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THESE. présentée AU CENTRE D'ORSAY. par. Axel ValterBERG. Sujet : Contribution à l'étude de la structure nucléaire par la mesure des probabilités

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(2) ;. IPNO-T- 76-03 THESE présentée AU CENTRE D'ORSAY UNIVERSITE pour. PARIS-SUD obtenir. LE G R A D E DE DOCTEUR. ES-SCIENCES. par Axel V a l t e r B E R G Sujet : Contribution à l'étude de la structure nucléaire par la mesure des probabi­ lités de transition. PREMIERE PARTIE Sout.ro» !• 13^2/1976..

(3) ORSAY Série A, D° N" d'ordre: 1591. THÈSE PRESENTEE. M. CENTRE S'ORSAV. UNIVERSITE PARIS-SUD POUR OBTENIR. LE GRADE. DE DOCTEUR ES SCIENCES PAR. Axel Valter BERG. Sujet : Contribution à l'étude de la structure nucléaire par la mesure des probabilités de transition.. Soutenues h > 1 3 / 2 / 1 9 7 6. devant la Commisaion d'examen. MM. me N. MARTY MM.. M. R. J. A.. RIOU FOUCHER Y0CC0Z KNIPPER. P R E M I E R E. Président. i ( Examinateurs. !. P A R T I E.

(4) REMERCIEMENTS. Les résultats présentés sont le fruit d'un travail échelonné sur de nombreuses années", auquel ont participé plusieurs équipes de chercheurs. Commencés au Centre Nucléaire de Studsvik (Suède), les travaux ont été poursuivis au CERN et à l'Institut de Physique Nucléaire d'Orsay. Pour ma part, je tiens à remercier le professeur Gerholm qui m'a initié a ces études 3 l'Institut Nobel à Stockholm, et m'a encouragé, par l'attribution d'une bourse de doctorat, à entreprendre des recherches à Studsvik. La bourse Wallenberg m'a permis de séjourner un an au CERN et de participer à la collaboration ISOLDE. C'est alors que j'ai eu le privilège de faire la connaissance du groupe français dirigé par Monsieur Foucher. Que Monsieur Foucher trouve ici le témoignage de touce ma gratitude, d'abord pour m'avoir confié l'installation et la responsabilité du spectromètre Gerholm à l'Institut de Physique Nucléaire d'Orsay, et ainsi permis de connaître le milieu scientifique français, et surtout, pour avoir bien voulu assurer le patronnage de cette thèse et m'avoir encouragé, conseillé et soutenu dans cette tâche difficile. Je remercie très vivement Monsieur Jean et Monsieur Riou pour l'accueil qu'ils m'ont réservé â l'Institut. Grâce â leurs efforts, conjugués à ceux de Madame Marty, mon séjour à l'Institut a pu être prolongé. Que Monsieur Teillac et Monsieur ïocco2 sachent combien je leur suis reconnaissant pour m'avoir donné la possibilité de poursuivre ces recherches et montré autant de considération bienveillante pour la présentation de ces travaux. Je remercie aussi Madame Langevin pour son actif concours dans l'attribution de la Bourse Joliot-Curie. Madame Marty a suivi avec intérêt la synthèse des résultats et m'a fait de précieuses suggestions dont je la remercie vivement. Je suis très honoré que Messieurs Yoccoz, Riou et Knipper aient bien voulu accepter de faire partie du jury. Mes remerciements sincères vont à tous les participants de ce long travail d'équipe, dont la collaboration a été si enrichissante : G. Astner, C. Bourgeois, A. Bâcklin, M.A. Deleplanque, M.G. Desthuilliers, J.S. Dionisio, B. Fogelberg, R. Foucher, C. Gershel, G. Hedin, J.P. Husson, A. Hôglund, M. Ishihara, P. Kilcher, J. Letessier, S.G. Malmskog, N. Perrin, C. Sebille-Schûck et Ch. Vieu..

(5) Ces travaux n'auraient pu être menés à bien sans le concours des techniciens et ingénieurs des services suivants : - Séparateurs ISOLDE au CERN, EM2 et ISOCELE à Orsay, OSIRIS a Studsvik, - Bureau d'étude de l'IPN, ateliers de l'IPN et du CSNSM, - Service d'électronique physique de l'IPN et spécialement M.G. Landois. Que tous en soient bien vivement remerciés. Je remercie Mademoiselle Paré et ses collaborateurs qui ont assuré la présentation de ce mémoire..

(6) - TABLE. DES MATIERES -. PREMIERE PARTIE I - INTRODUCTION II - TECHNIQUES EXPERIMENTALES II.1. LE SPECTROMETRE GERHOLM II. g. MESURES DE VIES MOÎEIWEF a) Méthode b) Analyse des résultats a) Amélioration des mesurée de vie-i mouannes. Automatisation Stabilisation II.S. MESVSES DE SPECTRES P'ELECTRONS 11.4. COINCIDENCES e'-y 11.5. MESURE PE SPECTRES B 11.6. APAPTATION EN LIGNE PU SPECTROMETRE GERHOLM APPENDICE III - PRESENTATION DES TRAVAUX III.1. INTRODUCTION III.S. ARTICLES PRESENTES 111.3. VIES MOJENDES ET PROBABILITES DE TRAHSISTION MESUREES 111.4. DISCUSSION DES RESULTATS a) La région svhérigue : At 2 1 1 ,. 1. S 5. 7. 7 8 9 •> 9. 11 13 '* >. +. Po 2 1 0 ,. b) La région déformée : Dy 161, c) La région guasi-spherioue ou oblate Au 193.19S - Hg 193,195 La 135 d) La région de transition Introduction I r 187, 189, 1 9 1 , 193 Etude d e s é t a t s p o s i t i f s Etude des i t a t s n é g a t i f s Os 187, Os 189 Au 187, 189, 191 IV - CONCLUSION REFERENCES. 2 ?. 2 7. 27 28 30 34 34 3S. déformée. ARTICLES PUBLIES SE RAPPORTANT AUX TRAVAUX PRESENTES. 35 36 36 3? 38 38 39 39 42 44 46 53 56. 61. 7.

(7) I. PREMIERE PARTIE.

(8) I - INTRODUCTION. Les propriétés du système à N corps que représente le noyau atomique de masse moyenne ou lourde ne pouvant être déterminées par .Tes calculs, il est nécessaire de recourir aux modèles nucléaires, même si ceux-ci ne donnent qu'une description simplifiée des noyaux pour lesquels ils ont été conçus. D'un bon modèle, on attend des prédictions sur la parité, le spin, la position des niveaux et leur décroissance par l'émission du rayonnement gamma. Cette dernière prédiction est de loin la plus délicate. En effet, pour les probabilités de transition, ce sont souvent des détails de structure correspondant à de petites composantes de fonctions d'ondes qui entrent en jeu et sont décisives. Ces détails échappent aux modèles et sont souvent la cause de divergences entre théorie et expérience. La détermination des probabilités de transition peut donc être prêci.-use pour une meilleure connaissance de la structure nucléaire. Dans les travaux présentés, cette détermination a été faite à partir de la mesure des vios moyennes. Pour l'interprétation des noyaux sphériques, quasi-sphiriques et déformés étudiés, nous avons utilisé les modèles appropriés. La confrontation des probabilités de transition obtenues expérimentalement, avec les prédictions des modèles nous a permis non seulement de tirer des conclusions sur la structure de ces noyaux, mais encore de mettre en évidence les avantages et les limitations des modèles concernés. Pour l'interprétation des noyaux de transition impairs qui fimt l'objet de la plus grande partie de notre investigation, aucun modèle spécifique n'existant, nous avons été contraints de recourir aux modèles conçus pour les noyaux des régions avoisinantes. Aussi, notre interprétation de cette région demeure-t-elle approximative ; toutefois, nous avons espéré qu'elle pourrait susciter de nouvelles expériences et des interprétations théoriques plus approfondies. En dépit des difficultés rencontrée?, la région de transition nous a offert un vaste champ d'investigation. L'instabilité de la forme des noyaux permettait, en effet, l'étude du changement de forme. Notre approche étant faite par les probabilités de transition, les noyaux impairs ont convenu particulièrement bien pour cette recherche : - le grand nombre de vies moyennes mesurables nous a permis de déterminer de nombreuses probabilités de transition, à partir desquelles ont été obtenues des informations sur les changements de forme et la coexistence de différentes formes, - des propriétés de leurs niveaux, on a pu tirer.

