dossier de presse
dép ar temen t d e l a se in e- m ar it im e
conception et réalisation : Département de Seine-Maritime / Direction de la Communication et de l’Information / photo : sans titre©Jérôme Brézillon / France(S) territoire liquide
- Abbaye
de Jumièges Logis Abbatial -
- 10 octobre 15 novembre 2015 -
P H O T O G R A P H I E S D E
B e a t r i x V O N C O N T A
J é r ô m e B R É Z I L L O N C é d r i c D E L S A U X
P a t r i c k M E S S I N A
le logis abbatial est ouvert tous les jours sauf les 1er et 11 novembre
De 10 h à 18 h jusqu’au 15 septembre
De 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 17 h du 16 septembre au 14 avril
www.abbayedejumieges.fr
le département
de la seine-maritime présente
l’ eXpOsitiOn
France(s) TerriToire liquide
logis abbaTial
de l’abbaye de jumièges
du 10 ocTobre
au 15 novembre 2015
> sOmmaire
I. France(s) Territoire Liquide, l’origine du projet II. Jérôme Brézillon
III. Beatrix von Conta
Chère Madame, Cher Monsieur,
L
a saison 2015 de l’Abbaye de Jumièges se clôture comme nous vous l’avions annoncé, avec une expérience inédite, la dernière-née des grandes missions photographiques sur le paysage français.En 2011, 43 photographes, conduits par Paul Wombell, directeur artistique, s’engageaient dans une œuvre collective photographique ambitieuse, héritière des missions mythiques qu’ont été celle de la mission héliographique (1851) ou, plus proche de nous, celle de la DATAR, au début des années 80.
En 2014, l’ensemble de l’exposition France(s) Territoire Liquide est présenté pour la première fois dans le cadre des « Transphotographiques » de Lille et l’ouvrage éponyme est publié. Ensemble, les membres du collectif ont relevé le défi de bâtir une vision inédite du paysage français en rendant compte de la mouvance de ses frontières réelles et virtuelles, fluides, « liquides » comme ils ont choisi de le dire.
Leurs visions se rejoignent sur un point commun : l’intimité d’un lien, une relation singulière à un territoire. Circulations, errances, quêtes, enquêtes, souvenirs ou fictions, leurs itinérances définissent les contours de leur carte du pays.
L’exposition présente les œuvres de Cédric Delsaux et Patrick Messina, deux des fondateurs de la mission, de Beatrix von Conta, ainsi que de Jérôme Brézillon, principal initiateur du projet, trop tôt disparu, à qui les photographes dédient l’ensemble de l’exposition.
Chacun d’entre eux présente la particularité d’avoir traité avec force et singularité un territoire présentant une parenté avec la géographie de notre département : littoral, fleuve, campagne.
Ces 3 piliers de notre territoire ont été les points de départ d’une expérience qui a permis aux habitants de la Seine-Maritime de partager une part de cette aventure artistique avec eux : adolescents, adultes, amateurs de photographies, plus ou moins confirmés, étudiants, près de 50 stagiaires ont pu participer aux ateliers que les photographes ont animés à Jumièges, Fécamp, le Havre, Mesnières-en-Bray, Caudebec-en Caux, Arques-la-Bataille. Leurs travaux composent l’exposition que vous découvrirez au rez-de-chaussée du logis abbatial. Aiguillés par les artistes pionniers de cette dernière grande mission photographique, ils nous proposent leur vision de ce territoire que nous partageons.
Car c’est en cela que réside, depuis 2014, le but de l’exposition d’automne, troisième et dernier temps de la saison du logis abbatial, qui favorise la participation du public et la rencontre avec les artistes.
Je tiens à remercier Beatrix von Conta, Cédric Delsaux, Patrick Messina d’avoir accepté de s’engager avec générosité dans cette double démarche d’exposition et d’accompagnement des habitants dans ce processus de création. Et à m’associer, avec vous et notre public, à l’hommage que vous rendez, au travers de cette exposition, à Jérôme Brézillon, ce grand photographe qui fut l’initiateur de la démarche France(s) Territoire Liquide.
Très cordialement,
Pascal MARTIN
Président du Département
de la Seine-Maritime
éditO
i. France(s) TerriToire liquide, l’Origine du prOjet
Une nouvelle mission photographique sur le paysage français
Dépasser la simple posture de représentation du réel pour apporter un regard artistique original et exigeant sur le monde. L’idée un peu folle, a germé fin 2010 lors de discussions entre quatre photographes passionnés de paysage : Jérôme Brezillon, Frédéric Delangle, Cédric Delsaux et Patrick Messina.
Partageant tous les quatre une même admiration pour le projet photographique de la DATAR (Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale), mission mythique qui a marqué l’histoire de la photographie, ils se prennent à rêver de donner une suite à cette mission qui n’a eu qu’une seule édition et a pourtant livré un témoignage exceptionnel valorisant la jeune création des années 80. C’est donc dans cette lignée et avec la perspective d’élaborer une culture collective et subjective du paysage en mutation que cette nouvelle mission a été lancée. France(s) Territoire Liquide était née.
Le premier défi a donc été de créer un groupe, constitué de photographes ayant déjà une pratique sur le paysage français et l’envie de partager une vision. Pour apporter une cohérence à la production photographique du groupe, un directeur artistique a été invité : Paul Wombell*.
Ce collectif indépendant, affranchi de toute commande, s’est progressivement développé pour finalement rassembler 43 photographes. Chacun, selon sa sensibilité, est alors parti à la recherche de sa représentation du territoire contemporain. La mission a duré trois ans : un choix du collectif de se donner le temps, de laisser le projet gagner en maturité avant de produire des images donnant à voir la multiplicité du territoire et sa fluidité.
