• Aucun résultat trouvé

869 Fédéralisme et diversité Gros plan sur la médecine d’urgence en Suisse

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "869 Fédéralisme et diversité Gros plan sur la médecine d’urgence en Suisse"

Copied!
29
0
0

Texte intégral

(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

26 3 0. 6 . 2 02 1

868 Editorial d’Yvonne Gilli

«Health in all policies», but not «All policies in health»

877 SSMIG

Quels indicateurs de qualité dans le stationnaire?

902 «Et encore…»

par Rouven Porz

Pouvoir et responsabilité

869 Fédéralisme et diversité

Gros plan sur la médecine

d’urgence en Suisse

(2)

SOMMAIRE 865

FMH

ÉDITORIAL: Yvonne Gilli

868 «Health in all policies», but not «All policies in health» 

ACTUEL: Stefan Matthias Müller, Marc Lüthy, Günter Bildstein, Gabriela Kaufmann-Hostettler, Wolfgang Ummenhofer

869 Médecine d’urgence: entre réorganisation et fédéralisme 

Pour avoir une meilleure vue d’ensemble de la prise en charge médicale préhospitalière en Suisse, la Société suisse de médecine d’urgence et de sauvetage (SSMUS) a interrogé 124 services de sauvetage lors d’un sondage portant principalement sur l’organisation du service médical d’urgence et sur sa structure tarifaire.

875 Nouvelles du corps médical 

Nécrologie

876 Dr. med. Ellen Frossar (1927–2021)

Organisations du corps médical

SSMIG: Maria Wertli, Sima Nuschin Djalali, Omar Kherad, Markus Schneemann, Silvana K. Rampini, Adrian  Rohrbasser, Joël Lehmann, Brigitte Zirbs Savigny, Marc Michael Jungi, Mirjam Rodella Sapia, Jacques Donzé, Regula Capaul 877 Indicateurs de qualité dans le  domaine stationnaire

Courrier / Communications

882 Courrier au BMS 883 Communications

FMH Services

884 Seminare / Séminaires / Seminari

886 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement) Maison d’édition

Dr méd. vét. Matthias Scholer, rédacteur en chef;

Eva Mell, M.A., Managing Editor;

Julia Rippstein, rédactrice print et online;

Nina Abbühl, rédactrice junior Rédaction externe

Prof. Dr méd. Anne-Françoise Allaz, membre de la FMH;

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Dr méd. Yvonne Gilli, présidente de la FMH;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Daniel Schröpfer, membre de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof. phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

(3)

Vous ne voulez plus rater aucun article du Bulletin de médecins suisses?

Inscrivez-vous à la newsletter et recevez par courriel les articles les plus récents.

EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, CH-4132 Muttenz, Tél. +41 (0)61 467 85 55, info@emh.ch

Bulletin des médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

16 17. 4. 2019

569 Editorial Commerce et secret médical:

risque de collision?

576 Organisations du corps médical Hydrochlorothiazide et risque de cancer de la peau:

appel à la prudence 600 «Et encore…»

par Susanne Hochuli Comment soigner un secteur de la santé qui est malade?

570 FMH Louez-moi – le cabinet médical sur le cloud

Scan this code bullmed.ch

1920022-8_Inserate EMH 2019_SAEZ_fr.indd 1 22.08.19 12:19

ANNA

SOMMAIRE 866

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Nina Abbühl, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Philipp Lutzer, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 05, philipp.lutzer@emh.ch

Marché de l’emploi et annonces:

tél. +41 (0)61 467 85 71, stellenmarkt@emh.ch

Rubrique FMH Services: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements:

EMH Kundenservice, Postfach, 4601 Olten, tél. +41 (0)44 305 82 38, emh@asmiq.ch

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales est admissible moyen- nant autorisation écrite préalable d’EMH.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers,

[BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Impression: Vogt-Schild Druck AG, https://www.vsdruck.ch/

Tribune

DROIT: Patrick Stach, Adrian Vogler 893 Die Angst vor der Fehldiagnose

Horizons

TU TROUVERAS TA VOIE!: Fabienne Hohl

896 «Je ne pensais pas m’occuper un jour de personnes mourantes»

OBJET HISTORIQUE: Iris Ritzmann 899 Risiko in Kinderschuhen 900 Quoi de neuf?

VITRINE: David Künzler 901 Transparenz

Et encore…

Jean Martin

902 Pouvoir et responsabilité

Photo de couverture:

(4)

«Health in all policies», but not

«All policies in health»

Yvonne Gilli

Dre méd., présidente de la FMH

Les grèves pour le climat, le succès des partis verts et les récentes votations sur diverses initiatives et lois environnementales le montrent: d’épiphéno- mène politique, l’environnement s’est désormais soli- dement ancré parmi nos thématiques sociétales clés.

Au sein du corps médical aussi, l’intérêt porté à la po- litique environnementale s’est renforcé. De plus en plus souvent, des membres ou des organisations affi- liées invitent leur association faîtière à prendre posi- tion sur des thèmes liés à l’environnement. Si je me réjouis de cette prise de conscience, je me dois de plai- der, en ma qualité de présidente de la FMH, pour que l’organisation se concentre résolument sur les thèmes de la politique professionnelle. Pourquoi cette convic- tion?

Loin de moi l’idée de balayer d’un revers de main les arguments de ceux qui souhaitent voir la FMH se posi- tionner sur les questions environnementales: il va de soi que notre santé dépend de notre accès à de l’eau potable non polluée, de notre exposition aux pes ticides ou de notre capacité à préserver le climat. Mais suivons ce raisonnement jusqu’au bout. Devrions-nous nous mêler de toutes les initiatives politiques touchant de près ou de loin à l’environnement? Ne faudrait-il pas, dès lors, que nous nous mêlions également de tout ce qui a trait à l’économie, à la justice sociale et à l’éducation? Après tout, notre état de santé dé- pend étroitement de notre bien-être économique et so- cial, et de notre niveau de formation.

Une grande variété de facteurs influent sur notre santé.

C’est d’ailleurs le message que veut faire passer l’OMS avec son slogan «La santé dans toutes les politiques».

Mais si l’aspect de la santé intervient partout, cela ne veut pas dire, et de loin, que la FMH doive forcément se mêler de tout. Nous n’aurions pas les ressources néces- saires pour ce faire, et l’évaluation de toutes les initia- tives politiques dépasse largement les limites de notre expertise. Si nos compétences spécifiques en médecine nous permettent d’évaluer les effets du bruit, des pous-

sières fines ou du stress sur la santé, diffuser nos connaissances en la matière ne revient pas à donner notre avis sur tous les projets de routes ou les révisions du droit du travail. L’expertise médicale ne permet pas, à elle seule, de prendre valablement position sur ce type de questions, car elles englobent une variété d’éléments contextuels relevant d’autres domaines de spécialité. Notre crédibilité, en politique, souffrirait d’ailleurs d’une telle dispersion.

