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Mémo du S1 – édition 2009

Action sociale

Logement, loisirs, garde des enfants, aides à l’installation, restauration collective… l’action sociale, dont l’objectif est l’amélioration des conditions de vie des agents de l’Etat, est loin de connaître dans la fonction publique le développement des services sociaux des grandes entreprises, et moins encore au sein de l’Education Nationale, l’un des moins dotés des ministères, relativement au nombre de ses personnels.

Ces carences sont telles que la très grande majorité des personnels du second degré en est exclue alors que les situations de précarité y sont de plus en plus nombreuses et que le renchérissement du coût du logement, la poussée de la demande d'activités culturelles, sportives et de loisirs révèlent en creux ce que pourrait être une véritable action sociale en faveur des personnels.

Le SNES et la FSU, impulsant la dynamique intersyndicale, revendiquent avec constance le développement d’une action sociale plus démocratique et plus performante, capable de répondre aux besoins réels des agents de l’Etat. Le ministère de l’Education nationale a publié une nouvelle circulaire générale à valeur permanente ouvrant des droits nouveaux et élargissant le champ des prestations ministérielles et de leurs bénéficiaires ; mais la mise en œuvre se heurte à l’absence d’engagements budgétaires. A l’échelon interministériel, le CIAS (comité interministériel de l’action sociale) est présidé depuis la rentrée 2007 par la FSU et pilote une relance des investissements sociaux (logements et crèches). L’action syndicale est donc d’actualité.

1. Organisation générale

1.1. Les textes essentiels

Loi n°83-634 du 13 juillet 1983, dite « loi Le Pors » - art. 9 (modifié par les lois n°2001-2 du 3 jan vier 2001 et n°2007-148 du 2 février 2007)

Les fonctionnaires « participent à la définition et à la gestion de l'action sociale, culturelle, sportive et de loisirs dont ils bénéficient ou qu'ils organisent. L'action sociale, collective ou individuelle, vise à améliorer les conditions de vie des agents publics et de leurs familles, notamment dans les domaines de la restauration, du logement, de l'enfance et des loisirs, ainsi qu'à les aider à faire face à des situations difficiles. Sous réserve des dispositions propres à chaque prestation, le bénéfice de l'action sociale implique une participation du bénéficiaire à la dépense engagée. Cette participation tient compte, sauf exception, de son revenu et, le cas échéant, de sa situation familiale. Les prestations d’action sociale, individuelles ou collectives, sont distinctes de la rémunération (…) et sont attribuées indépendamment du grade, de l’emploi ou de la manière de servir ».

Décret n°2006-21 du 6 janvier 2006 relatif à l’acti on sociale au bénéfice des personnels de l’Etat (JORF n°6 du 7 janvier 2006)

Article 1 : « L’action sociale, collective ou individuelle vise à améliorer les conditions de vie des agents de l’Etat et de leurs familles, notamment dans les domaines de la restauration, du logement, de l’enfance et des loisirs, ainsi qu’à les aider à faire face à des situations difficiles.

Sous réserve des dispositions propres à chaque prestation, le bénéfice de l’action sociale suppose une participation du bénéficiaire à la dépense engagée. Cette participation tient compte, sauf exception, de son revenu et, le cas échéant, de sa situation familiale.

Il incombe à l’Etat employeur d’organiser une action sociale dans la limite des crédits prévus à cet effet. Le recours à l’action sociale est facultatif pour les agents. »

Article 3 : « L’action sociale est organisée aux niveaux tant interministériel que ministériel. »

Circulaire FP/4 n°1931 du 15 juin 1998 (BOEN n°31 d u 30 juillet 1998)

« Au même titre que les autres citoyens, les agents de l’Etat bénéficient de l’ensemble des prestations légales du fonds des prestations familiales. Complétant ces dispositions légales, l'administration mène une action sociale spécifique en faveur des agents de l’Etat, l'un des volets de cette action étant constitué par l'ensemble des prestations d'action sociale accordées aux agents pour les aider à faire face à diverses situations ».

