• Aucun résultat trouvé

Théorèmes classiques de géométrie affine

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Théorèmes classiques de géométrie affine"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Préparation à l’agrégation 2017 – 2018 ENS de Lyon

Théorèmes classiques de géométrie affine

Exercice 1 (Thalès, Fresnel p. 43). Soient (E, E) un espace affine, H1, H2 et H3 trois hy- perplans parallèles distincts de directionH et soient(D, D) et(D0, D0) deux droites telles que D⊕H =E etD0⊕H =E. On noteAi (resp. Bi) l’unique point de Hi∩ D (resp.Hi∩ D0).

Montrer que :

A1A2 A1A3

= B1B2 B1B3

. Si de plusA1 =B1 etD 6=D0, montrer que :

A1A2

A1A3 = B1B2

B1B3 = A2B2

A3B3.

Exercice 2(Pappus affine, Fresnel p. 46). SoientDetD0 deux droites affines distinctes d’un plan affine. SoientA, B, C ∈ D etA0, B0, C0 ∈ D0, on suppose ces six points distincts. Montre que si(AB0)k(A0B) et(BC0)k(B0C)alors(AC0)k(A0C).

Exercice 3(Desargues affine, Fresnel p. 47). SoientABC etA0B0C0 deux vrais triangles sans sommet commun et tels que(AB) k (A0B0), (AC) k (A0C0) et (BC) k (B0C0). Montrer que (AA0),(BB0) et(CC0) sont concourantes ou parallèles.

Exercice 4 (Théorème de Menelaüs, Fresnel p. 44). Soient (A, B, C) un repère d’un plan affine,A0∈(BC),B0∈(AC) etC0 ∈(AB). On suppose que A0,B0 etC0 sont distincts de A, B etC. Montrer que A0,B0 etC0 sont alignés si et seulement si :

A0B A0C ·B0C

B0A ·C0A C0B = 1.

Exercice 5 (Théorème de Céva, Fresnel p. 45). Soient (A, B, C) un repère d’un plan affine, A0 ∈ (BC), B0 ∈ (AC) et C0 ∈ (AB). On suppose que A0, B0 et C0 sont distincts de A, B etC. Montrer que (AA0),(BB0) et(CC0) sont parallèles ou concourantes si et seulement si :

A0B A0C ·B0C

B0A ·C0A C0B =−1.

Exercice 6 (Théorème de Gergonne, Fresnel p. 49). Soient (A, B, C) un repère d’un plan affine,A0∈(BC),B0∈(AC) etC0 ∈(AB). On suppose que A0,B0 etC0 sont distincts de A, B etC. Si(AA0),(BB0) et(CC0)concourent en un point M, montrer que :

M A0

AA0 +M B0

BB0 + M C0 CC0 = 1.

1

Références

Documents relatifs

Que l'on construise, en effet, dans le plan YN, les figures liomologiques ayant N pour centre, Y pour axe, et A pour rapport constant; que Ton mène par N une droite X, puis que,

Pour transformer cette équation en coordonnées de droites, il convient de prendre pour coordonnées, non pas les simples distances x 9 y, z, t des points de quatre plans fixes,

Blanchi, en partant de la formule qui exprime la deuxième courbure d'une ligne géodésique en un point M d'une surface ( ' ) , a démontré les deux théorèmes sui- vants :.. i° Si

Ce plan passe par O, centre de la sphère circonscrite au tétraèdre, et si Ton observe que l'orthoeentre II est le symétrique de O par rapport au milieu de M^N (barycentre), on a

— Étant donnés une conique et quatre points A, B, C, D sur une droite, si de chacun d'eux on mène les tangentes à la conique, les huit points de rencontre des tangentes des couples

Si nous considérons un point qui part de A et arrive enB, après avoir suivi tout le périmètre sauf le côté AB, la géodésique joignant C à ce point mobile a pu éprou- ver

Considé- rons, par exemple, un angle droit AMB dont le sommet M décrit une courbe C' et dont les côtés touchent en A et B une courbe C ; si, par un point O du plan, on mène une

Soit (G) une courbe quelconque, algébrique ou non, liée au plan mobile*, le lieu géométrique (F) des centres de courbure des trajectoires des points de (G) est la projection sur le