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Le «pseudo-pape» François a placé l Eglise sous la domination des démons via un rituel païen au Canada Un commentaire de Jean Tardy

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Le « pseudo-pape » François a placé l’Eglise sous la domination des “démons” via un rituel païen au Canada — Un commentaire de Jean Tardy

written by Copyright © Guy Boulianne | 24 août 2022

Le 20 août 2022, je reproduisais quatre articles du Patriarcat Catholique Byzantin en une seule publication. Ces articles concernaient le voyage du pape François au Canada et le rituel païen qui plaça,— selon le patriarche Elie —, l’Eglise sous la domination des démons. Or, il me fait plaisir de partager avec vous un long commentaire de Monsieur Jean Tardy qui apporte un point de vue complémentaire aux propos du Patriarcat Catholique Byzantin, situé à Prague et à Donetsk. Originaire de Montérégie (Québec), Jean Tardy est un ancien officier dans la marine

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canadienne de 1973 à 1989, spécialiste dans les armements sous- marins. Il est actuellement systémicien et chercheur en Intelligence artificielle. Il a créé l’architecture « Meca Sapiens » pour implanter la conscience digitale et il fournit des services de consultation sous l’appellation de Sysjet inc.

Jean Tardy réside à Rimouski et pratique la voile de plaisance dans ses loisirs.

Jean Tardy est aussi l’auteur du livre « La voie du Dogme », qui appelle les chrétiens à prendre conscience du combat spirituel qui fait rage autour d’eux et des gestes épiques qu’ils doivent poser. Nous lisons dans la description : « Le “dogme”… quel mot est plus dénigré, dans notre monde, que celui-là? Adhérer à un dogme est devenu un synonyme d’obscurantisme, l’antithèse même de l’esprit progressiste! Pourtant, Jean Tardy, un systémicien converti en un instant par la Présence de Dieu, s’est épris des dogmes de la Foi et a choisi d’en faire le fondement de sa démarche spirituelle. Cette voie, qui allie la rigueur de l’analyse systémique à la profondeur du Credo, l’a amené à distinguer, avec une grande clarté, les contours de l’immense conflit qui se déroule sous la surface placide de notre époque.

»

Vous pouvez acheter le livre de Jean Tardy ou le télécharger gratuitement en cliquant sur ce lien.

La visite pénitentielle du Pape au Canada, par Jean Tardy

Un simulacre sacramentel qui légitimise le déisme

maçonnique et encourage le recours au paganisme

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Jean Tardy, auteur, systémicien et chercheur en IA.

D a n s u n a r t i c l e r é c e n t , G u y B o u l i a n n e p a r t a g e a i t u n v i d é o d u P a t r i a r c h e É l

(4)

i e d u P a t r i a r c a t c a t h o l i q u e b y z a n t i n q u i d é n o n ç a i t v i g o u r e u s e m e n t l e p è l e r i

(5)

n a g e p é n i t e n t i e l d u P a p e F r a n ç o i s a u C a n a d a e t s a p a r t i c i p a t i o n à d e s c é r é m o

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n i e s d e p u r i f i c a t i o n a u t o c h t o n e s . D a n s c e v i d é o , É l i e c i t a i t d e m u l t i p l e s r é f é

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r e n c e s b i b l i q u e s e t d e s t é m o i g n a g e s d e m a r t y r s c o n c e r n a n t l e r e j e t c h r é t i

(8)

e n d e s r i t u e l s p a ï e n s . L e P a t r i a r c h e y c o n c l u a i t q u e l a c é r é m o n i e à l a q u

(9)

e l l e l e P a p e a v a i t p a r t i c i p é é t a i t u n r i t u e l i d o l â t r e e t p o l y t h é i s t e q u i i n

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v o q u a i t d e s d é m o n s e t d i v i n i s a i t d e s o b j e t s c r é é s . P a r e x e m p l e , f a i s a n t r é

(11)

f é r e n c e à u n p a s s a g e d e l a c é r é m o n i e a u t o c h t o n e o ù l e S h a m a n s e t o u r n e v e r s l e

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s q u a t r e p o i n t s c a r d i n a u x , l e P a t r i a r c h e a f f i r m a i t q u

’ i l s ’ a g i s s a i t d ’ u n e

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a d o r a t i o n p o l y t h é i s t e d e s p o i n t s c a r d i n a u x d i v i n i s é s.

