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IGC : Une nouvelle consistance partielle pour les CSPs continus

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(1)

HAL Id: inria-00000065

https://hal.inria.fr/inria-00000065

Submitted on 26 May 2005

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IGC : Une nouvelle consistance partielle pour les CSPs continus

Gilles Chabert, Gilles Trombettoni, Bertrand Neveu

To cite this version:

Gilles Chabert, Gilles Trombettoni, Bertrand Neveu. IGC : Une nouvelle consistance partielle pour les CSPs continus. Premières Journées Francophones de Programmation par Contraintes, CRIL - CNRS FRE 2499, Jun 2005, Lens, France. pp.199-210. �inria-00000065�

(2)

IGC : Une nouvelle onsistane partielle pour

les CSPs ontinus

Gilles Chabert Gilles Trombettoni Bertrand Nev eu

PROJET COPRINI3S-INRIA-CERTIS

2004 route des Luioles

06902 SophiaAntipolis, FRANCE

(habert|trombe|neveu)s ophi a.in ria. fr

Résumé

Dansetartile,nousproposonsunenouvellelasse

deonsistanespartiellessurlesCSPsontinus,jusque-

ignorée.Cette approhe est motivéeparlearatère

infrutueuxdesalgorithmesdepropagationdetypeAC3

onçus pour des problèmes disrets, et appliqués tels

quelsendomaineontinu,'estàdireavelamême no-

tiondesupport(ausensdesvaleursréelles).Nousdon-

nonsunenouvelledénition,elledesupport-intervalle,

oïnidant ave uneautreabstration du problème,et

délinonsplusieurspropriétésdesCSPsliéesàettedé-

nition. Nous montrons que seule l'une d'elles (IGC)

semble exploitable,etqu'ilestpossibleàpartirde l'al-

gorithmedebaseAC3del'obtenir,moyennantlereours

à des ROBDD (redued ordered binary deision dia-

grams),aulieudesimplesintervalles,pourlareprésen-

tationdesdomaines.

1 Introdution

La programmation par ontraintes en domaine

ontinu est une disipline qui s'attahe à résoudre

des problèmes numériques en utilisant une approhe

"ontraintes". L'une des voies de reherhe onsiste

à transposer des tehniques de ltrage de CSPs dis-

rets en destehniquesde ltrage deCSPs ontinus.

Cet artiles'intéresseàlapluslassiqued'entre elles,

l'ar-ohérene.

Dans etteoptique, plusieurstravaux ont déjà été

menés, notamment euxd'Hyvönen [7℄, Lhomme [8℄,

Faltings[5℄etBenhamou[1℄.Engénéralilsontabouti

à la onlusion suivante : Si AC3s'avère eae, son

pendantendomaineontinunel'estplusdutout. Le

fait que laomplexité soit polynomiale enle nombre

de valeurs du domaine ne peut plus être aepté si

etteborne estatteinte enpratique,arladisrétisa-

devaleurs.Le moyenlassique depallieretteinadé-

quationauxvaleursréellesonsisteàlimiterleltrage

auxbornes des domaines.La propriété obtenues'ap-

pelle la 2B-ohérene. Nous proposons ii une autre

approhe.

A partir d'observations sur un exemple, nous in-

troduisonsuneohérenepartielleplusforte,nommée

IGC,quipermet dedéelerdanslaboule depropa-

gation desblosde valeurs(sous forme d'intervalles)

neontenantauunesolution.Cetteohérenerepose

sur une autre vision duproblème : ungraphe les

intervallesformentlessommetset lesarêtesrepré-

sentent l'existene de supports. Notre idée est alors

d'élimineraufuret àmesurelesintervalles sanssup-

port.

Apparaîtalorsunéueil: lasuppressiondetelsin-

tervallesontientunproblèmesous-jaentdereherhe

de lique maximale. Plutt que de greer un algo-

rithme générique de graphes pour eetuer ette re-

herhe,nousproposonsuneméthode(Etiq-AC)adap-

tée ànotreproblème, dontl'eaitétientàson im-

briationpeuoûteusedanslabouledepropagation.

Auunereherhen'estdélenhéeexpliitement,on

seontentedestokerdansdesBDDsdesinformations

auoursdelapropagationquipermettentdedéteter

l'absene delique.Laomplexité resteexponentielle

arnousverronsqueleproblèmeestNP-diile,mais

lerésultatesttrèsenourageantenpratique.

1.1 Contexte

Notretravailportesurleproblèmedesatisfationde

ontraintes,avedesvariablesréelles.OnnoteNCSP

(numerial onstraint satisfation problem) une ins-

tane de e problème. Nous limitons dans et artile

(3)

y=x p

,pourp entierpositifquelonque.

x=y+z,x=y z,x=yz et x=y=z.

