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Vingt-quatrième Année. — N° 50 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes.
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Mercedi 23 Juin 1909
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DANIEL JEAN RICH.
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Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger Le contrat collectif
Le projet de Gode des obligations revisé apporte de nombreuses innovations dans le domaine du louage de services. O ù le législateur fédéral modifie le plus profon- d é m e n t le droit actuel, c'est dans la ques- tion du contrat collectif.
Jusqu'ici, le seul contrat qui lit règle en- tre le patron et son ouvrier, c'était celui q n i était intervenu entre eux. S o u s l'em- pire du nouveau code, les obligations réci- proques des deux parties intéressées pour- ront être réglées en dehors d'elles, par le contrat collectif, intervenu entre l'associa- tion patronale et le syndicat.
« L e s droits et les obligations dérivant du louage de travail, dit l'art. 1371 bis du projet, peuvent être déterminés dans un contrat intervenu entre patrons ou asso- ciations patronales d'une part, et locateurs ou syndicats professionnels de l'autre. Le contrat collectif doit être rédigé par écrit. »
Un membre de la commission avait mê- me proposé d'ajouter: « T o u s les contrats particuliers contraires aux contrats collec- tifs sont nuls.» Les syndicats, du coup, seraient devenus à peu près obligatoires, puisque les patrons et les ouvriers non- syndiqués eusent été liés par les décisions des associations professionnelles. La com- mission n'a pas voulu aller aussi loin.
Mais elle a privé l'ouvrier syndiqué du droit de déroger au contrat collectif qui le lie. Et, tout en admettant que le contrat collectif fait aussi règle en principe, pour l'ouvrier et le patron non syndiqués, elle leur réserve le droit d'y déroger par con- vention e x p r e s s e :
L'article 1371 ter est ainsi c o n ç u :
« Le louage de travail que conclut un lo- cateur— c'est le terme un peu barbare que le Code revisé emploie p o u r désigner celui qui engage ses services — lié par un con- trat collectif est nul dans la m e s u r e où il est contraire aux clauses de ce dernier con- trat.
« D e s contrats collectifs r e n d u s publics régissent aussi ceux qui ne s'y sont pas soumis, mais qui travaillent dans la m ê m e profession et habitent la même c o n t r é e ;
cela dans la mesure où leurs propres con- ventions ne renferment pas des clauses y dérogeant expressément. »'
O n voit que le projet de Gode revisé a une tendance très marquée à favoriser le contrat collectif, ce qui correspond du reste, à la tendance du jour. Mais l'innova- tion qui consiste à soumettre aux contrats collectifs rendus publics, ceux qui n'y sont pas soumis, est grosse de conséquences.
Il est vrai que cette obligation est sou- mise à la réserve que les propres conven- tion des intéressés demeurés en dehors des groupements unis par des contrats collec- tifs, ne renferment pas des clauses déro- geant expressément aux dits contrats.
Mais s'agit-il de conventions antérieures aux contrats collectifs rendus publics et, une fois les contrats collectifs publiés, ne pourra-t-on plus lier des conventions par- culières? c'est ce qu'il faudrait savoir.
Perspectives d'affaires
La marché en avanl des valeurs mobilières si rapide, pendant plusieurs semaines, sous !a di- rection des mines d'or el de cuivre, a subi un brusque et inévitable arrêt sans qu'on puisse in- criminer d'autres causes que la précipitation du mouvement, car la poli ique serait plutôt un élé- ment encourageant. Tout est à la poix : entre la Russie et l'Allemagne dont les puissants souve- rains éprouvent le besoin d'échanger d'aimables propos; entre les diverses nations, que le conflit créto-lurc ne parvient pas à diviser.
Par contre, une autre lutte se prépare sur le terrain économique avec la revision des tarifs douaniers qui accapare l'attention publique aux Etats-Unis, en Allemagne, en France et par ré- percussion dans notre pays comme en Angle- terre. Le proteclionisme que l'expérience de plu- sieurs décades d'années semblait avoir con- damné, relève la tète.