Les citations bibliques et hagiographiques du Patriarche Élie dénonçant l’idolâtrie sont solides et on pourrait en trouver d’autres. Cependant, ses interprétations du sens de la cérémonie ne sont pas convaincantes. À ma connaissance, aucun démon ni divinité autochtone n’a été nommé ou invoqué. Seul celui que la spiritualité autochtone contemporaine identifie comme le

“Créateur”, c’est à dire l’être suprême unique était identifié.

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Rien n’indiquait, non plus, que les gestes rituels divinisaient des créatures. Le fait qu’un officiant se tourne vers les points cardinaux ou qu’il utilise de la fumée ou des objets comme des plumes ne signifie pas qu’il les divinise. Après tout, beaucoup de nos églises sont orientés vers l’orient sans que cette direction ne soit divinisée et nous encensons nos autels avec de la fumée. Cela s’applique aussi aux autres choses que la spiritualité autochtone utilise ou vénère. N’avons-nous pas des saints, des reliques et des icones que nous vénérons sans les adorer?

En résumé, seul le Créateur était cité et aucune divinité tribale ou démon spécifique n’était invoqué. Les gestes rituels et les objets utilisés ainsi que leur sens, étaient comparables à ceux du catholicisme. Ces cérémonies semblaient, donc, anodines. Pourtant, les références solides, citées par le Patriarche, rejetaient aussi, sans ambiguïté, les pratiques idolâtres. Il y avait donc une dissonance ici ou, comme on dirait “quelque chose qui cloche là-dedans”. Pour y voir plus clair, j’ai consulté le Catéchisme de l’Église Catholique (CECC, 1992) à ce sujet. Voici ce que j’ai trouvé:

La démarche du Pape et les cérémonies qui l’ont 1.

accompagnées sont une réplique exacte du sacrement de la pénitence.

En participant à ce simulacre sacramentel le Pape s’est 2.

placé, lui-même, le clergé et l’Église, sous l’autorité spirituelle du Créateur autochtone.

Cette soumission rituelle du Pape au Créateur autochtone 3.

est cohérente avec le Catéchisme! Spécifiquement, celui-ci fournit une interprétation entièrement générique des premiers et deuxièmes commandements du Décalogue concernant le culte à rendre à Dieu et la nature de l’idolâtrie. Cette interprétation légitimise le déisme maçonnique et ouvre la porte à des rituels non chrétiens.

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Ce dernier point, je dois l’avouer, m’a surpris. Je ne m’attendais pas à trouver ça dans le catéchisme. Cette ouverture au déisme que j’y ai détecté explique, à mon avis, beaucoup de choses concernant les comportements de ce Pape et de son entourage. Examinons chacun de ces trois points.

Démarche sacramentelle

Ces anciens, ces shamans et ces danseurs avec leurs costumes de plumes, leurs croyances archaïques et leur langage un peu frustre ne semblaient pas très impressionnants. On aurait dit, à première vue, que le Pape et ses évêques se prêtaient gentiment à un rituel un peu infantile, comme on ferait pour contenter des enfants ou des gens simples. Cependant, quand on examine de près la séquence des déclarations, des paroles et des gestes, qui se sont déroulés lors de ce voyage pénitentiel, on s’aperçoit, qu’avec une précision clinique, les leaders autochtones ont amené le Pape et ses prélats à participer à une liturgie (rituel public CECC-1069) pénitentielle complète. Cette liturgie consacrait formellement l’autorité de la spiritualité autochtone et son efficacité sacramentelle.

Examinons ce que fait le pénitent catholique dans la démarche du sacrement de la pénitence. D’abord, il se déplace à l’église.

Ensuite, il reconnait ouvertement son statut de pécheur en entrant visiblement dans le confessionnal. Une fois là, il décrit ses fautes à voix haute et exprime son regret. Le prêtre dit alors des paroles et fait des gestes rituels pour le pardonner, c’est à dire le purifier. Ensuite, pour que le pardon soit accompli, le pénitent doit, à son tour, faire un geste rituel qui signifie sa soumission et son acquiescence (un signe de croix, dans ce cas).

