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Les Invariants topologiques en analyse multivoque

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de L'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université Mentouri Constantine

Faculté des Sciences Exactes Département de Mathématiques N°: D'ordre……/TE/2006

Série: ……./MAT/2006

THESE PRESENTEE POUR L'OBTENTION

DU

DIPLOME DE DOCTORAT EN SCIENCES

Présentée par Mr

BENKARA MOSTEFA MOHAMED CHERIF SPECIALITE: TOPOLOGIE ALGEBRIQUE

LES INVARIANTS TOPOLOGIQUES

EN ANALYSE MULTIVOQUE

Thèse soutenue le ….. /…. /2007 devant le jury

RAHMANI Fouad Lazhar Maître de Conférences, Université Mentouri Constantine Président.

BENKAFADAR Mohamed Nasreddine Professeur, Université Mentouri Constantine Rapporteur.

ZITOUNI.Mohamed Professeur, USTHB Examinateur. BOUZAR Cheikh Professeur, Université d’Oran Examinateur.

BOUGHABA Soraya Maître de Conférences, Université Mentouri Constantine Examinatrice. HARNANE Mohaned Ouamar Maître de Conférences, USTHB Examinateur.

(2)

TABLE DES MATIERES

Introduction

Chapitre I Pages Notions sur les catégories et foncteurs ……… 8

I.1 Catégories ……… 9 I.2 Foncteurs ………. 11

Chapitre II

II. Morphismes univoques r-décomposables ……… 17 II.1 Caractérisation de la classe des r-homomorphismes ………. 18 II.2 Morphismes univoques n-décomposables ……… 23

Chapitre III

III. Indice de coïncidence de paires de morphismes univoques … 37 III.1 Classe caractéristique des paires n-admissibles ……… 38 III.2 Indice de coïncidence ……… 39

Chapitre IV

IV. Degré généralisé de points fixes de morphismes multivoques .. 51 Références bibliographiques ……… 67 Appendice Article .

(3)

Remerciements

Je remercie mon Directeur de thèse Monsieur le Professeur Benkafadar M.N., pour l’aide précieuse et les directives qu’il n’a pas cessé de me prodiguer tout le long de mon travail de recherche.

Je présente mes plus sincères remerciements à Monsieur le Maître de

Conférences Rahmani Fouad Lazhar, qui m’a honoré en acceptant de présider le jury de soutenance.

J’exprime une profonde gratitude à Monsieur le Professeur Zitouni Mohamed qui a eu l’amabilité d’examiner ma thèse.

J’adresse mes sentiments les plus distingués au Professeur Bouzar Cheikh, qui a expertisé mon manuscrit.

Je transmets au Docteur Hernane Mohand mes sentiments les meilleurs pour l’attention qu’il a apporté afin de juger ce travail.

Je prie le Docteur Boughaba Soraya , Maître de Conférences à l’Université Mentouri Constantine, d’agréer l’expression de mes sentiments les plus respectueux pour l’intérêt qu’elle a apporté à la lecture de ma thèse.

(4)

Dédicace

Je dédie ce travail ,

à mes chers parents , à qui je dois tout le respect du monde , à ma femme et mon fils Amir ,

à mes frères , mes sœurs et mes amis .

(5)

INTRODUCTION

La topologie est une des branches les plus vigoureuses des mathématiques modernes et elle a eu de nombreuses répercussions sur les mathématiques classiques. Elle est devenue, il y a une cinquantaine d’années un domaine pleinement autonome des mathématiques et son développement majeur a eu lieu depuis trente ans. Les débuts de la topologie se trouvent dans les œuvres de Karl Weierstrass qui après 1860, découvrit et étudia le concept de limite d’une fonction. Puis vint le développement hardi de la théorie des ensembles de points par Georg Cantor (1874-1895), ce fut une base sur laquelle l’édifice topologique pouvait s’élever.

Le premier aspect, ou topologie ensembliste, fut définitivement établi par F. Hausdorff et son école entre 1915 et 1930 par J.W.Alexander,

P.L.Alexandrov, S.Lefschetz et autres. Jusqu’en 1930, la topologie s’appelait analyse locale et ce fut Lefschetz qui le premier utilisa et

popularisa le terme de topologie en publiant un livre avec ce titre en 1930.

Un second aspect de la topologie, appelé topologie combinatoire ou

Algébrique, fut publié vers 1890 par Henri Poincaré dans sa théorie du calcul intégral à plusieurs dimensions. Une synthèse des topologies ensembliste

(6)

et combinatoire fut réalisée par L.E.J.Brouwer dans ses études sur la notion de dimension (1908-1912). Elle envahit le calcul des variations avec la théorie des points critiques de M.Morse (Institute for advanced studies, Princeton), elle revigore la géométrie différentielle avec l’étude des faisceaux de fibres avec H.Whitney (Institute for advanced studies, Princeton), des formes différentielles avec G. de Rahm (Lausanne) et des groupes de Lie avec H. Hopf (Zurich). Elle obtient une révolution en algèbre moderne en lui donnant de nouveaux fondements et une nouvelle branche : la topologie Algébrique.

L’algèbre homologique est due à S. Eilenberg (Columbia University ) et S. Maclane (University of Chicago) en 1946. Elle donna un nouveau souffle de vie à la géométrie algébrique par le biais de la cohomologie et trouva d’importantes applications dans les équations aux dérivées partielles à travers les travaux de J. Leray (Paris) et de M. Atiyah (Oxford).

Dans la plupart des applications, la topologie algébrique est un outil essentiel et très puissant pour démontrer des propositions fondamentales connues sous le nom de théorèmes d’existence. Rappelons qu’un théorème d’existence est un théorème qui affirme qu’il existe une solution particulière à tous les

(7)

de base d’un thème d’étude. En ce qui nous concerne, dans ce travail, nous abordons les théorèmes d’existence dans la théorie des points de coïncidence et la théorie des points fixes en analyse multivoque.

Les outils mathématiques utilisés sont du domaine des catégories et foncteurs homologiques qui sont des éléments de algèbre commutative.

C’est dans ce contexte que se situe le travail de recherche présenté dans cette thèse.

Dans la catégorie Top(2) des paires espaces topologiques de Hausdorff et

des applications univoques continues on caractérise une nouvelle classe de morphismes qu’on appelle n-décomposables. Cette définition utilise la notion d’espaces dominants introduits par Borsuk. Ainsi un morphisme

(

AB

) (

C D

)

f : , → , de la catégorie Top(2) est n-décomposable si au rang n>0

le n iéme groupe homologique Hn

(

C,D

)

est plus dominant que le n iéme

groupe homologique Hn

(

A,B

)

, où H est le foncteur homologique défini

de la catégorie Top(2) dans la catégorie ςa des groupes gradués et des homomorphismes de degré zéro. Les propriétés particulières de ces

morphismes n-décomposables sont mis en évidence dans le second chapitre de cette thèse.