La situation industrielle en Allemagne reste toujours défavorable et les rapports des grandes entreprises et des syndicats sont toujours em- preinls de pessimisme, en contradiction avec la conception plus encourageante qui domine en bourse. Cependant les chiffres défavorables de la
«Laurahütte» relatant l'activité des trois pre- miers trimestres de l'exercice actuel ont fini par impressionner le marché.
On appréhende aussi une médiocre récolte que le mauvais temps persistant aggraverait encore.
En France, le tableau des échanges commer- ciaux relève une recrudescence d'activité tant à l'importation qui marque une plus-value de 200
millions presque, en matières premières (132 millions pour la laine) pour les 4 mois de 1909, qu'à l'exportation, en augmentation de 153 mil- lions.
En Angleterre, le'mouvement reste hésitant comme dans les mois précédents.
Quelques réflexions sur la revision propo- sée de la loi fédérale sur le travail dans les fabriques.
« La loi fédérale sur le travail dans les fabriques, dit un organe patronal zurichois, date du 23 mai 1877, elle ne comprenait que 21 articles, mais elle fut complétée par la loi sur la responsabilité civile, de juin 1881, la loi sur l'extension de la responsa- bilité civile, juin 1887, et par de n o m b r e u x arrêtés fédéraux, concernant les ouvrages accessoires, le travail de nuit et du di- manche, le travail des femmes, des mi- neurs et autres nombreuses dispositions.
«Cette loi, élaborée par le Conseil fédéral qui la présentait aux Chambres réunies, a d o n n é pleine et entière satisfaction aux parties, c'est reconnaître qu'elle était l'œu- vre d'hommes compétents, les industriels suisses avaient été consultés, le législateur y avait mis tous ses soins, seuls du côté ouvrier on pestait un peu au début, on approuvait en tin de compte.
«Les rapports des inspecteurs fédéraux chargés de l'exécution de ces lois, étaient le plus souvent tendancieux et encoura- geaient certains défauts, certaines erreurs du côté ouvrier, ils ne relataient que rare- ment quelques infractions inévitables dans la période d'application, c'était encore re- connaître que la loi était b o n n e dans son ensemble, peut être encore insuffisante, à en croire les bruits de revision, après 33 années de ce régime.
« P o u r notre part, si la loi est imparfaite, nous en accepterions la revision, mais nous voudrions que l'on en confie l'élabo- ration à des citoyens offrant toute garantie d'impartialité et comprenant qu'il est né- cessaire de présenter une loi offrant des conditions d'absolue sécurité à n o s indus- tries suisses q u ' o n est en passe de trop vouloir sacrifier p o u r ne s'occuper par trop
du côté philanthropique sous forme de la protection de la classe ouvrière.
«En 1904, le Département fédéral de l'In- dustrie, chargeait les inspecteurs fédéraux des fabriques, de préparer un avant-projet basé sur leurs propres expériences pendant l'exercice de leurs fonctions.Ceux qui avaient l'occasion d'observer les tendances de ces fonctionnaires, de lire leurs rapports, ne pouvaient avoir aucune illusion sur le fruit du travail en préparation, et sans avoir à exercer un contrôle sur leur activité, il suffisait de faire quelques observations pour constater que les intérêts patronaux étaient presque toujours négligés, ce qui au reste n'est nullement surprenant, étant d o n n é que les auteurs du projet ont une tendance marquée pour faire droit aux revendica- tions ouvrières, puisqu'ils appliquent une loi défensive, ainsi que le font les juges p r u d ' h o m m e s .
« Au reste, ces faits sont assez générale- ment reconnus et les associations ouvrières s'en font gloire, en portant leurs doléances devant ces fonctionnaires, leur décernant d'avance un brevet de haute compétence, en demandant qu'ils soient chargés de la préparation de la nouvelle loi, en leur col- laboration.
