A NNALES SCIENTIFIQUES
DE L ’U NIVERSITÉ DE C LERMONT -F ERRAND 2 Série Probabilités et applications
M. R. J AIBI
Charges stationnaires d’une file d’attente avec blocages
Annales scientifiques de l’Université de Clermont-Ferrand 2, tome 90, série Probabilités et applications, n
o6 (1987), p. 85-104
<http://www.numdam.org/item?id=ASCFPA_1987__90_6_85_0>
© Université de Clermont-Ferrand 2, 1987, tous droits réservés.
L’accès aux archives de la revue « Annales scientifiques de l’Université de Clermont- Ferrand 2 » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.
numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques
http://www.numdam.org/
CHARGES STATIONNAIRES D’UNE FILE D’ATTENTE
AVEC BLOCAGESM.R.
JAIBI
SUMMARY
We consider a F.C.F.S. queue with the server
subject
tobeing
blocked. Given the
stationary
processes of arrivals of customers and ofblocking times,
we construct astationary
modelgiving
the different loads on the serverand we derive relations between the first moments of these
quantities
and theirmoments with
respect
to the Palm measure of thesuperposition
of the arrival processes.We then* define the
waiting
times andcompletion
service times of the customers. Thiscouple
is theunique
solution of asystem
of twoequations
which verifies a natural condition.
Finally,
we introduce adecomposition
of thewaiting
time insteady
state
using
a new servicediscipline.
Thisdécomposition gives
thesteady
state
counterpart
of thedecomposition
in law establishedby
J.A. HOOKE in[2]
and in the almost sure case
by
us in[4],
when theblocking
process is the process ofbusy periods
of anM/GI/1
queue in apreemptive-resume priority
queuewith two classes of customers.
INTRODUCTION
Nous considérons une file d’attente à un serveur et service dans
l’ordre
desarrivées, sujette
à desblocages
de service.Le service d’un client
interrompu reprend
dès la fin dublocage
aupoint
où il a
cessé, l’acquis
de service étant conservé. Deuxblocages
consécutifs nepeuvent se superposer, mais les clients
peuvent
arriver durant unblocage.
Nous construisons un modèle stationnaire en
explicitant
les différentescharges
dusystème.
A ceteffet,
nous nous donnons deux processusponctuels simples
d’arrivées de clients et d’instants de
blocages Nl
= E E .(i=0,1)
n ~ X
TI
n
stationnaires pour un flot
(e t
9 t eR)
ainsi que la demande a du client"0" définie sur
0 = = fio
et la durée dublocage
initié en 0, soit Bdéfini sur * °1 *
nl [par hypothèse
destationnarité,
, la demande de servi-ce
et la durée dublocage
intervenant à l’instantTi
n(i=0,1)
valent respecti-vement a o et B o 0 .
L’espace O
=0U
sera ainsil’espace
den n
processus de toutes les arrivées au
système :
N =N0
+N1
que nous supposeronssimple,
etÊ(.) l’intégration
par rapport à la mesure dePalm ?
du processus N86 -
Les différentes
charges
stationnaires"rt"
à chaque instant son-: cons--0
truites à
partir
des v.a. rOqui
sont lescharges
aux instants d’arrivée ausystème
et définies sur~.
Celles-ci sont solutiond’équations classiques
desfiles d’attente, soit pour la
charge
en servicer° :
:Leurs existences et unicités sont assurées dès que
Ê(B+a)
1. Nous monzronsque
Nous introduisons ensuite
le temps (virtuel
sur0 1)
d’attente Z et letemps
d’achèvement de service C du client"0",
c’est à dire la durée effective de son servicecompte
tenu du processus desblocages.
Nous montronsque ce
couple
estl’unique
solution dusystème
A A -
telle que
P[Z=O]
> 0 et 2 est laplus petite
solution de la deuxièmeéquation lorsque
C est donné par lapremière.
Le
temps
virtuel àl’instant t., stationnaire,
est alors obtenu àpartir
ducouple (Î,C)
et sonpremier
moment vérifieEnfin,
unedécomposition
enrégime
stationnaire de la v.a.lt
est intuoduite(cf.
lethéorème)
en considérant une nouvellediscipline
de servicequi
conserve la"charge" Zt.