Cela nous mène à la principale raison pour laquelle la FMH ne s’engage pas dans les questions de politique environnementale. Cela ne répondrait pas au mandat que nous confient nos membres. Si nous pouvons par- tir du principe que tous nos membres sont favorables à des conditions de vie saines, il est fort probable que leurs avis divergent autant que ceux de tous les autres citoyens sur la gravité des différents problèmes envi- ronnementaux, les solutions à adopter ou sur le bilan coût-utilité des diverses mesures envisageables. Nos membres attendent de la FMH non pas qu’elle joue le rôle d’une organisation environnementale, mais qu’elle œuvre à la mise en place de conditions-cadres optimales, dans un système de santé efficace et axé sur les besoins des patients, pour leur permettre de travailler sereinement. C’est là la compétence clé de la FMH, c’est sur ce point que s’accordent nos membres et c’est là notre mission.

Il sera très important que nous nous concentrions sur cette mission dans les mois et les années à venir car les défis qui nous attendent mettront fortement à contri- bution notre organisation. Les mesures en cours de planification dans le domaine de la santé pourraient gravement nuire à la prise en charge des patients et fortement restreindre la pratique de la médecine pour tous nos membres. Il est du devoir de la FMH de mettre toute son expertise et sa réputation dans la balance politique pour que nous puissions continuer demain de compter sur un système de soins accessible et de grande qualité.

Si l’aspect de la santé intervient dans tous les domaines politiques, cela ne veut pas dire que la FMH doive se mêler de tout.

Notre compétence clé est le système

de santé et les défis à relever dans ce domaine sont colossaux.

FMH Editorial 868

(5)

Médecine d’urgence: entre réorganisation et fédéralisme

Stefan Matthias Müllera, Marc Lüthyb, Günter Bildsteinc, Gabriela Kaufmann-Hostettlerd, Wolfgang Ummenhofere

a Dr méd., spécialiste en anesthésiologie, AFC médecine d’urgence préhospitalière / médecin d’urgence (SSMUS), médecin-chef Schutz & Rettung Zürich;

b Dr méd., spécialiste en anesthésiologie, AFC médecine d’urgence préhospitalière / médecin d’urgence (SSMUS), président Faculté de médecine d’urgence préhospitalière de la SSMUS, directeur médical Sanität Basel; c MSc, MBA, directeur Rettung St. Gallen; d directrice de la SSMUS; e Prof. ém. Dr méd., spécialiste en anesthésiologie et en médecine intensive

Pour avoir une meilleure vue d’ensemble de la prise en charge médicale préhospi- talière en Suisse, la Société suisse de médecine d’urgence et de sauvetage (SSMUS) a interrogé 124 services de sauvetage lors d’un sondage portant principalement sur l’organisation du service médical d’urgence et sur sa structure tarifaire.

En traversant la Suisse en train ou en voiture de Ge- nève à Romanshorn ou de Chiasso à Schaffhouse, on aperçoit toutes sortes de paysages et entend différents dialectes et différentes langues. Mais ce que peu de per- sonnes savent, c’est que ce ne sont pas seulement la région et la langue qui changent au fil des kilomètres, mais également le «paysage» du sauvetage: car la Suisse ne serait pas la Suisse si ce domaine n’était pas lui aussi marqué par le fédéralisme, peut-être plus encore que nul autre secteur. Si la prise en charge mé- dicale d’urgence est toujours assurée par un service de

sauvetage, les modèles de prise en charge des patients grièvement blessés ou dans un état critique sont très hétérogènes, en particulier quant à leur composition.

Tandis que dans certaines régions, ces services se com- posent de médecins d’urgence titulaires de l’attesta- tion de formation complémentaire (AFC) en médecine d’urgence préhospitalière / médecin d’urgence (SSMUS) et au bénéfice d’une grande expérience clinique et pré- hospitalière, souvent spécialisés en anesthésiologie ou en médecine interne générale, dans d’autres régions, on trouve des systèmes sans médecins d’urgence, re-

FMH Actuel 869

(6)

courant à du personnel soignant spécialisé en anesthé- sie avec des compétences pratiques élargies, ou encore des systèmes dans lesquels on attend des ambulan- ciers ES qu’ils maîtrisent tout l’éventail des situations préhospitalières. Dans certains systèmes, l’absence de médecin d’urgence est souvent compensée par le sauvetage aérien; or, les conditions météorologiques ne permettent pas toujours d’intervenir. Enfin, dans certaines régions essentiellement rurales, les services de sauvetage peuvent compter sur des médecins de famille ou d’urgence.

Le présent article n’a pas pour vocation d’établir une comparaison entre les différents systèmes mais plutôt d’illustrer la diversité de la prise en charge préhospita- lière. Aux lectrices et aux lecteurs de décider ensuite dans quel système ils préféreraient être pris en charge, même si en réalité, il ne leur est pas possible de «choisir».

À l’image de ce qui est décrit plus haut, les tarifs pré- sentent eux aussi une très grande hétérogénéité et re- flètent à leur manière le fédéralisme du système de santé helvétique. Avec la prise de conscience accrue des coûts, cet aspect a toujours plus d’importance, même s’il faut préciser que le sauvetage ne représente qu’une part in- fime de l’ensemble des dépenses de santé dans notre pays (1,6% pour le transport et le sauvetage) [1].

Pour avoir une meilleure vue d’ensemble de la prise en charge médicale préhospitalière en Suisse et de son financement, la SSMUS a mené un sondage auprès de 124 services de sauvetage du pays. Ce sondage a porté en particulier sur le système de médecin d’urgence – si existant sous cette forme –, son organisation et sa structure tarifaire. Le taux de réponse a été très ré- jouissant: sur les 90 questionnaires envoyés en Suisse alémanique, 61 ont été retournés (68%), 21 sur 30 en Suisse romande (70%) et 4 sur 4 au Tessin (100%).

Les principaux résultats sont résumés ci-après.

Y a-t-il un système de médecin d’urgence dans le service de sauvetage de votre région?

En Suisse alémanique, 65,5% indiquent que leur service de sauvetage intervient avec des médecins d’urgence (contre 94,44% en Suisse romande et 100% au Tessin).

Si ce n’est pas le cas, ils interviennent le plus souvent avec du personnel infirmier spécialisé en anesthésie.

D’autres se basent sur un service de garde de médecins d’urgence – parfois seulement sous forme de conseils téléphoniques – ou sur les médecins d’urgence de can- tons voisins (lorsque le service de sauvetage aérien ne peut pas intervenir p. ex.).

Comment le service de médecin d’urgence est-il organisé?

Il existe une nette différence d’une région linguistique à l’autre. En Suisse romande, la structure est le plus souvent liée à un hôpital, tandis qu’au Tessin, elle est aussi bien liée à un hôpital qu’à un service de sauve- tage. La Suisse alémanique présente une plus grande hétérogénéité (hôpital, service de sauvetage, médecin de premier recours, indépendant et autres). Il semble- rait que les services de sauvetage sans médecin d’ur- gence n’existent qu’en Suisse alémanique.