Dans de telles conditions, on ne saurait s'attendre à un projet irréprochable, aussi rencontre-t-on à chaque pas une tendance de favoritisme pour les uns, de quantité négligeable pour les autres. \)u côté ou- vrier on fait tout, tandis que les exigences ou les besoins de l'industrie sont soigneu- sement écartés, on ne s'en préoccupe m ê m e pas, ce qui force les associations patronales de se prononcer contre un tel projet qui ne peut qu'inspirer la méfiance, et la Chambre cantonale bâloise a-t-elle saisi l'occasion de signaler cet excès de défiance à l'égard des chefs d'industries suisses.
« P o u r procéder utilement à une revision de la loi sur le travail dans les fabriques, il faut savoir tenir compte de tous les élé- ments, et n e pas s'arrêter à des questions de détail, telles certaines défectuosités du bâtiment, le bruit d'une machine, l'huile employée au graissage, il faut être neutre, n'écouter que le bon droit, la logique, el ne voir que l'intérêt de la nation et le dé- veloppement de ses industries. 11 ne faut pas avoir pour préoccupation constante de vouloir le bien des uns au détriment des autres, et ne pas placer de ce fait nos in- dustries en état d'infériorité vis-à-vis de la concurrence étrangère, afin de n'en pas provoquer l'exode, alors que d'autres pays consentent des sacrifices énormes pour attirer des industries nouvelles.
« Un autre avant-projet fut encore pré- senté, c'est, n o u s dit-on, celui des ouvriers, qui n'est q u ' u n e doublure plus hardie du premier, mais il ne donne nullement satis- faction, sa rédaction en est défectueuse, il a été mal préparé et mal compris, des dis- positions exagérées fourmillent dans le texte, ce qui le rend difficile à c o m p r e n d r e , aussi la Chambre cantonale de Zurich s'est-elle empressée de faire des propositions plus présentables.
«Sorti de la main des inspecteurs, cet avant-projet fut présenté aux gouverne- ments cantonaux, afin de les pressentir;
on n o u s dit que leurs préavis furent en générales favorables à ce projet qui n'avait pas de point de comparaison, ce qui ne nous a pas permis de contrôler.
«Avant de voir cet avant-projet revenir
devant les Chambres fédérales, on jugea p r u d e n t de le faire passer au crible d'une grande commission d'experts, chargée de pétrir à nouveau tous ces matériaux, de les refondre et de présenter un travail d'en- semble plus complet. Cette commission était composée de 10 représentants des autorités et spécialistes, de 13 délégués ouvriers et 13 industriels suisses.
« N o u s avons fait celte constatation, c'est que les 13 représentants patronaux se sont constamment trouvés en minorité dans les 28 séances de la commission, non pas en minorité sur des objets en discussion, mais simplement parce que la majorité des idéologues, des théoriciens, se faisait un malin plaisir de repousser ce qui venait du côté patronal, parce qu'ils n'avaient aucune conception des besoins industriels et de la pratique de la vie industrielle.
« N o u s avons pu constater aussi que pendant le cours des séances, il y a eu 38 absences du côté patronal 33, el seulement 5 du côté ouvrier, ce qui démontre avec quelle ardeur on voulait, coûte que coûte, faire passer telles propositions.' Le soucis des affaires, l'activité commerciale et l'in- différence en face du parti pris systémati- que, expliquent les absences d'une part, tandis que d'autre part on avait mis tout en œ u v r e , jusqu'à faire n o m m e r de la Commission, tous les militants du parti, tous les secrétaires ouvriers.