(9) des indications sur les différences de formes. Déterminer le lieu et les conditions du passage de la forme nucléaire "oblate" à "prolate",connaître l'influence de la particule impaire sur la forme du noyau et élucider les possibilités de coexistence de formes ont été les lignes maitresses de notre recherche sur les noyaux de transition impairs. La détermination des probabilités de transition absolues demandant la connaissance des vies moyennes des niveaux excités des noyaux, des intensités et des multipolarités des transitions y qui désexcitent les niveaux, une étude précise du schéma des niveaux des noyaux étudiés est indispensable. Certains de nos travaux ont pu prendre appui sur des schéma déjà établis. Dans ces cas, nous avons mesuré les vies moyennes, refait les mesures des énergies et des intensités des transitions y de façon plus précise, et déterminé les multipolarités des transitions par la mesure de coefficients de conversion et par les rapports de conversion dans les sous couches L et M. Pour les noyaux qui n'avaient jamais été étudiés auparavant, La 141, Ir 187, Au 187, Au 189, nous avons établi les premiers schémas de niveaux. Dans l'ensemble, nos mesures ont compris : - la mesure du spectre y direct (réf. j 7, R, 9, 10, 11, 13, 15, 16, 17, 19, voir liste pages 28 et 61)*). - les coïncidences Y-Y (téf. 13, 14, 17, 19) , avec l'aide des détecteurs Ge(Li); - des mesures d'électrons avec un spectromètre */J [1,2] (réf. 4, 5, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 16), des détecteurs Si(Li) (réf. 13, 17, 19), un spectrographe à 180° (13) [63] et un spectromètre Gerholm [3] (17, 19) ; - la mesure des coïncidences e-y à l'aide du spe-.tromêtre Gerholm (17, 19) j - la mesure de vies moyennes à l'aide du spectromètre Gerholm (tous les travaux). (. Commencés en 1968, nos travaux ont été marqués par l'évolution de la spectroscopie nucléaire. Alors qu'après les expériences (a,2ny) et (a,4ny) de Horinaga [4] et celles d'fions lourds, xny) [5] faites à Berkeley, certains chercheurs s'orientaient vei: les expériences de réaction, d'autres, restés fidèles à l'étude de la désintégration radioactive .recherchaient des moyens de renouvellement. L'objet de leur recherche s'éloignant de plus en plus de la ligne de stabilité B, les courtes périodes des noyaux découverts demandaient que les mesures soient effectuées le plus près possible des lieux de production des sources, exigence qui fut satisfaite par la création des séparateurs en ligne. Dans nos premiers travaux, les mesures portent sur des noyaux de vie assez longue, T > 8 heures, dont les sources étaient produites ar le réacteur à neutTons de Studsvik au par le séparateur en ligne u CERN, d'où elles parvenaient â Studsvik par avion. La construction à Studsvik du séparateur en ligne Osiris a rendu possible l'étude de noyaux de vies courtes T . > 5 minutes. Cette limite de temps a été conservée lorsque notre appareillage a été transporté au CERN, au début de 1970. L'adaptation directe du spectromètre Gerholm à l'une des lignes de faisceaux du séparateur ISOCELE â Orsay a permis de faire des mesures. S. *) La parenthèse ( ) indique des travaux présentés dans cette thèse, la parenthèse [ ] des travaux mentionnés dans la bibliographie pages 56 à 60. ?.

(10) dans'des noyaux de vie T .. > 2s.. Les expériences de réaction ont apporté des contributions intéressantes : l'étude du transfert et de la diffusion inélastique des particules a fourni des informations précises sur la nature des états excités. L'emploi des ions lourds a rendu possible l'excitation d'états de très haut spin- Succédant au bombardement des ions lourds, l'alignement des noyaux de la cible permet souvent de déterminer par la mesure de distribution angulaire, la nultipolarité des transitions. Nos travaux ont été parfois directement concernés par ces nouvelles techniques. Notre étude sur Os 187 et Os 189 a été poursuivie par des expériences de transfert Cd,p), (d,t)[6, 7, 8 ] , (p,n) [9) et des expériences de diffusion inélastique (d,d) 16, 7J. Nos travaux sur Ir 187, 189 ont fait l'objet de recherches par les réactions (a, Zny) £13) et nos expériences sur Ir 191, 193 ont été continuées par des expériences (d,dj (a,a') ( He,d) (d,t) 110, 11, 121. Les suppositions que nous avions émises sur la structure de ces noyaux ont été ainsi corroborées. 3. Une collaboration de plus en plus étroite s'est établie entre les chercheurs orientés vers les réactions nucléaires, ou vers la désintégration radioactive. Notre étude du Po 210 et At 211 est née d'échanges avec un groupe de AFI de Stockholm [14]. Nos recherches sur Au 189 faites à partir de la désintégration de Hg 189, ont été complétées par des expériences réalisées sur le Cyclotron à Energie Variable d'Orsay (CEV). De la nature des bandes de rotation excitées, nous avons pu tirer des conclusions sur la structure et la forme dû noyau. Pour obtenir une image complète des isotopes d'or et de platine, défasse 185 et 187, les groupes de spectroscopic d'Orsay ont entrepris simultanément des études de radioactivité à ISOCELE et des expériences (ions lourds, xny) au CEV. ISO] (réf. 19 page 263).. 3.

(11) 87 At Po. *°. e o œ œ œ o i o t o i o i t f » - —. N. Bi. -. 2. :. 10. r-. :. —. CM. «. «. 85 83. Région quasi spherique. TT Tl Hg. _. Pt. OJ. aaa. 81. H H. 79 77. Os. Re w To H( uu Yb Tm £r Ho Dy Tb Gd Eu Sm Pm Nd Pr Ce Lo Bo Cs Xe. 75 Région. 73. deformation prolate stable. — Z-. El. 7i. I 69 67. — Z. 65. I 63 ' 61. Région quosi. 59 57. sphenque. 55. I Te Sb. 53 51. -So_. Tableau synoptique des noyaux é t u d i é s ..

(12) II - TECHNIQUES EXPERIMENTALES. II.. 1.. IE SFECTROMETRE. CERI10LM.. Cet appareil tient une place importante son du grand nombre de vies moyennes mesurées, aux exigence? des mesures de vies courtes dans plexes grâce à ses détecteurs rapides et â une. dans nos travaux en r a i et du f a i t q u ' i l s a t i s f a i t les désintégrations combonne sélection d'énergie.. Le spectromètre de coïncidences d'électrons Gerholm-Lindskog [31 (fig.1 et II) se compose de deux l e n t i l l e s magnétiques identiques placées. fig. 1 • Représentation scEicmatique d'une coupe verticale du spectromotre Gcrholm. S - position de la source Pb - "baffle" â ouverture circulaire, nijni d'un noyau de plomb. C - scintillatcur en matière plastique IC - guide-lumière reliant là scintillateur â la cathode du photomultiplicateur PM extérieur au champ magnétique. face à face à une distance de 5cm, espace réservé à l ' i n t r o d u c t i o n de la source. Ces l e n t i l l e s sont entourées d'un blindage en fer doux, qui confine le champ magnétique à l ' i n t é r i e u r de chacune d ' e l l e s . Elles ont été conçues dans l e but d'obtenir une variation du temps de t r a n s i t des électrons faible avec une transmission-résolution acceptable. Par exemple, pour une source de 2mm de diamètre, la résolution en énergie est de 1,3Î et la transmission de i%. Grace au champ magnétique axial t r i a n g u l a i r e (fig.6 p. 14)des sources d'assez grande t a i l l - ; (jusqu'à 5mm) peuvent ê t r e. 5.

(13) HA»TE TENSION OLTRONIX. HAUTE TENSION OLTRONIX. PRISE DE TEMPS A FRACTION P . M . CONSTANTE EMBASE ORTEC RTC 271 2106. P.M. RTC 2106. PRISE DE TEMPS A FRAC­ TION CONSTANTE EMBASE ORTEC 271. s 7S 2. 7\. w. JJ CONTROLE DE PRISE DE TEMPS ORTEC 403 A. RETARD ORTEC 42S. CONTROLE DE PRISE DE TEMPS ORTEC 40J *. CONVERTIS­ SEUR TEMPSStop AMPLITUDE Start ORTEC 437 A. AMPLIFICA­ TEUR LINE­ AIRE ORTEC 410. AMPLIFICA­ TEUR LINE­ AIRE ORTEC 410. SELECTEUR. RETARD us COINCIDENCE LENTE IPN ORSAY. SELECTEUR IPN ORSAY. IPN ORSAY. PORTICO INC. ENTREE. CODEUR AMPLITUDE. BLOC MEMOIRE j INTER-TECH' 7 NIQUE BM 96. NORTHERN. LINEAIRE S C I . 623. Fig-. 2 : O r g a n i g r a m m e de m e s u r e de v i e s. 6. moyennes..