Ces prestations sont distinctes des prestations familiales et présentent un caractère « facultatif » au sens où

« elles ne peuvent être accordées que dans la limite des crédits prévus à cet effet et leur paiement ne peut donner lieu à rappel ».

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En outre, « les prestations d'action sociale ne sont pas cumulables avec les prestations familiales légales versées pour le même objet et qui doivent être servies en priorité ».

Circulaire MEN n°2007-121 (BOEN n°30 du 30 août 200 7). Suite aux actions syndicales du SNES en CNAS (Commission Nationale de l’Action Sociale), le ministère a écrit une nouvelle circulaire générale sur l’action sociale ministérielle. Ce texte refond la totalité des textes antérieurs sur les prestations ministérielles. Il a valeur générale et permanente. Il réorganise et élargit le champ des actions et des bénéficiaires (début de carrière des personnels de catégorie A ; inclusion des assistant d’éducation et des AVS, y compris rémunérés sur le budget des EPLE ; abaissement à 6 mois d’emploi du seuil d’admission des non-titulaires au lieu de 10 mois précédemment…). Il assied le rôle des instances tripartites (CNAS, CAAS, CDAS) et celui du CTPA (en ce qui concerne les questions budgétaires et la procédure LOLF). Date d’entrée en vigueur : au 1er janvier 2008.

1.2. Organismes sociaux

Décret n°2006-21 du 6 janvier 2006 , article 4 : « Conformément aux dispositions de l’article 9 de la loi du 13 juillet 1983 susvisée, les agents de l’Etat participent à la définition et à la gestion de l’action sociale par l’intermédiaire de représentants siégeant dans des organes consultatifs compétents en cette matière. »

1.2.1. Action sociale interministérielle (Fonction Publique de l’Etat)

L’action sociale interministérielle est définie pour toutes les administrations de l’Etat et forme le socle d’action sociale commun à tous les fonctionnaires de l’Etat. Elle est constituée :

* de prestations interministérielles (les PIM) – qu’elles soient à gestion déléguée (chèque-vacances, aide ménagère à domicile-AMD, aide à l’installation des personnels-AIP, CESU-garde d’enfant) ou non (les PIM dites à réglementation commune, définies interministériellement mais financées sur le budget de chaque ministère) ;

* d’investissements sociaux (réservations de logements, restaurants inter-administratifs-RIA…).

Les orientations et décisions prises au niveau interministériel sont arrêtées après avis du Comité interministériel consultatif d’action sociale (CIAS). Cet organisme a été institué auprès du ministre chargé de la Fonction publique (décret n°2006-21 du 6 janvier 2006, JORF n°6 du 7 janvier 2006 ; arrêté du 29 juin 2006, JORF du 2 juillet 2006), il réunit des représentants de l'administration et des représentants des organisations syndicales représentées au Conseil supérieur de la fonction publique. La présidence du CIAS est issue d’une organisation syndicale représentée en son sein et est nommée pour trois ans par le ministre de la Fonction Publique, sur proposition des fédérations de fonctionnaires représentées au CIAS.

Des sections régionales du CIAS (les SRIAS) sont installées auprès des préfets de région (composition, compétences et fonctionnement : décret n°2006-21 du 6 janvier 2006, JORF n°6 du 7 janvier 2006 ; arrêté du 29 juin 2006, JORF du 2 juillet 2006). La présidence d’une SRIAS est issue d’une organisation syndicale représentée en son sein et est nommée pour trois ans par le préfet de Région, sur proposition des fédérations de fonctionnaires représentées dans la SRIAS. Les SRIAS ont vocation à gérer les investissements structurels : restaurants inter administratifs, réservation de logements sociaux, berceaux de crèches…

1.2.2. Action sociale ministérielle propre au ministère de l’Education Nationale

L’ action sociale ministérielle propre au ministère de l’Education Nationale est mise en œuvre de façon quasi totalement déconcentrée à l’échelon rectoral. Elle est formée de prestations sociales d'initiative académique (ASIA).

La Commission nationale d’action sociale (CNAS) est composée de façon tripartite (arrêté du 4 novembre 1991 : 8 représentants de l'administration, 8 représentants des organisations syndicales, 8 représentants de la MGEN). Elle est dotée d'une section permanente.