La création et la recherche artistique ont été placées comme valeurs fondamentales de la mission. Trente ans après sa commande publique, c’est encore la DATAR qui sera partenaire de la première heure de ce collectif qui travaille en toute liberté.
Sous l’oeil de leur directeur artistique, ces artistes ont travaillé sur ce qu’il a nommé
“un territoire liquide” pour lequel les frontières sont de plus en plus difficiles à définir : frontières géographiques, frontières entre la fiction et le réel, frontières affectives, intimes et territoires virtuels... dans une perception qui se veut avant tout sensible. Dégagée de son carcan documentaire, la photographie assume sa dimension fictionnelle et artistique pour devenir le lieu d’une véritable mise en récit.
Pour découvrir le collectif : www.francesterritoireliquide.fr
ii. jérOme brézillOn
Biographie
Jérôme Brézillon, né à Paris en 1964, commence sa carrière en tant que photographe publicitaire, puis devient photoreporter.
De 1992 à 1998, il couvre plusieurs conflits armés, notamment à Sarajevo, Chypre ou l’Irlande du Nord. En 1996, il est lauréat du prix World Press Photo. Il a travaillé pour de nombreux magazines tels que Libération, les Inrockuptibles, ou encore Géo. Il est également le cofondateur du site web revue.com et a fait partie du collectif Métis puis Tendance Floue.
Il entreprend en 2000 un travail sur la peine de mort et l’Amérique profonde en collaboration avec la cinéaste Solveig Anspach. S’en suit une relation passionnée avec les États Unis, un long travail de paysages, puis la parution de Standartlife (éd. Trans Photographic Press 2004). On Board (éd. Textuel 2014) témoigne une dernière fois du lien passionné que Jérôme entretenait avec le territoire américain. Il avait choisi, pour ce projet resté inachevé, de sillonner le pays à bord de trains et de capturer les paysages et les gens qu’il et les gens qu’il voyait de sa fenêtre.
Il meurt le 2 mars 2012.
Pour plus d’informations : www.jeromebrezillon.com
Jérôme Brézillon vu par Patrick Messina*
« J’ai rencontré Jérôme Brézillon au journal Le Jour au début des années 90. C’était une aventure collective entre journalistes et photographes : nous arrivions le matin, participions à la conférence de rédaction et partions faire un portrait de Jean-Patrick Manchette ou les photos d’une manif en fonction de nos discussions et de nos choix... Plus tard, j’ai été pris à l’agence Metis, créée par des photographes des grandes années de Libération. Dès que j’y suis rentré, j’ai tout fait pour que Jérôme nous rejoigne, et nous avons bientôt commencé à travailler ensemble, tous les deux, puis en groupe. On se voyait souvent. On parlait de nos photos. On buvait des coups.
En 1994, Jérôme a créé avec Jean-Paul Guadagnin, Denis Darzacq, Laure Vasconi, Gilles Coulon, Michel Bousquet et Bertrand Desprez le premier site internet autour de la photographie : revue.com. C’était un projet très précurseur et là aussi complètement collectif : nous choisissions un thème, chacun partait réaliser sa série et nous mettions les images en ligne. Jérôme aimait travailler avec les autres. Le collectif lui était cher. Pour le travail mais aussi pour l’amitié. Il avait toujours des projets et un enthousiasme débordant pour embarquer avec lui quelques amis. Nous avions été invités à Marseille par binômes de photographes pour faire une exposition et un travail photographique. Jérôme avait fait une série intitulée « Marseille vue de la mer », tandis que la mienne s’appelait « La mer vue de Marseille ».
En 1998, je partais faire des photos tout seul à Tucson en Arizona. Au même moment et comme par un hasard objectif, Jérôme partait à El Paso au Texas. Deux villes de la frontière mexicaine distantes d’au moins 600 kilomètres. À l’époque, nous n’avions pas de portables, pas de mails. Alors, avant le départ, nous avions pris une carte et nous nous étions donné rendez-vous à Rodeo, au Nouveau-Mexique. C’était ça, Jérôme : cette volonté ou cette manière d’être avec l’autre, même au bout du monde. Être avec. Lorsque je suis arrivé à Rodeo, j’ai découvert un endroit désert, au milieu de nulle part, qui ressemblait étrangement aux décors de Paris, Texas : une station-service au milieu de rien, un saloon, quelques baraques. C’était surréaliste de se retrouver là. Jérôme m’attendait au bar, il m’a dit : « Il n’y a rien. Qu’est-ce qu’on fait ? », et il a bientôt ajouté : « On prend la route ! ».
Nous sommes ainsi partis faire des nuages de poussière et des photos de ces étendues désertiques brûlées de soleil.
C’est pendant Paris Photo 2010 que nous avons commencé à parler de France(s) Territoire Liquide avec Cédric Delsaux et Frédéric Delangle. C’était l’aboutissement de tout ce que Jérôme avait toujours voulu faire, un protocole géant de travail collectif.
Jérôme débordait toujours de projets à partager, et comme “FTL“, plus ambitieux, traînait, il nous a adressé ce mail en mars 2011 :
« La France c’est bien beau mais...
J’ai une proposition.
Un projet photographique à 4 : Rendez-vous à Lebanon. Lebanon (Liban) est une petite ville du Kansas qui se trouve être le centre géographique des États-Unis. L’idée serait que chaque photographe parte des quatre coins des USA et se rende à Lebanon. Les quatre villes de départ seraient : Boston, Miami, San Diego, Seattle, toutes à peu près équidistantes de Lebanon, environ 2 700 km.
Je pense qu’il faut poser un dogme.
Exemples :
- Partir tous le même jour.