(14) utilisées, sans que la résolution en soit trop affectée (variations de la résolution de 1î à 3S pour une variation du diamètre des sources de 1 mm â 5mm|. Les lentilles dont la résistance de chacune est de 1,4 £!, sont alimentées par courant stabilisé â l ° / délivrant une intensité maximum de 20 A pour une tension de 30 volts. Pour la mesure du spectre 6+, l'alimentation employée peut fournir un courant maximum de 60 *. ao. La source placée entre les deux lentilles est à l'abri des influences magnétiques grâce au blindage. Elle est portée par une feuille assez mince pour que les électrons puissent la traverser. Un dispositif automatique permet l'introduction des sources, sans rupture du vide intérieur commun aux lentilles et à l'espace réservé â la source. Le chassis du support de la source est électriquement isolé (teflon). Une alimentation de très haute tension permet de porter le support métallique de la source â un potentiel allant jusqu'à 20 kV. Suivant que le potentiel de la source est positif ou négatif, la différence de potentiel entre la source et les lentilles crée un champ de décélération ou d'accélération. Lorsque le potentiel est maximum, un vide de l'ordre de 10"» mm Hg doit êtie respecté pour éviter des décharges. Dans certains cas, un changement de la tension d'accélération offre la possibilité de faire une mesure d'étalonnage sans qu'il soit nécessaire de changer le courant du spectromètre, ce qui est indispensable pour des mesures précises de vies moyennes. La détection des électrons se fait à l'aide de deux scintillateurs en matière plastique (Ne111), de forme conique, de 2-cm de diamètre et 2,S cm de hauteur, supportés par des guides de lumière conçus de telle sorte que la reflection des radiations lumineuses sur les parois est totale, cela en vue d'une bonne transmission entre les scintillateurs et la cathode des tubes photomultiplicateurs (RTC 2106) placés 3 l'extérieur du champ. Le circuit de coïncidence, de fabrication ORTEC est du type classique lent rapide (fig. 2), La voie rapide comporte un convertisseur temps amplitude (CTA) et des discriminateurs â fraction constante placés dans les embases des photomultiplicateurs. Grâce à ce dispositif, on atteint sans difficulté une largeur à mi-hauteur, pour la courbe de coïncidence prompte de 450 ps pour des électrons de 150 keV d'énergie. La résolution est rapidement améliorée lorsque l'énergie augmente. Au cours d'une mesure entre des électrons de 270 keV et du rayonnement Y entre 600 et 700 keV, il a été obtenu une largeur de 290 ps. II.2.. MESURE DE VIES MOÏENHES. a). Méthode.. La mesure de la vie moyenne d'un niveau se fait selon la méthode des coïncidences retardées qui consiste à mesurer le temps écoulé entre l'alimentation et la dêsexcitation du niveau. Pendant la mesure, les lentilles sont ajustées de telle façon que l'une d'elles focalise une raie d'électrons d'alimentation, et l'autre une raie d'électrons de dêsexcitation d'un même niveau. L'énergie des rayonnements afférant et efférant étant ainsi déterminée avec précision, des mesures peuvent être faites, même dans le cas de désintégrations complexes. Dans le cas de niveaux faiblement alimentés, des sources fortes peuvent être utilisées sans risque de surcharge pour le circuit électronique, toute radiation superflue étant rejetée par les lentilles. Pour les mesures simples, une seule lentille suffit, si le risque de contaminations de vies moyennes d'autres niveaux est faible ou exclu. Dans ce cas, un scintillateur en matière plastique est introduit dans la lentille non utilisée, â 1 cm de la source environ. L'angle solide de détection se trouve ainsi accru d'un facteur 10, et les électrons et rayons y.

(15) peuvent être détectés. bi Analyse des. résultats*. Les retards mesurés par le CTA sont analyses par un convertisseur analogique digital (ADC) et stockés dans un bloc-némoire sur l'écran duquel apparaît le résultat sous forme de courbe. Le temps étant porté linéairement en abscisse et le nombre de coïncidences logarithmiquement en ordonnée, une vie moyenne courte (<50ps) par rapport au temps de résolution du dispositif de mesure, est représentée par une courbe symétrique (gaussiennej. S i la vie est plus loneue, la courbe obtenue est asymétrique, de déformalation _ .de la gaussienne a droite si le signal d'ouverture du CTA est donné par par la radiation d'alimentation, et I gauche si le signal est donné par la radiation de dSsexcitation, (fig. 3 ) . La vie moyenne est déterminée à partir de la pente selon le rapport entre une distribution prompte P, une distribution retardée D et la constante de désintégration X d ( Ln D(t) ) \ l 1 dt. P(t). [81]. ) D(t). Quand t dépasse la distribution prompte (t > tp), la valeur de ce rapport devient : d {Ln D(t)) dt la vie moyenne T est obtenue à partir de A, suivant la formule T = Ui2 j - ^ . Pour une vie moyenne courte, l'asymétrie de la courbe obtenue n'étant pas bien définie, la vie moyenne est calculée en fonction de la distance entre le centre de gravité de la courbe retardée et celui de la courbe prompte, suivant la formule f65J : T. ne- 3. = Ml (D) - Ml (P). Ml (D) étant le centre de gravité de la courbe retardée et Ml(P) celui de la courbe prompte, T la vie moyenne.. Les calculs peuvent aussi être faits selon la méthode des produits de convolution I66J. Un programme pour ces calculs, utilisé à Studsvik, a été adapté à la calculatrice ARIEL, Orsay. 167]..

(16) c) Amélie -ation des mesures de vies moyennes. Automatisation La mesure des vies moyennes courtes peut être affectée de façon néfaste par l'instabilité et la dérive de l'appareillage, causées par des changements de température, des variations de tension etc.. lesquels se produisent en général de façon progressive. Pour éviter ces effets, il est nécessaire d'effectuer des mesures courtes répétées, en alternant les sources à étudier avec les sources de référence. Le résultat d'une mesure de vie moyenne courte est souvent la moyenne d'une cinquantaine de mesures, (p 90, 134) Pour conserver le même temps de course des électrons dans les lentilles, et la même amplitude des impulsions des deux détecteurs, la constance du courant des lentilles est indispensable. Dans ces conditions, les mesures exigent que l'énergie des électrons de la source d'étalonnage et celle des électrons de la source étudiée, soient identiques, ce qui est en général obtenu en mettant la tension de préaccëlération sur l'une ou l'autre des deux sources.(p 149) Pour exécuter plus facilement ces mesures, en collaboration avec C. Bourgeois, et MM. Landois et Corbé du Service Electronique, nous avons mis au point une automatisation de l'appareillage. Sont automatisés, grâce à une horloge électronique : -. mise en marche de la mesure, branchement ou débranchement de la tension de préaccélération, arrêt de la mesure, enregistrement des résultats, mise en réserve des résultats sur ordinateur (ARIEL), effacement de la mémoire du BM 96, introduction d'une source d'étalonnage, temps de pause avant la remise en marche d'une nouvelle mesure, en cas d'insuffisance du vide:arrêt de la mesure et débranchement de la tension de préaccélération.. Stabilisation Pour la mesure des vies courtes, une stabilisation de l'appareillage a été indispensable, celles de la tension du secteur et ^e la température du lieu de mesure s'étant révélées insuffisantes. D'assez grandes fluctuations de temps se remarqupnt dan<; les réponses des phr.tomutiplicateurs lors d£- changement du nombre d'impulsions : l'are plification étant fonction du nombre d'impulsions, le temps de transit des électrons varie en conséquence. Les changements du nombre d'impulsions sont liés à la décroissance de la source et au fait que les sources de référence utilisées ont des intensités différentes. Pour les mesures en ligne, on doit tenir compte d'assez foites fluctuations de l'intensité des sources en raison des. 9.

(17) v a r i a t i o n s de l'intensité du f a i s c e a u d'ions» Il a p p a r a î t d o n c n é c e s s a i r e de d é t e r m i n e r les e r r e u r s dues aux c h a n g e m e n t s du n o m b r e d ' i m p u l s i o n s et de t r o u v e r un p r o c é d é de s t a b i l i s a t i o n de l ' a p p a r e i l l a g e afin de r e m é d i e r aux v a r i a t i o n s de tomps données p a r les p h o t o m u l t i p l i c a t e u r s . D a n s ce but» n o u s avons fait d e s m e s u r e s d e c o n t r ô l e d ' u n e v i e m o y e n ne suivant la m é t h o d e d ' a u t o c o m p a r a i s o n , c o n s i d é r é e comme la plus s û r e , p u i s q u e toutes les p o s i t i o n s de l ' a p p a r e i l l a g e sont v e r r o u i l l é e s et q u ' a u c u n e source de r é f é r e n c e n'est u t i l i s é e . La s o u r c e e m p l o y é e , Pb 2 1 2 , d é c r o î t p a r é m i s s i o n du rayonnement B" (811) à un n i v e a u à 238 keV dans Bi 2 1 2 , lequel se d é s e x c i t e d i r e c t e m e n t vers l ' é t a t - f o n d a m e n t a l (fig* Tb)« ^ vie m o y e n n e du n i v e a u étant très c o u r t e ^ l u s , les écarts p a r rapport à cette v a l e u r p e u v e n t être mis en r e l a t i o n avec les e r r e u r s de la m e s u r e . a. H p . 2b : Résultats d'une série de Tnesiaci. *Û vies moyennes du niveau 23S keV de Bi 212. a- mesures effectuées sans stabilisation . b- mesures effectuées avec stabilisation . O - mesures effectuées avec preaccélération . • - mesures effectuées sans préaccélération .. Energie Pig, lb : Représentation schématique de la désintégration de Pb 272 vers ï.i 212 et partie du spectre électron et 6" en résultant.. 10.