« La commission a enfin terminé son travail, sans apporter de changements no- tables au projet des inspecteurs, dans le sens d'une amélioration favorable aux pa- trons ; nulle part il n'est question des de- voirs des ouvriers-;'-on insiste par contre sur ceux des patrons à l'égard de leur per- sonnel, on inscrit telles dispositions pé- nales touchant le patron, jamais l'ouvrier, aussi le rapport de la Société de l'industrie de la soie à Zurich, observe-t-il fort judi- cieusement l'inégalité de traitement, et combien peu on s'est préoccupé des inté- rêts de nos industries.
« N o u s formulons le vœu que lors de la discussion de ces avant-projets, aux Cham- bres fédérales, o n ; comprenne mieux les véritables intérêts nationaux et l'on remette toutes choses au point.
«L'opinion publique se modifie sensible- ment, on voit mieux le but des ambitieux et leurs m e n é e s ; ainsi lors des récentes discussions sur la création de caisses de chômage, les ouvriers syndiqués veulent qu'elles servent pour eux uniquement, tandis que le législateur dit, c'est l'argent de tous qui doit servir à tous, la constitu- tion garantit le droit de libre association, personne ne peut être contraint à se syn- diquer.
«Telle industrie occupant plus de 45 mille personnes, n'en compte guère plus de 6 à 7 mille d'organisés, c'est donc une infime minorité qui veut faire la loi aux autres, et qui n'est composée que des fai- bles qui se laissent influencer par des plus audacieux ne produisant rien et vivant des syndicats. Si encore on pouvait dire que les ouvriers consciencieux, assidus, habiles, se recrutent parmi les syndiqués, mais c'est le contraire qui est vrai, et encore les premiers amènent souvent le désordre après eux, la désorganisation d'une mai- son, faits connus et trop souvent constatés.
«La loi sur le travail dans les fabriques, si elle doit protéger l'ouvrier, doit aussi d o n n e r satisfaction à l'industriel et lui offrir
toute sécurité, car sans cela le patron ne saurait vouloir occuper des bras et faire vivre autour de lui, la loi devrait se com- pléter par des dispositions sur les conflits, les grèves, etc., elle devrait pouvoir créer une jurisprudence suisse. »
* * *
Il y a beaucoup de vrai dans les appré- ciations du journal zurichois et la critique serrée que fit, en son temps le Comité central de la Chambre suisse de l'horloge- rie du projet des inspecteurs des fabriques, faisait aussi ressortir la tendance générale de ce projet.
La question des sans-travail reparait à l'horizon social anglais
Les adversaires du gouvernement et soi-disan-t victimes du nouveau budget se concertent pour rendre la position actuelle difficile. Des patrons ont saisi l'occasion pour diminuer leur personnel en prétextant l'augmentation de l'impôt sur le re- venu, ajoutant ainsi de nouvelles recrues aux sans-travail. Les travaux momentanés entrepris parles municipalités pour venir en aide aux sans- travail n'ont pas donné les résultats qu'on en at- tendait. Dans beaucoup de cas le travail a été fait indifféremment et surtout lentement, occa- sionnant des pertes sérieuses aux entrepreneurs de travaux publics qui sont liés par la question de temps. Le système des Bourses de travail sem- ble avoir mieux répondu aux besoins du moment.
Depuis qu'elles existent, les fameuses proces- sions des sans-travail ont cessé. Ces Bourses du travail sont sous l'administration directe du min'stère du commerce. Chacune d'elles est diri- gée par un Comité composé de patrons, d'ou- vriers et de conseillers municipaux du quartier où elles sont situées. A. proprement parler, ces Bourses ne sont que des bureaux de placement établis sur une échelle importante. Avant leur établissement, les sans-travail. se„ centralisaient dans les grandes villes et de préférence dans la capitale; depuis, ils ont été décentralisés, ce qui a permis d'en placer un plus grand nombre. Le système actuel d'engager des employés par la voie des journaux ou dans certains endroits qui sont de vrais marchés du travail, n'a pas donné de bon résultats. Souvent l'ouvrier capable ne veut pas répondre aux annonces, découragé qu'il est d'avoir à courir chez les divers patrons ou de nombreux sans-travail se présentent pour une place et où trop souvent le moins capable est employé parce qu'il a plus l'aplomb ou pos- sède des certificats de complaisance. 11 y a des places où les sans-travail ont coutume d'attendre la chance. Les patrons y envoient parfois leurs contremaîtres pour choisir un certain nombre d'ouvriers ; ces derniers sont choisis le plus sou- vent par faveur ou parce que qu'ils consentent à donner un pot de vin à celui qui les embauche.