Comment le médecin d’urgence se rend-il sur le lieu d’intervention?

Le fait que le médecin d’urgence se rende sur le lieu d’intervention avec un véhicule du SMUR, dans une ambulance d’urgence (de manière «compacte») ou par ses propres moyens dépend de plusieurs raisons, dont les ressources et le financement à disposition pour le chauffeur et le SMUR; des synergies avec d’autres orga- nisations sont possibles (p. ex. service du feu, police).

Le système du «rendez-vous» (avec le SMUR) présente l’avantage d’être flexible sans compter que la connais- sance des lieux et l’expérience de conduite du chauf- feur sont un atout supplémentaire pour la sécurité.

Les médecins d’urgence expérimentés sont majoritai- rement ceux qui se rendent sur le lieu d’intervention par leurs propres moyens, soit qu’ils travaillent de manière régulière auprès d’un service de sauvetage ou interviennent directement à partir de leur cabinet, de leur lieu d’habitation ou d’autres localisations. Ce qui paraît de prime abord intéressant en termes de res- sources peut cependant poser des problèmes logis- tiques sur le terrain: si le médecin décide d’accompa- gner le patient dans l’ambulance jusqu’à l’hôpital, il doit alors laisser sa propre voiture sur place ou la Figure 1: Comment le service de médecin d’urgence est-il organisé?

FMH Actuel 870

(7)

confier à l’un des ambulanciers qui ne sera de ce fait plus à disposition dans l’ambulance.

Quel est le degré de formation des méde- cins d’urgence en intervention?

Sur ce point, le sondage révèle qu’un nombre significa- tif de médecins d’urgence effectuant des interventions se trouvent soit en formation postgraduée, soit au bénéfice d’une formation autre que l’AFC médecine d’urgence préhospitalière / médecin d’urgence (SSMUS).

En Suisse alémanique, ils sont particulièrement nom- breux à être encore en formation postgraduée, ce qui suggère que, principalement pour des raisons de coûts, on fait intervenir des collègues plutôt jeunes, souvent sans compter activement sur eux une fois leur forma- tion postgraduée terminée. Ce système manque cepen- dant de cohérence car il implique qu’en terminant leur formation, les médecins mettent un terme à l’activité

professionnelle effectivement visée. Or, sachant que la formation postgraduée mobilise des ressources impor- tantes, et comprend désormais aussi des interventions avec supervision, il serait judicieux de se demander si c’est une bonne chose de faire intervenir une part aussi élevée de médecins en formation postgraduée. De plus, ce système prive les patients menacés dans leur pro- nostic vital de médecins d’urgence expérimentés au bénéfice d’une formation postgraduée complète.

En Suisse romande et au Tessin, ce sont majoritaire- ment des médecins d’urgence titulaires de l’AFC méde- cine d’urgence préhospitalière / médecin d’urgence (SSMUS) qui interviennent. Cela peut être dû au fait que les médecins titulaires de l’AFC restent plus long- temps en fonction. Au Tessin, la part élevée de méde- cins d’urgence formés peut s’expliquer par le fait que les services de sauvetage les emploient à titre salarié.

Dans l’interprétation, il faut néanmoins tenir compte du faible nombre de questionnaires envoyés dans ce canton.

Au cours des dernières décennies, la formation d’am- bulancier ES a énormément évolué vers une profession structurée, reconnue et offrant des postes à responsa- bilité. Les médecins chargés des services de sauvetage peuvent déléguer de nombreuses mesures médicales aux ambulanciers ES, même si, en cas de menace vitale, l’intervention d’un médecin d’urgence qualifié est in- diquée. C’est par exemple le cas en présence de patients instables dans des situations médicalement complexes ou après un traumatisme sévère, en cas d’intubation, lors de décisions concernant la fin de vie, ou de déci- sions de transfert à l’hôpital ou de réanimation dans un contexte forensique donné. S’il s’agit d’assister et de soutenir les ambulanciers ES dans de telles situations, il faut alors veiller à ce que les compétences soient éga- lement renforcées sur le terrain.

Comment sont facturées les prestations d’un service de médecin d’urgence (sans chauffeur ni frais de matériel)?

En 2014, une comparaison des tarifs du sauvetage ter- restre [2] dans toute la Suisse avait révélé que le coût d’une intervention d’urgence auprès d’un patient avec un pronostic vital engagé pouvait varier de 832 à 1881  francs (2144  francs avec le supplément de nuit).

L’analyse fait donc état d’un écart très important des prix facturés en Suisse, pratiquement du simple au double entre les institutions les plus chères et les moins chères.

Notre sondage a révélé qu’il existait aussi bien un tarif horaire (15%) que forfaitaire (85%). En plus des positions tarifaires pour les prestations médicales, il existe dans Figure 3: Quel est le degré de formation des médecins d’urgence en intervention?

Figure 2: Comment le médecin d’urgence se rend-il sur le lieu d’intervention?

FMH Actuel 871

(8)

de nombreuses organisations des positions tarifaires pour les coûts de déploiement, par exemple un forfait pour le véhicule d’intervention. Le mode de factu- ration n’indique rien sur le mode de financement du service médical. En principe, il faut considérer qu’un service médical d’urgence ne parvient pas à couvrir ses coûts lorsqu’on tient compte des coûts complets.

Compte tenu de la nature sélective des indications mé- dicales urgentes, la part (et le coût) des «temps morts»

entre deux interventions est nettement plus élevée dans un service avec des médecins d’urgence que dans un service de sauvetage. Lorsque ce coût est réparti sur l’ensemble des interventions, le prix par intervention devient alors très élevé. Les services médicaux d’ur- gence rattachés à un hôpital peuvent profiter des sy- nergies avec les hôpitaux. Du point de vue écono- mique, il s’avère par ailleurs judicieux que les médecins d’urgence interviennent dans un secteur aussi large que possible (en tenant compte des temps d’interven- tion) et indépendamment des régions d’intervention.

Résumé des auteurs

Malgré tout le respect porté aux particularités fédé- rales, le domaine du sauvetage en Suisse aurait tout à gagner d’une plus grande homogénéité – tout du moins sur le plan des critères de composition des équipes. La forme d’organisation des médecins d’urgence devrait être adaptée aux besoins régionaux de chaque service de sauvetage; différence ville/campagne, nombre d’in- terventions, distances, localisation des centres de sau- vetage et du médecin d’urgence: autant d’éléments qui déterminent les avantages et les inconvénients des dif- férents systèmes (arrivée du médecin avec le SMUR, dans l’ambulance ou par ses propres moyens). Il est indispensable que les médecins d’urgence aient suivi une formation correspondant à celle de l’AFC médecine

d’urgence préhospitalière / médecin d’urgence (SSMUS);

la formation doit les préparer à intégrer les services de sauvetage à long terme et non servir de prétexte pour réduire les coûts. Pouvoir compter sur un pourcentage élevé de médecins d’urgence expérimentés titulaires de l’AFC médecine d’urgence préhospitalière / médecin d’urgence (SSMUS) permet de renforcer la stabilité des équipes et la continuité de la qualité des soins. Cela doit donc impérativement être privilégié. Même si les tarifs des services de sauvetage sont négociés entre les fournisseurs de prestations et les assureurs, une variation plus faible des coûts d’intervention serait un signal important permettant de contrer les accusa- tions de «hausse incontrôlée des coûts» [3] ou de «flam- bée des prix» [4] que l’on retrouve régulièrement dans les médias. Pour leur part, les médecins pourraient lancer un signal fort, et important au niveau national, en incluant un forfait pour les interventions d’urgence dans le nouveau système TARDOC [5] – ce d’autant plus que les coûts du sauvetage sont pour une grande part, voire entièrement, à la charge des patients.