(18) Pendant la première mesure, une lentille a focalisé les électrons K de la transition 238 keV, et l'autre les particules B" d'une énergie de 10 keV plus haute (fig. l b ) . Au début de la mesure, le nombre d'électrons K était •>. 30000 et les particules S" -v. 4000/s. Après 30 mirutes, la mesure terminée, la source a été portée à une tension de préaccélération de 10 keV. Les électrons 238 K, dont l'énergie s'était élevée 3 158 keV, ont alors pénétré dans la lentille ajustée pour la plus haute énergie, tandis que les particules 8" d'énergie initiale 138 keV, ont été focalisées par la lentille antérieurement traversée r les électrons. p a. La conséquence fut un très grand changement du nombre d'impulsions, d'environ 30000 â 4000 par sec. pour un -JDS photoœultiplicateurs ot d'environ 4000 à 30000 pour l'autre. Los particules s" lu! pondant la première mesure avaient donné les impulsions de start au convertisseur temps amplitude, ont donné des impulsions d'arrêt pendant la seconde. Dans le premier cas, une vie moyenne devrait se reconnaître 3 un déplacement du centre de gravité dans le sens positif sur l'axt. du temps, et dans l'autre cas, à un déplacement analogue dans le sens négatif. La distance entre les deux centroides devrait donc être = 2r . Les résultats d'une série de mesures (fig. 2b) faites avec et sans tension de préaccélération ont donné T = 20 ± 5 ps, ce qui correspondait â l'erreur systématique introduite par la réponse des photomultiplicateurs au changement important du nombre d'impulsions. Il va de soi qu'une stabilisation compensant ces défauts était souhaitable. Un procédé utilisé à Upsal, et modifié par G. Landois, a été mis au point. Deux photodiodes placées sur les pointes des détecteurs coniques envoient des impulsions lumineuses, donnant naissance dans le spectre du temps à deux courbes de référence de largeur moyenne ^ 300 ps, l'une pour la stabilisation du point zéro, l'autre pour celle du gain. Un double stabilisateur Northern Scientific, adapté au convertisseur, règle celuici de telle manière que les courbes de référence se trouvent toujours en position inchangée. En guise de test de stabilité, les mesures de contrSle antérieures ont été répétées. Les résultats présentés fig.2b ont donné t • 3 i 1 ps. Les mesures exécutées â l'aide du spectromètre n'entraînant pas des changements du nombre d'impulsions aussi importants que ceux présentés uans ces tests, les erreurs d'appareillage rencontrées après la stabilisation sont *4ps. Ces résultats nous permettent d'envisager la mesure des vies moyennes des niveaux 2Î, 2_, ti 0* dd,is J s noyaux paiïs. c. II.3.. MESURE DE. SPECTRES. D'ELECTRONS.. Pour relever un spectre d'électrons de conversion interne, toujours en collaboration avec MM. Bourgeois, Corbé et Landois, nous avons mis au point un système d'asservissement des alimentations du spectrometry. Celui-ci permet de faire varier pas à pas l'intensité du courant des lentilles du spectromètre (de 0 â 5A, 10A, ISA jusqu'à 60A) et d'enregistrer les impulsions sur un analyseur BM 96 utilisé en multiéchelle (fig. 7 p. 15 )• Le temps de stockage de chaque pas varie de 0,1 à 100 s, et le nombre de pas est de S12. Ainsi, en quelques minutes, on peut obtenir une bonne estimation du spectre d'électrons d'une source, localiser une raie intéressante ou découvrir éventuellement une contamination. Pour les raies d'électrons dont l'énergie est inférieure à 60 keV, la résolution en ëneTgie est meilleure que celle que l'on peut obtenir* d'habitude avec un détecteur Si(Li). Le spectre est alors dégagé du fond. 11.

(19) Compton et des rayons X et v de basse énergie, qui apparaissent lors de l'emploi de ce dernier détecteur. La préaccélération rend détectables les. N 4C30. LMN 19.5 3000 KLM 103.4 2000. \l Ji. MO. -«_JVAJ. AUSERL. wt AUREZ il \ *J. AUGER KLY \. I. I. AAAA v. -•. KJOM K20S.S. F. ^. KLM 7017. 4C0. eoo. 9p. (gsitss-cm). •:oo. Fift. 4 : Spectre d'électrons*de la désintégration de Hg 187 obtenu avec le spectrometre Gerholni adapta en ligne (préaccûlération des électrons lûkV). r a i e s d ' é l e c t r o n s d ' é n e r g i e < 10 keV. Un spectre d ' é l e c t r o n s de Au 187, e n t r e O et 140 keV. obtenu à une tension de p r é a c c é l é r a t i o n de 10 kV e s t présenté f i g . 4. Nos recherches sur les t r a n s i t i o n s de basse énergie sont encore incomplètes : l e s d i f f i c u l t é s rencontrées dans la détermination des mult i p o l a r i t é s par l e s rapports de conversion dans l e s sous-couches L I , L U , L U I , proviennent de l ' é l a r g i s s e m e n t des r a i e s d ' é l e c t r o n s dû â la prépar a t i o n des sources. En e f f e t , au moment de la séparation électro-magnétique, l e s ions a c t i f s a c c é l é r é s dans un champ d'environ 40 kV, s'implant e n t profondément dans l e s f e u i l l e s p o r t e - s o u r c e , e t l e s é l e c t r o n s de f a i b l e énergie ont a l o r s peu de p o s s i b i l i t é s de s o r t i r sans perdre d ' é n e r g i e . En conséquence, l e s r a i e s ont de longues queues et sont d i f f i c i l e s à i d e n t i f i e r . Un projet de d é c é l é r a t i o n des ions avant l e u r c o l l e c t i o n e s t à l ' é t u d e . Les r a i e s d ' é l e c t r o n s obtenues s e r a i e n t mesurées avec p r é c i s i o n à l ' a i d e d'un spectromètTe 11/2 ou d'un spectrographs à 180°.. 12.

(20) / 11.4.. COINCIDENCE c~ -y. .. Les mesures de spectres d'électrons des noyaux impairs Au et Pt nous ont permis de trouver un grand nombre de raies d'électrons de basse énergie, mais encore fallait-il déterminer la position des transitions correspondantes dans le schéma de niveaux pour que ces résultats aient une signification. Les coïncidences Y-Y généralement utilisées, n'étaient ici d'aucun recours car les transitions observées avaient une énergie trop basse pour être détectées, ou elles étaient si fortement converties, que les coïncidences étaient trop rares pour être distinauées du fond. Pour localiser les niveaux dépeuplés par ces transitions, il était alors nécessaire d'utiliser les raies intenses d'électrons de conversion et d'effectuer des coïncidences e* - Y • Le spectromêtre Gerholm convenait bien pour de telles mesures. Une seule lentille a été alors utilisée, l'autre a été obturée a son orifice proche de la source par un mines disque d'aluminium. Un grand détecteur Ge(Li) a été introduit à une distance de 3 cm environ de la source (fig. S). On a enregistré les coïncidences entre les électrons focalisés par la lentille et les raies du spectre fourni par le détecteur Ge(Li1. Même si les raies d'électrons étaient de très faible énergie, les coïncidences ont pu être faites avec une bonne résolution en temps, £10-15 nsj car les électrons étaient détectés par un scintillateur en matière plastique â réponse très rapide. (Ne u n .. Fig. 5 : Représentation schématique de l'appareillage pour une mesure de coïncidences e. y. A titre d'exemple d'étude des niveaux à basse énergie, on peut se référer à nos mesures et résultats pour Pt 189 et Pt 191, réalisés à l'aide du spectromêtre Gerholm, qu'on trouvera en appendice et aux articles sur Au 187 et Au 189. (p 263, 241).

(21) II.. MESURE PES SPECTRES S .. L'interpretation théorique de la structure des niveaux d'un noyau demande la connaissance de Q , énergie totale de désintégration, égale â la différence entre l'énergie de l'état fondamental du noyau et celle de l'état fondamental du noyau mère. Dans les désintégrations avec émission 6" ou S i Qg est généralement calculé â partir des énergies maximales des spectres S. Les noyaux Hg, Au et Pt, dont les sources ont été utilisées pour ~' ' nos expériences se désintègrent en géauss néral par capture mo électronique, EC, et B*, mais leurs branches B* étant trf-s faibles (^111, 1*20 .-•' elles sont difficilement mesurables. J0O0 Pour surmonter cette difficulté, en collaboration avec S. Dionisio, Ch. Vieu et C. Bourgeois, nous avons mis au point 500 un procédé d'emploi •54 ~.. du spectromètre Gerholm pour la mesure des spectres faibles de positons ' '":":!.••..! ... et pour celle du rap10 W port 6 /EC dans les désintégrations mix: Résultat d'une analyse du cramp magnéJiLii tes. tique du Fpectromctrc (jerliolm effectuée a l ' a i d e d'un mnpnétomi.'t re à effet Mail. La figure mentre la r é p a r t i t i o n du champ L'emploi du specd'induction axial pc-ur une valeur détertromètre Gerholm nous minée du courant à'aimantaiion 1 comprise entre 5 et 20 A.(Le champ d'induction a paru préférable à axial rémanent, correspondant à u.ie p r é celui du spectromètre aimantation maxi!:'ale/42u0e.auss 1 = 60 A/ Ji •/•i car i l ne deg. +. +. a une répartition de j'orme semblable, mande pas des souravec une valeur max in"-ils de 5gauss). [ 73] . ces aussi f o r t e s , sa transmission étant de 20 à 30 f o i s plus grande. De plus, lors de l ' u t i l i s a t i o n de courant maximal de 60 A dans l e s l e n t i l l e s , l'examen de son champ magnétique n'a révélé aucune saturation dans le fer et a témoigné de sa l i n é a r i t é jusqu'à 4200 Gauss, ce qui permet la mesure d'électrons ou de positons iusqu'à 4.S MeV. ( f i g . 6). Une seule modification de 1'appareillage a été nécessaire : lorsque les l e n t i l l e s sont alimentées par courant maximal, pour protéger les photomultiplicateurs du champ de f u i t e , les guide-lumière entre ces derniers et l e s détecteurs ont dû être prolongés. Après magnétisation maximale, la faible rêmanence du fer a rendu i n u t i l e toute démagnétisation, ce qui a permis de répéter les mesures à i n t e r v a l l e s rapprochés. Les deux l e n t i l l e s sont u t i l i s é e s , l'une pour la détection des électrons, l'autre pour c e l l e des positons, des "baffles" hélicoïdaux assurant la sélection. L'asservissement automatique des alimentations permet l'augmentation progressive du courant de la l e n t i l l e pour positons de 0 à 60 A et simultanément le balayage par la l e n t i l l e pour électrons,, d|une petite région comportant des r a i e s fortes d'électrons de conversion, d'origine et d'intensité connues. La durée de chaque mesure est. 14.