Cettedécomposition
retrouve celleen régime
transitoireintroduite en Loi par J .A. HOOKE dans
[2J
et que nous avons établie su sensp.s. dans
[4],
sous leshypothèses d’indépendance
des v.a.qui
définissent lesystème
etlorsque
le processus desblocages
est celui despériodes
de services
ininterrompu
dans une filed’attente Il/GI/1
formée par une deuxième classe de clientsqui disposent
d’unepriorité
absolue.1 - NOTATIONS ET HYPOTIIESES
Soit Q =
M (IR)
x(IR*x{0,1})ZZ l’espace
des mesuresponctuelles simples
p +
et doublement infinies sur IR
marquées
parIR *
x{O, 1}
etQ
la tribuqui
rend+
mesurables les
applications
de Q dans INqui à o
associent x G xH)
obtenues
lorsque
Fx G x H décritX 6’(m:) xP lO, 11
Un élément lit E 0
s’écrit lit
=nE 2z ct n n tan)nE2z t 1 et
nEZ
n n n nEZ n D+On
définit
sur le flotmesurable 9 (9t)tEIR
sur
(os 0.) 9,
on se donne uneprobabilité
P iavariante pour le flot8.
~ suppose le flot 6ergodique,
Le processus
global
N desarrivées
aueyatèms,0et
laprojection
de(Q, CL)
suret est la
superposition
des deuxprocessus
desarrivées
dep p .
clients
et N1
des instants deblocage.
Il estsupposé simple
ets’écrit
ou 1 suivant q118 c’ e st un client ou un
blocage qui
arriveà l’instant t,
n et s nD
est la
durée
du service demandé ou dublocage, Ainsi
les sous-processus des arrivées de clients ou deblocages
sontdéfinis
par savec par convention
~.t 0 ~ .
Ies trois processus sontstationnaires
parconstruction,
l’espace
de Palm du processus N et 0 larestriction à
0 del’opérateur 8 T ,
Le processus N, A Î A A
etant
simple, l’espace
fl est réuniondisjointe
des espaces de Pglm00et 1
- 88
0 1
associés aux sous-processus
No
etN .
Sur n, nous considérons la variable aléatoire(v.a.) T - T1 - To - T1
ainsi que les v.a.o = so 1O
0 et B =s0 1O
1qui
sontrespectivement
la demande en service(si
c’est un clientqui arrive)
et la durée du
blocage
intervenant à l’instant 0(=To).
Ainsi, a = 0sur Sàl
(resp.
P B = 0sur O ).
Parhypothèse
et si on définitT11 - Tl (pour
leo Yp
1 0
processus
N1),
nous avons BT1 sur ù 1 (un blocage
ne peut intervenirqu’après
la fin du
précédent).
On notera P la mesure de Palm de N définie par
pour f : û x +
6.x UJ (R)
mesurablepositive,
etP.
là mesure de Palm+ ,1
de
Nl
pour i =0,1 (cf. [5]).
Nous avons P =Po
+P 1
etE(T)
= 1.Nous supposerons
Ê(B
+a)
1 et(n,P,e) ergodique.
II - CHARGES DU SERVEUR :
1)
Lathéorie classique
des files d’attente detype G/G/1 (cf. [7])
affirme sous nos
hypothèses l’existence
et l’unicité sur 0 de lachar e
e A
stationnaire r en services et
blocages
confondus(resp. 17
encomme solution P p.p. finie de
Les
charges
stationnaires à l’instant t sont alors données paret sont les
uniques
solutionscàd-làg,
stationnaires pour le flot 8 deséquations
.
en
prolongeant
les v.a. B et u de manière indifférente àl’espace
n.2)
La charge stationnaire fa en service s’ obtient sur Q par différence : r - . C’ estl’unique
solution P p. p. finie del’équation
qui
s’obtient par différence deséquations (1).
En
posant
=~ T-t’1-B ) ~ +
etpuisque
la v. a.f’1’o8 =
comprise
entre T et -B estintégrable
etd’intégrale nulle,
nous avonsLa condition
E(B+à)
1équivaut
donc à n bNotons 7‘ - l 1 la f.a. indicatrice de ’ ’
non-blocage
"’ du serveur,qui
vaut 0 s’il est enpériode
deblocage
et 1 sinon. Cette f.a. estT
stationnaire,
nous avons Tnb s
d .
nb
0
aLa
charge
stationnairelO
en services àl’instant
t est donnée par :t
et est
l’unique
solutioncad-lag
et stationnaire del’équation
obtenue àpartir
de(2) :
On en déduit que F
Pour calculer
Nous avons
(cf.[6])
90 -
(5)
d’oùAinsi la
probabilité qu’un
client soit eninterruption
de service à I’instant 0 vaut3)
Relations entre les moments d’ordre 1 descharges
stationnaires :En différenciant la
f.a. 1 (r )2 qui
estcad-lag,
il est facile de voir que 2 tle saut à l’instant T vaut
(B+a) (r
+1(B+a»
0 0 et donc quen 2 T
n
Cela
permet
d’obtenir parintégration
sur 0 que :(Cette
formulepeut
être obtenue en utilisant les résultats de[1]).