Les Comités académiques et départementaux d’action sociale (CAAS et CDAS, arrêté du 4 octobre 1993) ont pour rôle d'étudier et de proposer les mesures et les moyens propres à développer l'information et les actions sociales d'initiative académique (ASIA). Ils siègent lors des commissions d'attribution des aides et prêts.

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1.3. Bénéficiaires

Décret n°2006-21 du 6 janvier 2006, article 2 : « Sous réserve des dispositions propres à chaque prestation, l’action sociale peut bénéficier à l’ensemble des agents, actifs et retraités, rémunérés sur le budget de l’Etat.

Les prestations d’action sociale peuvent être perçues directement ou indirectement par les agents /…/. »

Le SNES revendique le droit à l’ensemble des prestations d’action sociale pour tous les personnels, y compris les agents rémunérés sur le budget des établissements de l’Etat (EPLE…) ou sur postes gagés : vacataires, contrats aidés, assistants d’éducation...

Circulaire FP/4 n°1931 du 15 juin 1998 (BOEN n°31 d u 30 juillet 1998) : « les agents titulaires et stagiaires en position d'activité ou en position de détachement travaillant à temps plein et à temps partiel, (…) les agents contractuels de l'Etat en situation d'activité ou bénéficiant d'un congé assimilé à une période d'activité, employés de manière permanente et continue, à temps plein ou à temps partiel ».

« Dans le cas de versement aux personnels employés à temps partiel, les prestations sont accordées sans aucune réduction de leur montant (...) Le bénéfice de certaines allocations est en outre étendu à d'autres catégories de personnels, notamment aux retraités ou aux agents sous les drapeaux, ainsi qu'il est précisé dans les dispositions spécifiques à chaque prestation ».

« Les aides servies aux parents au titre de leurs enfants sont accordées aux agents de l'Etat indifféremment au père ou à la mère, mais ne peuvent en aucun cas être versées aux deux. (…) Dans le cas d'un ménage d'agents de l'Etat, l'ouverture du droit est appréciée par référence à l'indice le plus élevé détenu par l'un des conjoints. L'attributaire sera celui des deux conjoints désigné d'un commun accord ou, à défaut, celui qui perçoit les prestations familiales. »

2. Prestations nationales d’action sociale (taux 2009)

FAIRE VALOIR TOUS SES DROITS !

Les prestations d’action sociale, ministérielles ou interministérielles, ne sont délivrées que sur demande expresse des intéressés. S’adresser au service d’action sociale du rectorat (sauf mention particulière).

La quasi totalité des prestations sont accordées en référence à un plafond indiciaire, souvent converti en plafond de RFR (revenu fiscal de référence) en relation avec un quotient familial. Les plafonds d’attribution, taux et montants des prestations sont actualisés chaque année, avec effet au 1er janvier (début de l’exercice budgétaire) ; ils sont publiés par l’Université Syndicaliste lors de la parution des circulaires d’actualisation.

Les textes de références et de nombreux formulaires de demande sont téléchargeables dans les rubriques

« Prestations Sociales » de notre site www.snes.edu.

Suite aux demandes répétées des représentants des personnels dans les instances d’action sociale (CIAS, CNAS, SRIAS, CAAS…), les services sociaux des rectorats et des inspections académiques publient de plus en plus des brochures annuelles relatives aux prestations sociales. De nombreuses SRIAS (Sections Régionales Interministérielles d’Action Sociale) font de même. Consultez ces publications pour savoir quelles sont les prestations sociales d’initiative académique (ASIA) existantes, différentes selon les rectorats, ou propres à certaines régions.

Le SNES revendique la généralisation nationale des prestations locales et la création de nouvelles prestations répondant pleinement aux besoins des personnels.