- Ne pas prendre les interstates (autoroutes).
- Faire des images tous les (plus ou moins) 50 ou 100 km.
- Faire des autoportraits.
- Tous travailler au même format (chambre 4 x 5 ?) - Faire des portraits.
- Avoir un questionnaire à faire remplir aux personnes portraiturées.
- Ne pas rester deux nuits au même endroit. Etc... cela reste ouvert.
Vous pensez quoi ? J.»
Nous n’avons jamais fait ce projet et c’est finalement France(s) Territoire Liquide qui verra le jour.
Fin 2011, Jérôme a participé à sa dernière réunion à la maison. Il avait proposé à Paul Wombell une série de photographies dans le nord de la France sur la crise, à la manière de Walker Evans. Sa maladie ne lui a pas donné le temps de la réaliser. Il nous manque.
Sa spontanéité, son enthousiasme, sa sincérité, son calme. La série que nous publions ici est inédite. Elle devait paraître initialement dans un article du Monde 2 sur les paysages français remarquables et touristiques. Sans lui, France(s) Territoire Liquide n’aurait jamais vu le jour. La mission lui est dédiée ».
* Patrick Messina est né en 1967 à Paris. Après avoir fait l’Ecole Louis Lumière, il effectue ses premières photographies pour Libération, Télérama et Les Inrockuptibles. Presse, publicité, communication d’entreprise, Patrick Messina a imposé dans les divers domaines de l’image sa propre sémantique.
Ses récents travaux personnels, dans le domaine du paysage urbain, comme à New-York, Hong-Kong, Paris, ou sur des territoires ruraux comme l’Islande, les Coteaux du Langudoc ou encore le golfe du Morbihan imposent Patrick Messina comme un artiste qui excelle à témoigner d’une expérience intime des espaces et à en donner une lecture qui en renouvelle la connaissance.
France
« Dans les photographies de Jérôme Brézillon, les humains semblent bien peu importants, dans la mesure où la mer, les montagnes et le ciel dominent tellement l’image qu’ils semblent submerger ces petits personnages pas plus grands que des fourmis. Les humains font davantage penser aux membres d’une tribu perdue essayant tant bien que mal de survivre à la surface de la terre qu’à une espèce contrôlant l’ensemble de ses ressources. Sur ces photographies, on peut voir le genre de paysages recherchés par les humains pour leurs vacances, des paysages qui les ramènent à une époque différente, à une époque où il existait encore un certain équilibre entre ce qu’on appelle la nature et l’homme : un Jardin d’Eden perdu où l’homme était libre de parcourir la terre et de manger les fruits de tous les arbres sans se soucier du travail et des biens terrestres. Mais il existe au sein de ces photographies de petits indices, de discrètes traces technologiques qui suggèrent que l’homme a déjà perdu toute innocence, que d’autres forces sont à l’oeuvre, et que le paradis a bel et bien été perdu ». (Paul Wombell)
Sans titre © Jérôme Brézillon / France(s) Territoire Liquide
iii. beatriX vOn cOnta
Biographie
Beatrix von Conta, née en Allemagne en 1949, s’installe en France en 1975 comme photographe. Elle vit aujourd’hui près de Romans-sur-Isère dans la Drôme.
La galerie Le Réverbère à Lyon représente son travail depuis 1992 et le montre régulièrement lors d’expositions personnelles et collectives à la galerie, la FIAC et Paris Photo.
Réalisations
Son travail photographique est traversé et nourri par la question de la mémoire du paysage et de sa mutation plus ou moins violente.
Qu’il s’agisse des lieux dévastés par des catastrophes naturelles, comme le massif de la Sainte-Victoire brûlé lors de l’incendie de 1989, abordé dans Sainte Victoire (1988-1994) et publié chez Images en Manœuvres Editions, par les ravages de la guerre 14-18 au cœur de Reconnaissances (1989/1990), série montrée aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles en 1992, ou par le chamboulement qu’engendrent les chantiers gigantesques comme ceux de la construction du “Grand Littoral“ à Marseille, Indélébile (1996) ou du « Grimaldi Forum » à Monaco, En Fer (1998/1999).
Dans Coupures / Reprises (2007), ensemble réalisé à Beauvais dans le cadre d’une résidence à Diaphane et publié chez Créaphis, elle scrute le tissu urbain d’une ville dont le centre a été détruit à 80% par les bombardements allemands de 1940.
Dans Images de Vanoise, le Paysage à l’heure du jour, la question de la mémoire du paysage sous-tend les trois années consacrées à l’Observatoire photographique des paysages de Vanoise (2006-2008), premier observatoire photographique en altitude en France. Lors d’une mission que lui confie le Grand Lyon en 2010, elle réalise les Infiltrés, travail sur la présence végétale dans l’espace urbain. Tel quel, une suite d’images de rencontres paysagères, commencée en 1999, se construit librement au fil des années et des déplacements. Aqua (2010/2011) et Au bord des eaux mêlées (2011/2012), issus de deux résidences à lux-Scène nationale à Valence, explorent la problématique de l’eau en Drôme et Ardèche.
Son exposition Timisoara, Entre gris et vert aux Rencontres Internationales de la Photographie en Gaspésie / Québec en 2011, débouche sur une résidence qui s’est poursuivie en 2012 et dont le résultat Le Grand Ecart a été exposé à Paspébiac en Gaspésie/Québec en 2013 et en 2014 à la galerie Le Réverbère.
Une publication aux Editions Bernard Chauveau est envisagée pour l’automne 2015.
Traversées Paysagères à l’Espace Malraux à Chambéry en 2012, retrace dix ans de photographie.
