H. Maes
F. Vingerhoets A. Berney
introduction
La maladie de Parkinson (MP) est une maladie neurodégé
nérative caractérisée par des symptômes moteurs (rigidité musculaire, tremblement, bradykinésie/akinésie et instabilité posturale) et non moteurs (cognitifs, neuropsychiatriques et autonomes). Sa prévalence élevée, 12‰ dans l’Union euro
péenne, augmente avec le vieillissement démographique. La MP, idiopathique, se déclare essentiellement après l’âge de 50 ans. L’étiologie de la maladie est inconnue et les traite
ments disponibles sont uniquement symptomatiques. Au stade avancé de la maladie, en cas de résistance au traitement médicamenteux, la sti
mulation cérébrale profonde des noyaux sousthalamiques (Subthalamic nucleus deep brain stimulation – STNDBS) est une thérapeutique qui peut apporter des bénéfices sur le plan moteur. Son impact sur les symptômes non moteurs reste controversé. Dans cet article, nous allons spécifiquement nous intéresser à la prévalence de la dépression, symptomatologie non motrice fréquente et invali
dante, chez des patients traités par STNDBS.
symptômesneuropsychiatriquesdela maladie
deparkinson
La MP, caractérisée essentiellement par une atteinte du système dopaminer
gique, responsable des symptômes moteurs, est aussi à l’origine de modifica
tions thymiques et comportementales. La dépression, l’anxiété, l’apathie et la psychose, pour ne citer que les symptômes neuropsychiatriques les plus fré
quents, peuvent survenir à tous les stades ou même précéder l’apparition des symptômes moteurs de la MP.
Les personnes atteintes de la MP sont clairement plus sujettes à développer une dépression que la population générale. La prévalence de la dépression chez des patients parkinsoniens est de 3 à 70% selon les études. Il y a un consen
sus sur le fait que la dépression majeure concerne environ 20% des cas, alors que 20% présenteraient des dépressions mineures, et que 25% des malades parkin
Prevalence of mood disorders in Parkinson’s disease patients treated with Subthalamic nucleus deep brain stimulation
Subthalamic nucleus deep brain stimulation (STNDBS) is a recognized treatment for ad
vanced and severe forms of Parkinson’s Di
sease. The procedure improves motor signs and often allows a reduction of the medica
tion. The impact of the procedure on cogni
tive and neuropsychiatric signs of the disease is more debated and there is an international consensus for the need of a multidisciplinary evaluation of patients undergoing such pro
grams, including a neuropsychiatric assess
ment. We present a review of the literature as well as the experience at our centre focused on the short and long term outcome on mood following STNDBS.
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Le traitement par stimulation cérébrale profonde des noyaux sous-thalamiques (STN-DBS) est actuellement considéré com- me une méthode de choix pour traiter les formes sévères et avancées de la maladie de Parkinson. L’intervention améliore significativement les symptômes moteurs et permet une réduc- tion, voire un arrêt, des traitements médicamenteux. L’impact de la STN-DBS sur les plans cognitifs et neuropsychiatriques est plus controversé, mais il existe un consensus international établissant clairement la nécessité d’une évaluation multidis- ciplinaire, en particulier neuropsychiatrique, des patients en- trant dans ces procédures complexes. Une revue des données issues de la littérature sur le devenir des patients, à court et long termes sur le plan de l’humeur, et l’expérience de notre centre sont présentées ici.
Prévalence des troubles
de l’humeur dans la maladie
de Parkinson traitée par stimulation cérébrale profonde
mise au point
Mme Hannah Maes
Faculté de biologie et médecine Université de Lausanne
Rue du Bugnon 21, 1015 Lausanne Hannah.Maes@unil.ch
Pr François Vingerhoets Service de neurologie Dr Alexandre Berney
Service de psychiatrie de liaison CHUV, 1011 Lausanne Francois.Vingerhoets@chuv.ch Alexandre.Berney@chuv.ch
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soniens reçoivent un traitement antidépresseur.1 Ces symp
tômes apparaissent de préférence à deux moments dis
tincts dans l’évolution de la MP, précocement, précédant les premiers signes neurologiques (dans 5 à 30% des cas), ou plus tardivement quand l’invalidité et la déficience en
gendrées par les symptômes moteurs augmentent. La dé
pression est sousdiagnostiquée et soustraitée, de part le chevauchement de symptômes moteurs similaires dans la dépression et la MP tels que le ralentissement psychomo
teur, la fatigue, les troubles du sommeil et la perte d’appé
tit et de poids. De nombreux débats sont en cours autour de l’origine de la dépression majeure (DM) dans la MP. La pathophysiologie de cette complication est complexe et inclut probablement des mécanismes dopaminergiques, noradrénergiques et sérotoninergiques.