(22) I. I6"(I-:C. * 0). Iui.it i. VIA» • PO IcV. I. 13SW0. i. ?3Û. 360 143C 173. Jc. [.'(•xu-nsioi. 1. vn l i r - i i t c. *.e. en. tviiItTicc. (.ui. M.HM1KTMM. ALllENTATIfm. CUCTROADUm. tLKCTMMUWl. Fi . 6. : Orynniyramno d'une mesure simultanée Je spectres de positons el do spectres ù'élcctrons. (Les analyseurs sont utilises en null iOehel le et les alimentations du courant sctit conaaar.dcc? auto;.-.;it iquesent) .. 15.

(23) choisie de telle sorte que les corrections de décroissance radioactive sont négligeables, (fig- 7)L'expérience permet de connaître l'énergie maximale du spectre des positons et les rapports d'intensité entre celui-ci et les raies d'électrons. A partir de là, on peut calculer le rapport B /EC. La figure 8 montre le résultat d'une mesure réalisée suivant ce procédé avec +. & /""\. MHg-+™Au. f. iOOOC ' — • '. » S ,. ?S'JÛ0. 20000. AJ-. ••Fie- 8:1) : S p c c l n - s de p o s i t o n s , fini.-. \-:i-: le r.ivrcvrv et l ' o r !['}>, mesures au s p e c tronètre à lentille Gcrholm.. Fifl. 8b) : D r o i t e de Kuric du s p e c t r e & 6mis p a r un s o u r c e de m e r c u r e 193+. une s o u r c e de Hg 193. D ' a u t r e s r é s u l t a t s s o n t p r é s e n t é G t a b l e a u 1 p- 1: Ce p r o c é d é nous a y a n t donné s a t i s f a c t i o n , s e r a u t i l i s é u l t é r i e u r e m e n t .. 16.

(24) L ;. II. S.. MISE E» LIGNE D'J SPECTROMETRE GERHOLM.. Toutes les mesures de vies moyennes faites â Studsvik et au CERN ont été effectuées hors-ligne. Les sources produites par le réacteur R2 ou par les séparateurs 0S1RIS et ISOLDE, ont été envoyées par transport pneumatique aux lieu* de mesures situés dans des locaux voisins. Si le transport était rapide, la mise en place de la source dans le spectromètre et, plus particulièrement son extraction du vide du séparateur, prenaient du temps puisque l'emploi d'un sas était nécessaire. Les études de désintégration de noyaux à vies courtes (« 5min) n'étaient donc possibles que dans les circonstances les plus favorables ; ces inconvénients sont devenus plus contraignants lorsque l'intérêt s'est tourné vers les études de désintégration de noyaux loin de la ligne de stabilité 8. L'installation du séparateur en ligne ISOCELE a Orsay nous a conduits à adapter directement le spectromdtre a l'une des lignes de faisceau. Plusieurs possibilités ont été étudiées avant la réalisation de cette opération : - le faisceau pourrait être amené directement à la position de mesure du spectromêtre où une feuille de métal l'arrêterait. Mais les inconvénients seraient nombreux : 3 l'impact du faisceau sur la feuille, un grand nombre d'électrons seraient libérés et créeraient un fond au spectre d'électrons. De plus, les mesures seraient perturbée? par l'activité de longue vie des descendants formés sur la feuille ; - Pour éviter ces difficultés, il a été envisagé des positions séparées pour la collection de la source et la mesure, en utilisant des transports de sources par bandes conçus à cet usage, et qui fonctionnent avec grande sécurité. La source collectée sur la bande, est transportée très rapidement S la position de mesure et se trouve renouvelée avant que l'activité du descendant ne fasse obstacle â la mesure. Dans la plupart des cas, le transport par bandes donne de très bons résultats, mais dans le nôtre, il aurait entraîné de sérieures complications : la prëaccëlération des électrons exigeant que la source soit portée à une tension négative allant jusqu'à 20 kV, la bande devrait être métallisée. Cela aurait pour conséquence une très haute tension pour toute la bande. Les conditions de collection en seraient affectées, et des décharges issues des bords de bande risqueraient de se produire lors d'accélérations et décélérations rapides. Le plus sérieux inconvénient serait cependant l'impossibilité d'accomplir des mesures de coïncidence e -e", car la traversée du support de source par les électrons focalisés par l'une des lentilles demande que celui-ci soit très mince, 2y à 3u, ce qui n'est pas réalisable pour une bande. Compte tenu de toutes ces difficultés, nous avons décidé de construire un dispositif spécial permettant de collecter les sources hors de la position de mesure du spectromêtre,à l'aide de porte-sources spécialement conçus pour cet usage. Ce dispositif présenté figure 9 se compose de deux parties superposées, placées sur le spectromêtre : un magasin en forme de barillet (A) où sont stockés les porte-sources, et un cube (B) pour la position de collection. Le vide est commun à l'ensemble spectromètre-cube-barillet. Les mesures prévues étant celles de noyaux de vies courtes, pour permettre des changements de sources répétés, un grand nombre de porte-sources était indispensable. Pour éviter de trop grands frais, les porte-sources ont été conçus de façon simple, en forme de disque ou en anneau, sans grande exigence sur la précision des dimensions (fig. 10). Des disques d'aluminium de (2.0 ± 0,1)mm d'épaisseur et de (10.0 ± 0.2)mm de diamètre sont utilisés. 17.

(25) Magasin !- lubes pour porte-sources C'uhe contenant k dispositif île a'ile< 1 -électro -aimant 2- faisceau d'Ions 3* position de collection 4- electro -aimant. 3- électro-aimant 4- entrée THT 5- sas d'introduction de source étalon 0- source étalon. sas d'extraction des. Réservoir déchets radioactifs. F i ^ . 9 : Représentation schématique du â i s p o s i t i f d ' a l i m e n t a t i o n en sources du spectre-mètre adapt£ en l i g n e (coupe v e r t i c a l e ) . 18.

(26) /. pour les mesures e -y, et des anneaux de laiton de > emes dimensions extérieures et d'un diamètre intérieur de (5,8 ± 0.1)mm, pour les. o oo &F-. Fin. 10 : l'oite-suurce (face et profil) A - pour coïncidences C"-Y (en forme de disque, duralumin), n - nrt-17- .-n"^ • Helices .*"-(*" rpn fnrnc d'anneau, laitonj. 1 - feuille d'aluminium (O.SiOcollc'c sur anneau 2 - annouu de serrage 3 - anneau porteur sur lequel est fixC la feuille à l'aide de l'anneau de serrage.. coïncidences e" -e". Dans chaque anneau, un collier maintient une mince bague de laiton sur laquelle est tendu le support de source qui est fait d'une feuille d'aluminium très mince, •>. 0,S p , afin de permettre le passage d'électrons d'énergie > 20 keV. Les porte-sources sont empilés dans les dix tubes verticaux du barillet,contenant 100 porte-sources chacun, capacité qui peut-être facilement doublée. Lors d'une mesure, un des tubes prend position sur un emplacement de charge dont les dimensions sont sensiblement égales à celles des porte-sources (hauteur 2,3 ± 0,1mm, diamètre 10,4 t 0,1mm). Un aimant de dimensions 30 x 30 x 46,5 mm (consommation 23 w, force magnétique o N ) , dont la grandeur de la course, (JOnira), a été déterminante pour les dimensions des portesources, commande un poussoir placé sur l'emplacement de charge. Sous l'impulsion de l'aimant, le poussoir fait glisser le porte-source dans un couloir courbe (de 10,5mm de largeur et 2,5inm de hauteur), qui l'amène â la position de collection dans le cube. Aussitôt, le poussoir retiré, un autre porte-source succède au précédent dans l'emplacement de charge.. La deuxième partie du dispositif, le cubic (H) d'aluninium de 20 cm de coté et 1,5 cm d'épaisseur, est muni d'ouvertures poui .'entrée et la sortie du faisceau. Des vannes permettent d'isoler le cube du séparateur lors d'un changement de mesure. La position de collection des sources se trouve dans le couloir de guidage qui relie l'emplacement de charge des porte-sources dans le barillet, à la position de mesure du spectromètre, â travers le cube. Un arrêt maintient le porte-source en position de collection. Face au faisceau, il est bombardé par les ions â travers un diaphragme de 5mm de diamètre. Sous l'impulsion d'un aimant, l'arrêt se retire et le porte-source tombe dans le couloir en spirale à 90° et atteint la position de mesure placée 3 l'intérieur d'un piston de téflon bien isolé. L'emplacement de mesure aux parois métalliques peut être porté a un potentiel éle''é 5 l'aide d'un passage électrique sous vide. Un arrêt maintient le porte-source dans la position de mesure le temps voulu. Un troisième aimant retire l'arrêt et le porte-source tombe dans le réservoir à déchets radioactifs. Le piston contient une position de source supplémentaire, accessible par un sas, destinée à l'introduction des sources d'étalonnage ou de comparaison. Par air comprimé, le piston peut être déplacé et la source amenée S la position de mesure.. 19.