Le mouvement agricole s'accentue. Le duc de Bedford, le plus riche propriétaire foncier du Royaume-Uni, vient de céder 2.000 acres de ter- res qui vont être louées à un prix nominal à des laboureuses. L'afforestation des campagnes don- nera du travail à un grand nombre de person- nes actuellement dans les villes, et, avec le tra- vail, la santé.- Le nombre des cloaques de Lon- dres diminue, grâce aux efforts de la municipa- lité, niais il y a encore trop et ils servent de re- fuge à une classe de sans-travail qui travaillent le moins possible et qui cessent complètement de produire dès qu'ils ont obtenu quelque argent, ne s'occupant qu'à le dépenser honteusement jusqu'à ce que la faim les force de nouveau à
prendre une occupation quelconque. On peut s'i- maginer combien ces gens travaillent à contre- cœur et quel découragement les patrons éprou- vent à les employer.
L'avantage des Bourses du travail est que l'ou- vrier est classé selon ses certificats et ses capaci- tés sur les registres officiels. De plus, les muni- cipalités savent où distribuer les fonds et les se- cours nécessaires. Il est également facile de sépa- rer le bon gain de l'ivraie. L'ouvrier qui ne veut pas travailler ; celui dont la conduite laisse à dé- sirer à tel point qu'aucun patron ne veut l'enga- ger, est placé dans des colonies industrielles où il se réforme peu à peu, grâce à un système de fermeté tempéré de bienveillance. Dans un pays comme l'Angleterre, où des milliers d'hectares de terres sont perdus pour l'agriculture, il est fa-
LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 3.09
eile d'établir des établissements spéciaux pour cette classe de sans-travail.
L'émigration est également un moyen de dimi- nuer leur nombre. Mais là une difficulté se pré- sente. La pluspart des colonies ne veulent plus accepter cette classe d'ouvriers prétextant que s'ils ne trouvent plus de travail dans leur propre pays, c'est le fait de leur conduite. Dans tous les cas, elles se réservent de renvoyé* les sujets qui débarquent chez elles, si après six mois ou un an ils n'ont pas réussi à se maintenir dans une place. Ce système n'est pas toujours juste, car certain patrons en abusent et diminuent le sa- laire de l'ouvrier sachant qu'il ne dira rien, pré- férant une vie médiocre mais sûre à 1'expulsi.on.
Le Monde économique.
Les femmes aux prud'hommes
«Aujourd'hui que les tribunaux de prud'hom- mes ont fait leurs preuves, dit Le Grätlide Lau- sanne, et qu'ils ont rendu et rendent tous les jours service à la population ouvrière, le moment semble venu de compléter la réforme judiciaire et d'y faire à la femme la place à laquelle elle a droit.
« Le nombre des femmes ouvrières ou em- ployées va augmentant sans cesse. Il y a plu- sieurs professions qui occupent exclusivement des ouvrières, telles les professions des couturiè- res, lingères, repasseuses. Dans d'autres, comme dans certaines parties de l'horlogerie et de la bijouterie, les ouvrières sont en majorité.
«Dans le commerce et dans les bureaux, l'élé- ment féminin semble être de plus en plus re- cherché.
« L'on me dira peut-être qu'en cas de contes- tation, les femmes, ouvrières ou employées peu- vent se faire rendre justice par ces tribunaux de prud'hommes actuels.
