numéro quelques- ren- seignements extraits de la statistique de l'agence Bradstreet.
Le nombre des faillites du premier trimestre de 1912, s'élève à 4000 et n'a été dépassé que quatre fois, en 1908 (crise), 1897, 1896, 1895; il est en diminution sur toutes les autres années ; d'autres part, le nombre des faillites du mois de mars est inférieur à celui de février et de tous les autres mois depuis octobre 1911. On en conclut à une amélioration de l'état des affaires.
Le tableau suivant indique le nombre des faillites du premier trimestre de chaque année depuis 1904, avec le total de l'actif et du passif de toutes les masses.
Année 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 1912
Nombre 2.866 2.941 2.792 2.628 4.187 3.312 3.302 3.492 4.000
Actif
Dollars
26.404.267 15.640.295 16.301.616 20.208.000 69.858.891 18.732.542 22.487.532 33.771.773 27.385.347
Passif
Dollars
47.304.132 29.052.209 34.962.799 38.404.886 111.806.500 39.247.955 45.453.644 58.024.956 52.855.461 A ces renseignements on peut ajouter les sui- vants, que le Jewelers' Circular extrait du rapport de l'agence Dunn :
Nombre total des faillites du premier trimes- tre 1912, 4828 avec un passif total de dollars 63.012.323; ces chiffres sont supérieurs à ceux ci-dessus. Dans ce nombre, 1082 faillites avec un passif de dollars 25.706.157 concernant des entreprises industrielles, tandis que 3559 cas, avec dollars 28.377.940, se rapportent à des maisons de commerce.
En ce qui concerne spécialement l'horlogerie et la bijouterie, on relève 164 faillites, avec un passif total de dollars 1.847.557, sôit un passif moyen de dollars 11.658. Pour les quatre années précédentes, les chiffres correspondant étaient : 1908, 125 faillites av. un passif de doll. 2.474.735 1909, 122 » » » . » » 982.5fl 1910, 99 » » » » » 1.794.024 1911, 131 » » » » » 1.312.898
Comparés à ces chiffres, ceux de 1912 ne pa- raissent pas indiquer pour l'horlogerie et la bi- jouterie une amélioration de l'état des affaires.
Les statistiques que nous avons publiées dans nos numéros du 10 et du 31 janvier, indiquent pour les fabriques américaines d'horlogerie et de bijouterie une production annuelle totale de dol- lars 115.000.000. Le passif total des faillites re-
présenterait ainsi l,2°/o de la production par tri- mestre ou 5 % par an. Comparé à l'exportation de l'horlogerie suisse, la même proportion don- nerait le chiffre de fr. S.000.000 que nous n'attei- gnons pas, même de loin.
Une Association suisse contre le chômage
L ' A s s o c i a t i o n s u i s s e p o u r la l u t t e c o n t r e le c h ô m a g e , m e m b r e d e l ' A s s o c i a t i o n i n t e r - n a t i o n a l e , a é t é f o n d é e le 29 a v r i l à Z u r i c h , M . E d o u a r d S c h e r r e r , p r é s i d e n t d e la ville d e St-Gall, a é t é n o m m é p r é s i d e n t , M.
A d r i e n L a c h e n a l , c o n s e i l l e r a u x E t a t s , vice- p r é s i d e n t ; m e m b r e s d u c o m i t é , M M . P e l t a - v e l , d e N e n c h à t e l , M a n g o l d d e B à l e , D1
E r i s m a n n e t F . S c h a e f e r , D1 O t t o S t e i n - m a n n e t H u g g l e r . L e s s t a t u t s o n t é t é a c - c e p t é s . B e a u c o u p d e g o u v e r n e m e n t s c a n - t o n a u x e t d e v i l l e s s u i s s e s , f o n t p a r t i e d e l ' A s s o c i a t i o n d o n t le b u t e s t d ' é t u d i e r le c h ô m a g e et d ' y r e m é d i e r p a r u n e a c t i o n c o m m u n e d e t o u s l e s p e u p l e s .
La force financière des Etats
D a n s la Revue des Deux Mondes, M. R a - p h a ë l - G e o r g e s L é v y é t a b l i t , d ' a p r è s d i v e r - s e s s t a t i s t i q u e s , q u e la f o r t u n e d e la F r a n c e s ' é l è v e à 240 m i l l i a r d s d e f r a n c s , celle d e l ' A n g l e t e r r e à 292 m i l l i a r d s , celle d e s E t a t s - U n i s à 556 m i l l i a r d s , e t celle d e l ' A l l e m a g n e à 445 m i l l i a r d s . Il a j o u t e :
D ' u n e façon g é n é r a l e , l ' a g r i c u l t u r e d e - m e u r e le f o n d e m e n t d e la p r o s p é r i t é . C ' e s t d ' e l l e q u e l e s E t a t s - U n i s e t la F r a n c e t i r e n t j e m e i l l e u r d e l e u r force é c o n o m i q u e . L a R u s s i e d é p e n d d e s e s r é c o l t e s ; l o r s q u ' e l l e s
s o n t b o n n e s et p e r m e t t e n t , u n e e x p o r t a - t i o n a b o n d a n t e d e c é r é a l e s , l ' a c t i v i t é e s t g é n é r a l e , l ' o r é t r a n g e r afflue d a n s s e s c a i s s e s , l e s b a n q u e s s e d é v e l o p p e n t ; l'in- d u s t r i e i n d i g è n e t r o u v e d e l a r g e s d é b o u - c h é s p o u r s e s p r o d u i t s , q u e les p a y s a n s a c h è t e n t en m a s s e . L ' é v o l u t i o n d u m o n d e m o d e r n e n e d é m e n t p a s la t h é o r i e d e s p h y s i o c r a t e s ; c'est t o u j o u r s la t e r r e q u i e s t la v é r i t a b l e s o u r c e d e la r i c h e s s e .
B r e v e t s d ' i n v e n t i o n
12 ii r e g i s t r e m e i i t s .
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I t a r i l u t i o i i M .
Cl. 64, n° 22940. Mouvement de montre à grande seconde au centre.
Cl. 71 d, n° 51145. RégulalPur compensateur pour appareils à mesurer le temps.
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Cl. 118 c, n° 42623. Montre de contrôle.
^ B f r l Q Ü ; E DE CLlOttÊS^
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