2.1. Logement

2.1.1. L’offre de logements locatifs

Très en-deçà des besoins, l'offre de logements locatifs s'effectue selon deux procédures :

* la réservation réglementaire, qui donne la possibilité au préfet de chaque département de réserver au profit des agents de l'Etat 5 % des logements neufs mis en location par les organismes de logement social,

* la réservation conventionnelle par laquelle les administration de l’Etat passent des conventions avec des organismes de logement social et les sociétés de construction pour réserver des logements aux fonctionnaires avec contribution de l'Etat.

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Ces dispositions s'inscrivent dans la réglementation générale des logements sociaux concernant les ressources familiales et les plafonds de ressources (H.l.m., P.l.i. etc.).

Les disponibilités du parc de logements réservés sont si réduites que les possibilités d'accès des personnels du second degré sont limitées.

Catégorie de ménages(*) Paris et communes limitrophes

Ile-de-France, hors Paris

et communes limitrophes Autres régions Plafonds de ressources imposables à/c du 1er janvier 2009 (RFR 2007 en €)

Attribution des logements HLM 1 personne

2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes 6 personnes par personne suppl. :

24 306 36 326 47 620 56 855 67 645 76 119 + 8 481

24 306 36 326 43 668 52 304 61 919 69 677 + 7 764

21 132 28 220 33 937 40 968 48 195 54 314 + 6 059 Attribution des logements PLS (prêt locatif social)

1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes 6 personnes par personne suppl. :

31 598 47 224 61 906 73 912 87 939 98 955 + 11 025

31 598 47 224 56 768 67 995 80 495 90 580 + 10 093

27 472 36 686 44 118 53 258 62 654 70 608 + 7 877 Attribution des logements PLI (prêt locatif intermédiaire)

Zone A Zones B Zone C

1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes 6 personnes par personne suppl. :

43 751 65 387 78 602 94 147 111 454 125 419 + 13 975

33 811 45 152 54 299 65 549 77 112 86 902 + 9 694

29 585 39 508 47 512 57 355 67 473 76 040 + 8 483 (*) catégories de ménage

1 personne Personne seule 4 personnes 4 personnes ou personne seule avec 2 personnes à charge

2 personnes 2 personnes sans personne à charge, à

l’exclusion des jeunes ménages (*) 5 personnes 5 personnes ou personne seule avec 3 personnes à charge

3 personnes

3 personnes ou 1 personne seule avec 1 personne à charge ou jeune ménage (*) sans personne à charge

6 personnes 6 personnes ou personne seule avec 4 personnes à charge

(*) jeune ménage : conjoints mariés dont la somme des âges est au plus égale à 55 ans.

2.1.2 Aides au logement de la caisse des allocations familiales (CAF)

Les néo-recrutés peuvent souvent prétendre aux aides au logement de la CAF, car les revenus pris en compte sont ceux de l’année antérieure.

Renseignements en ligne sur le site Internet de la CAF : https://www.caf.fr. On peut y simuler le calcul de l’aide.

2.1.3. Aide à l'installation des personnels (AIP), prêt-mobilité AIP

Destinée à aider les agents nouvellement affectés, réservée à l'installation dans un logement locatif (1er mois de loyer, provision pour charge comprise + frais d’agence et de rédaction de bail…).

Montant maximum : - Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et zones urbaines sensibles (ZUS) : 900 € - autres régions : 500 €.

Double condition d’attribution : être néo-recruté dans la fonction publique de l’Etat et avoir déménagé directement à la suite de son recrutement.

Condition de ressources : RFR de l’année n-2 (2007) inférieur ou égal à 22 792 € (un seul revenu au foyer du demandeur) ou 33 370 € (deux revenus au foyer).

Site Internet : http://www.aip-fonctionpublique.fr [Circulaire DGAFP-B9 n°09-2182 du 30/03/2009]

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CIV

Aide ministérielle propre à l’Education nationale, destinée à compléter le dispositif AIP. S’adresse aux personnels exclus de l’AIP, notamment les assistants d’éducation.

Aide plafonnée à 700 €, montant variable selon les académies.

[Circulaire DGRH-C1-3 n°2007-121 du 23/07/2007]

Prêt-mobilité

Destiné au paiement du dépôt de garantie (caution locative).

2 000 € maximum, remboursement sur 3 ans, taux : 0%.