Nous éartons les fontions trigonométriques par

soui de simpliité, mais elles pourraient aussi être

prises en ompte sans que la théorie hange. L'algo-

rithme, par ontre,deviendrait beauoup plus lourd.

De plus, pour rendreles exemples plus lisibles, nous

utiliserons parfois des ontraintes plus élaborées. Le

leteurpourravérierquehaundeesexemplespeut

être transformé en un système de ontraintes primi-

tivessansqueelanehangelepropos(iln'yajamais

d'ourrenemultipledevariable).

Un NCSP est un triplet (C ;V;D) C est l'en-

semble des ontraintes,V = fx

1

;:::;x

n

g l'ensemble

desvariables,etD=D

x1

:::D

xn

leproduitarté-

siendesdomainesderesp.x

1

;:::;x

n

.Laquestionest

desavoirs'ilexisteunpointdeDquisatisfaithaque

ontraintedeC.

Conernantlareprésentationdesdomaines,nousse-

ronsamenésàmanier2typesdeNCPS:

(C ;V;B)estunNCSP-boîtesiB estleproduit

denintervallesfermésderéels.

(C ;V;G) estunNCSP-gruyèresiGestlepro-

duitartésiendenunionsdisjointesniesd'inter-

vallesfermésderéels.

1.2 Rappels

Dans les dénitions suivantes, on se réfère à un

NCSPquelonque(sans suppositionsurlanaturedes

domaines).

Dénition 1.1 (Projetion) Soit une ontrainte

impliquant les variables x;y

1

;:::;y

k

. On appelle pro-

jetion de surxla fontion suivante:

x

: D ! fv 2 D

x j 9(v

1

;:::;v

k ) 2 D

y1

:::

D

y

k

; (v;v

1

;:::;v

k

)est vraig

Dénition 1.2 (Ar-ohérene)

SoitP =(C ;V;D) unNCSP. P estar-ohérent ssi:

8<;x>2CV aveximpliquéedans,D

x

=

x (D).

Dénition 1.3 (Partie ar-ohérente) La partie

ar-ohérente d'un NCSP est le sous-NCSP ar-

ohérent maximal, au sens de l'inlusion ensembliste

(desdomaines).

Remarque1.1 Onnesaitpasengénéralquelleestla

naturede la partie ar-ohérente d'unNCSP (notam-

mentsi pour un NCSP-boîte, elle peut être représen-

tée par un ensemble dénombrable d'intervalles) mais

onprouve son existene etsonuniité grâeauxdeux

pointssuivants:

-;estunsous-NCSPar-ohérent.

-Uneunion(.a.d.l'union desdomainespourhaque

variable) quelonquede sous-NCSPsar-ohérents est

pour aboutir à une propriété plus faible que l'ar-

ohérene, qu'il soit possible de représenter ave des

intervalles,etdealuleraveunalgorithme.Nousuti-

liserontuneapproximationnotée-AC(désigneune

disrétisationdesréels),dontladénitionestrenvoyée

en annexe. Cette dénition s'applique à des NCSP-

gruyères. Les propriétés introduites dans e papier,

ommeACet IGCsontdépendantes del'approxima-

tionsous-jaenteetserontrenommées-ACet-IGC

lorsqu'onnepourrapasfaireabstrationde.

2 Présentation d'IGC

Ilaétémontré[3℄qu'ilexiste desNCSPspourles-

quels lapartie -AC possèdeunnombred'intervalles

del'ordredunombredeottants(i.e.,jj)ontenus

dans le domaine initial. La borne de omplexité (.f.

propositionA.1enannexe)estdonatteintesystéma-

tiquementpourertainsproblèmes.

Exemple 2.1(Exemple-type)

Soit(f

1

;

2

g;fx;yg;B)leNCSP suivant:

B=D

x D

y

=[1;9℄[1;9℄

(

1 ): (

3

4

(x 5)) 2

=y

(

2

): x=y

Danslaguresuivante,les4vignettesreprésentent

l'évolution des domaines de x et y au l des proje-

tions.

étatinitial projetionsurx

projetionssury projetionssurxpuisy

Fig.1FiltrageACdel'exemple-type(vueréels)

2.1 Vue marosopique

L'ar-ohéreneappliquéetellequelle en domaine

(4)

d'intervalles servant àreprésenterle domainedes va-

riables, et e problème est lié à la présene de dis-

jontions.Pourdérirepluspréisémentlephénomène,

onsidéronsparexempledeuxvariablesxetyliéespar

uneontraintey=x 2

.Dufaitqueetteontrainteest

disjontive, un intervalle de y peut se projeter en 2

intervalles pour x,étiquetés parun + et un - sur

lagure2.

z1

z2 z3 zn

y

x +

Fig.2Exempledefauxhemin

Considéronsmaintenantl'intervalle-parexemple.