(8)

Une paire de morphismes

( ) (

f,g :

(

A,B

)

( )

Z,Z/ →

(

C,D

)

)

de la catégorie Top(2)

est alors caractérisée comme étant n-admissible relativement à la paire de Hausdorff

(

A,B

)

si le n iéme groupe homologique Hn

(

A,B

)

est

dominant par rapport au n iéme groupe homologique

( )

/ , Z

Z

Hn .

Ceci permet alors de définir pour les couples d’applications univoques

continues

( )

n o n E X U U E g

f, : ⊇ = ← → n-admissibles sur une paire de Hausdorff

(

U,U/K

)

un invariant topologique appelé indice des points de coïncidence noté I ,

( )

f g . Notons que cette classe d’applications continues est déterminée dans des espaces euclidiens de dimension finie n

E et X est un espace de Hausdorff arbitrairement donné. Il s’avère alors que ce degré topologique permet d’énoncer des théorèmes puissants dans la théorie des points de coïncidences qui est une généralisation du problème d’existence de points fixes . Il généralise les travaux de J. Bryszewski, A. Dold, Z. Dzedzej, A.Granas, L. Gorniewiecz, Z. Kucharski, W. Kryszewski, M. Powers, Z. Seigberg, G. Skordev et autres.

Dans le dernier chapitre pour une nouvelle classe de morphismes multivoques on construit un nouveau degré qui permet d’énoncer des théorèmes d’existence en analyse multivoque.

(9)

CHAPITRE I

(10)

I.1 Catégories [18]

Une catégorie C est caractérisée par les données suivantes : 1. Une classe d’objets notée ObjC ;

2. Une classe de morphismes notée MorC ;

3. Pour tout couple d’objets (X,Y) on a une sous-classe de morphismes de MorC notée MorC

(

X,Y

)

constituée de tous les morphismes de MorC qui

sont des relations binaires f de X dans Y ; on dit alors que le morphisme f à pour source X et pour but Y et on note : f :XYX→f Y

4. Une loi de composition des morphismes notée « o », qui s’applique dés que l’on a les éléments suivants :

f MorC

(

X,Y

)

; gMorC

( )

Y,Z alors : ∈ f g o MorC

(

X,Z

)

qu’on appelle composition des morphismes g et f .

5. La loi de composition doit vérifier les axiomes suivants : 5a. Associativité :

Si fMorC

(

X,Y

)

; gMorC

( )

Y,Z , hMorC

( )

Z,L alors

(

hog

)

o f =ho

(

goh

)

MorC

(

X,L

)

.

5b. Existence du morphisme identité :

Pour tout objet X de la catégorie ObjC il existe un morphisme

(11)

noté IdXMorC

(

X,X

)

tel que pour tous morphismes fMorC

(

X,Y

)

; ∈ g MorC

(

Y,X

)

on a : f Id f o X = , et g g IdXo = .

ce morphisme IdX s’appelle le morphisme identité .

6. Si fMorC alors la source et le but de f sont uniquement définis .

Nous aurons à considérer les catégories particulières suivantes :

1)La catégorie des paires espaces topologiques de Hausdorff et des applications univoques continues celle-ci est notée Top( )2 . Elle est caractérisée par les

éléments suivants :

a) ObjTop( )2 est la classe des couples

(

X,A

)

X est un espace topologique de

Hausdorff et A est un sous-ensemble de X.

b) MorTop( )2 est la classe des applications univoques continues f .

où si

(

X,A

)

,

( )

Y,B sont deux objets de Top( )2 alors un morphisme

(

X A

) ( )

YB

f : , → ,

est une application continue de X dans Y qui vérifie l’inclusion f

( )

AB . c) La loi de composition des morphismes est définie comme étant la

composition des applications continues .

2) La catégorie ςa des groupes abéliens et des homomorphismes de groupes abéliens. Celle-ci est caractérisée par les données suivantes :

(12)

a) Objςa est la classe des groupes abéliens ;

b) Morςa est la classe des homomorphismes de groupes abéliens ; c) la loi de composition est définie comme étant la composition des homomorphismes de groupes .

I.2. Foncteurs [18]

Soient C et /

C deux catégories données .

On appelle foncteur co-variant F défini de la catégorie C dans une autre C/

toute relation qui fait correspondre à un objet X de la catégorieC un objet F(X) de la catégorie /

C .

Et à toute flèche (morphisme) fMorC(X,Y) de la catégorieC un morphisme

(flèche) F(f)∈MorC(F(X),F(Y)) .

Ainsi à un morphisme f de source X et de but Yde la catégorie C on fait

correspondre un morphisme F

( )

f de source F(X) et de but F

( )

Y de la catégorie /

C .

De plus les deux propriétés suivantes doivent être satisfaites :

1) Si f,gMorC et si leur composition f og existe alors :

(

f g

) ( ) ( )

F f F g

F o = o ;

2) Si XObjC et IdXMorC

(

X,X

)

est le morphisme identité

de l’objet Xalors on doit avoir l’égalité :

( )

IdX IdF( )X

(13)

où évidement IdF( )X est le morphisme identité de l’objet F(X) de la catégorie C/. Nous serons conduit dans la méthodologie de construction d’invariants

topologiques à nous transporter de la catégorie Top( )2 dans la catégorie ςa grâce aux foncteurs homotopiques et homologiques. Ces foncteurs co-variants sont considérés comme des outils modernes du langage mathématique. Ils fûrents introduits principalement par Eilenberg Montgomery en 1946 . Ce langage mathématique fait partie du domaine de la topologie-Algébrique . Nous allons donner ci-dessous quelques aspects de ces foncteurs .

I.3. Foncteurs homotopiques

Deux morphismes f,gMorTop( )2

(

(

X,A

) ( )

, Y,B

)

sont dit homotopes s’il

existe un mophisme FMorTop( )2

(

(

X,A

)

×

[ ]

0,1,

( )

Y,B

)

tel que :

( ) ( )

x f x F ,0 =

( ) ( )

x g x F ,1 = pour tout xX.

La relation d’homotopie partitionne la classe des morphismes en classes d’homotopie .

