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Une méthode de mesure des moments magnétiques nucléaires utilisant trois champs oscillants le long d'un jet atomique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235939

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235939

Submitted on 1 Jan 1958

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Une méthode de mesure des moments magnétiques nucléaires utilisant trois champs oscillants le long d’un

jet atomique

G.K. Woodgate, P.G.H. Sandars

To cite this version:

G.K. Woodgate, P.G.H. Sandars. Une méthode de mesure des moments magnétiques nucléaires util- isant trois champs oscillants le long d’un jet atomique. J. Phys. Radium, 1958, 19 (11), pp.819-820.

�10.1051/jphysrad:019580019011081900�. �jpa-00235939�

(2)

819.

UNE MÉTHODE DE MESURE DES MOMENTS MAGNÉTIQUES NUCLÉAIRES

UTILISANT TROIS CHAMPS OSCILLANTS LE LONG D’UN JET ATOMIQUE Par G. K. WOODGATE et P. G. H. SANDARS,

Clarendon Laboratory, Oxford, Angleterre.

Résumé.

2014

L’article décrit

un

système permettant l’observation de transitions 0394mJ

=

0 à l’aide d’un appareil à jet atomique de faibles dimensions. Le jet traverse successivement trois boucles de radiofréquence. Cet appareil permet de

mesurer

les moments magnétiques nucléaires.

Les premières

mesures

ont été effectuées

sur

du potassium 39.

Abstract.

2014

In this paper,

we

describe

a

method which renders observable the 0394mJ

=

0 tran- sition in

a

short atomic beam apparatus. An atomic beam passes through three radiofrequency loops. This apparatus gives a direct measurement of nuclear magnetic moments. In practice potassium 39

was

studied.

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET LE

RADIUM ’ TOME 19,

NOVEMBRE

1958,

Dans un appareil à jet atomique ordinaire, les

aimants déflecteurs A et B sont courts et seules les transitions Amj = ± 1 peuvent être observées.

Dans la méthode appelée

«

flop in », les deux gra- dients sont parallèles et de même sens et on

ne peut observer que les transitions où mj -change de signé (par exemple la transition inj =- 112 +--7 mJ -

--

I J2). On est amené à

utiliser des aimants A et B longs pour observer d’autres transitions [1]. Dans ce cas, l’intensité du

jet est beaucoup plus faible que pour un appareil

court. Dans cet article, nous décrivons une méthode qui permet d’observer les transitions àmj .= 0 dans un appareil court. Nous proposons comme

application une mesure directe des moments

magnétiques nucléaires en observant en champs

élevés les transitions Amj

=

0 [2]. Nous avons

utilisé un jet atomique de potassium 39, 7=1/2

et I

==

3 j2. Nous disposons le long d’un appareil à jet du type

«

flop in

»

ordinaire, 3 boucles de radio- fréquence A, C, B. Chaque boucle est longue

de 3 mm, la séparation entre les boucles

est de 88 mm. La boucle A est placée entre les

aimants A et C, dans une région règne un faible champ magnétique. La boucle B est entre les

aimants C et B. On place la boucle C au centre de

l’aimant C. L’aimant C produit un champ d’envi-

ron 25 gauss. Dans cet appareil, le polariseur comprend l’aimant A et la boucle A. De même l’aimant B et la boucle B jouent le rôle d’analyseur.

La boucle C induit les transitions que l’on veut étudier. Supposons que la bobine A induise la transition .F

=

2, ni

= -

1 ----> m - 2 et

appelons a la probabilité de transition à la réso-

nance. Cette transition produit un signal 2a en

unité arbitraire au niveau du détecteur. La même raie est excitée par B (Il n’y a pas de relation de

phase entre A et B). Soit b la probabilité de transi- tion, le signal devient 2a + 2b(l

-

2a). Le signe

de ce changement est déterminé par les grandeurs

relatives de a et b. Si a = 112, le signal ne dépend plus de b. Ceci permet une mesure absolue des pro- babilités de transition. C’est un cas particulier de

ce que l’on nomme la technique

«

flop out on flop in

»

[3]. Excitons maintenant la transition

(F

=

2, m

=

0 ---> - 1) par C avec une proba-

bilité de transition c. Le signal devient

Le cas le plus favorable est celui où a, b, c sont les plus grands possible. Dans notre expérience, on

observe les signaux suivants :

boucle A seule 1,8 boucle B seule 1,8

boucles A et B 0,36 boucles A, B, C 1,8 Ce qui conduit à a

=

b

=

c

=

0,9.