Il va se projeter de variable en variable jusqu'à z

n ,

puisenny.Ilestpossiblealorsquedenouveaudeux

intervalles apparaissent pour x, et pourtant, on voit

bien quelapartie + deetteprojetionneontient

auunesolutionpuisquel'intervalleprojetéprovient

d'une partie-. C'este genrede faux hemins qui

est àl'origine de l'explosion (haqueprojetion de y

surx peutdoublerlenombred'intervalles).

Cette observation suggèreune vision plus maro-

sopique denotregruyère.Pluttquedelimiternotre

visionauxsupportsentrevaleurs,onpeutregarderglo-

balementsurquelsintervallesunintervallepossèdedes

supports.Onobtientalorsungraphetrèssimplié,qui

permetdedéteterqu'unintervalleentierestinonsis-

tant.Ladénition suivanteseplaediretementdans

laasternaire(maislesexemplesdeettesetionsont

dansleasbinaire):

Dénition 2.1(Support-intervalle) Soientx,yet

z,troisvariables reliéespar uneontrainte .

Soit I (resp. J, K) un intervalle du domaine de x

(resp. y,z).

OnditqueI,J etKsontompatibless'ilexistev

i 2I,

v

j

2J etv

k

2K tels que(v

i

;v

j

;v

k ).

Lagure3illustredans l'exemple-type?? ,l'évolu-

tiondugruyèredupointdevuemarosopique,'està

direungraphelessommetsreprésententdesinter-

vallesetlesarêtesdessupports-intervalles.Pourmieux

voir ette évolution, nous avons ajouté une variable

supplémentaire z, et déomposé

2

(x = y) en deux

x

y

z

1.étatinitial 2.projetionsurx

3.projetionsurz 4.projetionsury

5.projetionsurx 6.intervalleinonsistant

Fig.3FiltrageAC(vueintervalles)

Lagure3.6représentelefaitquel'intervalleorres-

pondantaupoint noirine peutontenirde solution.

Ses supports, apparaissanten pointillés, montrenten

eetuneinompatibilité.

Notreidéeonsisteàéliminerlesintervallesprésen-

tantegenred'inompatibilité.Onintroduitpourela

lanotiondeI-lique.

Dénition 2.2 (I-lique) Soit P = (C ;V;G) un

NCSP-gruyère.

Une I-lique de P est un n-uplet onstitué d'un in-

tervalle du domaine de haque variable de P, telque

lesnintervallessoienttousompatiblestrois partrois

(oudeuxpardeuxpourlesontraintesbinaires).

Ainsi,danslagure3.6del'exemple-type,iln'estpas

possibledeformeruneI-liqueavel'intervallenoiri 1

.

Nous pouvons maintenant dénir la propriété que

nousherhonsàaluler.

2.2 IGC

Dénition 2.3 (IGC) Un NCSP-gruyère (C ;V;G)

estintervalglobal-ohérent(IGC)sitoutintervalle

du domaine de n'importe quelle variable appartient à

une I-liquede G.

Dénition 2.4 (PartieIGC)

SoitP unNCSP-boîte.

On appelle partie IGC de P le NCSP-gruyère formé

desintervallesIGC-ohérents de la partieACde P.

1

Une I-lique ne orrespond pas exatement à une lique

maximaledans le graphe qui sert habituellement à représen-

terunCSP.Eneet,ilfautajouterdessommetspourhaque

oupledevariables,elaétantduàlaprésene deontraintes

(5)

La notion de I-lique est plus faible que la notion

de boîte ar-ohérente. Ainsi, même dans un pro-

blème ar-ohérent, une I-lique n'est pas forément

uneboîtear-ohérente,etn'enontientpasforément

nonplus:

Exemple2.2 P = ((

1

;

2

;

3 );fx

1

;x

2

;yg;D

x1

D

x

2 D

y )

D

x1

=[ 2;2℄

D

x

2

=[ 2;2℄

D

y

=[ 2; 1℄[[1;2℄

1

:(y x

1 )

2

=[0;1℄

2

:(y x

2 )

2

=[0;1℄

3 :x

1

= x

2

P estbienar-ohérentetonpeutvoirparexemple

sur la gure 4 i-dessous que ([ 2;2℄;[ 2;2℄;[1;2℄)

est une I-lique. Cependant, si on suit les supports

de haque valeur, on s'aperçoit bien que la boîte

[ 2;2℄[ 2;2℄[1;2℄n'est pasar-ohérente.Dans

e as, elle ontient une sous-boîte ar-ohérente,en

l'ourrene[0;0℄[0;0℄[1;2℄.Maisilsut d'ajou-

terune ontrainte,par exemple,(x

1 x

2 )

2

=1 pour

qu'iln'y ait plusde sous-boîtear-ohérente (l'ajout

de ette ontrainte ne hange pas le fait que P soit

ar-ohérent,nilesI-liques).