En 2013, dans Dérive des Rives, résidence photographique itinérante sur le Rhône, elle reprend un dispositif d’installation de miroirs, déjà mis en œuvre dans Miroirs aux Alouettes (2004/2005) et Surfaces de Contact (2009).
Pendant les mêmes années, elle finalise Flux, dans le cadre de France(s) Territoire Liquide, projet collectif d’une nouvelle mission photographique sur le territoire français et publié au Seuil en 2014 (Frances(s) Territoire Liquide, Texte de Jean-Christophe Bailly, Collection Fiction et Cie).
Elle continue d’explorer l’univers des barrages en France dans son travail L’eau Barrée, montré en 2014 à la galerie Le Réverbère à Lyon. Commencé il y a dix ans, cette recherche a reçu en 2011 une Bourse d’Aide individuelle à la création / DRAC Rhône-Alpes et figuré sur la shortliste du prix « Talents Contemporains - Talents d’Or » de la Fondation Schneider.
Le volet sur la construction du barrage sur le Rizzanese en Corse sera exposé en novembre 2015 et janvier 2016 à Bastia et Ajaccio dans le cadre du Centre Méditerranéen de la Photographie.
Les éditions LOCO projettent la réalisation d’une monographie de son travail pour fin 2016.
Les œuvres de Beatrix von Conta ont été acquises par des collections publiques (artothèques, musées), le Fonds National d’Art Contemporain, ainsi que par des collectionneurs, en France et à l’étranger.
Pour plus d’informations : www.galerielereverbere.com
FLUX - Port autonome de Marseille, 2011 © Beatrix von Conta / France(s) Territoire Liquide
Expositions personnelles
2014
•
Galerie Le Réverbère, Lyon : L’Eau barrée et le Grand écart 2013•
Théâtre de Privas, galerie d’exposition : Au bord des eaux mêlées•
Les 10 ans des Photaumnales à Beauvais : Images de Vanoise, Paysage à l’heure du jour•
Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, Paspébiac, Québec : Le Grand Ecart2012
•
Espace Malraux - Scène Nationale, Chambéry : Traversées paysagères•
Espace Croix-Baragnon, Toulouse : Le goût de la nature 2011•
Lux - Scène Nationale de Valence : AQUA•
Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, Québec : Timisoara, entre gris et vert2010
•
Galerie de l’Office du Tourisme, Samatan, dans le cadre de Cheminements, manifestation du Centre•
Photographique de Lectoure : Surfaces de contact 2009•
Chapelle Sainte-Marie à Annonay, sur invitation du CAUE de l’Ardèche : Contrées familières : 15 ans de paysages•
Espace Malraux - Scène Nationale, Chambéry : Images de Vanoise - Le paysage à l’heure du jour2008
•
Galerie Le Réverbère, Lyon : Miroirs aux alouettes, coupures/reprises, Images de Vanoise 2007•
Espace culturel François Mitterrand, Beauvais : coupures/reprises (Livre édité chez Créaphis, 2009)2003
•
Centre d’Art et de Photographie, Lectoure : à vous, strict maximum 2001•
Musée d’Art de Toulon, 2001, L’Écorce du temps (catalogue) 1992•
Musée Réattu, Rencontres Internationales de la Photographie, Arles, Reconnaissances (catalogue)1980
•
Musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône 1976•
Galerie Municipale du Château d’Eau, Toulouse, 1976 : Beatrix von Conta (catalogue)Expositions collectives
2013
•
Musée Géo-Charles, Echirolles : Et si ce n’était pas la mélancolie•
Espace Scomam, Laval : Cosa mentale, Paysage(s) 2012•
Objectifs Objectivité, Rome : Miroirs aux alouettes 2011•
Timisoara, entre gris et vert : galerie Le Réverbère, Lyon 2010•
Timisoara, entre gris et vert : présenté par Diaphane, dans le cadre du OFF des Rencontres Internationales de la Photographie, Arles•
Fondation Vasarely, Aix-en-Provence : Mémoires de paysages 2008•
Salon Paris-Photo, galerie Le Réverbère : Images de Vanoise - Le paysage à l’heure du jour•
Centre d’art contemporain, Pontmain : Paysages 2007•
Galerie Le Réverbère : La montagne en vues•
Fondation Espace Écureuil, Toulouse : Les Territoires 2006•
Galerie le Réverbère : 25 ans, noces d’argent!2001
•
FIAC, Paris, stand de la galerie Le Réverbère, Lyon : à vous, strict maximumCommandes de créations - Résidences
2012-2013
•
Résidence photographique itinérante sur le Rhône, dans le cadre du « Programme Opérationnel Compétitivité Régionale Rhône-Alpes » : Dérive des Rives2010-2012
•
Résidence de création à lux - Scène Nationale à Valence/VALDAC, création d’Au bord des eaux mêlées2011-2012
•
Résidence de création en Gaspésie, Québec, création : Le grand écart.2010-2011
•
Résidence de création à lux - Scène Nationale à Valence dans le cadre d’Écritures de lumière, Ministère de la Culture et de la Communication : création d’AQUA•
Résidence à lux/VALDAC sur les confluences des rivières Ardèche-Rhône : Au bord des eaux mêlées2010
•
Commande du Grand Lyon : création des Infiltrés, la présence du végétal dans l’espace urbain2007
•
Résidence de création dans le cadre des Photaumnales de Beauvais. Création de coupures/reprises2008
•
Mission photographique inter-Parcs Rhône-Alpes, Conseil Régional : Portraits de parcs 2006-2008•
Commande sur trois ans par le Parc National de la Vanoise pour l’Observatoire photographique des paysages de Vanoise. Création d’Images de Vanoise - Le paysage à l’heure du jour.1994-1995
•
Artiste résidente dans le cadre d’Entrez les artistes au Collège des Hautes Vallées à GuillestrePrix, bourses
2011
•
Bourse d’Aide individuelle à la création / DRAC Rhône-Alpes pour Eau Barrée•
Finaliste du prix Talents Contemporains - Talents d’Or de la Fondation Schneider pour l’Eau Barrée2006
•
Bourse d’allocation pour l’achat de matériel, DRAC PACA, Ministère de la Culture 1992•
Aide individuelle à la création / DRAC PACA, Ministère de la Culture 1989•
Aide individuelle à la création / DRAC PACA, Ministère de la Culture 1985•
Prix Phénix de Sociophotographie / Rencontres Internationales de la Photographie, Arles (catalogue)Principales collections publiques
Fonds National d’Art Contemporain, Paris / Bibliothèque Nationale, Paris / Musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône / Galerie Municipale du Château d’Eau, Toulouse / Artothèques Angers, Annecy,Chambéry, Grenoble, Lyon, Miramas, Nantes, Toulouse / Les Abattoirs, Toulouse / Collection du Fonds communal d’oeuvres de la Ville de Marseille / Musée de la Roche-sur-Yon / Musée Château, Annecy / IVAM, Valencia, Espagne.