Tous les éléments de cette démarche sacramentelle étaient

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présents dans le voyage pénitentiel du Pape. D’abord, le Pape s’est déplacé. Les leaders autochtones ont insisté qu’il vienne, en personne, au Canada pour entamer le rituel. Une fois sur place, on lui a mis un chapeau à plume sur la tête. On dit que cette coiffe est un emblème honorifique. Cependant, dans le cas présent, ce chapeau ne signifiait pas la reconnaissance d’une autorité tribale et encore moins d’une autorité spirituelle. Ce tas de plumes posé sur la tête du Pape était le symbole visible de sa culpabilité et de sa soumission au rituel pénitentiel. Ce signe visible correspondait à l’entrée du pénitent François dans le confessionnal. Il y eut ensuite des discours de confession de fautes et demande de pardon; c’était la déclaration, à voix haute, des aveux requis par le sacrement. Après, on a procédé à un rituel de purification par enfumage. Ce rituel incluait non seulement ce Pape, pénitent personnel, mais aussi ses prélats, représentant le clergé et une église symbole de l’institution elle-même. Comme pour le sacrement de la pénitence, le rituel de purification requérait, lui aussi, un geste visible d’acquiescence de la part du pénitent (dans ce cas, agiter les mains devant la fumée ou mettre la main sur le cœur, ce que le Pape et tous ses prélats ont fait). Il s’agissait donc d’un simulacre complet de la liturgie pénitentielle catholique dans un rituel qui affirmait le pouvoir purificateur de la spiritualité autochtone.

Soumission et acceptation

Pour trouver le sens de cette liturgie examinons ce que dit le Catéchisme à propos du sacrement chrétien de la pénitence. Il s’agit d’une démarche personnelle et ecclésiale (CECC-1423).

C’est bien le cas ici puisque non seulement le Pape mais ses prélats et une église ont été enfumés. C’est un sacrement de conversion (CECC-1424) qui répond à l’appel de Jésus de revenir au Père. Ici aussi il s’agit d’appel et de conversion: un appel

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à délaisser l’arrogance du prosélytisme évangélique et à reconnaitre la légitimité du Créateur et des sagesses préchrétiennes abimées par l’Église. C’est un sacrement de confession, dit-on, car on y reconnait la sainteté de Dieu et sa miséricorde. Dans le rituel fumeux, le Pape et ses prélats ont eux aussi confessé, ils ont confessé la sainteté des spiritualités autochtones et la miséricorde des victimes autochtones qui leur offrent le rituel de purification malgré tout ce qu’ils ont subi. C’est un sacrement du pardon, affirme encore l’Église. Ici, encore, c’est un rituel shamanique de purification qui est donné au pénitent. Enfin, on le dit sacrement de réconciliation et, encore, toute la démarche du Pape se situe dans un contexte de réconciliation. Il y a ici, cependant, une petite différence. Avec les autochtones, la réconciliation n’est jamais entièrement terminée. C’est comme la traite laitière; les cérémonies (et les déboursés réparateurs) soulagent le pénitent pour un temps mais il faudra recommencer.

La participation publique et délibérée du Pape et des prélats canadiens à cette liturgie pénitentielle issue des cultes non- chrétiens va au-delà de simples déclarations. Il s’agit d’un geste formel qui relève du magistère (CECC-888-892). C’est une reconnaissance officielle de la valeur spirituelle de rituels de purification issus de traditions religieuses non chrétiennes et de leur pouvoir réparateur sur les fautes de l’Église. Par ce geste, l’épiscopat incite les prêtres des églises répandues dans le monde à imiter ce qu’a fait le Pape lui-même et à faire appel, eux aussi, aux shamans et aux sorciers de leur région pour qu’ils fassent purifier leurs églises avec des rituels païens et se fassent pardonner le prosélytisme de leurs prédécesseurs. Voilà ce que ce Pape et ces prélats ont fait!