Références

1 DFI, Office fédéral de la statistique. Coût et financement du sys- tème de santé en 2008, communiqué de presse. T6: Coûts de la santé selon les prestations. www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home.html 2 Iseli S. Gesamtschweizerischer Tarifvergleich 2014 im Bereich

Bodenrettung. ED DEFR, Surveillant des prix. Berne 2014.

www.preisueberwacher.admin.ch (en allemand seulement) 3 www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/preisueberwa-

cher-kritisiert-wildwuchs-bei-ambulanz-tarifen

4 www.srf.ch/news/schweiz/2500-franken-fuer-62-kilometer-horre nde-preise-fuer-ambulanzfahrt

5 Lignes directrices de la FMH pour le domaine du sauvetage en Suisse, BMS 2021;102(7):234–8. www.fmh.ch/files/pdf25/lignes-di- rectrices-de-la-fmh-pour-le-domaine-du-sauvetage-en-suisse.pdf

Crédits photo

Schutz und Rettung Zürich Dr méd. Stefan Müller

Schutz & Rettung Zürich Neumühlequai 40 Case postale 3251 CH-8021 Zurich stefan.mueller[at]zuerich.ch

FMH Actuel 872

(9)

Todesfälle / Décès / Decessi Rudolf Bruppacher (1942), † 22.5.2021, Facharzt für Prävention und Public Health, 4310 Rheinfelden

Kaspar Rhyner (1941), † 24.5.2021,

Facharzt für Medizinische Onkologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8755 Ennenda

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

GE

Nathalie Céline Stuker,

Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents, FMH,

Rue de la Gabelle 9, 1227 Carouge GE VD

Alexandra Lipp,

Spécialiste en pédiatrie, FMH, Chemin des Falaises 2b, 1005 Lausanne

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Michaela Bauer, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Elisabethenstrasse 3, 3014 Bern

Philipp Brosi, Facharzt für Chirurgie, FMH, Klinik Beau Site, Schänzlihalde 1, 3013 Bern Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Dorrit Winterholer, Fachärztin für Plastische, Rekonstruktive und Ästhetische Chirurgie, Luzerner Kantonsspital, Spitalstrasse, 6000 Luzern 16

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Stöbern Sie in unserem neuen Online-Shop!

Entdecken Sie unser Angebot an Fachbüchern, Kriminalromanen oder Kinderbüchern.

shop.emh.ch

Scan this!

19200229_Inserat_Banner Online-shop.indd 1 22.08.19 10:06

FMH Nouvelles du corps médical 875

Nouvelles du corps médical

(10)

In memoriam Dr. med. Ellen Frossard (1927–2021)

Es steht mir nicht zu, die grossen wissenschaftlichen Verdienste von Frau Dr. Frossard zu würdigen. Trotz- dem möchte ich, durch meine Erinnerungen als junger Assistenzarzt, meiner Hochachtung und meinem Res- pekt gegenüber unserer Lehrerin Ausdruck geben und ein paar Reminiszenzen aufleben lassen.

Meine erste Begegnung mit ihr ergab sich am Morgen meines Staatsexamens, als im Korridor des Tiefen- auspitals Prof. Riva vorbeihuschte, uns zitternde Kan- didaten kaum beachtete und uns zurief: «Frau Frossard wird kommen» …

Die nächste Begegnung geschah im Spital Aarberg. Dr.

Frossard war die erste vollamtliche Chefärztin der Medi- zin mit zwei Assistenzärzten und einer Sekretärin, wel- che gar nur für die Chefin da war. Die Berichte waren selbst zu schreiben, gefürchtet waren Durchsicht und Korrektur durch Frau Dr. Frossard. Nicht selten war die x-te Auflage der Berichte im Dachzimmer des Assistenten büros zwischen 21 und 22 Uhr noch in Arbeit.

Es soll dann einer der Kameraden, als auch diese Ver- sion nicht genügte, Frau Doktor, nachdem sie die Türe zum Büro hinter sich geschlossen hatte, die Schreib- maschine nachgeworfen haben. Der Verwalter, der die Hermes  3000 gerne immer selbst reparierte, kapitu- lierte allerdings vor dem Schaden und verfügte dem Kameraden einen Lohnabzug …

Die strenge Erziehung auch der diensthabenden Assis- tenten der Chirurgie zahlte sich aus. Das morgendliche

«Examen» bei der Übergabe der nachts Aufgenomme- nen an die Medizin hatte es in sich. Die Konsequenz waren sorgfältige Statuserhebung und saubere Doku- mentation.

Dr. Frossards sorgfältiger und umsichtiger Umgang mit Antibiotika war ausserdem einmalig. Unvergess- lich die Episode, als ein Kamerad aus der Chirurgie nachts eine schwere Angina hospitalisierte und drei Mal 1  Mio. Penicillin G verordnete. «Wie hoch haben Sie dosiert?», war die Frage. «Drei Mal 1 Mio.» – «Viel zu viel!! Oder dachten Sie etwa an eine beginnende Sep-

sis?» Der Befragte schöpfte Hoffnung auf Rettung:

«Ja.» – «Dann ist es viel zu wenig!!»

Auch ihre Liebe zum Detail war unvergleichlich: Der Händedruck bei der Begrüssung des Patienten diente beispielsweise der gleichzeitigen Kontrolle, ob er den Betablocker auch wirklich eingenommen hatte.

Der strenge Winter 1977 brachte grosse Schneefälle, und so kam es, dass die Strassen im Schüpberg, wo Frau Dr. Frossard wohnte, unpassierbar wurden. Sie wartete also zunächst das Schneeräumfahrzeug ab und fuhr dann hinter diesem her. Allerdings kam sie so erst ge- gen Mittag im Spital Aarberg an. Was war passiert?

Die  Mannschaft des Schneepflugs hatte nach vielen Stunden unterwegs eine Pause im nächsten Gasthof eingelegt, worauf ihr nichts anderes übrig blieb, als sich ebenfalls an einen Tisch zu setzen und das Ende der Pause abzuwarten.

Des Weiteren machte ihr unglaubliches Wissen um die Borreliose sämtliche Grundversorger der Region Aar- berg zu Experten, lange bevor man andernorts über- haupt von den Zecken wusste. Es gingen eine Weile lang sogar Gerüchte um, man könne ohne Borrelien- titer im Spital Aarberg gar nicht eintreten … Auch hat Dr. Frossard später kleinere medizinische Kränzchen bei ihr zu Hause abgehalten; Fortbildungen der besten Art, liebenswürdig und kompetent.