Uncalcul
analogue permet
d’obtenir queE(I«~1)
0= 1
et par différence2
Remarquons
queIII - SERVICE DES CLIENTS :
Nous supposons pour toute la suite la f.a. 7 indicatrice de
non-blocage
du serveur donnée., A A
4)
l’ instant de début de service outemps
d’ attente Z du clientA
(virtuel sur Q) qui
seprésente
à l’instant 0 estégal
autemps
nécessaire au1
serveur pour
accomplir
lacharge r
en serliceset, lorsque
celle-ci estnulleg à ’l’inste,nt où
le serveur devientdisponible,
soit :A A
L’ instant Z + C de fin de servi ce de ce client est déf ini par :
~
La
variable Creprésente
letemps d’achévement
de service de ceclient, c’est-à-
dire :
Pui sque
car
E(-c - r1 - B)+
> > 0 etd’après
lethéorème ergodique,
il est clair quelesv.a.
Z et C sont P p.p. finies92 -
Par ailleurs
A
2) Equation
vérifiée par letemps
d’attente Z :D’après
les relations de définition(7)
et(8) ,
nous avons :Il
en découle que :-
lorsque
1
la
relation~8~
montre queet que
-
lorsque
~ nous avonsd’où
dans tous les cas :l’ensemble
complémentaire
"
Nous obtenons donc
que ;
est solution del’équation :
A
où
la v.a C est donnée par la définition(9) o
Cetteéquation
s’écritégalement
étant donné
que3) Temps
virtuel d’ attente des clients ,A A A
~ partir
des v,ao Z et C ainsi définies surQ ~ nous
pouvons construire sur Q laf,a. Z t tenps
virtuel à’ attente des clientsà
l’instantt , càd-iàg
et
stationnaire,
par :94
L’éga.lité iz = ol
={r
=ol
et les relations :0 0
nous nontrent que
Par
ailleurs
un calculanalogue à
celui du que~ w0 ~
car sur
Q ~ ~ r ~ 0 ~
nous avonsZ=0 .
4)
Etude del’équation (10) :
~ ~
h9 v.a. Z et C étant
données
par les relations de définition(7)
et(8) ,
soit
(Z1’ C1)
un autrecouple
de v.a.qui vérifie l’équation (10)
et la relation(9)
1 1 ’ ’
c’est-à-dire :
L’ensemble
{Z Z1} est
e-invarient cnr si ZZ
alorset donc
De
plus
contientIl en découle que Z est la
plus petite
solution del’équation ( 10) ,
#II.
lorsque
C est donné par la relation(9) .
C’est aussil’unique
solutionqui
lit
s’annule sur un ensemble de P - mesure
strictement positive,
IV - DECOMPOSITION DU TEMPS VIRTUEL
D’ ATTENTE
A
L’ équation C 1~~
dont Z estla plus petite
solution s’ écritégal ement :
en vertu de
l’égalité :
0152tte
équation où
ilapparait
unrejet
de lacharge
Blorsque
A
Z >
0 ,
admet des solutionsqui
ne sontplus comparables
au sens del’inégalité
deA
v, a. Elle
permet cependant
d’introduire unedécomposition
dutemps
d’attente Zqui
~ ~
est l’une de ses
solutions, lorsqu’on
se donne la v,a. C surQ
1°/ Considérons
tout d’ abordl ’équation :
Cette
équation
est celle de lacharge
Z d’une file d’attente"premier
arrivé -premier
servi"(c/C/l) ou
les clients arrivent suivant le processusN
et demandent96 -
un
temps
de serviceégal à
leurtemps
d’achevement deservice.