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Un Décalogue déiste

J’étais certain que le Catéchisme de l’Église catholique, en accord les citations bibliques du Patriarche Élie, condamnerait sans équivoque cette liturgie païenne comme une forme d’idolâtrie et une dérogation grave aux premiers commandements du Décalogue (les dix commandements) concernant le culte exclusif à rendre à Dieu et la proscription de l’idolâtrie.

À ma grande surprise, j’ai découvert que le catéchisme (CECC- 2110 à 2114) n’est pas du tout définitif à ce sujet, au contraire! Certes, le passage en question rejette le polythéisme explicite qui met plusieurs divinités sur le même pied ainsi que l’adoration de choses comme l’argent et l’État. Cependant, sa formulation est entièrement générique. Il n’y a aucune proscription claire concernant les Êtres suprêmes uniques qui proviendraient d’autres traditions. Celui qu’il faut adorer exclusivement est décrit vaguement comme: “l’Unique Seigneur qui S’est révélé à Son peuple” (CECC-2110). Il n’y a aucune mention spécifique de Yahvé, d’Abraham ou Moïse dans tout le passage, ni de mention de quel peuple il s’agit. La section conclut avec (CECC-2114): “La vie humaine s’unifie dans l’adoration de l’Unique”. C’est quoi ça, cet “Unique” qu’il faut adorer?

Il semblerait, d’après le catéchisme, que le Décalogue n’exige pas l’adhésion exclusive au Dieu d’Abraham, Isaac et Jacob qui s’est d’abord révélé au peuple juif mais plutôt l’adoration d’un Être suprême qui est unique et se révèle à ceux qui, le reconnaissant, constituent son peuple. Dans la Bible, cet Être se serait décrit (Exode 20,1:2) comme le Dieu des Juifs parce qu’il s’adressait aux Juifs. Dans cette optique, le message fondamental de la Bible ne serait pas d’adorer la version juive de Dieu mais plutôt d’adopter une structure « crédale » centrée sur l’adoration exclusive d’un Être Suprême unique et adaptée à la spécificité de chacun.

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Cette interprétation du premier commandement (CECC-2110-2114) qui exclut toute référence spécifique au Dieu d’Abraham, Isaac et Jacob, est compatible avec l’idéologie maçonnique du déisme (tous ceux qui adorent un seul Dieu adorent le même Dieu, chacun à sa façon). Il s’agit d’une idéologie méta-religieuse qui prétend englober toutes les quêtes spirituelles et les unifier.

Or, la spiritualité autochtone, dans sa forme contemporaine, est entièrement compatible avec le modèle déiste. On y affirme, en effet, que les peuples amérindiens ont toujours (c’est à dire avant la venue des chrétiens) vénéré un Créateur unique. Ce Créateur serait donc, pour les autochtones, cet “Unique Seigneur” qui S’est révélé à leurs peuples (CECC-2110). Par conséquent, il ne s’agirait pas d’idolâtrie.

C’est le déisme maçonnique qui fait du Créateur des cultes autochtones, un équivalent de Dieu. En participant à cette liturgie pénitentielle et en se soumettant à ce rituel purificateur issu d’une spiritualité non chrétienne, ce Pape et ses prélats ont concrétisé l’emprise sur l’Église catholique, d’un déisme maçonnique déjà suggéré dans le catéchisme.

Le Patriarche Élie a mentionné que les cérémonies, lors de la visite papale au Canada, avaient invoqué des démons. À mon avis, ce n’est pas le cas. Ce qui a été invoqué lors de ces cérémonies, c’est Satan lui-même sous la forme d’un Être suprême universel qui engloberait la Sainte Trinité et la dépasserait en incluant aussi le Créateur des cultes autochtones et tout autre culte monothéiste.

Saint Paul affirme (Éphésiens 1 20:22) que Dieu a placé le Christ au-dessus de toute Principauté, Puissance, Vertu et Seigneurie. Eh bien, qui est au-dessus de qui, ici? Le Christ ou ce Créateur des autochtones qui se prétend l’égal de Dieu? Ceux qui, comme moi, répondront: le Christ! verront la déchéance spirituelle de ce Pape et de ses prélats. Je prie que cette

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analyse, centrée sur le catéchisme, ouvre leurs yeux.

Rimouski, 23 août 2022

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