Mit Dr. med. Ellen Frossard ist eine Grösse der Inneren Medizin verstorben, die unseren Respekt und unsere Anerkennung verdient. Nach vielen Praxisjahren zu- hinterst im Val d’Hérens und später als Oberärztin un- ter Professor Riva lagen ihr die Hausärzte besonders am Herzen. Sie hat uns solides Handwerk beigebracht, streng, konsequent und kompetent. Der Dank und die Erinnerung aller ihrer Assistentinnen und Assistenten, Oberärztinnen und Oberärzte ist ihr sicher.

Dr. med. Ulrich Castelberg, Aarberg Bildnachweis:

© Susazoom | Dreamstime.com ulrich[at]castelberg.ch

NÉCROLOGIE 876

(11)

Indicateurs de qualité dans le  domaine stationnaire

Maria Wertlia, Sima Nuschin Djalalib, Omar Kheradc, Markus Schneemannb, Silvana K. Rampinib,

Adrian  Rohrbasserd, Joël Lehmanne, Brigitte Zirbs Savignyd, Marc Michael Jungid, Mirjam Rodella Sapiad, Jacques Donzéc, Regula Capaulf

a Prof. Dr méd. présidente de la commission qualité de la Société Suisse de Médecine Interne Générale SSMIG; b PD Dr méd., membre de la commission qualité de la Société Suisse de Médecine Interne Générale SSMIG; c Prof. Dr méd., membre de la commission qualité de la Société Suisse de Médecine Interne Générale SSMIG; d Dr phil., membre de la commission qualité de la Société Suisse de Médecine Interne Générale SSMIG; e M.A., membre de la commission qualité de la Société Suisse de Médecine Interne Générale SSMIG; f Dr méd., co-présidente de la Société Suisse de Médecine Interne Générale SSMIG, membre de la commission qualité de la Société Suisse de Médecine Interne Générale SSMIG

La commission qualité de la Société Suisse de Médecine Interne Générale publie pour la première fois une liste d’indicateurs pouvant être utiles dans le domaine stationnaire. Il est important d’utiliser des indicateurs pour renforcer des mesures d’amélioration de la qualité dans le cadre d’un processus structuré.

L’une des principales préoccupations de la médecine interne générale (MIG) est la qualité de la prise en charge et du traitement des patientes et patients qui présentent de plus en plus des pathologies multiples (multimorbidité). Depuis de nombreuses années, la So­

ciété Suisse de Médecine Interne Générale (SSMIG) s’engage pour l’amélioration de la qualité et de l’effica­

cité du système de santé suisse [1]. Les obligations visant à mesurer la qualité et à la rendre visible ont en effet augmenté [2]. La commission qualité de la SSMIG s’est donc penchée de manière approfondie sur le

thème de la mesure de la qualité et publie pour la pre­

mière fois une liste d’indicateurs pouvant être utilisés dans le domaine stationnaire. Il est important d’utili­

ser des indicateurs pour renforcer des mesures d’amé­

lioration de la qualité dans le cadre d’un processus structuré [3]. La qualité médicale est souvent décrite selon trois dimensions [4]: qualité structurelle, qualité des processus et qualité des résultats.

La SSMIG émet six recommandations pour la méde­

cine stationnaire. Quatre indicateurs s’intéressent à la qualité des soins centrés sur les besoins du patient, un indicateur reflète la qualité générale des soins et un autre indicateur se réfère à la santé des collaboratrices et collaborateurs.

Qualité de la prise en charge centrée sur la  patiente ou le patient

1. Proportion de rapports de sortie provisoires trans­

mis dans les 24 heures au médecin chargé du suivi ambulatoire. Il doit contenir des informations sur les diagnostics, les procédures et les médicaments (avec les raisons éventuelles des changements de médication). Cet indicateur a pour objectif de trans­

mettre rapidement les principales informations au médecin chargé du suivi afin de garantir la coor­

dination du traitement lors de la transition. Une information efficace et rapide vise à améliorer la continuité des soins et à réduire le nombre de ré­

hospitalisations, ainsi que de complications évi­

tables.

2. Proportion de personnes âgées (≥65  ans) chez les­

quelles une nouvelle benzodiazépine a été intro­

Le flux d’information est un indicateur pour la qualité de la prise en charge centrée sur la patiente ou le patient.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSMIG 877

(12)

duite durant l’hospitalisation. Cet indicateur a pour objectif de réduire les nouvelles prescriptions de benzodiazépines au cours d’une hospitalisation afin d’éviter les effets secondaires inhérents à ces traite­

ments.

3. Proportion de personnes âgées (≥65 ans) à qui l’on a demandé si elles ont chuté au cours des 12 derniers mois, et le cas échéant, le nombre de chutes et le dé­

roulement de la chute. Cet indicateur a pour but d’identifier les patients présentant un risque accru de chute, chez lesquels une intervention préventive s’avère judicieuse.

4. Proportion de patientes et patients recevant une transfusion lorsque le taux d’hémoglobine (Hb) est supérieur à 8 g/dl. Cet indicateur a pour objectif de réduire le nombre de transfusions potentiellement non indiquées.

Qualité générale des soins

5. Proportion de rapports d’incidents (Critical Inci­

dence Reporting System [CIRS]) pour des per­

sonnes hospitalisées en médecine interne géné­

rale (MIG) analysés et discutés par l’équipe soignante. L’objectif de l’indicateur est de stimuler une culture active de l’erreur en analysant et discu­

tant les cas de CIRS.

Santé des collaboratrices et collaborateurs 6. Proportion de collaboratrices et collaborateurs en

contact potentiel avec du sang ou des matériaux contaminés par le sang et présentant une protec­

tion vaccinale suffisante contre l’hépatite B. Cet in­

dicateur a pour objectif de prévenir la transmission de l’hépatite B et d’améliorer la sécurité sur le lieu de travail.

Indicateurs de qualité non recommandés

La SSMIG s’exprime également sur trois indicateurs qu’elle ne peut recommander. Ces indicateurs ne sont pas adaptés à la médecine interne générale station­

naire, notamment en raison du caractère imprécis de leur mesure et de l’absence de preuves de leur effica­

cité. Il est important de reconnaître que des indica­

teurs imprécis peuvent donner lieu à des interpréta­

tions erronées, et donc se révéler préjudiciables.

1. Proportion de réhospitalisations évitables. L’indica­

teur a pour objectif d’identifier les hospitalisations potentiellement évitables et d’obtenir une amélio­

ration de la qualité en analysant les causes (suivant l’exemple de l’indicateur utilisé par l’association na­

tionale pour le développement de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques (ANQ)). La principale cri­

tique concernant cet indicateur est que la méthode de mesure ne discrimine pas avec suffisamment de précision les cas de réhospitalisation qui auraient réellement pu être évités. En outre, il manque des preuves cliniques solides montrant que l’utilisation de cet indicateur entraîne une amélioration de la qualité des prises en charge. Comme l’attribution ne se fait pas selon des critères trans parents et que l’al­

gorithme (évitable/inévitable) est difficile à com­

prendre, il ne peut pas être utilisé en clinique, ni être influencé par les médecins.