Bien que la perte dopaminergique dans la MP se situe principalement dans les neurones de la pars compacta de la substance noire, elle atteint aussi l’aire tegmentale ven
trale. Les axones des neurones de l’aire tegmentale ventrale se projettent vers les aires corticales et souscorticales liées au système limbique, incluant le cortex orbitofrontal.
Ces circuits soustendent les symptômes neuropsychia
triques tels que l’anhédonie, l’apathie, la perte d’espoir et la diminution de l’estime de soi.
La perte de neurones noradrénergiques, se projetant du locus coeruleus à des aires corticales et souscorticales étendues incluant des structures limbiques, semble être plus étendue chez les patients parkinsoniens avec dépres
sion que sans dépression.
Dans la MP, il y a une réduction variable dans le nombre de neurones sérotoninergiques dans le noyau du raphé.
De plus, les taux d’acide 5hydroxyindoleacétique, un mé
tabolite de la sérotonine contenu dans le liquide céphalo
rachidien (LCR), ont été corrélés avec la sévérité de la dé
pression dans la MP. En effet, certaines études ont montré une concentration plus faible de ce métabolite dans le LCR de patients parkinsoniens déprimés comparés aux patients non déprimés. Or une altération du métabolisme de la sé
rotonine est certainement impliquée dans la physiopatho
logie de la dépression majeure. La participation des sys
tèmes noradrénergique et sérotoninergique est soutenue
par une réponse positive des symptômes dépressifs aux antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. A noter enfin que l’association de la dé
pression avec d’autres complications non motrices, telles que le déclin cognitif et la démence, parlerait aussi en fa
veur d’un dysfonctionnement neuronal plus diffus.
effetsneuropsychiatriquesadverses
delastn
-
dbsLe suivi régulier des patients opérés par STNDBS a révé lé des effets secondaires parfois sévères sur le plan thymique et comportemental. En effet, tout un spectre de symptômes neuropsychiatriques survenant dans les suites de cette procédure a été décrit dans la littérature.2 En par
ticulier, des troubles de l’humeur ont été rapportés tels que dépression,3 apathie et accès maniaque. Ces change
ments peuvent avoir de sévères conséquences incluant le suicide. Plus rarement, des troubles du contrôle des impul
sions tels que jeux pathologiques, désinhibition sexuelle et hypersexualité, euphorie et agressivité ont été décrits dans les suites de l’intervention.
Concernant les troubles de l’humeur, la littérature reste contradictoire quant à l’émergence de troubles dépressifs suite à la STNDBS, certaines études rapportent des amé
liorations, d’autres une aggravation et d’autres aucun chan
gement significatif de l’humeur. A noter qu’il y a peu de rapports systématiques sur les effets neuropsychiatriques de la STNDBS et que la plupart des études n’ont pas in
clus de mesures satisfaisantes de l’humeur. Soit il n’y avait aucun instrument spécifique, soit il s’agissait uniquement d’une autoévaluation sans évaluation psychiatrique à vi
sée diagnostique. Enfin, la plupart des études existantes décrivent des résultats à court terme. Les études princi
pales mesurant l’évolution à long terme de l’humeur (18
60 mois) et incluant des mesures spécifiques de celleci sont présentées dans le tableau 1. Six de ces études ne montrent globalement pas de changements significatifs sur l’évolution des scores moyens de l’humeur, mais ne com
prennent pas d’évaluation psychiatrique spécifique per
mettant de poser un diagnostic.
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16 février 2011Auteurs (année) Durée du suivi N Scores dépression Thymie Design
Wang, et coll. (2009) 6 18 mois (1, 3, 6, 12, 18 mois) 27 SDS, HAMD R STN-DBS vs médication Gervais-Bernard, et coll. (2009) 7 5 ans (1 et 5 ans) 42 BDI R Pré- vs post-STN-DBS Kaiser, et coll. (2008) 8 36 mois (3, 6, 12, 36 mois) 33 POMS, BDI R Pré- vs post-STN-DBS
Castelli, et coll. (2008) 9 3 ans 25 BDI R STN-DBS vs médication
Schüpbach, et coll. (2005)10 5 ans (6, 24, 60 mois) 37 MADRS R Pré- vs post-STN-DBS Krack, et coll. (2003) 5 ans (1, 3 mois et 5 ans) 49 DBI R Pré- vs post-STN-DBS
Funkiewiez, et coll. (2004) 3 ans 77 BDI, psychiatre q Pré- vs post-STN-DBS
Tableau 1. Etudes principales mesurant l’évolution post-DBS à long terme (18-60 mois) de l’humeur SDS : Self-rating depression scale ; HAMD : Hamilton rating scale for depression ; BDI : Beck depression inventory ; POMS : Profile of mood scale ; MADRS : Montgomery-Asberg depression rating scale ; STN-DBS : Subthalamic nucleus deep brain stimulation.