«Sans doute, mais ces tribunaux, composés d'hommes exclusivement, ne sont pas toujours qualifiés pour juger avec toute la compétence voulue les conflits que je qualifierai d'ordre fé- minin, tels que ceux, par exemple, qui peuvent surgir entre une couturière et sa patronne.
« Par contre, ne peut-on pas supposer que si,
dans les litiges survenant entre patrons et ou- vrières, il y avait des femmes pour les juger, une garantie nouvelle de justice impartiale serait donnée aux parties en cause?
«Si le but principal des tribunaux de pru- d'hommes est de juger les contestations qui s'élè- vent entre patrons et ouvriers, il convient de rappeler que les conseils de prud'hommes ont des attributions supplémentaires fort importantes où l'intervention de la femme peut être très utile.
« C'est ainsi que chaque conseil de prud'hom- mes choisit dans son sein une commission spé- ciale chargée de veiller à la stricte exécution des contrats d apprentissage et à l'instruction pro- fessionnelle des apprentis.
«N'est-ce pas le rôle de la femme d'intervenir dans l'apprentissage des professions féminines?
N'est-ce pas à la femme de juger si tel apprentis- sage est suffisant ou si tel patron ou telle pa- tronne présente les garanties professionnelles et morales pour faire de bonnes apprenties?.
« De toute façon, l'entrée de l'élément féminin dans les conseils de prud'hommes ne peut avoir que des résultats utiles, non seulement pour les principaux intéressés, mais pour la population tout entière.
«En France et en Belgique, les femmes ont le droit de vote et sont éligibles aux conseils de prud'hommes. La loi belge, votée le 10 février de cette année, stipule à l'art. 42 bis, que les femmes sont admises à l'électorat et à l'éligibi- lité aux mêmes conditions que les hommes.
«La loi constitutionnelle qui institua les con- seils des prud'hommes, n'admet comme élec- teurs et éligibles, que les patrons, ouvriers et employés suisses jouissant de leurs droits politi- ques, les femmes n'ayant pas chez nous de droits politiques, leur participation aux conseils de prud'hommes est donc subordonnée à une mo- dification de la loi organique. »
La fin d'une mauvaise plaisanterie L ' e n t r e p r e n e u r d'émigration au Brésil, a adressé d e Paris à l'Impartial, la lettre dont le texte suit:
Paris, 17 juin 1909.
Monsieur la rédacteur,
Depuis Paris, où je m'était rendu avec un ca- marade pour obtenir des renseignements circons- tanciés sur le Brésil, à la Société pour l'expan- sion coloniale, je vous prie de faire savoir que tout projet de colonisation collective dans ce pays est suspendu.
Nous avons demandé à la société en queslion, installée à Paris par le gouvernement brésilien, quelles étaient les garanties offertes au point de vue de la situation et du prix des terres, des^obli- gations auxquelles les colons sont soumis, etc.
Nous n'avons obtenu que des réponses trop aléa- toires pour estimer que rien de sérieux pouvait être entrepris dans ces conditions.
Dès le début de notre projet de colonisation au Brésil, nous avons déclaré que si nous n'avions pas, préalablement au départ, des renseigne- ments les plus sûrs sur les chances de succès de notre entreprise, noua y renoncerions. Nous nous conformons aujourd'hui à celte déclaration.
Veuillez recevoir, Monsieur le rédacteur, etc.
Les deux délégués : Paul JEANRIGHARD, Alexis JAQUET.
Si M. Jeanrichard avait commencé com- me il a fini, soit par p r e n d r e d e s rensei- gnements à la source, il aurait su à temps ce dont tout le m o n d e se doutait, à savoir que les futurs emigrants se préparaient de tristes mécomptes.
Tout est fini, nous l'espérons du moins et l'on ne sait s'il faut plus blâmer la légè- reté qui a présidé à cette campagne heu- reusement avortée, que s'étonner du phé- n o m è n e d'emballement collectif auquel n o u s venons d'assister.
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