Flux | Drôme - Ardèche - Isère
« Nous prenons pour acquis que la nourriture peut toujours être trouvée dans les supermarchés, les magazines achetés au kiosque et l’essence à la station-service. Les mouvements et la distribution des marchandises, autrement dit la logistique, sont un élément central de nos vies contemporaines ».
De l’entrepôt à la boutique, Beatrix von Conta s’attache à capturer un segment de la chaîne logistique, celui où un camion traverse une rivière. Il y a quelque chose d’héroïque dans ces photographies, dans ces camions colorés toujours en mouvement, surmontant les obstacles naturels, reliant les villes aux villages et les villages aux hameaux, et, plus fondamentalement, reliant entre eux tous les points épars d’une nation.
FLUX - Pont sur le canal de dérivation de Montélimar (Rhône), Montélimar, Ardèche 2012 © Beatrix von Conta / France(s) Territoire Liquide
FLUX - Pont sur la Drôme au saut de la Drôme, Luc-en-Diois, Drôme 2001
© Beatrix von Conta / France(s) Territoire Liquide
iv. cedric delsauX
Biographie
Cédric Delsaux est né en 1974. Depuis 10 ans, il parcourt la frontière de plus en plus ténue entre la fiction et la réalité.
D’abord connu pour ses campagnes de publicités, il est désormais reconnu pour ses séries personnelles au long cours. La première, Nous resterons sur terre, est publié en 2008 en France et en 2009 aux USA aux éditions Monacelli Press (Random House). Elle propose un tour du monde subjectif des lieux symboliques de notre (post)-modernité : des lieux à la fois beaux et laids, banals et fous.
La seconde, Dark lens, a été publié aux éditions Xavier Barral en France en 2011, distribué par D.A.P aux USA et traduit en Japonais aux éditions X-Knowledge. Le livre a été préfacé par George Lucas. Dark Lens introduit les personnages de la saga Star Wars dans la vie réelle de la banlieue Parisienne, de Lille ou de Dubaï révélant à quel point notre perception de la ville passe par le filtre de la fiction.
Il réalise également 1784 dans laquelle il enferme 17 comédiens dans un château pendant 7 jours en les faisant vivre comme au XVIIIème siècle.
Puis il s’attèle à Échelle1 où il demande à des passants rencontrés au hasard de monter sur un socle en bois blanc, devenant instantanément des figurines à l’échelle1.
Qu’il parle de démesures industrielles, de délires de Grandeur ou de rêves incertains, Cédric Delsaux tente chaque fois d’élaborer par ses dispositifs singuliers mêlant fausse réalité et véritable fiction, le catalogue raisonné de notre déraison.
Expositions personnelles
2015
•
Galerie Patrick Gutknecht (Genève, Suisse) 2014•
Rétrospective, Campredon Centre d’art (Isle sur la Sorgue, France), Octobre 2014 - Février 2015•
Festival Portrait(s) (Vichy, France), Résidence d’artiste pour Échelle1, Juin-Août 2013•
Musée Vesuna (Perigueux, France) : Dark Lens, Mars-Mai•
Festival Art-Rock, Maison de L’agglo (Saint Brieuc, France) : Dark Lens, 1784, Mai - Juin•
Belfast Photo Festival, Naughton Gallery (Belfast, Irlande du Nord) : Dark Lens, Juin2012
•
Maison Européenne de la Photographie (M.E.P. ,Paris, France) : Dark Lens, Septembre — Novembre.•
Festival Etonnants Voyageurs (Saint-Malo, France) : Dark Lens, Mai.•
Festival Peuple et Nature (La Gacilly, France) : Nous resterons sur terre, Juin — Septembre.•
FNAC des Halles (Paris, France) : Dark Lens, Janvier — Février.2011
•
FotoGrafia. Festival Internazionale di Roma (Rome, Italie) : Dark Lens, Septembre — Novembre.•
Air Gallery (London, Grande Bretagne) : Dark Lens, Juillet.•
MK2 Bibliothèque (Paris, France) : Dark Lens, novembre — décembre.2010
•
Bonni Benrubi Gallery (New York, USA) : Nous resterons sur terre, Mars — Mai.•
Celebration V (Orlondo, USA) : Dark Lens, Août.•
Acte2 Galerie (Paris, France) : Dark Lens, Novembre — Décembre.2009
•
Empty Quarter Gallery (Dubaï, Emirats Arabes Unis) : Dark Lens, Novembre — Décembre.2008
•
Acte2 Galerie (Paris, France) : Nous resterons sur terre, Novembre — Décembre.•
Grey Agency (Dusseldorf, Germany) : Dark Lens, Octobre — Décembre.2007
•
DDB agency (Paris, France) : Dark Lens, Janvier—Mars.•
Ogilvy London agency (London, Grande-Bretagne) : Dark Lens, Mars — Avril.•
Project4 Gallery (Washington DC, USA) : Dark Lens / Nous resterons sur terre, Juillet — Août.•
Conduit Gallery (Dallas, USA) : Dark Lens, Décembre.•