Conditions d’attribution et de ressources identiques à celles de l’AIP.

Site Internet : www.pretmobilite.fr.

[Circulaire DGAFP-B9 n°2163 du 9/06/2008]

2.1.4. Prêts à taux 0% pour l’accession à la propriété

Prêt à taux 0% « Education Nationale » de la Banque Postale

Financement complémentaire pour l’acquisition d’une résidence principale, destiné aux personnels enseignants, d'éducation et d'orientation s'installant à l'occasion d'une première affectation ou déménageant dans un autre département à la suite d’une mutation. Remboursable sur 2 à 10 ans. Taux 0% hors assurance, caution MGEN pour les mutualistes.

Montants maximum : -jusqu’à 15 000 € par enseignant dans le cadre d’une opération d’achat/revente ; - jusqu’à 30 000 € par enseignant pour un premier achat ;

- dans la limite de 50% du montant total des prêts concourrant au financement de l’opération immobilière.

Opérateur : La Banque Postale. Lien Internet :

https://www.labanquepostale.fr/index/particuliers/prets/acquisition/pret_taux_zero_ministere_education_nationale.bref [Circulaire DGRH-C1-3 n°2009-0196 du 24/09/2009]

A connaître aussi

Le Crédit Social des Fonctionnaires (CSF), site Internet : http://www.csf.fr

2.1.5. Aide à l'amélioration de l'habitat des fonctionnaires retraités

L'aide à l'amélioration de l'habitat visait à prendre partiellement en charge tous travaux utiles à l'amélioration des installations sanitaires, l'installation de chauffage et d'électricité, la réfection des peintures et des revêtements…

Elle a été supprimée un an ½ après la canicule meurtrière de l’été 2003 par le ministère de la Fonction Publique [circulaire DGAFP/4 n°2087 du 25/02/2005] , contre l’avis de l’ensemble des représentants des personnels en CIAS. Seuls les dossiers transmis avant le 31/12/2004 à l'administration ou directement au gestionnaire du dispositif finissent d’être honorés.

2.2. Loisirs, culture, vacances

2.2.1. Chèques vacances

Bonifications de l’épargne (10%, 15%, 20%, 25% + bonification additionnelle de 5% pour les personnels handicapés) en fonction des tranches de revenus (+ quotient familial).

Revenu fiscal de référence (RFR 2007) plafonné à 22 792 € pour la première part de quotient familial, majoré de 2 645 € par 0,25 part supplémentaire.

Sur proposition de la FSU, le comité interministériel d'action sociale (CIAS), a ouvert l’accès aux chèques vacances aux assistants d’éducation et a créé la bonification additionnelle de 5% pour les personnels handicapés.

Site Internet : http://www.fonctionpublique-chequesvacances.fr [Circulaire DGAFP-B9 n°2181 du 30/03/2009]

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2.2.2. Séjours d’enfants

CONDITIONS D’ATTRIBUTION Séjours d'enfants

Moins de 18 ans + quotient familial. Taux 2009 (€) Centres de vacances avec

hébergement, colonies de vacances

+ Séjours linguistiques

Centres de vacances agréés par le Ministère de la jeunesse et des sports, séjours en France ou à l'étranger.

+ Séjours découverte linguistique et culturelle.

* – de 13 ans : 6,77 € / jour

* de 13 ans à 18 ans : 10,27 € / jour Centres de loisirs sans

hébergement

* 4,90 € / journée complète

* 2,46 € / demie-journée Séjours avec parents en

centres familiaux agréés et gîtes de France

45 jours par an et par enfant avec leurs parents,

centres familiaux ou établissements agréés.

* 7,14 € / j si pension complète

* 6,77 € / j si autres formules Classe de neige, mer, nature,

séjours mis en œuvre dans le cadre éducatif

Enfant de moins de 18 ans au début de l’année scolaire.

* de 5 à 21 jours : 3,34 € / jour

* 21 jours ou plus par an : forfait de 70,29 €

Les taux indiqués sont des taux correspondant à une enveloppe globale fixée par référence à l'indice plafond 488 (indice brut 579).