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Dans le cadre du programme de chirurgie fonctionnelle des cantons de Vaud et de Genève, nous avons entrepris depuis plus de dix ans un suivi prospectif multidiscipli
naire des patients opérés par STNDBS, incluant une éva
luation psychiatrique. Nous présentons ici quelques résul
tats centrés sur la survenue d’états dépressifs postDBS.
quelquesdonnéesissuesd
’
unecohorte opéréeau centrehospitalieruniversi-
tairevaudois
(
chuv)
Les données portent sur une série prospective de 30 patients parkinsoniens (dixsept hommes, treize femmes) ayant subi une STNDBS bilatérale et ayant été évalués à long terme. Ces patients furent évalués dans le mois pré
cédant la STNDBS (T0), entre six et douze mois (T1) et entre 24 et 36 mois (T2) après l’intervention. La durée moyenne de la MP préDBS était de 15 w 5 ans et l’âge moyen d’implantation de 64,7 w 7,9 ans. Les critères d’in
clusion pour l’intervention étaient la présence d’une MP (United Kingdom Parkinson’s disease society brain bank criteria). Les critères d’exclusion étaient la présence d’une démence (selon les critères du DSMIV), d’une maladie psychiatrique manifeste en cours, d’une dépression ma
jeure modérée ou sévère (MADRS L 19) et les contreindi
cations générales pour la chirurgie.
Une évaluation psychiatrique structurée, suivant les critè res diagnostiques du DSMIV a eu lieu aux temps T0, T1 et T2, et comprenait les échelles suivantes : Hamilton depression rating scale for depression (HDRS), Hamilton anxiety rating scale (HARS), le Hospital anxiety and de
pression scale (HAD) et le MontgomeryAsberg depression rating scale (MADRS).
Les analyses statistiques ont été réalisées au moyen d’analyse de variance en mesures répétées (repeated mea- sures ANOVA) pour les scores MADRS ou HADRS, en consi
dérant les facteurs «temps» (T0, T1, T2) et «sexe» (H/F).
Les résultats sont donnés par leur moyenne w déviation standard. Le seuil de significativité a été fixé à p l 0,05.
dépressionmajeurepost
-
dbsL’étude montre qu’un tiers des patients a présenté une DM durant le suivi postDBS. Six des neuf patients avec un diagnostic de DM en T2 présentaient déjà une dépression majeure en T1. Seuls deux des neuf patients avec DM en T2 n’avaient ni antécédent de DM avant l’intervention, ni DM en T1. A noter que douze patients sur 30 prenaient un traitement antidépresseur (AD) en T2 alors que seulement 3/30 prenaient des AD en T0.
caractéristiquesdespatients avec
etsansdépressionmajeure
(
dm)
au suivi àlongterme(
t2)
Le tableau 2 montre les caractéristiques des patients avec et sans DM en T2. Un tiers des patients (9/30) présente une DM en T2. Il y a significativement plus de fem mes que d’hommes qui présentent une DM en T2. Les patients avec DM en T2 sont significativement plus âgés (p = 0,042),
et l’âge d’implantation est significativement plus élevé pour le groupe avec DM en T2. La présence d’antécédents personnels (APDM) et/ou familiaux (AFDM) de DM n’est pas prédictive d’une DM en T2.
scoresdedépressionen fonction
dusexe
Une analyse de variance en mesures répétées (ANOVA) pour les scores MADRS en considérant les facteurs «temps»
(T0, T1, T2) et «sexe» (H/F) montre un résultat hautement significatif pour le «sexe» à p = 0,005. On note une diffé
rence significative du score de MADRS entre le groupe des hommes et le groupe des femmes en T0 (p = 0,029), T1 (p = 0,026) et T2 (p = 0,013), les femmes ayant des scores MADRS plus élevés aux trois temps. Dans le groupe des femmes, on observe une augmentation du score MADRS au temps T2 par rapport au temps T0 avec une tendance proche de la signification (p = 0,06).