Maison de l’architecture et de la ville, Les Transphotographiques (Lille, France) : Dark Lens, Mai—Juin.Barrières - La greffière, Col de la Faucille
© Cédric Delaux / France(s) Territoire Liquide
Expositions collectives
2015
•
Disparition(s), Arsenal de Metz (Metz, France), 24 Avril- 14 Juin 2015, dans le cadre d’European Month of photography (EMOP), curateur Jean-Luc Soret2014
•
Festival des Transphotographiques, Tripostal, FTL (France Territoire Liquide) (Lille, France) : Zone de replis, Juin-Juillet•
Festival Instantané 3ème Edition (La Teste de Buch, France), Septembre•
Festival Rock en Seine, Août 2013•
Musée des Arts Décoratifs, (librairie) (Paris, France), « Les jouets Star Wars » Dark Lens, Octobre-Mars•
Café-Crème exhibition (EMOP), Cercle Cité (Luxembourg, LU) : Dark Lens, Mai-Juin•
Nature, Contre-Culture, Acte2galerie (Paris, France), Nous resterons sur terre, juin- septembre2012
•
Eyes on (EMOP) (Vienne, Autriche) : Dark Lens, Décembre•
Central European House of Photography(EMOP) (Bratislava, Slovaquie) : Dark Lens, Novembre-Décembre•
MACRO Musée d’Art Contemporain Rome (Rome, Italie) : « Neon » (Nous resterons sur terre), Juin — Novembre.•
Maison Rouge (Paris, France) : « Neon » (Nous resterons sur terre), Février — Avril.2011
•
Bursa Photo festival (Bursa, Turquie) : Nous resterons sur terre, Octobre.•
Empty Quarter Gallery (Dubaï, Emirats Arabes Unis) : « Metropolis, life in the Urban Age» (Nous resterons sur terre), Novembre — Décembre.2010
•
Paris Photo, Bonni Benrubi Gallery (Paris, France) : Nous resterons sur terre, Novembre.•
Greek Museum of Photography (Thessaloniki, Grèce) : « Tracks Earth » (Nous resterons sur terre), Janvier — février.•
Paris Photo, Empty Quarter Gallery (Paris, France) : Dark Lens, Novembre.2009
•
Paris Photo, Empty Quarter Gallery (Paris, France) : Dark Lens, Novembre.•
Art Paris, Acte2 Galerie (Paris, France) : Dark Lens, Avril.•
World SONY Awards (Cannes, France) : Nous resterons sur terre, Mai—Juin.•
Show off, Acte2 Galerie (Paris, France) : 1784, Novembre.2008
•
La collection Transphotographique, « French and international création » (Poznam, Pologne) : Dark Lens, Janvier — Mars.•
Art Paris, Acte2 Galerie (Paris, France) : Nous resterons sur terre, Avril.•
Art Paris Abu Dhabi, Acte2 Galerie (Abu Dhabi) : Dark Lens, Novembre.2007
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Art Paris Abu Dhabi, Acte2 Galerie (Abu Dhabi) : Dark Lens, Novembre.•
Art Paris, Galerie Philippe Chaume (Paris, France) : Nous resterons sur terre, Avril.•
Art Basel, Project4 Gallery (Miami, USA) : Dark Lens.•
Lianzhou International Festival (Lianzhou, China) : « Les lauréats de la bourse du talent», (Dark Lens), Septembre— Octobre.•
L’art au centre (Luoyang, China) : Dark Lens, Mars — Juin.•
Festival Les Transphotographiques, Tripostal (Lille, France) : Dark Lens, Mai—Juin.Monographies
2014
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Échelle 1 (Vichy), Editions Filigranes, 2014 Préface de Natacha Wolinski•
Zone de Repli, Editions Xavier Barral, 2014•
Dark Lens, Editions Xavier Barral, 2011, 112 pages, 49 images. Préface de George Lucas. Postface de Kazis Varnelis, Columbia University.•
A Common Destiny. Random House (Monacelli Press). 2009, 224 pages, 134 images.Préface de Bill McKibben. Interview de Wangari Mataï, Edgar Morin et James Lovelock, 4ème de couverture : Robert Redford.
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Nous resterons sur Terre. Verlhac éditions. 2008, 224 pages, 137 images. Avec des textes de Wangari Mataï, Edgar Morin et James LovelockPrix
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Prix du livre d’auteur Arles 2012 : Short list pour Dark Lens.•
Lauréat de la bourse du talent n°28 (2005) : Dark Lens. Paris Episode 1.La petite Chaumière, Col de la Faucille
© Cédric Delaux / France(s) Territoire Liquide
Contrôle Technique Agréé, rue de l’artisanat Thoiry © Cédric Delaux / France(s) Territoire Liquide
Zone de repli
« Pendant une dizaine d’années, prés de Genève, un homme s’est fait passer pour ce qu’il n’était pas : un médecin-chercheur à la carrière internationale. Il partait tous les matins en voiture et errait aux alentours sans exercer la moindre activité. Ce territoire constituait pour lui une vaste zone de repli dans laquelle il attendait, solitaire, la fin tragique de ses mensonges.