[Circulaire DGAFP/B9 n°09-2178 du 15/01/2009]

2.3. Enfance Aide aux familles au titre

des jeunes enfants CONDITIONS D’ATTRIBUTION Taux 2009 (€)

Aide aux parents en repos

Pas de plafond indiciaire.

Séjour en maisons de repos agréées par la SS pour personnels féminins + enfants en séjour médicalement prescrit.

Enfant de moins de 5 ans,

35 jours maximum par an et par enfant.

21,12 € / jour

Garde des enfants 0-3 ans et 3-6 ans [chèques emploi-service universel (CESU)*]

Site Internet : www.cesu-fonctionpublique.fr

Versés pour enfant(s) de 0 à 6 ans placé(s) chez une assistante maternelle agréée, en crèche, jardin d'enfants, halte garderie… y compris accueil hors des horaires de l’école maternelle ou primaire pur les enfants scolarisés.

Aide annuelle versée selon les tranches de RFR et les parts fiscales.

RFR pour 1,25 part fiscale (ajouter 524 € / 0,25 part supplémentaire) :

* jusqu’à 27 000 € : 600 €

* 27 001 35 999 € : 350 €

* à partir de 36 000 € : 200 € Aides aux familles au titre

des enfants handicapés Pas de plafond indiciaire Allocation aux parents

d'enfants handicapés de moins 20 ans

Versée aux seuls bénéficiaires de

l’allocation d’éducation spéciale. 147,82 € / mois

Allocation spéciale pour jeunes de 20 à 27 ans

Incapacité de 50 % au moins,

poursuite d’études ou d’un apprentissage.

Elle n'est pas versée aux bénéficiaires de l'allocation adultes handicapées.

30 % de la base mensuelle de calcul des prestations familiales, soit 116,76 €

Séjours en centres de vacances spécialisées

Limite annuelle de 45 jours,

pas de limite d’âge. 19,34 € / jour

[Circulaire DGAFP/B9 n°09-2178 du 15/01/2009]

[* : CESU : circulaires DGAFP/B9 n°2140 et 2141 du 2/ 08/2007 et n°2153 du 27/12/2007]

CESU « garde des enfants » : attention ! Assurez-vous des conditions de recevabilité du CESU. Tous les organismes (crèches, associations...) ne les acceptent pas en tant que titre de paiement.

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La marchandisation des prestations sociales

Depuis 2006, la rénovation (ou la création) des prestations d’action sociale s’accompagne d’un vaste mouvement d’externalisation de leur gestion, voire de dévolution pure et simple au secteur privé ou marchand.

Les CESU « Garde des enfants 0-3 ans et 3-6 ans » ont été confiés à une filiale du groupe ACCOR, les

« Chèques Vacances » à Extelia, filiale du « Groupe La Poste », le nouveau prêt à taux zéro du ministère de l’Education Nationale à la « Banque Postale ». Seuls l’AIP et le « Prêt-Mobilité » demeurent au sein de l’économie sociale (gestion mutualiste par la MGEN ou associative par le Crédit Social des Fonctionnaires).

Les conditions dans lesquelles ont été opérées ces dévolutions sont toutes entachées d’opacité : absence d’information préalable des représentants des personnels dans les instances d’action sociale, refus de discussion sur les modalités d’attribution des marché, le contenu des appels d’offre et des cahiers des charges…

Cerise sur le gâteau, les produits financiers générés mécaniquement par la gestion des prestations, qui jusqu’ici revenaient au budget public et servaient donc en fait à auto-financer les opérations sociales, sont désormais sur ordre de Bercy propriété des gestionnaires privés, pour leur plus grand bénéfice. Il est très difficile d’obtenir la transparence sur ces profits réalisés avec les prestations sociales destinées aux personnels, et qui servent en réalité à grossir les flux spéculatifs. Il s’agit vraisemblablement de flux de dizaines de millions d’euros.