(27) La partie du couloir de guidage qui traverse le cube a été prévue mobile pour permettre une deuxième installation en ligne derrière la nôtre. Il suffit d'écarter le couloir à l'intérieur du cube pour le passage du faisceau. La mise au point de la focalisation peut se faire de façon visuelle si la masse séparée est stable. Une fenêtre de plexiglas de 10 X 18cm. sur le c6té du cube, permet de voir le faisceau qui peut être ramené à une petite tache d'environ 3mm de diamètre par l'ajustement des tensions des déflecteurs du collecteur et d'une lentille quadrupolaire, placée sur la ligne (fig- 11). En cours d'expérience, la focalisation se fait par la mesure de l'intensité du courant d'ions arrivant à l'emplacement de collection. A cette fin, le dispositif de collection est déplacé horizontalement de 2cm, ce qui permet d'amener sur le passage du faisceau un nouveau diaphragme isolé en laiton de 20 x 20 mm percé d'un trou de 5mm de diamètre, et une plaque en laiton de mêmes dimensions, placée derrière celui-ci. Un nanoampèremctre indique le courant électrique que le faisceau d'ions apporte au diaphragme et à la plaque. La focalisation est réalisée lorsque le courant est nul sur le diaphragme, et maximum sur la plaque arrière. Pour faciliter les mesures, l'alimentation en porte-sources et le temps de collection sont réglés par une horloge. Au cours des dernières expériences, alors que des mesures de vies courtes de noyaux Hg étaient effectuées, l'appareillage a fonctionné pendant plusieurs heures sans surveillance. Un programmateur actuellement en construction dirigera les phases pour les mesures à l'aide du spectromêtre ; transport des sources, leur temps d'arrêt dans la position de collection, temps d'attente avant et après la collection, branchement ou débranchement de la tension d'accélération, mise en train et arrêt de la mesure, écriture des résultats sur bande magnétique RG 23, sur l'imprimante ou sur disque d'Ariel IBM, effacement de la mémoire de l'analyseur, introduction de la source d'étalonnage. La nouvelle commande automatique rend possible , en ligne, toutes les mesures faites précédemment hors ligne. Le spectre d'électrons de la désintégration de Hg 187 (fig. 4, p12 ) a été enregistré pendant une mesure en ligne. Le courant du spectromêtre a augmenté de façon progressive de 0 à 5 A. On peut y voir les raies de conversion L, M et N d'une . . . .__ , , , transition de 19,5 keV. Celle1 ci, mise en évidence par les A 3 coïncidences e~-^ détectées par A\ } la méthode décrite en II.4,reI • igjiiiiwHUotxa /'/"•l l i e le p r e m i e r n i v e a u excité d e I ••" I -\ -i A u 187 à l'état f o n d a m e n t a l . \ j ," . 1 l De même, on peut voir les raies J. ii - J. , J. —". 2. ••-'. I . ' •'. : sitions 101,1 keV et 103,4 keV : qui définissent les positions des J isomères 9/2" et 11/2".. 1 | J ( .', ; | / ... | \ I " 1 i j : '". ! Dans la mesure de vies J moyennes faite en ligne (fig.12) : la courbe retardée a été obtenue - par les coïncidences e"(64,2L) ? Y ( 2 0 0 - 6 0 0 keV) de la décroissance . du T1 189. La pente indique que le ". niveau de 64,2 keV de Hg 189 a une ; période 0,40 i 0,04 ns (f:*g. 12). Une courbe prompte de comparaison a été obtenue par les coïncidences e~-*f faites dans des conditions fig. 12 : Résultats d'une mesure de identiques avec une source de Co 60. coïncidences retardées faite Un fond plus haut à gauche qu'à en ligne. droite de la courbe prompte, laisse supposer que des électrons de la forte transition de 78 keV appartenant au noyau fils Au 189, ont introduit une contribution de la période 190ns du niveau 325 IceV d'où est issue cette transition (p 243).. 20.

(28) Fifi.11 : Spectroro&tre Gerholm'adapté en ligne au sCparateur ISOCELE, Orsay. A - dispositif d'alimentation des sources ; B - Lentille quadrupolaire pour la focalisation du fais je au ; C - alimentation haute tension de la lentille quadrupolaire ; D - cryostat d'un détecteur Ge(Li). Appareillage prêt pour une mesure de coïncidences e" y.. 21.

(29) A P P E N D I C E. l'aide. Exemples de localisation de niveaux de basse énergie faite à du spectromètre Gerholm.. 1 - Pt •89 Lorsque nous avons entrepris l'étude de Pt 189, deux schémas de niveaux très différents avaient déjà été proposés. Kilcher et al. [71] plaçaient le premier niveau excité de ce noyau A 6,3 keV alors que pour -ïohanson et al. [721 ce niveau était il 88,41 keV. Des électrons issus d'une transition à 6,3 keV avaient été observés par le premier groupe, mais le second contestait l'existence d'une telle transition. Un spectre d'électrons de conversion entre 0-140 keV enregistré avec une préaccélération de 14 kV nous a révélé l'existence de raies d'électrons susceptibles d'être interprétées comme des raies 6,3 M et N. Pour identifier la transition gamma correspondante et la placer dans le schéma de niveaux, des coincidences e-- ont été faites a l'aide d'une lentille du spectromètre et d'un détecteur Ge(Li). Des transitions gamma à 21S, 302, 442 keV suivant la désintégration de 28 min. de 189 Au, ont été observées en coïncidences avec les électrons 6,3 M, ce qui a confirmé la proposition de schéma de niveau faite par Kilcher et al. Des coïncidences spécialement fortes ont été notées avec une transition de 166,5 keV issue essentiellement de la décroissance de l'isomère de 4,S5 min. dans Au 189. Y. Les résultats d'une mesure de coïncidences [6,3 M - Y ) sont présentées fig. 16a. Dans ce cas, la source contenait un mélange de Hg 189 et d'Au 189 de 4,55min. La coïncidence avec la transition 166,5 keV apparait très nettement. Par un changement de la tension de préaccélération, la fenêtre d'énergie de la lentille a été déplacée de la raie 6,3 H à une raie complexe contenant des électrons 9,9 M de Au 189 et des électrons LMN Auger. La raie de 166,5 keV a été fortement réduite mais des raies correspondant aux transitions 238 et 297 keV coïncidant avec la transition 9,9 M sont apparues. L'importante diminurion de l'intensité de la raie de 166,5 keV (fig. 16b) atteste que dans de telles expériences le nombre de coïncidences fortuites reste bas. Pour mieux connaître la transition 6,3 keV, nous avons mesuré son retard par rapport â celui de 166,5 keV. Après pré-accélération, les raies 6,3 M et 166,5 L ont été focalisées par les lentilles. Les impulsions du start ayant été données au CTA par les électrons 166,5 L la pente de la courbe de coïncidence a montré que la transition de 6,3 keV succède à celle de 166,5 keV (fig- 17). Une connaissance approximative de l'aspect d'une courbe prompte a été obtenue en abaissant la tension de la prêaccélérat ?n de telle sorte que les électrons Auger LMN et 248 L de Au 189 ont pu rre focalisés. A l'aide d'un petit détecteur Ge(Li) pourvu d'une très mince fenêtre de beryllium,la raie gamma de la transition 6,3 keV a pu aussi être détectée. L'existence de c<tte transition se trouve ainsi confirmée. A partir de ces mesures a été construit le schéma des niveaux de Pt 189, alimentés par 1 décroissance de l'état isomérique 11/2" de. 23.

(30) IU. '"Au . '"PI. !. y-spectrum in coincidence with a) 163 U N O - ) electrons 6) [ A u g * " 9.9M) electrons. 10. 4. 172 4. ;. t/l lu L). w «of-. 10'. -. O LU. G 2 ©. •f . ^ w ^ 20Cf. ". ™. o L . —. 100. *. 1. S. •••••. 200 CHANNEL. X». 400. 500. NUMBER. Fig. 16 : Spectre gamma en coïncidence avec a) des électrons 6,3M dans Pt 189. b) des électrons 9,9M dans Au 189 et des électrons Auger dans Au 189 et ?t 189. (source contenant un mélange de Hg 189 et Au 189).. K\ X '. •. '. 2. 7. î 01TO. *{^. -K'./-. "i-. :'. «3. Vz". >. 10*. ,0'. "1. -. •. •. '. •. -. Fig. 17 : Coïncidences retardées entre les électrons 166,5 L et 6,3 M dans Pt 189. Préaccélération ISkV. La pente correspond à une période de (2,7*0,1) ns pour le niveau 6,3 koV. La courbe prompte de référence a été obtenue en changeant la tension de préaccélération pour la focalisation des électrons Auger et 238 L dans Au 189..