2. Satisfaction des patientes et patients par rapport à leur séjour dans un hôpital pour des soins aigus (suivant l’exemple de la saisie par l’association ANQ). Cet indicateur a pour objectif de représenter une satisfaction générale à l’égard d’une hospitalisa­

tion comme substitut à la qualité de traitement. La satisfaction des patientes et patients ne peut être as­

similée à la qualité du traitement et ne constitue donc pas un indicateur approprié pour améliorer la qualité du traitement. En outre, la définition de la

«satisfaction générale» manque de clarté pour per­

mettre d’en déduire des mesures efficaces à mettre en place. A l’inverse, la mesure de l’expérience des

Ces dernières années, le besoin et les exigences en matière de mesure de la qualité et de la visibilité de celle-ci ont gagné en importance.

Critical Incidence Reporting System: les cas seront analysés et discutés.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSMIG 878

(13)

patientes et patients (patient experience) serait plus  appropriée pour collecter des indications concernant les améliorations à apporter. La mé­

thode de mesure de l’enquête ANQ ne comprend pas l’ensemble des patientes et patients et l’ajustement en fonction de facteurs confondants importants n’est pas suffisant pour permettre la comparaison entre les différents hôpitaux (benchmarking ir­

recevable).

3. Indicateurs de résultats recueillant la survenue de complications thérapeutiques évitables dans un établissement médical, sous la forme d’un in­

dicateur de performance. Exemples: les mesures utilisées par l’association ANQ concernant la pré­

valence des escarres (nombre de patientes et pa­

tients hospitalisés souffrant d’escarres noso­

comiales à un temps donné) et la prévalence des chutes (nombre de patientes et patients hospitalisés à un temps donné, ayant chuté au cours de l’hospi­

talisation en cours). Les taux des complications in­

désirables comme substitut de la qualité du traite­

ment doivent, le cas échéant, être mesurés sous la forme d’enquêtes exhaustives. Un benchmarking plus approfondi ne devrait être effectué qu’après ajustement pour des variables cliniques confon­

dantes récoltées de manière suffisamment détail­

lée. Les indicateurs de résultat devraient en outre être complétés par des indicateurs de processus per­

tinents qui reflètent aussi les efforts déployés pour influencer favorablement le résultat. Une institu­

tion présentant une prévalence faible d’escarre et de chutes en milieu hospitalier qui ne recourt à aucune mesure de prévention doit être évaluée différem­

ment d’une institution à prévalence plus élevée, mais appliquant systématiquement des mesures de prévention.

Une description détaillée des indicateurs, la littérature spécialisée et de plus amples informations sont dispo­

nibles sur le site de la SSMIG (www.sgaim.ch/qualitaet).

Dans un second temps, la commission qualité de la SS­

MIG élaborera des supports concernant les indicateurs qui renforcent les processus d’amélioration de la qua­

lité. Cette documentation sera mise à disposition des membres de la SSMIG.

Processus de création de la liste

Une analyse de la littérature a permis d’identifier au to­

tal 36 indicateurs de processus potentiellement appro­

priés, 15 indicateurs de résultats et quatre indicateurs de qualité structurelle. La qualité structurelle inclut p. ex. le nombre de soignants par malade ou la main­

tenance adéquate des appareils techniques. La qualité des processus comprend p. ex. le traitement d’une ma­

ladie selon l’état actuel des connaissances. La qualité des résultats mesure p. ex. le taux de guérison, les ré­

hospitalisations évitables, la satisfaction des patientes et patients ou la mortalité.

En février 2020, la commission qualité a analysé les in­

dicateurs dans le cadre d’ateliers et jugé pertinents six indicateurs stationnaires et six indicateurs ambula­

toires. Pour la commission, il était important que les indicateurs puissent être utilisés au quotidien, afin de renforcer des mesures d’amélioration de la qualité en médecine interne générale. Ont été ainsi identifiés en premier lieu des indicateurs de processus. La com­

mission a décidé de ne pas utiliser d’indicateurs de résul tats, car leur saisie est très complexe et n’est géné­

ralement pertinente qu’en combinaison avec des indi­

cateurs de processus. Les indicateurs sélectionnés ont été formulés, et leur applicabilité ainsi que leur mesu­

rabilité ont été optimisées dans le cadre d’un processus

Il est important de reconnaître que des indica- teurs imprécis peuvent mener à des interpréta- tions erronées et porter préjudice.

Prévenir la transmission de l’hépatite B, améliorer la sécurité au travail.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSMIG 879

(14)

itératif. Tous les indicateurs ont été vérifiés selon les critères également appliqués par l’American College of Physicians (ACP) [5]:

1. Importance: l’utilisation de l’indicateur entraînera une amélioration mesurable et significative des cri­

tères cliniques (impact important, écart de perfor­

mance).

2. Traitement approprié: éviter la sur­ ou sous­utilisa­

tion de mesures médicales.

3. Preuve clinique de haute qualité: des études ont ré­

vélé que l’utilisation de l’indicateur permet égale­

ment d’améliorer le traitement.

4. Validité et fiabilité: l’indicateur permet de détecter l’événement à mesurer et fournit des résultats fiables en cas de mesures répétées.

5. Applicabilité: les événements à mesurer peuvent être influencés par les médecins, la mesure est réali­

sable de façon pratique (clarté, charge de travail).

Plusieurs spécialistes médicaux (médecins­cheffes et

­chefs MIG, expertes et experts en économie de la santé) ont ensuite procédé à un examen externe.

Défi relatif à la mise en œuvre

L’objectif de la commission qualité était d’identifier, sur la base de la littérature spécialisée et de l’impor­

tance clinique, des indicateurs susceptibles de soutenir les processus d’amélioration de la qualité en MIG. La condition préalable essentielle est toutefois de créer des méthodes de mesure fiables. Pour que de nom­

breux indicateurs puissent être récoltés, les systèmes d’information électronique hospitaliers doivent être adaptés et les résultats collectés de manière systéma­

tique et uniforme. Il est par ailleurs impératif que les  ressources humaines et financières nécessaires à la  mesure de la qualité soient pleinement prises en compte.