Dans le cas ou X est la sphère unité n

S de n+1

IR , A=

{ }

pSn et que

{ }

y Y

B= ⊂ ; l’ensemble des classes d’homotopie de

( )

(

(

S

{ }

p

)

(

Y

{ }

y

)

)

MorTop2 n, , ,

(14)

Définition 1.3.1 : On appelle ieme

n groupe d’homotopie de

( )

Y,y l’ensemble

( )

Yy

n ,

π muni de la loi interne notée «» et donnée par:

[ ] [ ] [

fg = fg

]

dans lequel le produit fg est défini par :

f 2 ;

( )

t 2 1 0≤t

(

fg

)( )

t = g

(

2t−1

)

; 1 2 1 t

Muni de cette loi πn

( )

Y,y est un groupe abélien pour n>1 appelé le nieme groupe

des n sphéroïdes. Dans le cas n=1 on obtient le groupe de Poincaré qu’on

appelle également le groupe fondamental.

Ainsi à tout couple

(

L,

{ }

l

)

de Top( )2 on peut associer un groupe πn

(

L,

{ }

l

)

le ieme

n groupe d’homotopie qui lui est associé .

Soit fMorTop( )2

(

(

X,

{ }

a

) { }

,

(

Y, b

)

)

un morphisme de Top( )2 on obtient alors le

morphisme :

{ }

(

)

(

{ }

)

(

X a Y b

)

Mor f a n n n() ς π , ,π , π

défini comme suit :

( )

( )

[ ]

µ

[

µ

]

πn f = f o

On réalise ainsi un foncteur co-variant défini de la catégorie Top( )2 dans la

catégorie ςa .

I.4. Foncteur homologique singulier

Soient

(

X,A

)

un objet de la catégorie Top( )2 et ∆nIRn+1 le n-simplexe euclidien de n+1

IR ayant pour sommets la base canonique de n+1

(15)

Ainsi ∆n est l’enveloppe affine des

( )

ei i0,n où à la

( )

ieme i 1+ place il y a l’unité et zéro ailleurs; +1 ∈ n i IR e pour tout i∈0,n . Le groupe libre engendré par les éléments

( )

(

(

) (

X A

)

)

MorTop2 n,φ , ,

σ∈ ∆

est appelé le groupe des n-chaînes noté Cn

( )

X . On dit aussi que α est une

chaîne de dimension n, et que σ est un simplexe singulier de dimension n

ou un n-simplexe singulier.

Ainsi si αCn

( )

X la chaîne α s’écrie

= = p i n i i a , 1 σ

α . Son bord noté δα est caractérisé par :

= = p i i a , 1 δα n i δσn i

δσ représente le bord du n-simplexe singulier n i

σ pour tout i∈1,p

Une n-chaîne est appelée un cycle si son bord est nul .

Une n-chaîne est appelée un bord si elle est le bord d’une autre

(

n+1

)

chaîne . L’ensemble des cycles Zn

( )

X et des bords Bn

( )

X sont des sous groupes de Cn

( )

X .

Définition 1.4.1 : On appelle ieme

n groupe d’homologie singulier simple

le groupe quotient noté est défini par :

( )

X Z

( )

X B

( )

X H

n n

(16)

Donnons un autre concept mathématique qui réside dans l’homologie relative. Une n-chaîne αCn

( )

X est appelée un cycle relatif modulo A si son bord est

dans A.

Un bord relatif modulo A est une n-chaîne à lequel on peut ajouter une n-chaîne de A afin, d’obtenir un bord d’une

(

n+1

)

chaîne de X .

L’ensemble Zn

(

X,A

)

des cycles relatifs et l’ensemble Bn

(

X,A

)

des bords relatifs sont des sous groupes de Cn

( )

X .

Définition 1.4.2 : On appelle ieme

n groupe d’homologie singulier relatif

de

(

X,A

)

le groupe noté et défini par :

(

)

Z

(

X A

)

B

(

X A

)

A X H n n n , , , = . A chaque morphisme ( )

(

(

X A

) ( )

YB

)

Mor fTop2 , , ,

on peut associer le morphisme

(

) ( )

(

H X A H YB

)

Mor f

Hn()∈ ςa n , , n ,

Définition 1.4.3 : On appelle ieme

n foncteur d’homologie singulier relatif

noté Hn le foncteur co-variant défini de la catégorie Top( )2 dans la catégorie ςa

1) Hn:ObjTop( )2 →Objςa

(

X,A

)

Hn

(

X,A

)

2) Hn:MorTop( )2 →Morςa

(

)

( )

(

X A YB

)

(

H

(

X A

)

H( )f Hn

( )

YB

)

n f n , , , , → →  →

(17)

On appelle ieme

n foncteur d’homologie singulier simple noté Hn le foncteur co-variant associé aux groupes et morphismes de l’homologie singulière simple. Ce qui s’exprime par :

1) Hn:ObjTop( )2 →Objςa

( )

X,φHn

( )

X

2) Hn:MorTop( )2

(

( ) ( )

X,φ , Y,φ

)

Morςa

(

Hn

( ) ( )

X ,Hn Y

)

( )

f H

(18)

CHAPITRE II

(19)

II.1.Caractérisation de la classe des r- homomorphismes

Soit ςa la catégorie des groupes abéliens et des homomorphismes de groupes abéliens.

Définition 2.1.1 : [9] Un morphisme Mor (G0,G1) a

ς

τ est dit un

r-homomorphisme s’il est inversible à droite.

Donnons quelques propriétés de cette classe de morphismes. Proposition 2.1.1 : Un morphisme Mor (G0,G1)

a

ς

τest un r-homomorphisme si

et seulement si les deux conditions suivantes sont satisfaites :

1)τ est un épimorphisme,

2)G0 =KerτG ou G est un sous-groupe de G0

Preuve :

Soit Mor (G0,G1) a

ς

τ ∈ un r- homomorphisme alors il existe un morphisme

) , (G1G0 Mor a ς σ∈ tel que : 1 G Id = σ τ o

d’autres part si xG0 l’élément xσ( xτ( ))appartient à Kerτ

et de l’égalité )) ( ( )) ( ( (x x x x= −στ +στ on obtient : σ τ Im 0 =Ker + G

(20)

σ τ Im ) , (x yKer × on a , y x+ = θ

alors il existerait x1∈G1 tel que

) (x1 x y x σ θ = + = + et donc . x y=θ = Soit Mor (G0,G1) a ς

τ ∈ un épimorphisme tel que

G Ker

G0 = τ ⊕ ,

considérons x1∈G1 il existe donc au moins un élément 0

0 G

x ∈ avec τ

( )

x0 = x1.

