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G09 - Le modèle relationnel

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Academic year: 2022

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Première Gestion [G09 SYTNHESE - LE MODELE RELATIONNEL]

Pre STG Gestion - Synthèse Dossier G09 – Le modèle relationnel Page 1 sur 4 G09 - Le modèle relationnel

Chaque traitement (la facturation, la paie, la gestion des stocks dans l’entreprise, la gestion des bulletins scolaires dans un lycée, etc.) mobilise beaucoup d’informations.

Si l’on veut informatiser un traitement, il faut, au préalable, structurer toutes ces informations sur le disque d’un ordinateur de manière extrêmement rigoureuse.

Nous allons étudier les principes du modèle relationnel qui vont nous permettre d’atteindre cet objectif.

1. LES DONNEES

A. L’information dans l’entreprise

Quelle que soit la nature de son activité, une entreprise est amenée à manipuler un grand nombre d’informations.

Pour bien les distinguer des informations (au sens du journal télévisé), on les appelle des données. Les données sont comme la matière première de tous les documents de gestion qu’une entreprise produit ou reçoit.

Exemple : Pour émettre les factures qu’elle envoie à ses clients, une entreprise a besoin de nombreuses données sur le client, les produits facturés, etc..

Aujourd’hui, dans la quasi-totalité des entreprises, le traitement des données se fait grâce aux ordinateurs, il est informatisé.

B. Le dictionnaire des données

Un traitement consiste à classer, trier et/ou transformer des données. L’ensemble des données manipulées lors d’un traitement constitue, en langage informatique, le dictionnaire des données de ce traitement. Chaque donnée a un nom qui évoque sa signification et doit pouvoir prendre plusieurs valeurs pour faire partie du dictionnaire.

Le dictionnaire des données peut être représenté sous la forme d’un tableau à trois colonnes qui précise, pour chaque donnée, son nom, son type et quelques exemples de valeurs.

Exemple :

Nom Type Exemples de valeurs

Désignation du produit

Texte Sucre glace, levure de bière

Prix unitaire du produit

Numérique 11, 21, 50

Date de la facture

Date 06/01/2005 ou 6 janvier 2005 C. Les différents types de données

Les données que l’ordinateur va traiter peuvent être de différents types : numériques, date/heure, texte.

Pour éviter d’éventuelles erreurs de traitement, il faut indiquer à l’ordinateur le type de chacune des données qu’il doit manipuler.

1. Le type numérique

Si une donnée fait l’objet d’un calcul, elle est du type numérique. Une donnée calculée à partir de deux données numériques (ou plus) est forcément de type numérique.

Souvent, une valeur numérique s’accompagne d’une unité de mesure. La plus répandue, en gestion, est l’unité monétaire (euro, dollar, yen, etc.). Il en existe bien d’autres (la distance : mètre, kilomètre ; le temps : jour, heure, minute ; le poids : tonne, kilogramme ; la capacité d’un disque : mégaoctet, gigaoctet).

Parfois, une donnée numérique exprime un taux (taux de TVA) ou un pourcentage (pourcentage du chiffre d’affaires d’un type de clientèle, par exemple).

Exemple : L'investissement dans des (ou l'acquisition de) machines, bâtiments, logiciels, la recherche, la formation, la publicité...

2. Le type date/heure

En gestion, les dates sont très souvent employées car tous les documents doivent être datés.

Exemple : La date de al facture ; la date de naissance des salariés, leur date d’embauche dans l’entreprise sont des données indispensables pour al direction du personnel.

Les dates peuvent faire l’objet de calculs.

Exemple : Le calcul d’une durée par la différence entre deux dates, qui, selon les besoins, pourra s’exprimer en années, en mois, en jours, en secondes ; le résultat est alors de type numérique.

3. Le type texte

Toutes les autres données sont de type texte. Elles sont constituées de suites de caractères (des lettres, des chiffres, des singes de ponctuations). C’est pourquoi ce type est aussi appelé chaîne de caractères.

Exemple : Le code postal.