Pour toute délivrance, il n’a pas pu trouver d’autre remède que l’assassinat de toute sa famille.
J’ai décidé à mon tour de revenir sur ses pas, de parcourir une région par le biais unique de ce spectre lancinant.
Les experts Psychiatres, lors de son procès, ont déclaré qu’il avait une vision affaiblie de la réalité, qu’il
v. patrick messina
Biographie
Patrick Messina est né en 1967. Diplômé de l’école l’Êcole Louis Lumière, il vit et travaille à Paris.
Parallèlement à ses photographies de portraits, il s’est engagé depuis quelques années dans un travail au long cours de paysages dans lequel il se joue des échelles et des points de vue et ne livre pas d’indication sur les villes ou pays représentés, fabriquant un sentiment d’irréalité.
Il est l’un des quatre fondateurs de la mission France(s) Territoire Liquide, recherche collective sur le territoire français débutée en 2011 et menée sous la direction artistique de Paul Wombell. L’ensemble a fait l’objet d’une publication d’un film et d’expositions.
Expositions personnelles
2014
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Œil pour Œil, Galerie Robert Doisneau, CCAM Vandoeuvre•
Courte Echelle, La Gacilly 2013•
A Journey, Galerie TH13 Fondation Hermes, Bern, Suisse 2011•
Exposition Collective, Carte Blanche à Label Expositions, Itinéraire des photographes Voyageurs, Bordeaux2010
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A Journey, Galerie Philippe Chaume, Paris 2009•
Ma Petite Amérique, Itinéraire des photographes Voyageurs, Bordeaux 2007•
Ma Petite Amérique, Galerie Jérome Ladirey, Rouen.2005
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Ma Petite Amérique, Galerie Spree, Paris 2004•
Ma Petite Amérique, La Filature, Mulhouse•
Ma Petite Amérique, galerie Colette, ParisExpositions collectives
2015
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Courte Echelle, Abbaye de Jumièges 2014•
France(s) Territoire Liquide, Tri Postal, Lille.•
Regards sur Marseille, Musée Regards de Provence, Marseille.2012
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Exposition Collective, Portraits de Villes, Gwinzegal, Guingamp 2011•
10 ans d’Itinéraire des photographes Voyageurs, Bordeaux 2009•
Fragments d’une Histoire, Centre Hospitalier Saint-Jean-de-Dieu, Plouha•
Paris, Galerie Philippe Chaume, Paris 2008•
Territoires, Biennale de la Photographie et des Arts Visuels, Liège.Editions
2014
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Courte Echelle, Édition Filigranes•
France(s) Territoire Liquide, collection Fictions et Cie, Éditions du Seuil (ouvrage collectif) 2013•
« Wayfaring » Monographie, texte de André S. Labarthe. Éditions Gwin Zegal.2010
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Paris, collection Portraits de villes, Éditions BePôle 2004•
A perte de vue, Éditions FiligranesRésidences
2013-2015 Brest (en cours) 2013
Marseille-Provence 2013 2012-2013
Fondation Hermès, Paysage Urbain à Bern, Suisse, suivi d’une exposition à la galerie TH13 en avril 2013
2011-2012
Estuaire 2012, Le Voyage à Nantes 2009
Centre Hospitalier Saint-Jean-de-Dieu, Plouha 2007/2008
La Filature, Mulhouse.
Travail de Paysage Urbain à Mulhouse 2006/2007
Regard sur Nanterre,
Commande de la Direction des Affaires Culturelles, Nanterre
Collections Privées Collection Hermès - 2014
Collection Société Générale - 2012
Presqu’île de Rhuys 2011-2013 © Patrick Messina / France(s) Territoire Liquide
On peut voir les deux enfants de Patrick Messina sur ces photographies, mais à peine : ces deux petits personnages disparaissent presque dans leur environnement.
Ils sont représentés en train d’explorer le territoire breton où la famille part chaque année en vacances. Courant partout et testant en permanence leurs limites physiques, sur la terre comme sur la mer, les deux enfants semblent se servir du territoire pour comprendre le monde qui les entoure. Pour le photographe, ces photographies pourraient bien être la reconstitution d’épisodes de son propre passé, ce qui donne à ses photographies un cachet onirique et mélancolique. On y retrouve les mêmes thèmes de l’enfance et de la mémoire que dans l’œuvre du réalisateur soviétique Andrei Tarkovsky qui disait : « J’ai hâte de voir ce rêve dans lequel je serai à nouveau enfant, dans lequel je serai à nouveau heureux parce que tout sera encore devant moi, tout sera encore possible ».
Presqu’île de Rhuys 2011-2013 © Patrick Messina / France(s) Territoire Liquide
vi. l’aventure artistique en seine-maritime
Au rez-de-chaussée du logis abbatial, sont exposées des photographies réalisées par des habitants de la Seine-Maritime ayant participé aux ateliers animés par Cédric Delsaux, Patrick Messina et Beatrix von Conta.
Sur les thèmes « Mer, Fleuve, Campagne », cinq actions ont été mises en œuvre entre avril et juillet 2015, dans le cadre de l’exposition France(s) Territoire Liquide.
Ces 3 piliers de notre territoire ont été les points de départ d’une expérience qui a permis aux habitants de la Seine-Maritime de partager une part de cette aventure artistique avec les artistes : adolescents, adultes, amateurs de photographies, plus ou moins confirmés, étudiants, près de 50 stagiaires ont pu participer aux ateliers que les photographes ont animés à Jumièges, Fécamp, le Havre, Mesnières-en-Bray, Caudebec-en Caux, Arques-la- Bataille. Cette expérience a permis aux photographes amateurs, aiguillés par les artistes d’avoir un regard nouveau sur leur territoire.