D’autre part, il existe un couple unique

G Ker gτ× α ), ( 0 avec x0 =α0 +g Définissons la relation : 0 1 :GG σ par : g x)= ( 1 σ

La relation σ est un morphisme de Morset(G1,G0) où Set est la catégorie des ensembles et des applications.

En effet, supposons qu’il existe 0 / 0 G

(21)

alors gg/∈Kerτ et par conséquent /

g

g = .

Prouvons que Mor (G1,G0) a

ς

σ ∈ . A cet effet considérons / 1 1, x

x deux éléments

de G1 . On déduit alors l’existence des éléments suivants :

1) 0 / 0 0,x G

x ∈ avec τ(x0)=x1 et τ(x0/)= x1/,

2) (α0,g),(α0/,g/) deux couples uniques de Kerτ×G avec :

g x0 =α0+ ; / / 0 / 0 g x =α + ;

et alors par construction étant donné que :

/ 1 1 / 0 0 ) (x +x =x +x τ et que ) ( ) ( 0 0/ / / 0 0 x g g x + = α +α + + On conclut que : ) ( ) ( ) (x1 x1/ g g/ σ x1 σ x1/ σ + = + = + .

Montrons que σ est un morphisme inverse à droite de τ : Soit x1∈G1 alors ) ( ) (x1 τg σ τ o =

gG, G est un sous groupe de G0 de plus il vérifie pour un certain x0G0 :

g x0 =α0+ 1 0) (x = x τ

(22)

de ces égalités on déduit : ) ( ) ( 0 1 x g x =τ =τ Autrement dit : ) ( ) (x1 =IdG1 x1 σ τ o . Proposition 2.1.2 : Un morphisme Mor (G0,G1)

a

ς

τ est un r-homomorphisme si

et seulement si ils existent un isomorphisme I et une rétraction r tel que :

r I o

=

τ .

Preuve :

Soient : I:GG1 un isomorphisme et r:G0 →G une rétraction.

Considérons la chaîne courte :

0 1 1 :G G G I i → → = − o σ

i:GG0 est l’injection canonique. On a alors l’égalité suivante :

1

) ( )

(Ior o ioI−1 =IdG

Prouvant ainsi que I or =τ est un r-homomorphisme,

Soit Mor (G0,G1) a ς τ∈ un r-homomorphisme et Mor (G1,G0) a ς σ ∈ un morphisme tel que : 1 G Id = σ τ o

On peut alors considérer l’isomorphisme :

1 1 1 ) ( : G G I =σσ

(23)

et l’homomorphisme : ) ( :G0 G1 σ G1 τ σ o → →

ce dernier est une rétraction. En effet si yσ(G1) alors il existe xG1

avec σ(x)= y et ainsi on a les égalités :

) ( ) ( )) ( )( ( ) ( ) (σ oτ oi y = σ oτ σx =σ x = y=Idσ(G1) y .

D’autre part si xG0 on déduit :

) ( ) ( ) )( ( x 1 x x Io σoτ =σ− oσoτ =τ

Considérons VectK la catégorie des K-espaces vectoriels de dimensions finies et des applications linéaires alors on a l’assertion suivante : Proposition 2.1.3 : Tout morphisme Mor (E0,E1)

k vect

τ qui est un épimorphisme

est un r-homomorphisme.

Preuve :

Soit : τ :E0 →E1 un épimorphisme. Puisque les K-espaces vectoriels sont de

dimensions finies donc

τ τ Im

ker 0 ≅ ⊕

E .

Proposition 2.1.4 : La composée de deux r-homomorphismes est un r-

(24)

Proposition 2.1.5 : Si Mor (G0,G1) a ς τet Mor (G1,G2) a ς

σsont tels que leur

composée Mor (G0,G2)

a

ς τ

σo ∈ est un r-homomorphisme alors σ est un

r-homomorphisme.

II.2. Morphismes univoques n-décomposables

On notera par H le foncteur homologique de Cêch à support compact et à coefficients dans le corps des rationnels Q défini, de la catégorie Top(2)

des paires espaces topologiques de Hausdorff et des applications continues dans la catégorie ςa des groupes abéliens gradués et des homomorphismes

de degré zéro.

Définition 2.2.1. : Un morphisme fMorTop(2)

[

(X,A),(Y,B)

]

est dit

n-décomposable sur la paire de Hausdorff (Y,B) si le morphisme

)) , ( ), , ( ( ) (f Mor H X A H YB Hn n n a ς est un r-homomorphisme.

Dans le cas où (X,A) et (Y,B) sont deux objets de Top(2) la classe des

morphismes n-décomposables sur (Y,B) de début (source) (X,A) sera notée :

[

( , ),( , )

]

) 2

( X A YB

DTopnMorTop( )2

[

(X,A),(Y,B)

]

Ainsi à chaque classe de morphismes n-décomposables

[

( , ),( , )

]

) 2

( X A Y B

DTopn de la catégorie Top(2)on pourra associer la classe de morphismes

[

]

{

H (f)/ f D (2) (X,A),(Y,B)

}

Mor

[

Hn(X,A),Hn(Y,B)

]

n Top n a ς ⊂ ∈ qu’on notera

[

( , ),( , )

]

) 2 ( X A Y B HDTopn .

(25)

Si Hn( f)∈

[

( , ),( , )

]

) 2

( X A Y B

HDTopn on peut alors considérer : ( , )(H (f),(Y,B))

RXA n

la classe des morphismes de ςa donnée par :

[

]

{

[

]

( , )

}

) , (XA n(),( , ) n( , ), n( , ) / n() HnYB a Id f H A X H B Y H Mor B Y f H R = σς oσ =

Etudions cette classe de morphismes n-décomposables et montrons qu’elle est vaste, celle ci contient plusieurs autres classes de

morphismes connus .

Proposition 2.2.1 : Si fMorTop(2)

[

(X,A),(Y,B)

]

est un r-morphisme alors :

[

( ),( , )

]

φ ) , ( H f YB RXA n pour tout n≥0. Preuve :

En effet, si fMorTop(2)

[

(X,A),(Y,B)

]

est un r-morphisme, il existe donc un

morphisme gMorTop(2)

[

(Y,B),(X,A)

]

tel que : ) , ( BY Id g f o =

D’où l’on déduit que :

[

( ),( , )

]

)

(g R( , ) H f Y B

HnXA n .

