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___________________________________________________________________________________ ____________________ Durée : 4 heures MATHEMATIQUES ____________________ EPREUVE SPECIFIQUE - FILIERE PSI SESSION 2015 PSIMA02

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Texte intégral

(1)

SESSION 2015 PSIMA02  

   

  EPREUVE SPECIFIQUE - FILIERE PSI  

____________________  

 

MATHEMATIQUES

Durée : 4 heures   ____________________  

N.B. : le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la rédaction. Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre.  

 ___________________________________________________________________________________  

                                                       

Les calculatrices sont autoris´ees

(2)

Notations

– Rd´esigne l’ensemble des r´eels etR+d´esigne l’intervalle[0,+[.

– SiI est un intervalle r´eel non r´eduit `a un point, on noteC1(I)l’espace vectoriel des fonc- tions de classeC1 d´efinies surI `a valeurs dansR.

– SoitKl’ensembleR ouC. Pour tout entier naturel non nul, Mn(K) d´esigne leK-espace vectoriel des matrices `anlignes etncolonnes et `a coefficients dansK.

– Un vecteur deKnest not´e :

X = (xk)1≤k≤n=

⎜⎜

⎜⎜

⎜⎝ x1

x2 ...

xn

⎟⎟

⎟⎟

⎟⎠ .

– Une matriceAdeMn(K)est not´ee :

A = ((aj,k))1≤j,k≤n

o`uaj,k est le coefficient deAsitu´e en lignej et colonnek.

– On dit qu’une application :

M : I Mn(K)

t �→ M(t) = ((aj,k(t)))1j,kn

est de classeC1 surI, si pour tout couple(j, k)la fonctiont �→aj,k(t)est de classeC1 sur Iet dans ce cas, on noteM(t)la matrice��

aj,k(t)��

1j,kn.

SoientI un intervalle r´eel non r´eduit `a un point etA:I → Mn(C)une fonction continue.

Dans ce probl`eme, on s’int´eresse au syst`eme diff´erentiel : X(t) =A(t)X(t) (E) o`uX :I Cnest une application de classeC1.

A l’exception de la question I.2 utilis´ee tout au long du sujet, les trois parties sont ind´ependantes.

(3)

Notations

– Rd´esigne l’ensemble des r´eels etR+d´esigne l’intervalle[0,+[.

– SiI est un intervalle r´eel non r´eduit `a un point, on noteC1(I)l’espace vectoriel des fonc- tions de classeC1 d´efinies surI `a valeurs dansR.

– SoitKl’ensembleR ouC. Pour tout entier naturel non nul, Mn(K)d´esigne leK-espace vectoriel des matrices `anlignes etncolonnes et `a coefficients dansK.

– Un vecteur deKnest not´e :

X = (xk)1≤k≤n=

⎜⎜

⎜⎜

⎜⎝ x1

x2 ...

xn

⎟⎟

⎟⎟

⎟⎠ .

– Une matriceAdeMn(K)est not´ee :

A = ((aj,k))1≤j,k≤n

o`uaj,k est le coefficient deAsitu´e en lignej et colonnek.

– On dit qu’une application :

M : I Mn(K)

t �→ M(t) = ((aj,k(t)))1j,kn

est de classeC1 surI, si pour tout couple(j, k)la fonctiont �→aj,k(t)est de classeC1 sur Iet dans ce cas, on noteM(t)la matrice��

aj,k(t)��

1j,kn.

SoientI un intervalle r´eel non r´eduit `a un point etA:I → Mn(C)une fonction continue.

Dans ce probl`eme, on s’int´eresse au syst`eme diff´erentiel : X(t) =A(t)X(t) (E) o`uX :I Cnest une application de classeC1.

A l’exception de la question I.2 utilis´ee tout au long du sujet, les trois parties sont ind´ependantes.

Partie I

Quelques exemples d’´etude d’un syst`eme diff´erentiel

I.1 Qu’affirme le th´eor`eme de Cauchy-Lipschitz lin´eaire quant `a la structure de l’ensemble des solutions de(E)?

I.2 Vecteurs propres communs

On suppose qu’il existe un vecteur non nulV Cnet une fonction continueλ :I Ctels que pour toutt∈I on ait :

A(t)V =λ(t)V.

Montrer que la fonction :

X : I Cn t �→ α(t)V

est solution de (E) si, et seulement si, la fonction α est solution d’une ´equation diff´erentielle lin´eaire du premier ordre que l’on pr´ecisera et pour laquelle on donnera une expression des solutions.