Les indicateurs détaillés de qualité dans le domaine stationnaire sont en ligne sous le lien suivant:

https://www.sgaim.ch/fr/qualité/qualite­a­lhopital.html Crédits photo

Illustration: Hahn+Zimmermann Maria Wertli[at]insel.ch

Remerciements

Nous remercions tous les collègues et experts pour leur examen critique et leurs suggestions: Dr Philippe Luchsinger (président de mfe), Prof. Drahomir Aujesky (représentant de la MIG des hô- pitaux universitaires), PD Dr Thomas Brack et PD Dr Robert Escher (président et secrétaire de l’Association des méde- cins-chefs et -cadres internalistes suisses ([AMCIS]), Prof. Luca Gabutti (Association Smarter Medicine) et Prof. Alexander Geissler (School of Management, School of Medicine, HSG, Saint-Gall) et Dr méd. Lars Clarfeld (Secrétaire Général de la SS- MIG). Nous remercions également Ursula Käser (Responsable du Service de la qualité, formation continue et postgraduée) pour son grand travail et son soutien.

L’essentiel en bref

La SSMIG a formulé six indicateurs pour un traitement hos- pitalier de haute qualité de patients de plus en plus multi- morbides.

Les indicateurs de qualité concernent la qualité de la prise en charge centrée sur le patient, la qualité générale des soins et la santé du personnel. En outre, la SSMIG décrit trois indicateurs qu’elle ne recommande pas, à savoir la pro- portion de réhospitalisations évitables, la satisfaction des patients et la mesure des indicateurs de résultats sous la forme d’une enquête par sondage.

Les indicateurs sélectionnés ont été examinés selon les cri- tères suivants: importance, traitement approprié, preuves cli- niques de haute qualité, validité et fiabilité, et applicabilité.

Références

1 Bull Med Suisses. 2021;102(17):572–3.

2 Le rapport national sur la qualité indique un grand potentiel d’amélioration du système de santé suisse, OFSP 8.11.2019.

3 Recommandations de l’Académie Suisse des Sciences Médicales, Bull Med Suisses, 2009;90(26–27):1044­54.

4 Avedis Donabedian. Evaluating the Quality of Medical Care.

The Milbank Quarterly. 2005;83(4):691–729.

5 MacLean CH. Time Out – Charting a Path for Improving Perfor­

mance Measurement. N Engl J Med. 2018;378:1757–61.

Veuillez aussi lire l’interview avec Madame la Prof. Dr méd. et phil. Maria Wertli, présidente de la commission qualité de la Société Suisse de Médecine Interne Générale, sur le site du Bulletin des médecins suisses: «Indicateurs de qualité – Avantages et limites»

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSMIG 880

(15)

Die Guten und die Besseren (mit  Replik)

Brief zu: Jenni N, Kraft E, Hostettler S. Label «responsible practice FMH». Schweiz Ärzteztg. 2021;102(24):801.

Die bisherigen Ausbildungs-, Weiterbildungs- und Fortbildungs-Diplome sollten ein Garant für Qualitätssicherung sein. Weshalb braucht es jetzt ein zusätzliches «Label»? Diese «Neue- rung» scheint wenig durchdacht. Was wird dieses neue Label bewirken? Bei Kolleginnen und bei Patientinnen? Wie steht die Ärztin da, wenn sie zwei Jahre vor ihrer Pensionierung entscheidet, kein solches Label mehr zu er- werben? Sie hat den Facharzttitel FMH vor langer Zeit erworben, sich sorgfältig um die Fortbildung gekümmert und jetzt genügt das nicht, denn ohne dieses Label wird sie zur Zweitklassärztin. Solche Titel- und Label-Pro- liferationen wirken wie Tumorwachstum. Der Tumor wächst ungehindert und zerstört. Und wenn des Kaisers neue Kleider dann noch ge- spickt mit Anglizismen daherkommen, gerät das Vertrauen in solche «Neuerungen» defini- tiv unter Druck.

Und überall, vor allem in Klinik-Hochglanz- prospekten, leuchtet glanzvoll garantiert ir- gendwo das Wunderwort Ethik auf. Aber wer meint denn damit was genau?

Wäre es nicht sinnvoller, die FMH würde ein Jahr der «verantwortungsvollen ärztlichen Tätigkeit» (es geht ja auch gut verständlich auf Deutsch, wirkt halt nicht so kompetent) aus- rufen und die Fachgesellschaften ermuntern, entsprechende Veranstaltungen zu planen?

Sicher braucht es immer wieder das Gespräch (den Diskurs) über die gute ärztliche Tätig- keit  – diese Auseinandersetzung sollte nie aufhören. Demgegenüber birgt aber das neue Label die Gefahr, sich nun auf dem neu erwor- benen Label auszuruhen. Was genau bringt das neue Label «responsible practice FMH», was nicht schon in den Statuten der FMH, der kantonalen Ärztegesellschaften, der Fachge- sellschaften, der kantonalen Verordnungen zur Praxisbewilligung und der guten schwei- zerischen Gesetzgebung geregelt wäre?

Dr. med. Peter Buess, Basel

Replik zu

«Die Guten und die Besseren»

Sehr geehrter Herr Buess

Besten Dank für Ihren Leserbrief und die kri- tische Auseinandersetzung mit dem Label

«responsible pratice FMH». Das Label «respon- sible practice FMH» dient dazu, transparent offenzulegen, dass man die Standes regeln der FMH in der Praxis/Organisation aktiv fördert.

Die Standesordnung der FMH basiert auf ei- ner Wertehaltung und legt dementsprechen de Verhaltensnormen fest, die sowohl für Ärztin- nen und Ärzte als auch insbesondere für unse re Patientinnen und Patienten, die Öf- fentlichkeit, Verwaltung und Politik Verbind- lichkeiten schaffen, welche Halt und Sicher- heit geben. Diesen Mehrwert will die FMH nun verstärkt sichtbar machen, indem sie mit ihrem Label «responsible practice FMH» auch Organisationen der medizinischen Versor- gung die Möglichkeit gibt, sich zur Standes- ordnung der FMH zu be kennen, auch wenn sich diese Organisationen nicht in ärztlicher Eigentümerschaft befinden und/oder auch ärztliche Nicht-FMH-Mitglieder beschäftigt werden. Über die Vergabe des Labels werden somit die Ärztinnen und Ärzte, die nicht Mit- glieder der FMH sind und in diesen Organisa- tionen arbeiten, sowie diese Organisationen selbst verpflichtet, sich an die Standesord- nung zu halten.

Freundliche Grüsse

Dr. med. Christoph Bosshard, Vizepräsident der FMH, Departementsverantwortlicher DDQ

Zum Arztgeheimnis

Brief zu: Papini C, Graf N. Wie reagiere ich auf Auskunfts- begehren der Aufsichtsbehörde? Schweiz Ärzteztg.