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2. LA STRUCTURATION DES DONNEES

Le dictionnaire des données donne la liste de toutes les informations à traiter.

Il faut distinguer les données en amont du traitement (les entrées) de celles produites par ce traitement (les résultats).

Si l’on veut qu’un ordinateur puisse, en fonction des entrées, reproduire un traitement, il faut commencer par structurer ces entrées dans différents tableaux.

A. La table

1. Définition

Une table est un tableau constitué de lignes et de colonnes. Elle a un nom qui renseigne sur son contenu.

Exemple : Une table PRODUITS contient la liste de tous les produits commercialisés.

2. Les attributs (ou les champs)

Chaque intitulé de colonne représente le nom d’une donnée. Il est appelé attribut ou champ.

Exemple : Dans la table PRODUITS, les attributs son Référence du produit, Nom du produit et Prix unitaire du produit.

La première ligne de la table, qui fournit le titre des colonnes , représente son schéma, c’est-à-dire l’ensemble de ses attributs.

3. Les enregistrements

Chaque ligne de la table est appelée enregistrement.

Exemple : L001 ; levure de bière ; 21,50 € dans la table PRODUITS.

Chaque enregistrement est donc constitué par l’ensemble de valeurs que prend chacun des champs.

B. La clé primaire

Chaque enregistrement doit pourvoir être identifié sans confusion possible. Ainsi, par exemple, il faut pouvoir distinguer deux clients qui porteraient le même nom pour éviter des erreurs lors de la

facturation. Pour cela, chaque table doit comprendre une clé primaire.

La clé primaire est un champ ou un groupe de champs qui permettent d’identifier de façon unique chaque enregistrement de la table.

Exemples :

Dans la table PRODUITS, la clé primaire est la Référence du produit.

Dans la table FACTURES, la clé primaire est le N° de facture.

Dans la table CLIENTS, la clé primaire est le couple (Code de la catégorie, N°0 client dans la catégorie).

Dans ce dernier cas, la clé primaire est composée de deux champs.

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C. La dépendance entre données

Les données peuvent dépendre les unes des autres

Exemple : Pour trouver le prix de la farine de seigle, nous allons rechercher l’enregistrement

correspondant à la référence F002. Nous pouvons exprimer simplement cette relation en disant que le prix du produit dépend de la référence.

1. La dépendance fonctionnelle (DF)

Une donnée b dépend fonctionnellement d’une donnée a si, à une valeur de a, correspond

une et une seule valeur de b. On la note a  b. La source de la DF (à gauche de la flèche) peut être constituée de plusieurs données.

Exemples :

Référence du produit ==> Prix unitaire du produit. Cette DF exprime qu’un produit n’a qu’un prix unitaire.

(Référence du produit, N° facture) ==> Quantité est une DF qui exprime que, dans une facture, un produit n’est présent qu’une fois avec sa quantité facturée.

N° facture ==> Référence du produit n’est pas une DF puisque, dans une facture, on peut trouver plusieurs produits facturés. Donc, à une valeur de N° facture peuvent correspondre plusieurs valeurs de Référence du produit.

2. La dépendance fonctionne directe

La DF a  b est directe s’il n’existe pas de donnée c telle que a  c  b ; sinon, elle est dite

« indirecte ».

Exemple : (Code de la catégorie, N° client dans la catégorie) ==> Nom de la ville est une DF indirecte, puisque Code postal ==> Nom de la ville.

3. La dépendance fonctionnelle unique

La DF (a, b)  c est unique si c dépend bien du couple (a, b) et non pas uniquement de a ou uniquement de b. La question ne se pose donc que dans le cas où la source de la DF est constituée de plusieurs données.

Exemple : Dans la table CLIENTS de l’activité 2,

(Code de la catégorie, N° client dans la catégorie) ==> Raison sociale du client est une DF unique.

A l’inverse, (Référence du produit, N° facture) ==> Désignation du produit est une DF non unique puisque Désignation du produit ne dépend que de Référence du produit.