Conséquence 2.2.1 : Toute rétraction rMorTop(2)

[

(X,A),(X/,A/)

]

) , ( ) , (X/ A/ X A i

est n-décomposable pour tout n≥0.

Preuve :

(26)

Proposition 2.2.2 : Si fMorTop(2)

[

(X,A),(Y,B)

]

est un h-morphisme alors :

[

( ),( , )

]

φ ) , ( H f YB RXA n , pour tout n≥0. Preuve :

Sous les conditions de la proposition 2.2.2, on déduit l’existence d’un morphisme gMorTop(2)

[

(Y,B),(X,A)

]

tel que la classe d’homotopie

[

f og

]

obtenue de la composition des morphismes f et g soit égale à la classe d’homotopie du morphisme identité Id(Y,B)∈MorTop(2)

[

(Y,B),(Y,B)

]

ce qui signifie :

[

f og

] [

= Id( BY, )

]

(1)

Par conséquent, étant donné que le foncteur d’homologie de Cêch H est invariant par homotopie on déduit de l’égalité (1) que :

[

( ),( , )

]

)

(g R( , ) H f Y B

HnXA n .

Conséquence 2.2.2 : Toute faible rétraction rMortop(2)[(X,A),(X/,A/)] ) , ( ) , (X/ A/ X A i

est n-décomposable pour tout n≥0.

Preuve : On remarquera que :

[

( ),( , )

]

) (i R( , ) H r YB HnXA n .

Proposition 2.2.3 : Si (f,g)∈MorTop(2)[(X,A),(Y,B)]×MorTop(2)[(Z,C),(X,A)]

est un couple de morphismes de la catégorie Top( )2 tel que :

[

( ),( , )

]

φ

) ,

( H f g YB

(27)

[

( , ),( , )

]

) 2 ( X A YB D fTopn . Preuve : En effet, si :

[

( , ),( , )

]

) 2 ( 0g D Z C YB fTopn

donc il existe un morphisme hR(Z,C)

[

Hn(f og),(Y,B)

]

avec : ) , ( ) ( H YB n f g h Id n H o o = (2)

du fait que le foncteur co-variant de Cêch est compatible avec la composition des morphismes on déduit de (2) que :

[

(),( , )

]

)

(g h R( , ) H f YB

Hn o ∈ XA n .

Conséquence 2.2.3 : Soient (X/,A/)⊂(X,A) alors si fMorTop(2)

[

(X,A),(Y,B)

]

est

un morphine qui admet une restriction ~fMorTop(2)

[

(X/A/),(Y,B)

]

qui est

n-décomposable sur (Y,B) alors :

[

(),( , )

]

φ ) , ( H f YB RXA n . Preuve :

En effet ceci est une conséquence de la proposition 2.2.3 en remarquant que :

[

( /, /),( , )

]

) 2 ( X A YB D i f o ∈ Topn . Proposition 2.2.4 : Si (f,g) D (2)

[

(X,A),(Y,B)

]

D (2)

[

(Y,B),(Z,C)

]

n Top n Top × ∈ alors :

[

( ),( , )

]

φ ) , ( H g f ZC RXA n o .

(28)

Preuve : En effet ; si

[

( ),( , )

]

[

( ),( , )

]

) , (σ µR(X,A) Hn f YB ×R(Y,B) Hn g ZC

alors d’après la compatibilité du foncteur Havec la composition des morphismes on déduit que :

[

( ),( , )

]

) , ( H gof ZC RXA nµ σ o .

Rappelons qu’un objet non vide Xde la catégorie Top, des espaces topologiques et des applications continues est dit Q-acyclique si les deux conditions

suivantes sont satisfaites :

1-Hq(X)=0 pour tout q≥1

2- H0(X)≅Q

Proposition 2.2.5 : Si fMorTop(2)[(X,A),(Y,B)] est un morphisme tel que :

1) f est propre et surjectif ;

2) f−1(B)= A ;

3) f−1(y)est Q-acyclique pour tout yY ;

(29)

Preuve :

En effet, d’après le théorème de Begles-Vietoris-Sklyarenko [35], Hn(f) est un

isomorphisme donc inversible.

Proposition 2.2.6 : Soit U une partie ouverte d’un espace euclidien n

E de

dimension n et K un compact de U, alors l’injection

[

( , \ ),( , \ )

]

) 2 ( UU K E E K Mor iTop n n

est n-décomposable sur

(

En,En \K

)

.

Soit Z un espace métrique,

{

(,)

}

αJ une famille de paires d’espaces compacts de Zdirigées par inclusion considérons la paire :

) , ( ) , ( α α α α X A A X J J ∈ ∈ ∩ ∩ =

et la famille de morphismes

{ }

αJ de Top(2)

ou MorTop(2)

[

(,),(Y,B)

]

tel que le diagramme suivant :

(,)→iαβ (,)

(1) (Y,B)

soit commutatif pour tout α,βJ ; α <β et où : β α α α i A X , )⊂ ( (,)

(30)

Lemme 2.2.1 : Sous les hypothèses ci-dessus il existe un morphisme

[

( , ),( , )

]

) 2 ( X A YB Mor fTop où f = fα , αJ. Preuve :

Ce morphisme est bien défini car d’après le diagramme (1) on a l’égalité

) ( ) (x f x

= β pour tout élément x .

Théorème 2.2.1 : Si pour tout αJ il existe un morphisme

[

( , ),( , )

]

2 α α

α Mor YB X A

gTop , inverse droit de fα tel que pour tout α,βJ,αβ

les classes d’homotopies des morphismes gβ et i oαβ gα coïncident alors le

morphisme f est n-décomposable pour toutn≥0.

Preuve :

Du fait que les classes d’homotopie des morphismes et i oαβ coïncident on déduit que le diagramme suivant est commutatif :

) , ( Hn Hn() Hn() ) , (Y B Hn Hn(Y,B) ) , ( BY Hn Id pour tout αJ .

(31)

Hn

( )

) , (X A Hn Hn

(

,Aa

)

) (f Hn Hn() ) , (Y B Hn

De ces deux précédents diagrammes on obtient les diagrammes commutatifs : Hn

( )

) , (X A Hn Hn

(

,Aa

)

) (f Hn Hn() Hn() Hn(Y,B) ≡Hn(Y,B) IdHn( BY, )

Par passage à la limite inductive directe sur les spectres correspondants nous avons : ) , ( ) , (X A LimH Hn n → = et que ) , ( ) ( ) ( n H YB n f H g Id n H α o α = et ) ( ) ( ) (f H i H f Hn α o n α = n d’où : ) ( ) (f H f H Lim n = nα

(32)

ce qui implique que : ) , ( ) ( ) ( n H YB n f LimH g Id n H = → α o .