Etant donné que
E(C) 1 ,
cetteéquation
admet une-- lit A -
unique
solution ZP-p.p,
finie et telle queP(Z
=0)
> 0 . Deplus,
nous avonspuisque
l’ensemble~
est e - invariant et contient seraient
égales
si laétait
identiquement nulle,
Nousappellerons
un telblocage qui
intervientlorsque
lafile est vide de clients "un
blocage
àvide",
-1 A
soit
r la v, ae définie sur a par t-
La nouvelle
discipline
de serviceoù
le serveur sert enpremier
lieu lacharge
Z~ ~
en
temps d’achèvement
de service des clients(nous
avons Z = 0 =0)) puis
"accomplit"
lacharge
en"blocagea à
vi de"lorsque
lacharge
Z estépuisée,
conservew
-1
la
charge Z , Ainsi
.Z est bien la solution de( 13)
et rreprésente
lacharge
résiduelle en
"blocages â vide", compte-tenu
de l’inversion de ladiscipline
de service(qui épuisait
d’abord lesblocages, puis
les demandes deservices).
A
A 1 .0
L’analogie
avec lescharges r,
r etr
et leséquations (10) , (13)
et( 14)
nouspermettent
de faire lesmêmes calculs, qu’ au II, ~~
et d’obtenir uer
est
l’unique
solution del’équation 1
30/
Nous pouvons définir surQ y
de lamême manière
que dans II-2)
laf.a.
»
stationnaire
Yt
indicatrice de l’ état du serveur à l’instant t pour la nouvellediscipline
leservice, qui
vaut 0 si le serveur sert lacharge
Z et 1sinont
par s~
t " 1
sur
Q,
lescharges
stationnairesZt
etrt
pour la nouvellediscipline
de servicesont données à l’instant t par les relations :
et nous avons pour tout t
l’égalité
sur fi :4)
Etude de laf.a~ r.
1En considérant les
équations ( 12 ) ,
t(13)
et(14);
nous obtenons quer 1
est une solution de
l’équation :
équation qui
est celle de lacharge
dans une file d’attente àrejet lorsque
les v,a,~ ^
B 1 ~ . , Z e t C so nt
do nnée s ,
~ Z = 0~
Si
est lacharge
stationnaire à l’instant t dans cette filed’attente,
el le vérif ie sur O
l’équation,
déduite deC 18)
e t donnée par :a)
Considérons la fonction aléatoirel t additive
etcontinue, représentant
le
temps
deliberté
cumulé entre l’instant 0 et l’instant t(si
t0 ,
98
".
dans la file définie dan3 IV -
1),
dont lacharge
est la foao Z :et le
changement
detemps
associéPour tout
t E IR ~ Ct
estP-p.s.
fini sur Qpuisque
ds =cov --
^ e
P - p.s. sous la condi tion
E(c)
1 0,.",
Remarquons
tout d’abord que les v.a.C
0- etCo
0 sont les¥ .P
’0-P.P.:
par
définition,
nous avonset, puisque
le flot(08)a
spréserve P ,
s
L’ensemble étant un intervalle de
longueur (-c ) ,
0-nous obtenons que ave c C
o -
10
pardéfini tion, d’où
C0-
= 0
presque
tout w (le
même résultat est clair pour C0
puisque
laf.a. Y
o 0
est continue à
droite).
--
- - - -
vérifie bien
6 06
==
Ct+8)
pour tous t et s dansIR, préserve
lamesure -
et est8
t t..)
pour tous t et s dansIR,,
pr-
YO
Il P et estergodique
sur la restrictioh del’espace
deProbabilité à {y
=il (cf [8]).
b)
Soit;’1
le processuschangé
detemps
du processusN1,
dont lesvariables
decomptage
sont set
soit P
1 samesure
de Palm
.; ce processus eststationnaire
pour le flot 0qui
»
préserve la
mesuret.P. Ainsi
pour toute fonction mesurablepositive
f 1 0 .. R+
e t par
définition
de la me sure deP 9
nous avo ns 1Si nous posons u = C
(w)
pour un wfixé,
nous avons set
puisque
nous obtenons en posant100
Or sur
~
"1
La mesure dePalm
P1 de N’ vaut donc :
c) Soit
00
la
f a changée
detemps de ; 1
et définie sur 0 parPar différentiation à droite et en utilisant les définitions de
nous obtenons a >
partir
uel’équation (19)
dontr1
est solution ue laf.a r1
’
/ o
.
est solution stationnaire pour le flot e sur
l’espace
deprobabilité
tracequi
est celle de lacharge
dans une fileà rejet,
définie surho
=11 par
leprocessus
N
desarrivées
et la demande de service B.5). Décomposition
du temps virtuel d’attente :La f.a. est constante sur
l’intervalle ffc ,CT!