4. Principe de structuration des données dans les tables

La notion de dépendance fonctionnelle permet de structurer méthodiquement les informations dans les tables, de telle sorte que chaque donnée n’y figure qu’une seule fois et qu’elle soit repérable à partir d’une clé primaire.

Tous les champs doivent dépendre uniquement et directement de la clé primaire de la table.

D. La clé étrangère

La clé étrangère permet d’établir une relation entre deux tables. Une clé étrangère est la présence dans une table d’une clé primaire d’une autre table. Une valeur de clé étrangère

fait donc référence

à la même valeur de lac lé primaire d’une autre table. Les seules redondances de données autorisées sont donc liées à la présence des clés étrangères.

Exemple 1 : Dans la table CLIENTS, le champ Code postal constitue une clé étrangère qui référence la clé primaire de la table VILLES. Le champ Code postal établit donc un lien entre ces deux tables.

Cela signifie qu’il suffit de saisir, pour chaque client, le code postal de son adresse pour que, grâce à la clé étrangère, l’ordinateur aille chercher la ville correspondante dans la table VILLES au moment d’établir la facture ou d’écrire à un client. Comme, dans une ville, il peut y avoir plusieurs clients (parfois des centaines), on allège ainsi les saisies de données et, en conséquence, le volume des données.

Exemple 2 : Dans la table LIGNE-FACUTRES, il existe deux clés étrangères : - Référence du produit, qui référence la clé primaire de PRODUITS ; - N° facture, qui fait le lien avec FACTURES.

Une ligne facture correspond à un produit dans une facture. Un produit peut être facturé dans plusieurs factures et, dans une facture, il peut y avoir plusieurs produits.

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3. LA REPRÉSENTATION DU MODÈLE RELATIONNEL

Tous les principes et les concepts présentés dans les pages précédentes sont ceux du modèle relationnel qui organise les données en tables et les relie entre elles.

A. Le schéma relationnel de la base de données

La répartition des données d’entrée dans différentes tables reliées entre elles peut être représentée sous la forme d’un schéma, appelé « schéma relationnel ». L’ensemble des tables et de leurs relations constitue la base de données.

Exemple :

B. La contrainte d’intégrité référentielle

Dans le schéma ci-dessus, la flèche entre la clé étrangère Code postal de la table CLIENTS et la clé primaire Code postal de la table BUREAUX-D (bureaux distributeurs) symbolise une contrainte d’intégrité référentielle.

Précisons la signification de chacun de ces termes :

C’est une contrainte d’intégrité parce qu’elle exprime deux règles :

1. Lors de la saisie d’un nouveau client (un nouvel enregistrement de la table CLIENTS), on ne pourra saisir qu’une valeur de Code postal présente dans la table BUREAUX-D. Autrement dit, s’il s’agit d’un client qui est domicilié dans une commune qui n’a pas encore été saisie dans la table BUREAUX-D, il faudra d’abord créer ce nouvel enregistrement dans la table BUREAUX-D avant de pouvoir enregistrer le client.

2. Si l’on supprime un bureau distributeur, on ne pourra pas le faire tant qu’il existe au moins un client qui est domicilié dans cette commune, avec ce code postal.

Elle est qualifiée de référentielle parce qu’elle exprime le fait que la clé étrangère doit faire

référence à une clé primaire.

C. Les clés et les champs

Il ne faut pas confondre clé et champ (ou attribut) pour au moins trois raisons :

1. Le nom de chaque champ est relatif à celui de la table dans laquelle il se trouve.

Exemple : Le nom complet du champ Code postal de la table CLIENTS.Code postal et celui de Code postal dans la table BUREAUX-D est BUREAUX-D.Code postal. Le point traduit la hiérarchie entre le champ et la table qui le contient.

2. Un champ peut ou non être une clé étrangère ou une clé primaire.

Dans le cas où il est ne clé, c’est une caractéristique supplémentaire.

3. Lorsqu’une clé est bâtie sur plusieurs champs, elle a forcément un nom qui lui est propre.

Dans la table CLIENTS, la clé primaire (Code catégorie, N° client dans la catégorie) pourrait s’appeler Clé primaire de Clients.

Références

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