0

−2 −1 1 2

0

x2 x1

y

Fig.4ExempledeI-liques

3 Algorithme

Nousdérivonsmaintenantnotreapprohepoural-

ulerlapartieIGCd'unNCSP.Notrequestiondevient

don : Comment isoler un intervalle n'appartenant

pasàuneI-lique?.

Nousdénissons pour ela unnouvelopérateur de

révision,quienplusdelaprojetionàproprementpar-

ler,vérielesompatibilités (au sensde ladénition

2.1)entrelesintervalles desdomaines.

3.1 Desriptioninformelle

L'algorithmeonsisteàassoieràhaqueintervalle

pagation.Quellequesoitlafontionimpliquéedansla

ontrainte(puissaneoudivision),uneprojetiondis-

jontivesur x réeforémentdeuxintervalles depart

et d'autrede lavaleur0.Ilsut dondesavoirsiun

intervalle prend support sur la partie négativex (e

qu'on note x ) ou sur la partie x +

, pour garder la

traedeetteprojetion.

Lorsqu'onintersete unintervalleétiquetéx ave

unintervalleétiquetéx +

,ils'agitdond'unfauxhe-

min,etlerésultatdeetteintersetionpeutêtreeaé

dudomaine.

Nousallonsdéroulerl'algorithmesurunexemple:

Exemple 3.1

D

x

=[ 4;4℄D

y

=[ 4;4℄D

z

=[ 8;8℄D

k

=[4;16℄

1 :x

2

=k

2 :y

2

=k

3

:z=x+y

4

:k=0:75z+10

Toutd'abord,laprojetionde

1

surxdonneradeux

intervalles, [ 4; 2℄ (étiqueté x ) et [2;4℄ (étiqueté

x +

). Même observation pour la projetionde

2 sur

y. La guresuivante montre le résultat de laproje-

tionde

3

surz etde

4 surk.

−4 −2 2 4 −4 −2 2 4

y+

y−

−2

(x− y+) (x+ y−) 2 (x− y+) (x+ y−)

11.5 8.5

4 (x+ y+)

8 (x+ y+)

16 13

z

−8 −4

(x− y−)

(x− y−)

4 7

k

x− x+

x y

Si àe stadeoneetuaituneprojetionlassiquede

1

surx,voiiequel'onobtiendrait:

−4 −3.6 −3.4 −2.9 −2.6 −2 2 2.6 2.9 3.4 3.6 4

4 7 8.5 11.5 13 16

k

x

La guresuivante montre quelaprojetionétiquetée

permetd'éliminer2intervalles.

−2.6 −2 3.6 4

(x+ y+) (x− y−)

−3.4 −2.9 2.9 3.4

(x+ y−) (x− y+)

k

4 7 8.5 11.5 13 16

(x− y+) (x+ y−) (x+ y+) (−x− y−)

−3.4 −2.9 −2.6 −2 2.9 3.4 3.6 4

k

x+

x x−

Les 4 intervalles restant ontiennent haun 1 so-

(6)

tient ette solution. Cet exemple montre également

qu'il ne sut pas de mémoriserune information par

variable (exemple : x ), mais bien toutes les ombi-

naisonspossibles(ommefx y +

;x +

y g),sansquoila

propriétéIGCn'estpasobtenu,etsurtout,l'explosion

observéeavel'ar-ohéreneseproduitdenouveau.

Nousallonsmaintenantommenerparexpliiterle

alul d'uneprojetiondansleasd'ungruyère.

3.2 Projetionsd'unionsd'intervalles

Tout d'abord, notons que le alul des projetions

seramèneàdesévaluations(ausensintervalles).Par

exemple, la projetion de la ontrainte y = exp(x)

sur y (resp. x) onsiste à évaluer exp(x) pour tout

x2D

x

(resp.ln(y)pourtouty2D

y

)donàaluler

Exp(D

x

)(resp.Ln(D

y

)),ExpetLn désignentles

extensionsauxintervallesdesfontionsexpetln.Dans

le as d'une ontrainte non monotone, par exemple

y=x 2

,laprojetionsurxseramèneà2aluls,elui

de p

y etde p

y.