Des valeurs aussi élevées ne pèuvent s’obtenir qu’avec des atomes dont les vitesses sont com-

prises entre deux valeurs voisines. On doit s’attendre à cet effet quand les conditions de foca- lisation ne sont pas très bien satisfaites. Les proba-

bilités de transition calculées dans ces conditions sont en accord avec les déterminations expéri-

mentales.

On mesure le champ à l’emplacement de la

boucle C (les boucles B et A ne fonctionnant pas) à

l’aide de la transition (F

=

2, m = - 1 -- - 2)

induite par la boucle C. La fréquence de la raie (F - = 2, m == 0 ---> - 1) est en accord avec la

valeur déduite du champ mesuré, et à titre de véri- fication on a comparé cette fréquence avec la

valeur que l’on peut déduire de la position de la

transition à 2 quanta (F = 2, m

=

0---> - 2).

Nous avons effectué cette expérience afin

d’obtenir une méthode de mesure des moments

magnétiques nucléaires avec un appareil à

aimants A et B courts. Si le champ C est élevé, on peut induire avec C les transitions

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019580019011081900

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Ainsi la valeur du moment magnétique nucléaire peut s’obtenir à partir des transitions Amf == 0, Am, = + 1 en champ élevé. Pour obtenir une

meilleure stabilité, on peut induire à l’aide des boucles A et B des transitions indépendantes du champ (au 1er ordre) bien que dans nos expé-

riences cette précaution ne paraisse pas nécessaire.

Si l’on veut atteindre une transition Ami

=

0,

¡lmI :3=: :Í: 1 donnée, on doit choisir une transition

en bas champ utilisant un des niveaux résonnants.

Si les champs déflecteurs ont des valeurs peu

commodes, on peut ajouter dans les régions des

boucles A et B de petits aimants. Cette méthode permet d’obtenir les mêmes renseignements qu’avec

les appareils longs, mais elle présente l’avantage

des appareils courts en ce qui concerne l’intensité du faisceau. Il y a des cas où ce point est important,

par exemple pour les mesures sur des isotopes radioactifs, soit pour ceux de faibles abondances,

soit pour des atomes dont la détection s’effectue

avec un mauvais rendement. Cette méthode est voisine de celle de double irradiation électronique

et nucléaire utilisée pour les solides [4], la résonance nucléaire étant détectée par son effet sur iine

résonance électronique.

Nous avons commencé la mesure de la structure

hyperfine de l’Europiulit où cette méthode doit

permettre une détermination précise do rappnrk

des moments nucléaires des deux isotopes stables.

Ces moments nucléaires n’ont pas été mesurés par

.

des résonances magnétiques nucléaires en phase

solide ou liquide.

HËFËHKNCES [1] KUSCH (P.), Phys. Rev., 1956, 101, 627.

[2] EISINGER (J. T.), BEDERSON (B.) et FELD (B. T.), Phys.

Rev., 1952, 86, 73.

[3] KING (J.) et JACCARINO (V.), Phys. Rev., 1954, 94, 1610.

[4] FEHER (G.), Phys. Rev., 1956, 103, 834.

DISCUSSION

N. F. Ramsey.

-- «

Je voudrais faire une re-

marque plutôt qu’une question. Quand on utilise

deux ou plusieurs champs oscillants successifs, on a

souvent avantage à utiliser différentes orientations des champs successifs. Ceci pour deux raisons : pro- voquer des transitions

7r

et a ; et provoquer des différences de phase relative entre les champs suc-

cessifs. Cette dernière utilisation permet d’accroître la précision, d’une part, en fournissant une courbe du type dispersion ; et d’autre part, de mesurer le signe des moments magnétiques nucléaires.

»

}1/oodgafe. -- - « Nous avons un tel dispositif.

»

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