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Financement de la biodiversité pour le cadre mondial de la biodiversité de la CDB après 2020

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Dr Arona Soumare,

Departement Changement climatique et croissance Verte Banque Africaine de Developpement

Financement de la biodiversité pour le cadre mondial de la

biodiversité de la CDB après 2020

(2)

Cadre général de l’après-2020 : théorie du changement

2

Mission à l’horizon de 2030

Outils et solutions

Responsabilité et transparence

Vision pour 2050 : Vivre en harmonie

avec la nature

Moyens d’exécution

Réduire

les menaces

Répondre aux besoins de la pop.

Conditions habilitantes

Objectifs De 2030 à 2050

Conservation des espèces, des écosystèmes et

de la diversité génétique

Utilisation durable

Répartition équitable des avantages

Écosystèmes sains et résilients, espèces

en santé

Répondre aux besoins de la

population

Des moyens de mise en œuvre adéquats, y compris la mobilisation des

ressources financières, les capacités et la technologie

(3)

Payer pour la biodiversité : financer un bien public et valoriser la biodiversité comme ressource

Un fossé important a combler

• Selon les données disponibles actuellement, le financement de la

biodiversité à l’échelle mondiale est estimé entre 78 et 91 milliards USD par an (moyenne 2015-2017).

• Mais 300 à 400 milliards de dollars sont nécessaires annuellement pour préserver la santé des écosystèmes et des services essentiels qu’ils

fournissent.

• Une analyse historique de 282 aires protégées avec des populations de lions détermine les besoins annuels en ressources à un minimum de 1 000 à 2 000 USD par kilomètre carré. (Seuls le Kenya, l'Afrique du Sud et le Rwanda ont enregistré des budgets annuels supérieurs à 1600 USD par kilomètre carré )

Le bassin du Congo, seconde plus vaste forêt tropicale du monde, n’a

perçu 11,5 % des fonds internationaux ces dix dernières années, contre

54,5 % pour l’Asie du Sud-Est et 34 %pour l’Amazonie (entre 2008 et 2017

(4)

Karité : Une valeur marchande de 120 millions de dollarsfait travailler directement ou indirectement environ 16 millions d’Africaines Une étude menée en 2019 sur

l’incidence financière du tourisme fondé sur la nature a montré que les 8 400 aires protégées en Afrique

généraient 48 milliards de dollars en dépenses directes dans les pays

Soudan est le 1er pays exportateur de gomme arabique dans le monde et alimente près de 60 % du marché mondial (73 000 tonne en 2016)..sans valeur ajoutée! Soudan (1,95 dollar par kilogramme) vs UK (5,07 dollars par kilogramme)

Parc de Tai : revenus pour près de 200000 chefs d’exploitation agricole, demi-million de personnes en eau tout au long de l’année. 3.2 % du PIB de la Côte d’Ivoire en dépendrait, soit la production de cacao, café, hévéa, et palmier à huile représentant un 492 milliard XOF -

Massif du Fouta Djalon, château d’eau de l’Afrique de l’Ouest, qui alimente un réseau de 15 fleuves et rivières dans 8 pays

On estime que 280 millions de tonnes de cultures céréalières perdues chaque année

pourraient être sauvées par la gestion de l’érosion des sols, l’Afrique pourrait générer 71,8 milliards de dollars

supplémentaires chaque année;

(5)

Financement insuffisant alloué a la biodiversité

Planification

– Solutions financières connues et utilisées très limitées – Manque de vision partagée dans le pays

– Manque d'outils, de méthodes et de stratégies financiers complets – Mise en œuvre limitée des Stratégie et les Plans d'Actions Nationaux

pour la Biodiversité (SPANB) et des plans de gestion des aires protégées

Les institutions

– Capacité et coordination limitées pour le financement de la biodiversité

– Fragmentation des connaissances et manque de sensibilisation – Engagement insuffisant, la protection de la biodiversité est souvent

un enjeu sectoriel, laissé sous la responsabilité du ministère l'environnement

Données de référence

– Données sur les dépenses inconnues – Besoins financiers non mesurés

Financement alloué aux pratiques négatives pour la biodiversité

– Politiques et pratiques sectorielles non durables

Subventions nuisibles

(6)

Paysage du financement de la biodiversité

(7)

Trois composantes de la mobilisation des ressources GBF post-2020

1. Rediriger ou réduire les ressources nuisant à la biodiversité 2. Générez des ressources supplémentaires à partir de toutes les

sources

3. Améliorer l'efficience et l'efficacité de l'utilisation et de l'utilisation

des ressources à tous les niveaux

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Rediriger ou réduire les financements nuisant à la biodiversité

 Rediriger et réformer les incitations perverses, y compris les subventions, qui nuisent à la biodiversité