(31) 3 «. 111. "Pt. 7Z\ F. Oins. •IJg.T. 464 as. Mi7 S3. 3 J lit * 7 "*. "Pi. Fig. 19 : Niveaux de basse Énergie de Pt 189. (A gauche schéma de niveaux rcf. [72] A droite schéma établi d'aprtis nos rés u l t a t s , et vies moyennes mesurées). 18 Au 189 (fig. 18). Les changement- „e :.i partie basse énergie du schéma des niveaux alimentés par la désintégration de l'état fondamental de Au 189 sont représentés fig, 19. La structure des niveaux de Pt 189 à 2 MeV, les probabilités de transition gamma et la comparaison aux prédictions des modèles, seront présentées dans un prochain article [78]. 2 - Pt 191. 359*;. J. 283*0. 1. 277.64. 2Î6.39 191.2* tes so. = = ». a. i. 9'Il. ICTfiS. ?. O Ins. 1.2 ns 0.2as. =. !. '«. i05f/S2.2 fIS. S». 53 «v H «. S .~32i3. Î C. 1 oo "Pt. Tïs-Ï-Î! "PI. Fig. 20 : Niveaux d'énergie inférieure d 400 keV dans Ft 191. (A gauche, n i veaux donnés par Nuclear Data Sheets, â d r o i t e , niveaux établis d'après nos expériences : dans notre schéma, la structure des niveaux est t r i s différente du fait que nous avons introduit le niveau de 9,59 keV. Des 11 niveaux proposés, seulement 3 niveaux se retrouvent â savoir 30 , 40 keV, 158,83 keV et 166,5 keV)•. 25. Des r e c h e r c h es a n a l o g u e s e f f e c t u é e s s u r 1 e Pt 191 ont r é v é l é des r a i e s M d ' u n e t r a n s i t i o n de 9 , 6 keV, mêl é e s à des r a i e s Auger LMN [71J. A l ' a i d e d e c o î n c i dences e - y , des t r a n s i t i o n s en c a s c a d e avec l a t r a n s i t i o n 9,6 keV o n t é t é o b s e r v ê e s a i n s i que d autres en c a s c a d e avec l e s t r a n s i t i o n s 24,30 e t 47 keV, déjà connues dans c e noyau. I 1 s ' e n s u i t que l e schéma de niveaux obtenu e s t t r è s d i fférent de c e l u i de Nuclear Data Sheets [84] ( f i g . 20] 1. Nous avons a u s s i mesuré l e s v i e s moyennes p r é s e n t é e s f i g . 2 0 , à l ' e x c e p t i o n de c e l l e de 107us i n t e r p r é t é e j u s q u ' i c i comme é t a n t d i r e c tement l i é e â l a t r a n s i t i o n de 91 keV [ 8 2 ] ,.

(32) Les coïncidences ont montré que les transitions 47 et 91 keV forment une cascade. Une mesure de vie moyenne effectuée â l'aide des coïncidences 91 L - 47 L a prouvé par la pente de la courbe de temps, que la transition 91 keV est retardée de 2,2 us par rapport â la transition 47 keV. Nous avons attribué ce retard, qui avait été Jéjii signala C79, 86J, au niveau 100,7 l;eV.. 26.

(33) JII. III.1.. -. PRESENTATION DES TRAVAUX. INTRODUCTION.. Comme il apparaît dans le relevé de nos travaux, p.2.3,b\ et fig. p.J, nos recherches ont été essentiellement consacrées aux noyaux de transition impairs, situés entre les noyaux bien déformés de terres rares et les noyaux sphériques, dans le voisinage des couches doublement fermées de Pb 208. Une présentation des travaux dans l'ordre chronologique aurait été incompatible avec la synthèse de nos conclusions sur la structure des noyaux étudiés. Aussi nous avons essayé de coordonner les travaux de telle sorte que les conclusions de ceux-ci mettent en évidence le maillon que chacun représente dans notre investigation de la structure nucléaire, car, si les changements de forme se manifestent dans une région assez bien définie, ils sont déjà pressentis dans les régions voisines. C'est pourquoi, avant d'exposer nos travaux sur les noyaux impairs de transition, nous prenons comme point de départ l'étude des noyaux sphériques dont certaines caractéristiques conduisent à celle des noyaux déformés et des noyaux quasi-sphériques.. 27.

(34) III.2. ARTICLES PKESKNÏKS . 2 1 1. I). Some E2 rates in At, G. Astner and V. Berg, Physica Scripta 5 (19721 SS. 21. Charge effective du proton h / < poloniuia-210 V. Bera> C. Bourgeois, et N. Perrin, C. P.. Scad. Sc. 276 B (1973) 761. 3). Transition rates in Dv, V. Berg and S. G. Malmskog, Nucl. Phys. A 135 (1969) 401 193 195 E2 and M1 transition probabilities in Au and Au. B. Fogelberg, A. Ba'eklin, V. Berg and S. G. Malmskog, Nucl. Phys. A 153 (19701 301 E2 and Ml transition probabilities in odd-mass Hg nuclei, A. Backlin, B. Fogelberg, V. berg and S. G. Malmskog, Nucl. Phys. A 138 (1969) 429. 4). 5). j ! m s. g. l e. 2. 61. Mesures de vies moyennes d'états excités dans les lanthanes 135 et 133, V. Berg. J. Letessier, C. Bourgeois et R. Foucher. Journal de Physique 33 ( i 372) 829. 7). A study of the 190 keV transition in L a , V. Berg, A. Hfiglund and B. Fogelberg, Nucl. Phys. A 155 (1970) 297. 8). The decay of the 79.5 keV level in Nucl. Phys. A 175 (1971) 495. 9). The level structure in Ir, V. Berg, S. G. Malmskog and A. Backlin Nucl. Phys. A 143 (1970) 177 1 91 The low energy level structure of Mr, S. G. Malmskog, V. Berg, A. Backlin and G. Hedin, Nucl. Phys. A 143 (1970) 160. 10). II). 1 4 ,. 1 Î 4. I , V. Berg and A. Hôglund,. 1 9 3. E2 and M1 transition probabilities between low-eaergy states in 1 on B 3. I r , A. BScklin, G. Hedin, V. Berg and S.G. Malmskog, Nucl. Phys. A 181 (1972) 76 S. G. Malmskog and V. Berg, Nucl. Phys. A 139 (1969) 17 13). , 8 7. 1 8 7. The decay of P t : Comparison of the levels of I r with those of heavier odd mass iridium isotopes, C. Sebille-Schiick, M. Finger, R. Foucher, J.P. Husson, J. Jastrzebski, V. Berg. S.G. Malmskog, G. Astner, B.R. Erdal, P. Patzelt and P. Siffert, Nucl. Phys. A. 212 (1973) 45. X Ces travaux sont insérés de la page 63 à 266,. 28.

(35) 14) Negative parity states in odd-mass Ir and Au nuclei, A. BMcklin, V. Berg and S.G. Malmskog, Nucl. Phys. A 156 (1970) 647 151 On the low energy band structure in 1 87Os, S.G. Malmskog, V. Berg, B. Fogelberg and A. Bà'cklin, Nucl. Phys. A 166 (1971) 573 16) Transition probabilities in 189Os, S.G. Malmskog, V. Berg and A. Backlin, Nucl. Phys. A 153 (1970) 316 1fi9 171 Quasi-prolate and quasi-oblate bands in soft Au, V. Berg. R. Foucher and A. HBglund, Nucl. Phys. A 244 (1975) 462 15) Some features of odd Au nuclei revealed bv half-life measurements, V, Berj>, C. Bourgeois and R. Foucher, Journal de Physique 36 (1975) 325. ,i,s. 211 225. 2.19. —". 187. 19) C o e x i s t e n c e de forme d a n s le n o y a u Au, M . A . D e l e p l a n q u e , C . G e T s c h e l , M . I s h i h a r a , et N . P e r r i n V. Berg, C. B o u r g e o i s , M . G . D e s t h u i l l i e r s , J . P . H u s s o n , P. Kilcher et J. l e t e s s i e r , J o u r n a l de P h y s . L e t t . 36 (19751 205 261. 29.