I.3 Un premier exemple

On suppose pour cette question quen = 2. Soientaetbdeux complexes tels quea−1−b = 0.

On suppose que, pour toutt ∈I =R, on a : A(t) =

a 1−a b 1−b

.

D´eterminer une base de l’espace vectoriel des solutions de(E).

I.4 Un deuxi`eme exemple

On suppose ´egalement pour cette question quen = 2. Soient μune constante complexe et a, bdes fonctions continues deI dansC,la fonctionbne s’annulant jamais surI. On suppose que pour tout r´eelt ∈I,on a :

A(t) =

a(t) μb(t)

b(t) a(t) + (μ1)b(t)

.

I.4.1 Traiter le cas particulier o`uμ= 1.

I.4.2 Montrer qu’il existe deux vecteurs non nulsV1 etV2 dansC2 et deux fonctions conti- nuesλ1 etλ2 deI dansCtels que pour toutt ∈I on ait :

A(t)V1 =λ1(t)V1etA(t)V2 =λ2(t)V2.

(4)

I.4.3 Donner une condition n´ecessaire et suffisante portant surμpour que l’on ait :

∀t∈I, λ1(t)=λ2(t). On supposera cette condition v´erifi´ee pour la question suivante.

I.4.4 D´eterminer une base de l’espace vectoriel des solutions de(E).

Partie II

D´eveloppement en s´erie enti`ere des solutions pourAconstante

II.1 Norme matricielle induite

On se donne une norme vectorielleX �→ �X�surCnet on lui associe la fonctionN d´efinie surMn(C)par :

∀A∈ Mn(C), N(A) = sup

X∈Cn\{0}

�AX�

�X� . II.1.1 Montrer que l’applicationN d´efinit une norme surMn(C).

II.1.2 Montrer que, pour toutes matricesAetBdansMn(C),on a : N(AB)≤N(A)N(B).

II.2 D´eveloppement en s´erie enti`ere des solutions

II.2.1 On suppose pour cette question, queI =Ret que la fonctionAest constante.

Montrer que siX est solution de (E), elle est alors de classeC sur I et que pour tout entier naturelk, on a :

X(k)(t) =AkX(t) (avec la convention queX(0) =XetA0 =In).

II.2.2 On noteX0 =X(0). Montrer que pour tout entier naturelpet tout r´eelt ∈I, on a : X(t) =

p

k=0

tk k!Ak

X0+

t 0

(t−u)p

p! Ap+1X(u)du.

II.2.3 Montrer que :

X(t) = lim

p→+∞

p

k=0

tk k!Ak

X0

et en d´eduire que les coordonn´ees deXsont d´eveloppables en s´erie enti`ere surR.

(5)

I.4.3 Donner une condition n´ecessaire et suffisante portant surμpour que l’on ait :

∀t∈I, λ1(t)=λ2(t). On supposera cette condition v´erifi´ee pour la question suivante.

I.4.4 D´eterminer une base de l’espace vectoriel des solutions de(E).

Partie II

D´eveloppement en s´erie enti`ere des solutions pourAconstante

II.1 Norme matricielle induite

On se donne une norme vectorielleX�→ �X�surCnet on lui associe la fonctionN d´efinie surMn(C)par :

∀A∈ Mn(C), N(A) = sup

X∈Cn\{0}

�AX�

�X� . II.1.1 Montrer que l’applicationN d´efinit une norme surMn(C).

II.1.2 Montrer que, pour toutes matricesAetBdansMn(C),on a : N(AB)≤N(A)N(B).

II.2 D´eveloppement en s´erie enti`ere des solutions

II.2.1 On suppose pour cette question, queI =Ret que la fonctionAest constante.

Montrer que si X est solution de (E), elle est alors de classeCsur I et que pour tout entier naturelk, on a :

X(k)(t) =AkX(t) (avec la convention queX(0) =XetA0 =In).

II.2.2 On noteX0 =X(0). Montrer que pour tout entier naturelpet tout r´eelt∈I, on a : X(t) =

p

k=0

tk k!Ak

X0+

t 0

(t−u)p

p! Ap+1X(u)du.

II.2.3 Montrer que :

X(t) = lim

p→+∞

p

k=0

tk k!Ak

X0

et en d´eduire que les coordonn´ees deXsont d´eveloppables en s´erie enti`ere surR.