Or ces millions d’euros manquent à l’action sociale. Répondre aux besoins réels des personnels suppose d’ouvrir largement l’accès à l’action sociale, notamment en terme de prestations individuelles, mais aussi d’investir massivement dans les structures collectives : logements, crèches et haltes-garderies, restauration, maisons de retraite, sites de vacances…

2.4. Restauration (prestation « repas »)

Participation de l’administration au prix des repas servis dans les restaurant administratifs et interadministratifs : 1,11 € / repas, jusqu’à l’indice 465 (indice brut 548).

2.5. Aide ménagère à domicile pour les fonctionnaires retraités

Prestation supprimée en janvier 2009, contre l’avis des représentants des personnels en CIAS. Seuls les dossiers ouverts au 31 décembre 2008 continuent d’être honorés.

Préparation des repas, aide aux courses, au ménage courant du logement, repassage, petit linge, aide à la mobilité (promenade à pied…) : 40 heures / mois maximum. Personnels retraités, âgés de 65 ans minimum, disposant de ressources supérieures au plafond de l’aide sociale (636,29 € / personne seule, 1 114,51 € / ménage) Non cumulable avec l’APA (seuls les GIR 5 & 6 sont concernés).

Gestion mutualiste par la Mutualité Fonction Publique : s’adresser à la section locale de la MGEN.

[Circulaire DGAFP-FP4 n° 2097 du 05/07/2005]

2.6. Secours exceptionnels : aides et prêts

Les assistantes sociales chargées des personnels assurent des permanences dans les rectorats et les inspections académiques. Elles ont pour rôle d’aider les intéressés à évaluer les difficultés qu’ils rencontrent et les solutions qui peuvent être apportées.

Destinés aux personnels en activité ou en retraite rencontrant des difficultés passagères, notamment d’ordre budgétaire, des secours (non remboursables) ou des prêts à court terme et sans intérêt peuvent être attribués après constitution du dossier de demande et avis des commissions académique (CAAS) ou départementale (CDAS) d’action sociale dans lesquelles siègent des représentants des personnels et de la MGEN. Dans ce cadre, les chômeurs peuvent à titre dérogatoire voir leur demande examinée, même s’ils ne remplissent plus les conditions d’accès aux prestations.

[Circulaire DGRH-C1-3 n°2007-121 du 23/07/2007, BOE N n°30 du 30/08/2007]

A connaître aussi

Sur le site de la MGEN (www.mgen.fr), rubriques concernant l’action sociale mutualiste (aides et prestations), notamment : www.mgen.fr/index.php?id=45

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2.7. Les prestations sociales d’initiative académique

Ces prestations sont spécifiques à l’Education nationale. Elles sont différentes selon les rectorats qui en publient la liste chaque année. Les conditions d’ouverture varient selon les académies. Suite aux demandes répétées des représentants des personnels dans les instances d’action sociale, les services sociaux des rectorats et des inspections académiques publient souvent des brochures annuelles relatives aux prestations sociales. Consultez ces publications pour savoir quelles sont les prestations propres à chaque académie ou à chaque région : contactez le service académique de l’action sociale.

[Circulaire DGRH-C1-3 n°2007-121 du 23/07/2007, BOE N n°30 du 30/08/2007]

Droit des personnels à l’action sociale

Suite aux actions syndicales du SNES en CNAS (Commission Nationale de l’Action Sociale), le ministère a écrit une nouvelle circulaire générale sur l’action sociale ministérielle (n°2007-121, BO n°30 du 30 août 20 07). Ce texte ouvre notamment l’accès à l’action sociale pour tous les assistants d’éducation et abaisse à 6 mois (durée d’emploi) le seuil d’accès pour les agents non-titulaires, contractuels ou vacataires, rémunérés sur budget de l’Etat, au lieu des 10 mois nécessaires dans les textes précédents. Ainsi, les recteurs doivent-ils proposer en CAAS (Commissions Académiques d’Action Sociale) de nouveaux dispositifs. Cette importante avancée syndicale permet de lancer la nouvelle bataille : obtenir pour tous les non-titulaires (par exemple les personnels rémunérés sur le budget des GRETA) l’ouverture du droit à toutes les prestations, améliorer pour tous les prestations d’action sociale.

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