Les stages
• Les 4 ateliers « découverte de la photographie ». Ces ateliers ont permis une approche de la photographie par la pratique en lien étroit avec la démarche artistique de l’artiste en articulation avec le territoire. Ils ont eu lieu dans 4 lieux différents, éclatés sur le territoire de la Seine-Maritime (Fécamp, Mesnières-en-Bray, Jumièges et Le Havre). Ces ateliers ont rassemblé 35 participants.
• La Master Class avec Patrick Messina s’est déroulée à Jumièges au bénéfice d’un groupe constitué par l’École Supérieure d’Art et Design Le Havre-Rouen. Cette “Class“
s’adressait à un public en cours de professionnalisation, ayant déjà une bonne pratique photographique. Sept personnes y ont participé.
• Le Stage de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) avec Beatrix Von Conta s’est déroulé avec un groupe constitué par la MJC de Caudebec-en-Caux. Ce stage leur a permis de voir la photographie différemment, notamment en sortant des images produites en masse à travers le téléphone portable. Sept personnes, âgées de 14 à 17 ans, y ont participé.
• Le stage centre social avec Cédric Delsaux s’est déroulé avec un groupe constitué de sept enfants, de 12 à 17 ans, à Arques-la-Bataille.
A l’heure où la pratique photographique s’oriente vers l’utilisation des téléphones portables, les artistes ont souhaité apporter une approche différente avec l’utilisation d’appareils dans le but de produire des photographies, tout en pensant à la construction des images et la notion de beau en photographie.
Ces stages mis en œuvre dans le cadre de l’exposition France(s) Territoire Liquide ont rencontré un grand succès auprès de l’ensemble des participants.
Les partenaires ayant accuilli les stagiaires : l’Ecole Supérieure d’art et Design, le Théâtre Le Passage à Fécamp, la MJC de Caudebec-en-Caux, le Portique - Espace d’Art Contemporain - au Havre, la mairie de Mesnières-en-Bray, l’Abbaye de Jumièges, l’Espace Georges Thurin à Arques-la-Bataille.
vii. autOur de l’eXpOsitiOn
• Café-photo le 10 octobre 2015 à 10h30 :
Curieux, amateurs d’art, de photographies, photographes en devenir ou confirmés, sont invités à une rencontre avec Cédric Delsaux, Patrick Messina et Beatrix von Conta, pour un échange convivial autour d’un café.
Inscription obligatoire (par mail ou téléphone).
• Visites commentées tout public :
Les samedi et dimanche à 11h, visites avec présentations des oeuvres et échange avec un médiateur culturel.
Inscription obligatoire (par mail ou téléphone).
• Les dimanches en famille :
Tous les dimanche, à 14h30 (sauf le dimanche 11 octobre) : visite découverte partagée par les parents et les enfants, accompagnés par un médiateur culturel.
Inscription obligatoire (par mail ou téléphone).
• Pour les scolaires (primaires, collèges et lycées) :
Visite pédagogique suivie d’un atelier de pratique. Dossier pour l’enseignant à disposition.
Tarifs :
Visite commentée
:
22€ - Atelier:
35ۥ Visite - Atelier jeunesse :
Les ateliers, animés par un médiateur culturel, proposent de revisiter le regard porté par différents photographes sur le paysage, dans un programme qui évoluera au cours de la semaine.
Les participants pourront donc participer à plusieurs ateliers s’ils le souhaitent : analyse des oeuvres de l’exposition France(s) Territoire Liquide, suivie d’un atelier de pratique photographique « à la manière de... ». La semaine sera ensuite construite autour des oeuvres de Tendance Floue, Jean Gaumy, Brigitte Bauer et Gabriele Basilico.
Tous les jours du lundi 19 octobre au vendredi 23 octobre, puis du lundi 26 octobre au vendredi 30 octobre à 14h30. À partir de 7 ans. Groupe de 10 enfants maximum.
Tarif: 3€ par atelier
viii. infOrmatiOns pratiques
L’exposition est à découvrir du 10 octobre au 15 novembre 2015 au logis abbatial de l’Abbaye de Jumièges.
Le logis abbatial est ouvert tous les jours, sauf les 1er et 11 novembre, de 10h à 18h jusqu’au 15 septembre 2015 et
de 10h à 12h30 et de 14h30 à 17h du 16 septembre 2015 au 14 avril 2016.
Adresse :
24, rue Guillaume le Conquérant 76 480 Jumièges
Tél : 02 35 37 24 02
Mail : abbaye-de-jumieges@seinemaritime.fr Site : www.abbayedejumieges.fr
Tarifs :
Plein tarif : 6,5€
Groupes (à partir de 20 personnes) : 5€
Tarifs réduits : 4€ pour les 18-25 ans, les familles nombreuses, et pour les enseignants Gratuit pour les moins de 18 ans (sauf groupe scolaire), les chômeurs, les titulaires du RSA ou de l’aide sociale.
Groupe scolaire (30 élèves maximum) : 22€
Contacts :
Directrice du site Isabelle Gard
isabelle.gard@seinemaritime.fr
Promotion : Sophie Cabot 02 35 15 69 22
sophie.cabot@seinemaritime.fr
Informations et réservations : Abbaye de Jumièges
Tèl : 02 35 37 24 02
Mail : abbaye-de-jumieges@seinemaritime.fr
Attaché de presse : morgane launay / 02 35 03 57 12 / 06 30 18 78 49 / morgane.launay@seinemaritime.fr Directeur de la communication : vincent lalire / 02 35 03 56 85 / vincent.lalire@seinemaritime.fr