Théorème 2.2.2 : Soit E→f F un épimorphime de la catégorie des

espaces vectoriels sur un même corps K et des applications linéaires.

Alors si F est de dimension fini alors f est un r-homomorphisme .

Preuve :

Soit

f E

ker l’espace vectoriel quotient isomorphe à F ; et considérons 1

e , e2 , … en une base de Eker f . Fixons a1,a2,...,anun système de vecteurs de E tel que aiei pour i∈1,n , ce dernier est alors un système libre de E

et nous avons la décomposition en somme directe suivante :

(

a a an

)

l Kerf

E = ⊕ 1, 2,...,

l

(

a1,a2,...,an

)

est l’enveloppe linéaire associée aux vecteurs a1,a2,...,an du

K-espace vectoriel E.

En effet, soit xE il existe une famille de scalaires uniques n i 1) (α du corps K tel que :

= = n i i ie x 1 α

(33)

à ce dernier vecteuron peut associer le vecteur de l’enveloppe linéaire

{

n

}

x l a a a k ∈ 1, 2,..., donné par :

= = n i i i x a k 1 α

Notons que x=kx c. a. d xkxKerf et kxl

(

a1,a2,...,an

)

. Ainsi du fait que x=(xkx)+kx on déduit que :

(

a a an

)

l Ker

E= + 1, 2,..., .

Prouvons que cette somme et directe :

Pour cela supposons que le vecteur nul θ de E se décompose sous la forme :

ω

θ =k+ , où (k,ω)∈ Kerf ×l

{

a1,a2,...,an

}

Soit n

i 1)

(α une famille de scalaires de K telle que :

= = n i i 1 α ω ai ainsi

= − = n i i k 1 ) ( α ai alors

= − = n i i k 1 ) ( α a i

= − = n i i 1 ) ( α ei donc

(34)

= − = n i i 1 ) ( α θ ei

or

( )

ei1n est une base de

f E

ker donc αi =0 ,∀i∈1,n. Alors ω =θ d’où k=θ .

D’où on conclut que :

{

a a an

}

l Kerf

E= ⊕ 1, 2,...,

Soit y un élément de F , il existe alors un élément xde E avec f(x)= y . Pour xE il existe un coupe unique ( gk, )∈Kerf ×l

(

a1,a2,...,an

)

qui vérifie l’égalité : g k x= + . Soit la relation : σ : FE donnée par la loi :

σ(y)=g

La relation σ est une application.

En effet, considérons les deux égalités suivantes :

/ / / g k x = + et f(x/)= y alors Kerf x x− /∈ et ) ( ) ( ) (xx/ − kk/ = gg/ donc

(35)

θ = − / g g alors / g g = . L’application σ et un homomorphisme : ) ( ) ( ) (y y/ g g/ σ y σ y/ σ + = + = + où g k x= + ; / / / g k x = + ; et ) ( ) ( ) (x+x/ = k+k/ + g+g/ .

Enfin pour y un élément donné de F on a l’égalité suivante :

) ( ) (y fg f oσ = , où gl

(

a1,a2,...,an

)

, f(x)= y et x = k+ g . D’où ) (g f = f(x)= y ; ce qui signifie que :

) ( )

(y y Id y

f oσ = = F .

Soit X un espace métrique, DnIRn la boule fermée unité de n

IR et n−1

S la frontière de n

D .

Théorème 2.2.3: Si fMorTop

( )

X,Dn est un morphisme de la catégorie Top des

(36)

1. Hn−1(i)∈Morςa(Hn−1(f−1(Sn−1),Hn−1(X)) est un morphisme trivial ,

2. Hn−1(fSn−1)∈Morςa(Hn−1(f−1(Sn−1),Hn−1(Sn−1)) est un morphisme non trivial ,

ou f S X i n

− − ) ( 1 1

et fSn−1 = f Sn−1 est la restriction de f sur ( ) ,

1 1

X S

fn− ⊂

alors Hn( f)et un morphisme n-décomposable sur la paire (Dn,Sn−1).

Preuve :

Considérons les chaînes exactes d’homologie :

(1) Hn(X,f−1(Sn−1))→δ Hn−1(f−1(Sn−1))H →n−1(i) Hn−1(X) et (2) ( , 1) / 1( 1) 1() 1( ) n n j H n n n n n D S H S H D H n − − − − →  →δ . Où f S X i n

− − ) ( 1 1 et n j n D

S −1

sont les injections canoniques et δ et δ /

sontles homomorphismes de connexion.

Des chaînes précédentes (1) et (2) on déduit le diagramme commutatif suivant dans la catégorie ςa: ) ( )) ( ( )) ( , (X f 1 S 1 H 1 f 1S 1 1() H 1 X Hnn− →δ n− − n− H →n−i nHn(f) (*) Hn1(fSn−1) (**) Hn−1(f) ) ( ) ( ) , ( 1 1 1 () 1 1 / n n j H n n n n n D S H S H D H − → − −  →n − δ

(37)

de l’exactitude de la chaîne homologie (1) et du fait que Hn1(i) et un homomorphisme trivial, on déduit que :

)) ( ( )

Im(δ = Hn−1f−1 Sn−1

et donc δ l’homomorphisme de connexion est un épimorphisme .

De la commutativité du carré (**) dans le précédent diagramme et du fait que

) ( 1

1 −

Sn n f

H et non trivial on déduit que le morphisme Hn1(j)et trivial. Comme conséquence et en tenant compte de l’exactitude de la chaîne d’homologie (2), on déduit que l’homorphisme de connexion δ/

est un épimorphisme .

D’autre part du fait que Hn−1(Sn−1)est isomorphe à Q et que Hn−1(fSn−1) est non

trivial on obtient que Hn−1(fSn−1) et également un épimorphisme . Par

conséquent l’homomorphisme Hn( f) est un épimorphisme .

(38)

CHAPITRE III

Indice de coïncidence

(39)

III.1.Classe caractéristique des paires n-admissibles

Soit (f,g)∈MorTop(X,UMorTop(X,En) une paire de morphismes

de la catégorie Top( )2 des paires espaces topologiques de Hausdorff et des

applications continues ayant pour source un espace de Hausdorff X .

Définition 3.1.1 : Un élément x qui appartient à la source X est appelé un

point de coïncidence de la paire de morphisme ( gf, ) si et seulement si on a

l’égalité ) ( ) (x gx f = .