2021;102(24):799–800

In der SÄZ 24 (2021) kommen drei Juristinnen aufgrund von Bundesgerichtsentscheiden zum Schluss, dass Ärzte gegenüber Aufsichts- behörden eine Auskunftspflicht haben. Ge- rade auch im Hinblick auf die aktuelle, er- schreckende Entdemokratisierung der Menschheit ist dieses Verdikt des Bundes- gerichts beängstigend. Das Arztgeheimnis darf nie und nimmer relativiert werden. Al- lerdings gilt das Teilen von ärztlichen Be- funden mit anderen Ärzten nicht als Verlet- zung des Arztgeheimnisses. So bleibt den Aufsichtsbehörden unbenommen, Vertrau- ensärzte zu beauftragen, ob irgendeine ärzt- liche Massnahme oder Beurteilung wissen- schaftlich vertretbar ist. Die Vertrauensärzte sind dann allerdings ebenfalls verpflichtet, das Arztgeheimnis zu respektieren. Die FMH sollte dafür kämpfen, dass Aufsichtsbehörden nicht berechtigt sind, Auskunft über medizi- nische Befunde zu verlangen, es sei denn, der Patient gäbe ausdrücklich und schriftlich seine Einwilligung dazu. Der Einwand, es gebe dann ja auch noch das Amtsgeheimnis, ist nicht stichhaltig; vom Amtsgeheimnis zum sogenannt «investigativen Journalismus» ist bekanntlich ein Katzensprung.

Dr. med. Werner Niederer, Dotzigen

COURRIER 882

Courrier au BMS

Les courriers des lecteurs publiés reflètent l’opinion de l’auteur. La sélection, les éventuel- les coupures et la date de publication sont du ressort exclusif de la rédaction. Il n’y a pas de correspondance à ce sujet. Les contenus diffa- matoires, discriminatoires ou illégaux ne seront pas publiés. Chaque auteur est personnelle- ment responsable de ses déclarations.

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide via un formulaire disponible sur notre site internet:

www.bullmed.ch/publier/remettreun-courrier- des-lecteurs-remettre/

Votre courrier pourra ainsi être traité et publié rapi- dement. Nous nous réjouissons de vous lire!

(16)

Hanse-Preise 2022

Hanse-Preis für Intensivmedizin 2022 gestiftet

von der Fresenius-Stiftung Bad Homburg Dotation: EUR 5000

Der Gewinner / die Gewinnerin des Hanse- Preises für Intensivmedizin wird in einem Vortragswettbewerb ermittelt. Berücksich- tigt werden 2021 publizierte Originalarbeiten (peer reviewed, experimentell oder klinisch, deutsch oder englisch) aus den Bereichen der Intensiv- oder Notfallmedizin.

Hanse-Pflegepreis für die fachpraktische Arbeit 2022

gestiftet von der B. Braun Melsungen AG Dotation: EUR 2000

Hanse-Pflegepreis für die pflegewissen- schaftliche Arbeit 2022

gestiftet

von der Vifor Pharma Deutschland GmbH Dotation: EUR 2000

Die Gewinner der Hanse-Pflegepreise werden in einem Vortragswettbewerb ermittelt. Be- rücksichtigt werden veröffentlichte und un- veröffentlichte Arbeiten aus den Bereichen

der Intensiv- und Anästhesiepflege (auch Referate / Fach- und Jahresarbeiten im Rah- men der Fachweiterbildung).

Hanse-Förderpreis für Konzepte zur Verbesserung der intensivmedizinischen Versorgungsqualität 2022

gestiftet vom Wissenschaftlichen Verein zur Förderung der klinisch angewendeten Forschung in der Intensivmedizin e.V.

Dotation: EUR 3000

Der Förderpreis wird jährlich für innovative Projekte und Projektvorhaben vergeben, die auf eine nachhaltige Verbesserung der intensivmedizinischen und intensivpflegeri- schen Versorgungsqualität abzielen. Es werden vorzugsweise Projekte berücksich- tigt, die anerkannte Instrumente des Qualitätsmanagements (PDCA-Zyklen) verwenden.

Hanse-Promotionspreis für klinische und experimentelle Forschung in der Intensiv- und Notfallmedizin 2022

gestiftet

von Achim Schulz-Lauterbach VMP GmbH Dotation: je EUR 2000

Prämiert wird jeweils eine Promotionsarbeit aus den Bereichen Intensivmedizin oder

Notfallmedizin aus den Jahren 2020 und 2021 (Datum der Promotionsurkunde). Die Preisträger erhalten die Gelegenheit, ihre Arbeiten auf dem 32. Symposium 2022 vorzustellen.

Hanse-Habilitationspreis 2022 gestiftet

von der CytoSorbents Europe GmbH Dotation: EUR 10 000

Ausgezeichnet werden bereits angenommene Habilitationsarbeiten aus den Jahren 2020 und 2021 (Datum der Habilitationsurkunde).

Der Preisträger oder die Preisträgerin wird auf dem 32. Symposium 2022 vorgestellt und im Folgejahr als Referent oder Referentin zu einem Thema im Kontext der ausgezeichne- ten Habilita tionsschrift eingeladen.

Einsendeschluss für alle Preise: 15. Dezember 2021 als PDF an: kontakt[at]wivim.org Weitere Informationen finden Sie unter:

wivim.org/preise Auskünfte erteilt:

WIVIM e.V. Geschäftsstelle Sandra Eylers

Sögestr. 48, DE-28195 Bremen Tel.: +49 30729820

E-Mail: Eylers.sandra[at]wivim.org

Sujets d’actualité en ligne

www.bullmed.ch → Tour d’horizon

Editorial de Sandra Ziegler, directrice des EMH Editions médicales suisses

EMH-Special: une nouvelle série de publications

Des articles sur des sujets captivants, de précieuses informations pour la pratique médicale – voici ce qui caractérise la nouvelle série de publi- cations «EMH-Special».

Entretien avec Prof. Dr méd. Maria Wertli, présidente Commission qualité de la Société Suisse de Médecine Interne Générale (SSMIG)

Indicateurs de qualité – Avantages et limites

La Commission qualité de la SSMIG présente pour la première fois les nouveaux indicateurs de qualité pour le traitement stationnaire.

COMMUNICATIONS 883

Communications

Références

Documents relatifs

Le système de naturalisation se trouve dès lors inversé, dans la mesure où ce n’est plus d’abord l’autorité fédérale qui donne une autorisation et les cantons et les

ment voie le jour pour la médecine d’urgence hospitalière. La recon- naissance des spécificités de cette discipline, déjà largement évoquée dans de précédents numéros de la

Les spécialistes selon art 2 du programme qui, avant l’entrée en vigueur du présent programme, ont travaillé dans des services d’urgence suisses (y compris ceux qui n’étaient

directeur de l'office de guerre pour l'industrie et le travail, a déclaré que les économies de combustibles s'avèrent également indispensables dans les entreprises et

Le compartiment latéral : Palpation des ligaments latéraux, Tiroir antérieur : (teste le ligament talo- fibulaire antérieur : TAFA) genou à 90°, pied en légère flexion palmaire,

Pour des raisons historiques, dans de nombreux éta- blissements, notamment les plus petits, des médecins spécia- listes en médecine interne ou en chirurgie assurent, les

L’exclusion d’un membre n’est possible que pour des raisons importantes et sur proposition du comité directeur. L’exclusion doit être prononcée par l’assemblée générale

POPULATION CONCERNEE Tout patient adulte (18 ans ou plus) admis dans un service d’urgence, pour des symptômes suspects de crise d’épilepsie sera inclus dans cette étude.. ORIGINE