II.3 Un exemple

On suppose pour cette question, que n = 4, queI = R et que la fonction t �→ A(t) est constante et ´egale `a :

A=

⎜⎜

⎜⎜

1 0 1 1

0 1 1 0

0 0 1 0

0 0 1 0

⎟⎟

⎟⎟

∈M4(C).

II.3.1 Calculer le polynˆome caract´eristiquePA(X)deA.

II.3.2 Soitkun entier naturel non nul.

Montrer que la famille�

1, X, X(X1), X(X1)2

est une base deC3[X], puis exprimer le reste de la division euclidienne deXk parPA(X)dans cette base.

II.3.3 En d´eduire, pour tout entierk≥1, une expression deAken fonction deA, A(A−I4) etA(A−I4)2.

II.3.4 CalculerA(A−I4)etA(A−I4)2.

II.3.5 Pr´eciser le rayon de convergence de la s´erie enti`ere :

+

n=1

tn

n!(n1) ainsi que sa somme.

II.3.6 SoitX0 =

⎜⎜

⎜⎜

⎝ 1 0 1 0

⎟⎟

⎟⎟

C4. D´eterminer la solution du probl`eme de Cauchy lin´eaire

X = AX X(0) = X0

.

(6)

Partie III

Etude de deux fonctions

III.1 L’int´egrale de Gauss

III.1.1 Montrer que l’int´egrale de la fonctionf :t�→et2 est convergente surR+. III.1.2 Montrer que les fonctionsF etGd´efinies surR+ par :

∀x∈R+, F (x) = x

0

et2dt 2

, G(x) = 1

0

ex2(t2+1) t2+ 1 dt sont de classeC1 surR+,puis pr´eciser les d´eriv´ees d’ordre1deF et deG.

III.1.3 Montrer que :

∀x∈R+, F(x) +G(x) = 0 et en d´eduire la valeur deF +G.

III.1.4 Montrer que :

xlim+G(x) = 0et lim

x+F (x) = π 4. III.1.5 En d´eduire que : +

0

et2dt =

√π 2 . III.2 Les fonctionsuetv

III.2.1 Montrer que les fonctions : u(t) =

+ 0

excos(tx)

√x dxetv(t) = +

0

exsin(tx)

√x dx sont bien d´efinies et de classeC1 surR.

III.2.2 Montrer que la fonctionw = u+iv est solution d’une ´equation diff´erentielle, puis en d´eduire que :

X(t) =

u(t) v(t)

est solution d’un syst`eme diff´erentiel du premier ordre X(t) =A(t)X(t) (E1) o`u la fonction matricielleA:R→ M2(C)est `a d´eterminer.

(7)

Partie III

Etude de deux fonctions

III.1 L’int´egrale de Gauss

III.1.1 Montrer que l’int´egrale de la fonctionf :t�→et2 est convergente surR+. III.1.2 Montrer que les fonctionsF etGd´efinies surR+par :

∀x∈R+, F (x) = x

0

et2dt 2

, G(x) = 1

0

ex2(t2+1) t2+ 1 dt sont de classeC1 surR+,puis pr´eciser les d´eriv´ees d’ordre1deF et deG.

III.1.3 Montrer que :

∀x∈R+, F(x) +G(x) = 0 et en d´eduire la valeur deF +G.

III.1.4 Montrer que :

xlim+G(x) = 0et lim

x+F (x) = π 4. III.1.5 En d´eduire que : +

0

et2dt =

√π 2 . III.2 Les fonctionsuetv

III.2.1 Montrer que les fonctions : u(t) =

+ 0

excos(tx)

√x dxetv(t) = +

0

exsin(tx)

√x dx sont bien d´efinies et de classeC1 surR.

III.2.2 Montrer que la fonctionw = u+iv est solution d’une ´equation diff´erentielle, puis en d´eduire que :

X(t) =

u(t) v(t)

est solution d’un syst`eme diff´erentiel du premier ordre X(t) =A(t)X(t) (E1) o`u la fonction matricielleA:R→ M2(C)est `a d´eterminer.

III.2.3 D´eterminer, pour tout r´eelt, les valeurs propres complexes et les sous-espaces propres deA(t).

III.2.4 D´eterminer une base de l’espace vectoriel des solutions surCdu syst`eme(E1)et en d´eduire la solution g´en´erale de(E1).

III.2.5 Calculeru(0), v(0)et en d´eduire l’expression r´eelle deuet dev.

Fin de l’´enonc´e

(8)

RIE NATIONALE – 15 1320 – D’après documents fournis

Références

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Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons

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