 Mettre en œuvre et intensifier les incitations positives pour encourager les

actions positives pour la biodiversité, ainsi que les contre-incitations pour dissuader les actions qui nuisent à la biodiversité

 le renforcement des capacités des ministères de l'environnement et des finances sur les questions relatives aux instruments de financement et à la biodiversité,

respectivement;

Valoriser le capital naturel :. les valeurs de la biodiversité soient intégrées dans tous les secteurs

 Tenir compte des risques financiers associés à la perte de biodiversité dans le secteur financier et les refléter dans les décisions d'investissement pour s'aligner sur les objectifs de biodiversité

Minimiser les dommages à la biodiversité est causé par le financement du développement international, y compris le climat et d'autres financements du

développement (les évaluations environnementales stratégiques et les évaluations de l'impact environnemental incluant la biodiversité sont appliqués de manière globale)

(9)

Générez des ressources supplémentaires à partir de toutes les sources

 Augmenter les dépenses publiques domestiques, directes et indirectes, pour atteindre les trois objectifs de la Convention : une approche structurelle au lieu d'une approche basée sur des projets

 Démontrer l’importance de la biodiversité et des services

écosystémiques ainsi que la contribution qu’ils apportent aux économies nationales. Les valeurs de la biodiversité soient intégrées dans tous les secteurs

 Accroître les investissements du secteur privé dans des projets positifs pour la biodiversité (Associer financement public et financement privé : compléter plutôt que remplacer)

 Accroître le financement du développement international, direct et indirect, y compris le financement climatique et autre financement du développement

 le développement et la promotion de l’entreprenariat fondé sur une gamme de produits et de services relatifs à la diversité biologique, y

compris la bioprospection, l’innovation et le développement de produit, les droits de propriété intellectuelle, et les pépinières d’entreprises (accès aux capitaux de démarrage, les études de marché.

(10)

Améliorer l'efficacité et l'efficience de l'utilisation des ressources

 Assurer la bonne gouvernance et la planification dans les secteurs public et privé

 Créer des partenariats et des plateformes efficaces pour soutenir la cohérence des politiques et la création d'approches conjointes

 Renforcer durablement le renforcement des capacités et l'assistance technique

 Améliorer l'efficacité et l'efficience du flux et de l'utilisation du financement du développement international – Efficacité de gestion!

 Améliorer le suivi et les rapports sur la mobilisation des ressources

(11)

Liens biodiversite et priorités de la BAD

• Promouvoir l’accès à l’énergie propre

• diminuent la dépendance énergétique des plus pauvres et lutter contre la désertification

Éclairer et fournir de l’énergie à l’Afrique

• La protection de la diversité génétique agricole pour assurer la sécurité alimentaire à long terme.

• La protection et la restauration des terres , des pêcheries etc..

Nourrir l’Afrique

• Améliorer les chaines de valeurs, valoriser la biodiversité

• réduire la pollution et prendre en compte des risques et opportunités liés a la biodiversité

Industrialiser l’Afrique

• La conservation des écosystèmes transfrontaliers et de leur biodiversité (Afrique de l’Ouest, 28 bassins transfrontaliers couvrent 71 % du territoire)

Intégrer l’Afrique

• Accroitre l’appui à l’adaptation et la résilience des

• générer des ressources soutenir les emplois verts et les moyens de subsistance locaux

Améliorer la qualité de vie

des populations de l’Afrique

(12)

Quelques projets realisées ou en cours

• le Projet de Gestion Durable et de Conservation des Forêts au Bénin, financé conjointement par le GEF pour un montant de 2 millions de dollars et la Banque pour environ 8,8 millions de dollars. Madagascar : investissements du secteur privé dans l'écotourisme dans plusieurs zones protégées.

• Le projet Biosphère et Patrimoine du Lac Tchad (BIOPALT) est consacré à la mise en place d'un système d'alerte précoce pour les sécheresses et les inondations, au développement d'activités génératrices de revenus et à la création de réserves de biosphère

• Projet de restauration et de renforcement de la résilience des écosystèmes des zones humides du lac de Guiers (PRRELAG) : Renforcer la conservation des habitats naturels et l'efficacité de la gestion de la Réserve Spéciale d'Avifaune du Ndiaèl (RSAN)

• Le mécanisme des avantages liés a l'adaptation (ABM): renforcement de la résilience à

l'élévation du niveau de la mer induite par le climat de deux municipalités sur l'aire protégée Bouche du Roy dans la réserve de biosphère MAB UNESCO au Bénin.

Programme de développement intégré et d'adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC / NB): projet de 210 millions USD, dont 67,7 millions USD du Fonds vert pour le climat pour soutenir 9 pays africains

• Programme de financement des risques de catastrophe en Afrique (ADRIFI): programme de

18,5 millions USD et cofinancement de la capacité de gestion des risques en Afrique (ARC)

pour améliorer la résilience et répondre aux chocs climatiques dans 9 pays africains

Références

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