L'étude des projetionsse limite don à4 as. On

noteraD

y

=Y

1

[:::[Y

l

(resp.D

z

=Z

1

[:::[Z

m )

l'union disjointe représentant le domaine de y (resp.

z). Dans les 4 as, le alul sefait en deux étapes:

l'étapeeval,et l'étapeintersetion.

1. projetionsurx dex=f(y)

eval:onaluleU :=F(Y

1

)[:::[F(Y

l ).

intersetion: onaluleD

x

\U.

2. projetionsurx dey=x p

(ppair 2

)

eval : on alule U := ( p

Y

1

[:::[ p

Y

l )[

(+

p

Y

1

[:::[+ p

Y

l )

intersetion: onaluleD

x

\U

3. projetion sur x de x = y ./ z (ave ./2

f+; ;;=g,et062D

z

si./==)

eval: onalule l'union suivante des (lm) inter-

valles :

U := (Y

1 ./ Z

1

[:::[Y

1 ./ Z

m

)[:::[(Y

l ./

Z

1

[:::[Y

l ./Z

m )

intersetion: onaluleD

x

\U.

4. projetionsurx dex=y=z,ave02D

z

Elle est basée sur l'arithmétique d'intervalles

étendue.Supposons que pour un intervalle de z,

noté[;℄,onait <0<

3

.

eval:Onalulepour[;℄, deuxvaleursnotées

a et b. Si 0 2 D

y

alors a = b =0. Sinon, a est

le minimum des rapports fY= si Y < 0, Y=

sinong,lorsque Y déritfY

1

;:::;Y

l

g,et defaçon

symétrique,best leminimumdesrapportsfY=

2

Onsupposerap=2,pourallégerlesnotations.

3

C'estleasleplusompliqué,nous nedétaillerons pasii

L'étapeevalpourlesautresintervallesdez(qui

nepeuvent ontenir0) sealule ommedansle

as3,etproduitune unionU.

OnaluleennU 0

:=U [[ 1;a℄[[b;+1℄.

intersetion:onaluleD

x

\U 0

.

Nous allons assoier maintenant une étiquette à

haqueintervalletraité,maisàtitredetrae,'està

diresansimpaterlesdomaines.

3.3 Étiquettes:Dénitionset notations

Soient P = (C ;V;B) un NCSP, W = fw

1

;:::;w

n 0g

l'ensembledes variablesimpliquées dansune disjon-

tiondeP.

Quitte à réordonner les variables, on peut supposer

V =fw

1

;:::;w

n 0

;x

n 0

+1

;:::;x

n g.

On appelle boîte monotone un élément de

= f[ 1;0℄;[0;+1℄g n

0

f[ 1;+1℄g n n

0

et

on appelle étiquette un sous-ensemble de . Une

étiquettepeutdonprendre2 2

n 0

valeurspossibles.

Exemple:

Supposons V = fx;y;zg et W = fx;yg. Un

exempled'étiquetteestf([ 1;0℄,[0;+1℄,[ 1;+1℄),

([0;+1℄;[ 1;0℄,[ 1;+1℄)g,e qu'on noteradefa-

çon plus suinte : f(x ;y +

);(x +

;y )g. Ave ette

dernière notation, on pourra s'autoriser de per-

muter les variables (et d'érire don par exemple

f(y +

;x );(y ;x +

)g). L'important est de pouvoiras-

soier,sansambiguïté,àtouteboîtemonotonebonte-

nue dans une étiquette un domaine pour haque va-

riable.On noterad'ailleursb

x

le domaineassoié àx

dansb.Ainsi,avelemêmeexemple,sib=fx ;y +

g,

alorsb

x

=[ 1;0℄,b

y

=[0;+1℄et b

z

=[ 1;+1℄.

3.4 Calul

Si I est unintervalle,ondésignerapardIesonéti-

quette.Ahaquenouvelleétapedeprojetion,onal-

ule les étiquettes du domaine mis à jour grâe au

shémasuivant:

Base :

Audépart,haqueintervallepossèdepourétiquette

lui-même(i.e.l'ensemble desboîtesmonotones).

Indution :

Danslaphaseeval,desétiquettesintermédiairessont

déniesdelamanièresuivante (seréférerau3.2pour

lesnotations):

1. 8il;dF(Y

i

)e:=dY

i e

2. 8il;

d p

Y

i e:=dY

i

e\fx g Q

w2Ww6=x fw ;w

+

g

d+

p

Y

i e:=dY

i e\fx

+

g Q

w2Ww6=x fw ;w

+

g

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