Notons par C( gf, ) l’ensemble des points de coïncidence de la paire ( gf, ) et considérons le sous ensemble :

{

/ ( ( ))

}

) ,

(f g u U u g f 1u

F = ∈ ∈ − .

Sous les conditions des hypothèses ci-dessus nous obtenons : Proposition 3.1.1 : On a l’égalité ) , ( )] , ( [C f g F f g f = . Preuve :

Soit xC( gf, ) ceci est équivalent au fait que f(x)=g(x) qui est équivalent à l’assertion f

( )

xg(f−1(f

( )

x)) qui est équivalente à f

( )

xF( gf, ) .

Soit K un compact de U qui contient F( gf, ) nous obtenons alors le couple de morphisme :

{ }

)] \ , ( )), ( \ , [( )] \ , ( )), ( \ , [( ) , ( (2) 1 (2) 1 θ n n Top Top X X f K UU K Mor X X f K E E Mor g f f − ∈ − × −

.

(40)

Définition 3.1.2:

Une paire de morphismes ) , ( ) , ( ) ,

(f gMorTop XU ×MorTop XEn

est dite n-admissible sur l’objet (U,U \K) de Top(2) si le morphisme :

) \ , ( )) ( \ , ( : ) (f H X X f 1K H UU K Hn n − → n

est n-décomposable sur (U,U \K) .

La classe des paires de morphismes n-admissibles sur l’objet (U,U \K) de Top(2) sera notée :

) \ , (UU K AP . III.2.Indice de coïncidence : Soit ( gf, )∈AP(U,U \K) et σ un élément de R(Hn(f),(U,U \K))

si 0KHn(U,U \K) est la classe fondamentale du compact K , et 0{ }θHn(En,En\

{ }

θ ) est la classe fondamentale de

{ }

θ ,

images de 1 par les compositions :

) \ , ( ) \ , ( ) (S H S S K H UU K H Z= n nn n nn et

{ }

) ( , \

{ }

) \ , ( ) ( n n n n θ n n n θ n S H S S H E E H Z = → ≅ respectivement .

Alors on peut définir un invariant de la topologie-algébrique de la façon suivante :

Définition 3.2.1 : Soit ( gf, )∈AP(U,U \K) et σR(Hn(f),(U,U \K)) .

(41)

) , ( gf

qui vérifie l’égalité :

o ) (f g

Hnσ (0K) =(f,g)⋅0{ }θ .

La définition est correcte car Hn(En,En\

{ }

θ ) admet 0{ }θ pour base .

Définition 3.2.2 : Soit ( gf, )∈AP(U,U \K) on appellera indice de coïncidence

généralisé de la paire ( gf, ) n-admissible sur (U,U \K) le sous-ensemble des

nombres rationnels Q noté et défini

par :

{

(, )/ ( (),( , \ ))

}

) , (f g I f g RH f UU K I = σ σn .

Etudions cet indice de coïncidence . Théorème 3.2.1 : Soit

{ }

)] \ , ( )), ( \ , [( )] \ , ( )), ( \ , [( ) , ( (2) 1 (2) 1 θ n n Top Top X X f K UU K Mor X X f K E E Mor g f ∈ − × − supposons que :

1) f est un épimorphisme propre ;

2) f−1(U \K)= X\ f−1(K) ;

3) f−1(u) est Q-acyclique pour tout uU .

Alors la paire ( gf, )∈AP(U,U \K).

Ce qui signifie que la paire( gf, ) est n-admissible sur (U,U \K) et d’autre part

) , ( gf

I est un singleton réduit àIHn−1(f)(f,g) .

Preuve :

(42)

Hn

( )

i Hn

( )

j δ Hn 1

( )

i ) ( )) ( \ ( )) ( \ , ( ) ( )) ( \ (X f 1K H X H X X f 1K H 1 X f 1 K H 1X Hn − → n → n − → n− − → nξ1 ξ2 Hn(f) ξ3 ξ4 ) ( ) \ ( ) \ , ( ) ( ) \ (U K H U H U U K H 1U K H 1U Hn → n → n → n− → n

( )

/ i Hn Hn

( )

j/ δ/ Hn−1

( )

i/ i

ξ , i∈1,4 représentent les morphismes canoniques induites .

de l’exactitude des chaînes d’homologie et du théorème sur le

5

ieme homomorphisme on déduit que Hn(f) est un isomorphisme .

D’où :

{

()

}

)) \ , ( ), ( (H f UU K H 1 f R n = n− .

Théorème 3.2.2 : Si ( gf, )∈AP(U,U \K) est une paire n-admissible

sur (U,U \K) et si F( gf, )=φ alorsson indicegénéralisé I( gf, ) est réduit à

{ }

0 .

Preuve :

Grâce au théorème 3.1.1 on déduit que :

) ( ) (x g x

f ≠ pour tout xX . On peut alors considérer le morphisme

{ }

)] \ , ( )), ( \ , [( ) ( 1 n n θ n f g Mor X X f K E E H − ∈ − où : ) ( ) (fg = fg .

On conclut la démonstration en remarquant que Hn(fg) est un

(43)

Théorème (Existence) 3.2.3 : Si ( gf, )∈AP(U,U \K) et son indice

de coïncidence généralisé est non nul alors la paire ( gf, ) admet

au moins un point de coïncidence .

Preuve :

Ceci est conséquence du théorème 3.2.2 Théorème 3.2.4 : La paire de morphismes

) , ( ) , ( ) ,

(i gMorTop U En ×MorTop U En

i n

E

U

est n-admissible sur (U,U/K) et son indice de coïncidence généralisé

coïncide avec l’indice des points fixes Ig de g qui vérifie l’égalité :

{ }θ 0 ) 0 )( ( − K = gn i g I H . Preuve : En effet , soit )] \ , ( ), \ , ( [ ) (i Mor H UU K H E E K Hnn n n n

et 0K , 0{ }θ sont les classes fondamentales de K et

{ }

θ respectivement ainsi on a ce qui suit : { }θ ( ) ()(0 ) ( )(0 ) 0{ }θ 0 ) , (i g ⋅ =Hn ig Hn−1i K =Hn ig K = IgI o .