Nl
~1
qui
contient 0 et, sur{y
=1),
les v.a. r 0 et r 0 sontégales.
Ainsi, puisque
la transformation8C projettel’espace
il sur(~ =1}$
nous avons0
La formule
(~~y
s’écritalors,
pour t = 0 :Nous pouvons alors énoncer le
102
Théorème :
Le temps virtuel d’attente à l’instant t, en
régime stationnaire,
admet ladécomposition
Le
couple (Z ,1 ) représente
lacharge
stationnaire et letemps
de liberté cumulédepuis
l’instant0,
àl’instant
t, dans la file d’attenteG/G/1
oùles
charges
arrivent suivant le processusN°
et valent lestemps
=1 =1 ~
d’achèvement de service des clients. La f.a. tôt
et
est une solution~
stationnaire pour le flot e sur
l’espace
de Probabilité trace sur-
{Z
=0}
del’équation (20) ,de
lacharge
de la file d’attente , àrejet,
où les
charges
arrivent suivant le processusN1
obtenu àpartir
deN1
par lechangement
detemps
inverse de la f.a. I. et valent les durées des1 ~1
blocages corres P ondants (aux
sauts deN1 qui
induisent ceux deN ).
Preuve : Il suffit de composer à droite par
8t
les deux membres del’égalité (21)
et de remarquer queDonc
Le reste découle de la stationnarité des f.a.
-
E
et i .
Parailleurs,
il est clair quey = 1} = {if
=0)
àpartir
de(16).
o 0
La
décomposition
du théorème contient celle établie en loi parJ.A. HOOKE dans
[2],
et que nous avons établie au sens p.s. dans[4],
pour letemps
virtueld’attente,
enrégime transitoire,
des clients nonprioritaires
dans une file d’attente àpriorité absolue,
deux classes de clients etacquis
de service pour les clientsnon-prioritaires, lorsque
les clients
prioritaires
arrivent suivant un processus dePoisson,
sous lesconditions
d’indépendance
des v.a. définissant lesystème
et de nullité de toutes lescharges
à l’instant 0. Le processus desblocages
est alors celui despériodes
de serviceininterrompu
de la file du typeM/GI/1
constituée ra;les clients
prioritaires.
Sous ces
conditions, qui signifiet
dans notre modèle que le processus°
et la suite sontindépendants
entre eux, sontindépendants
TO
/n n
du
couple
ij
et enfin que les v.a.
sont
indépendantes
et de même loiexponentielle,
J.A. HOOKE caractérise dans[2]
la loi limite dutemps
virtuel d’attente des clientsnon-prioritaires
en calculant sa transformée de
Laplace grâce
à cettedécomposition
et à~ =
l’indépendance
des f.a.(E.,I.)
etr qui
a alors lieu.104
REFERENCES
[1]
S.L. BRUMELLE : On the relation between Customer and TimeAverages
in Queues.J.A.P., 508-520
(1971)
[2]
J.W. COHEN : Thesingle
server Queue(2nd Edition)
North-Holland
(1982)
[3]
J.A. HOOKE : Apriority
queue with lowpriority
arrivalsgénéral Op.
Res. t.20 ,
372-380(1972)
[4]
N.K. JAISWAL :Priority
QueuesNorth-Holland, Amsterdam, (1969)
[5]
M.R. JAIBI : Evolution d’une file d’attente avecpriorité
Ann. I.H.P. vol. XVI, N°
3,
211-223(1980)
[6]
J. NEVEU : Processusponctuels -
Ecole d’été de Probabilité de Saint-FlourVI, (1976)
Lectures Notes in Math. t.
598, Springer-Verlag
[7]
J. NEVEU : Construction de files d’attente stationnaires.Publication de l’INRIA : Séminaire international sur
la modélisation et les méthodes d’évaluation de
perfor- mance,(Paris,
Janvier1983).
Vol. 1, p. 155-166
[5]
H. TOTOKI : Timechanges
of flowsMem. Fac. Sci.,
Kyushu
Univ. Ser.A, t.
20,(1966
M. R. JAIBI
UNIVERSITE P.’RIS 6
Laboratoire de Probabilités Tour 56 -
4 Place Jussieu 75230 PARIS Cedex 05