(36) i moyennes et. proLuUiJi'.vj Jv t n u . j ; *. Soyau. NiVtk'J. "•'l/2 " " " " '. kev. 13-.,. 79.5 161.1 210.8. 16b 1 * 3. 3. 119.» 206.1.. l.U. !. » •_-. 10. < G.10 < 0.15 J..'. Klat. r:t„i. initial. eu,»:. MuLtip o i nr i. B01I1 MF.») ' ellV 2 > c. 1. 7..;-. K. (1. ..;.i:r."' •• o, m. Kl. w Kl. Ei'. '". 131.1 2M.8 ; . l. l'D.I.. '/.'. ,V6.I.. 5/.*. .Si'.ti. Ml. 5.'-'. /./. NI h. .VI. 5.V*. (.-Y*. Ml. •. .. ,. .. '. *. ' • • ' • ' '. ,. 1.27. -• 0 . 1 0. 3.3->. • L.15. 5.V. '. i. ,;,'|,-1. ,.,,. , 7'.'. l .1,1 ' •>..'. 111, La. I2.terû:c t i o n. b. Kl. (J.-). ;. O.llfc !. Truro: i tiolt Ki-V. ...--.. 1.7-*. ur. i,....j..)uf. 7 » . 58. :-.5<!. i. .. i/.'. i5. il. »e. w 131.77. 0 . 1L'^ * 0 . 0 1 5. 131.77 10fi.l5. •,<V 5/.'. 3/2". (5.-1). ;/.• :/.'.. 5/2-I5:''..) ',/:*(ti.. ) 5/.-1M3I. r.i Ml 1.2 H Ml. 1. .,.-. .'..'.:i„'•.L18..^.C02 c .M. i 0 . 0 ! <1 . 3 - 1 0 - 1 ' J , '.i. «•:> . 9 ) . i o ". ?.!. !. ' •". .00 '.ri >i.5. l .. B. ..il 7. £7.*3 57.20. ,S/2. 5.^lb~... 3'2-l5.'l). 1/2. 1..•"•'.'.:>. 23.72. *»o,. S.8 7».3. 2.3Stc.lc <û.01.0. b l. •».e fil..6. 3/2 3/2. 3'.'"(512) 1/2"(510). 3/i. 3/--"l512). '/-. i/.-~i5l«i. :. 1..5 i o *. V! t.«1. '-.J'0.9)10"' ::• 1 1 0 1 0 . 0 1 3 l.f.f t 3.33 (y..;2.5).li.". Ml. (8.•.-*!>.7)-10~'. :. -• 0 . . - ' . > 0.1. îe-.... <1T. E2 "...3 75.0. 2.16:0.16. 05.3. 100.7. 112 -• 6. 75.0 25.f. 187. ». D-oBo"'. 9C.7 87.6. 5/2. i/2"(512). 3/2. ../.'"(512). 7/2. 7/2"(5C3). 1/2 5/2. 1/ ~ ! M 0 ) •./. " ; 5 1 2 1. .1/.-. .'/.•"[ 512). 5/2. l/."(51ù). 7/2. 7/2"(5L3). 112.». 5.V. i ' . "(512). 113-2. 3/2. i / / ( ; i v ). m.'. 1/2. i/. "(51.','. 187.1.. "" . 0. :. i/2. T/;.'~(5'c;. 3«.2. 0.53-'0.03. 36.2. 1/2. 1/2~<512!. 3/2. 3/2~l512). 69.5. 1.5910.0B. 33-3 69.5. 5/2. 3/2"(512). i/2 3/2. '.,v~;5i:; î/2":5i.:;. 25.7. 3/2. 5/2. 3/.- ( 5 1 2 ). 95.2. 0.2310.03. 1/2"(510). 219.1. 0.176. b ). i/.-. '/-"•.;ic). 95.2. 3/2. 3/2":512). 11.9.9. 183.6. 7 / 2 3/2~1512) 3/2~<512)le*2) Y-vibr.. 1. C^-O.IO " < 2 . 1 . 1C " 0.56*0.08. >73ù0. c.uu. ••0..186. «1 E2 E2 Ml E2 kl. i7.1!0.6;.10" 0.159S0.01.2 0.1281.0.015 , lt.T2tO.33).'0~' 0.65!C.06 , . I.93Î0.29M0. 3/2~(512). Kl E2. 9/2. 9/2"(505l. Ml E2. > 16 * 150. »lTflO. (1..5!C,.ti].10"' C . 6 3 1 0 . 1 6 ., (2.0;5.l>10~'. 5/2. O.D3« •.90c. >W<Cû. - J. <U.S.10 * 'C.075 -1.0-1C '. Ml E2 Ml E2 Z?. Ml E2 «1 £2. 1. g.:.i8. 0.19+O.C3 (3.f-.0.2).10" .i.e.:»-* <3.1.-10-5. E2 Kl £.' Kl. E2 50.1. •0.0! -. 1... M*. £2 Kl E2 E2 Ml. 0.01 0.028 o.oii;. ;. -••• • 0 - 0 7 . , = .56 = C . I 2 > b. S. î. o. iî^ V.QL2 O.C^l 1. 3? 0.01 92. 0. ôz* -^. C.OT. • -0.21 '8.1..'., .•)•..:"' n.l7î0.07 0.56:0.06 0.C92tc.0îé '1-310-3 0.39:0.08 1. 6.5!2.0)10" ' •.052-0.015. "•. 0.05Ô. 31T O.OTl >13« C.C16 370OC C.I3.

(37) Noyau. Hiveuu. T. , , 1/2. niveau. keV. Transition keV. Etat,. ... 1. initial. Etat. final. l u l t i - B(VI),F(EX) polari-. Interdict F. JJDOCJ 1. 21->,4. .'75.B. U.17Î:J.U3. Ml. 1 V.! •. . !',l.:i. 5<-,5 v;,i ia.i,5. «/-• 1 / .. _. ; M _ .. JD0,3 -'45,0 27', .8. E..'. |. Ml K.' Ml Kl Kl t:.:. ;.i.ii7'0. l'.liô ' . < C l -. '/.- : / / . " r.w). le. ..37K...6. 1 , 1. EL-. VA. v.L-lH. 1. v.'-'--:.. -• <l.,5. ion. W. ••t . : v .. v.-i. 10-3. i'7.5 • l . 5 ) l u " . -K^ffC.Oll . | ._-.JVCC*)lu"". </.. t.'." (512). M:. 100,4. 1/2. i''-:*(iioo). •/.'. s/.*. -10,:. 5/2. :• 2 * 1 1 . 0 2 :. 3/2. 3 / 2 * (1.02;. M' E? K) E2. 0.07810.OC 3 (3.2;-:.!.!-.' 1.62ï£..iO. Kl. .i.o*jJ;,')io""'. E2. < C.S2 . ... +C.1Q ' - " -0,07 1.5 '- 0 . 7. •..ri , 0. 'lr. 10C.U UC. 1 ItlS.j. I1.>!0.J t.. m'û.c-'j. 0.022*0.U1G. 79, 4. 3/2. 1/2*(»00). 83,1. 5/2. ; 1.0.:). J / : * (i.ft'1. 1/2. 1 / / Ccc;. HI E2. 189,6. 3/2. 3 / 2 * (1.021. Kl. 5/2 3/2 (1.00) 3 / 2. 3 / 2 * (1.02) 3/2* ( « 2 ' 1/2* (400). El El Ml E2 M). -.^"lô-s". o . u. 20-,5 311.7. , S 7. 3.31. i. 3.C8 1. 0.00c *'. Ir. 368,5. <. 0.065. 91,5 201,5 122,0. 5/2",(3/2)" 5/2. 1/2*. SOI , 8. 5/2. 3 / 2 * (1.02:. 205,2 311,8. 1/2 3/2. 1/2* i/2*. 186,9. 1/2",. (3/2~,. ;S9,2 282,1. jaa.e l 8 8. lr. 1.93+0.10. 51,8. (1,2)". (2-). 96,7. 1.56JO.ID. 1)1,9. ILS)". 11.2)". 96,7 0.056:0.013. 195,1. 0.051+0.C10. 478,3. < 0.150. (1,2)-. 132,8 187,6. (1)" (1)-. 98,4 "•0,3 195,1 283,0 290,6 361,6 423,6. 1* 1* 1* 1* 1». 1476,3. .»„. 5/2",13/2") , 3/2 1/2* ( W t ) 1/2 1 / 2 * ( a o o ) )/2 3/2 («021. 5M. 167,6. 94,3. It.C. Î. 0.6. (1.00) (1.02). (21" 0.2)(2)-. 1. l' " i( i1;, -2 : (1,2]" (2)-. 94,3. 1/2. 1/2* (400). 3/2 3/2*(«02). 3 / 2 * (402). 1/2 1/2* 1400) 3/2 3/2* («02). 113,8. o.o76to.oie. 19,5 113,8. 5/2. 176,6. 0,022+0,rjO. 62,6. 3/2. 1/2* (400). 5/2 3/2* (402). E2 Ml EE2 El El El Ml E2 Ml E2 Kl E2 K2 Ml Ml Ml Ml El El El Et. El HI E2 E2 HI E2 HI E2. 82,2. 1/2 1/2* (400). 31. HI E2. ;t.7 .'5.:. -. ."• l u " .KOJ .J.O-J.. id'M..OOVM. t.Dt. • c.35 * *. i . i vS*. 5.8)10-7 J.OlO". 0.55 i û . i l < 2.0 (J.. 4 + ï . 1 ) 1 0 - 2. 1*0. '>.3i0.a)io-2. 77. .._> .:>. 3.1. 0.003b (j.OOJb. -. v . 0 1 6 > 1.4. V>.37 «C.OOub. >6.8 • ; - * »7.8 H.-J >+i.9 I 0 ~. < 2 . 7 10. 3. <é.U ',6 3. :3.3i0.5)IO" 10.5910.09) ;i.9+o.3)io~ < D.-.e ^.eiO-UllO-' [ 8 . 9 ! 1.4)10-2 10.l8to.05! 5.0*1.3)10-2 (7.0+1.9!"' 1.3±0.3)10-2 4,1+1.0)10-2 < §-5 s 6.8 le » << 2.3 10-7 < 1.1 10 ' < 2.9 1 0 (3.2+0.6)10-5 O.O87i0.005. 60i 0.011. 2. ,. 95 >0.0b3 6900 0.08b Û.035 33 ?5? 132 b3. (a.^.io^ a.T.to. 0. 5. -. •. 6.7.104. _ H. 56000 û.C7*. ?. (5.4il.3)IO1.8 i 0.5 (1.8 i 0 . 8 ) 1 0 ". 33 0,0035 2. 100. 0,011. 5. °-*:°o: 3°6 0,24 l.b. t C.ÏT 4 0-7. il'icft. 7-5. O.oobî.

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