Statistique et analyse des données
M. C L . B ERNARD C H . L AVIT
Présentation des données
Statistique et analyse des données, tome 10, no1 (1985), p. 11-15
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PRESENTATION DES OONNEES M.Cl. BERNARD - Ch. LAVIT Université Paul Valéry - 34032 MONTPELLIER CEDEX
Unité de Biométrie, 9 Place Viala - 34060 MONTPELLIER CEDEX
Pour les recensements de 1954, 1962, 1968 et 1975, on dispose de la répartition des effectifs de la population active en 9 catégories socio- professionnelles de 42 cantons ruraux du Languedoc-Roussillon. Lés catégo- ries socio-professionnelles étudiées sont :
- Exploitants agricoles (EA) - Salariés agricoles (OA)
- Patrons de l'industrie et du commerce (AC) - Professions libérales et cadres supérieurs (PL) - Cadres moyens (CM)
- Employés (EM) - Ouvriers (OU) - Services (SE)
- Autres catégories (CP)
L'ensemble des cantons ruraux de la région Languedoc-Roussillon a déjà fait l'objet de plusieurs études basées sur des analyses factorielles (cf. bibliographie). Les 42 cantons retenus ont été choisis pour leur ré- partition graphique lisible en vue d'une comparaison de méthodes d'analyse de données évolutives et non dans un souci d'échantillonnage géographique.
Comment sont définis ces cantons ruraux ?
Pour éliminer la population "urbaine", on a soustrait les communes dont la population agglomérée totale dépassait 5 000 habitants en 1954.
.12.
Ce seuil , différent de celui de TINSEE (2 000 habitants), est justifié par le fait que dans le Languedoc viticole de nombreuses communes très peuplées ne peuvent pas, pour autant,être déclarées urbaines. En fait pour cette ré- gion, il aurait peut-être fallu monter ce seuil â 10 000 habitants.
Il faut se souvenir de cette amputation pour l'étude des cantons de Castelnaudary, Lézignan-Corbiêres, Narbonne, Aies, Nîmes, Uzês, Agde, Bêziers, Lodêve, Frontignan, Lunel, Montpellier, Mende et Perpignan qui ne contiennent que les communes périphériques de la ville dont ils portent le nom.
Signalons que la croissance péri-urbaine de la ville de Nîmes n'appa- raît pas seulement dans le canton rural "Nîmes" mais aussi dans d'autres can- tons périphériques non choisis dans l'échantillon des 42. La diffusion péri- urbaine de la ville de Montpellier touche très tôt Mauguio et Frontignan, et plus tard Castries et Les Mate11es.
Un grand nombre de cantons ruraux de l'Aude et de l'Hérault sont es- sentiellement viticoles et perdent au cours des années leurs actifs agrico- les. (A Mêze, les conchyliculteurs sont comptés comme agriculteurs). Suivant le contexte géographique, le déclin est amorti ou non par la tertiarisatîon du canton, rarement par son gain en ouvriers.
Dans l'arrière pays» le déclin de la Grand'Combe et de St Ambroix est expliqué par la fermeture du bassin houiller alors que la périphérie d'Alês a maintenu sa population par urbanisation. Pour Lâssalle,
St André de Val borgne, Sumène et Lodêve, c'est le déclin de l'industrie tex- tile qui provoque l'exode rural alors qu'à St Hîppolyte du Fort une fabrique de chaussures a remplacé l'industrie textile.
Les cantons de la Lozère sont un peu différents : le canton rural
"Mende" n'a pas une urbanisation sensible, Florac est peut-être la plus petite sous-préfecture de France... et les cantons de la Lozère du nord (Fournels, Chateauneuf de Randon) sont essentiellement agricoles. Langogne était une petite ville animée par des marchés et St Chêly d'Apcher possédait des aciéries.
Les cantons d'Argelès-Sur-Mer et d'Arles-Sur-Tech sont un peu particu- liers puisqu'Argelès est un gros canton hétérogène qui contient Banyuls, Port-Vendres, Collioure et qu'Arles-Sur-Tech a un tertiaire développé dû à Amëlie-Les-Bains.
Signalons enfin que c'est le développement d'une communauté religieuse qui a bouleversé le profil de Fanjeaux pendant la première période...
Références bibliographiques
AURIAC, F., et BERNARD, M.Cl., "Composantes et types socio-professionnels des campagnes du Languedoc-Roussillon", Bulletin de la société Languedo- cienne de Géographie, 1974, Tome 8, Fasc. 1, pp. 3-20.
AURIAC, F., BERNARD, M.Cl., LOCHARD, E., "Le changement social dans les campagnes languedociennes" L'espace géographique , 1975, n° 4, pp. 239*250.
BERNARD, M.Cl., LAVIT, Ch., "L'évolution des sociétés rurales du Languedoc-Roussillon (1954-1975). Application de la méthode STATIS",
110âme congrès national des Sociétés Savantes, Montpellier, 1-5 avril 1985.
ESCOUFIER, Y., DIAZ-LLANOS, F.J., BERNARD, M.Cl., "La méthode STATIS : une application â l'évolution des campagnes languedociennes", Rapport Tech- nique n° 7905, Laboratoire de Biométrie, 1979.
.14.
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A 5 Castelnaudary AUDE A 7 Fanjeaux
C 3 Quillan
C 8 Lézignan-Corbières C 9 Narbonne
D 3 Aies GARD 0 7 Gênolhac
0 8 La Grand'Combe E l St Ambroix F 1 Nîmes
F 2 Pont-St-Esprit F 9 Uzês
G 1 Vauvert G 4 Lassai le
G 6 St André de Val borgne G 7 St Hippolyte du Fort G 9 Sumene
H 3 Le Vigan
N 7 Argelès-Sur-Mer P.O N 8 Arles-Sur-Tech
0 4 Perpignan
H 4 H 6 H 7 H 9 I 8 J 6
Agde Béziers Capestang Montagnac St Pons Lodêve Castries Claret Frontignan Ganges Lunel Les Matelles Mauguio Meze Montpellier
Florac
HERAULT
Chateauneuf de Randon Fournels
Langogne Mende
St Chély d'Apcher
LOZERE
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