Théorème (Existence) 3.2.5 : Si I(i,g)≠

{ }

0 alors g admet au moins

un point fixe .Autrement dit il existe au moins un élément x de X qui vérifie :

x x

(44)

Preuve :

Ceci est une conséquence de théorème 3.2.3 Considérons ) , ( ) , ( ) ,

(f gMorTop XU ×MorTop XEn et ) , ( ) , ( ) ,

(f1 g1 ∈MorTop X1V ×MorTop X1 En

deux paires de morphismes de la catégorie TopV est un ouvert de n

E . Notons par K1 un compact de V qui contient F(f1,g1)∪F(f,g)

et tel que U V V K K⊂ 1⊂ ⊂ ⊂ .

Théorème 3.2.6 : S’il existe un morphisme

))] ( \ , ( )), ( \ , [(X1 X1 f1 1K1 X X f 1K Mor hTop − −

tel que le diagramme suivant soit commutatif :

{ }

) \ , ( ) ( \ , ( ) \ , ( 1 1 1 1 1 1 1 1 1 f X X f K f g En En θ K V V ← −  →− i h

{ }

) \ , ( ) ( \ , ( ) \ , (UU K ←f X X f−1K  →fg En En θ ou (V,V\K1) (U,U \K) i

, alors si (f1,g1)∈AP(V,V\K1)les assertionssuivantes

sont satisfaites

:

1) ( gf, )∈AP(U,U \K)

;

(45)

Preuve :

En effet, si σR(Hn(f1),(V,V\K1)) et du fait que

)] \ , ( ), \ , ( [ ) (i Mor H VV K1 H UU K Hnn n

est un isomorphisme on déduit que :

)) \ , ( ), ( R( ) ( ) (h H 1i H f UU K Hn oσo n− ∈ n .

Soit qI(f1,g1) donc il existe

σ R(Hn(f1),(V,V\K1))

tel que q= (f1,g1) ce dernier vérifie les égalités suivantes : ) , (f1 g1 ⋅0{ }θ =Hn(f1−g1)oσ(0K1) { }θ µ( , )⋅0 =I f g ou ) ( ) (h H 1i Hn n− = oσo µ .

Théorème 3.2.7 : Si (f,g)∈MorTop(X,UMorTop(X,En) est une paire de

morphismes et s’il existe un morphisme

))] ( \ , ( )), ( ) ( \ , [(X1 X1 f h 1 K X X f 1 K Mor hTop o − −

n-décomposable sur l’objet (X,X\ f−1(K)) de Top(2) alors si la paire de

morphismes ( gf, ) est n-admissible sur (U,U \K) on a les assertions suivantes

qui sont satisfaites :

1) (f oh,goh)∈AP(U,U \K) ;

(46)

Preuve :

Du théorème 3.2.6 on déduit que :

h f o MorTop[(X1,X1\(f oh)−1(K)),(U,U \K)] . D’autre part K g f F h g h f F( o , o )⊆ (, )⊆ .

Soit kI (f oh,goh) par conséquent il existe σR(Hn(f oh),(U,U \K))

tel que : { }θ σ(0 ) 0 ) (f hg h =kHn o o o K donc : { }θ σ(0 ) 0 ) ( ) (fg H h =kHn o n o K .

On conclut en remarquant que

σ o ) (h Hn R(Hn(f),(U,U \K)) .

Définition 3.2.3 : Deux paires de morphismes ) , ( ) , ( ) ,

(fi giMorTop XU ×MorTop XEn , i=0,1

sont dit équivariants sur un compact K de n

E s’ils existent :

1-Un objet (X,X\ X/) de Top(2) tel que :

{ }

)] \ , ( ), \ , [( )] \ , ( ), \ , [( ) , ( (2) / (2) / θ n n Top Top i i g Mor X X X UU K Mor X X X E E f ∈ ×

i =0,1 ;

2-Une paire de morphismes

{ }

)] \ , ( )), ( \ , [( )] \ , ( )), ( \ , [( ) , (ϕϕ ψ (2) ϕ 1 (2) ϕ 1 θ n n Top Top X X K UU K Mor X X K E E Mor − × − ∈ − n-admissible sur (U,U \K) ; 3-Un morphisme )] \ , ( )), ( \ , [( 1 / ) 2 ( X X K X X X Mor hTop ϕ

(47)

n-décomposable sur (X,X\ X/).Avec le diagramme suivant commutatif :

{ }

) \ , ( ) \ , ( ) \ , ( f0 / f0 g0 n n θ E E X X X K U U ←  →− h

{ }

) \ , ( )) ( \ , ( ) \ , (UU K ←ϕ X X ϕ−1 Kϕ →−ψ En En θ h

{ }

) \ , ( ) \ , ( ) \ , (UU K ←f1 X X X/  →f1g1 En En θ

Théorème 3.2.8 : Si (fi,gi) ; i=0,1 , sont des paires de morphismes équivariant

sur K alors :

1) (fi,gi)∈AP(U,U \K)

, pour

i=0,1

;

2) I (f0,g0)=I(f1,g1) . Preuve :

En effet , de l’équivariance des paires de morphismes considérés on obtient L’égalité suivante : ) ( ) ( ) ( ) ( ) (f0 H h H H f1 H h Hn o n = n ϕ = n o n

donc grâce au théorème 3.2.7 on déduit que :

) ( )

(f0 H f1

Hn = n

et qu’ils sont n-décomposables sur (U,U \K) . D’autre part , des égalités :

) ( ) ( ) ( ) ( ) (f0 g0 H h H H f1 g1 H h Hn − o n = n ϕψ = n − o n on déduit l’égalité ) , ( ) , (f0 g0 If1 g1 I = .

(48)

Définition 3.2.4: Deux paires de morphismes

{ }

)] / , ( ), / , [( )] / , ( ), / , [( ) , ( (2) / (2) / θ n n Top Top i i g Mor X X X UU K Mor X X X E E f ∈ ×

i=0,1 ;

sont dites homotopes sur un compact n

E

K s’ils existent :

1) Une paire de morphismes

[ ]

0,1)),( , \ )

[ ]

0,1] [( , \ (

[ ]

0,1)),( , \

{ }

)] ( \ , [( ) , (ϕψ (2) ϕ 1 (2) ϕ 1 θ n n Top Top X X K UU K Mor X X K E E Mor × × × × ∈ − −

n-admissible sur (U,U \K

[ ]

0,1 ; 2) Un morphisme

[ ]

0,1)] ( \ , ( ), \ , [( / 1 ) 2 ( × ∈ − K X X X X X Mor h Top ϕ

n-décomposable sur (X,X\ϕ−1(K×

[ ]

0,1)

avec le diagramme suivant commutatif :

{ }

) \ , ( ) \ , ( ) \ , ( f0 / f0 g0 n n θ E E X X X K U U ←  →−

χ

0 h

[ ]

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