synthèseetconclusion
Dans notre étude prospective, un tiers des patients a présenté une DM durant le suivi postDBS. Une propor
tion importante de cas (67%) présentant une DM à 2436 mois de suivi présentait aussi une DM à sixdouze mois. Il s’agit donc majoritairement de dépressions récurrentes ou chroniques. Notre étude démontre donc la présence d’une importante comorbidité dépressive avec 40% des patients sous traitement antidépresseur à 2436 mois. Le laps de temps important entre chacune de nos évaluations im
plique que la dépression est encore probablement sous
estimée ici. Les quelques études disponibles sur les ef
DM Absence de p en T2 DM en T2
N 9/30 21/30
Sexe (H : F) 2 : 7 15 : 6
Age d’implantation 68,9 w 7,4 62,6 w 7,5 0,042 (en années)
Durée de la maladie 17,4 w 3,8 13,9 w 5 NS (en années)
AP-DM 4/9 10/21 NS
AF-DM 0/9 2/21 NS
MADRS en T0 10,1 w 1,4 8,6 w 1 MADRS en T1 19,4 w 2,1 6,2 w 1,5 MADRS en T2 21 w 1,4 6,3 w 1
Txt AD à T2 6/9 6/21
DM : dépression majeure ; AP-DM : antécédent personnel de dépression majeure ; AF-DM : anamnèse familiale de dépression majeure ; MADRS : Montgomery-Asberg depression rating scale ; T0 : 1 mois pré-STN-DBS ; T1 : à 1 an ; T2 : à 2-3 ans, Txt AD : traitement antidépresseur.
Tableau 2. Comparaison des patients avec et sans dépression majeure en T2
Résultats exprimés en moyenne w déviation standard, résultat significatif à p l 0,05.
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fets neuropsychiatriques à long terme ne montrent pas ou peu de changements en ce qui concerne l’humeur (voir ta
bleau 1). La seule étude rapportant des changements mon
tre une amélioration chez 16,7% des patients, une péjora
tion dans 6,7% et une stabilité de l’humeur chez 76,6% des patients,4 les résultats de cette même cohorte ne mon
trent plus de changement à cinq ans de suivi.5 Nos résul
tats démontrent pourtant qu’une proportion importante des patients présente une dépression, lorsqu’on prend le soin de l’investiguer par un examen psychiatrique plus ap
profondi. L’effet «sexe» est un élément intéressant ressor
tant de notre étude, suggérant que les femmes sont plus à risque d’une DM postSTNDBS. Une vulnérabilité à la dépression plus élevée chez les femmes est bien connue dans la population générale mais reste controversée dans la MP. La surreprésentation de patients plus âgés dans le groupe de patients avec DM à 2436 mois montre que les facteurs «âge et âge d’implantation» semblent aussi être des facteurs défavorables. Notre étude utilisant une éva
luation psychiatrique à visée diagnostique montre une pré
valence importante de DM mais ne nous renseigne pas sur l’origine de celleci.
Parmi les hypothèses évoquées, il y a celle d’un lien di
rect avec la stimulation, par neuromodulation directe ou indirecte de structures du système limbique. En effet, des études neuroanatomiques démontrent que le noyau sous
thalamique a une organisation somatotopique avec une par
tie motrice, associative et limbique. Des études anima les et des études par neuroimagerie ont montré une interfé
rence de la STNDBS avec des régions régulant les aspects cognitif, psychiatrique et émotionnel du comportement, suggérant un rôle important du STN dans les fonctions as
sociative et limbique des circuits des ganglions de la base.
Bien entendu, les effets postopératoires neuropsychia
triques à long terme peuvent dépendre de nombreux fac
teurs autres que la stimulation cérébrale ellemême, tels qu’une maladie psychiatrique préexistante, l’ajustement de la médication antiparkinsonienne, la gestion du suivi
postopératoire sur les aspects psychologiques et la pro
gression de la maladie. De plus, des attentes magiques déçues, une redéfinition des rôles et des demandes so
ciales accrues suite à une amélioration de la motricité peu
vent contribuer au développement d’une psychopathologie dans la phase postopératoire.
Avant de conclure, il faut noter que la DBS – qui peut provoquer des complications psychiatriques dans le trai
tement des troubles du mouvement – peut aussi modifier de façon bénéfique des troubles du comportement, et se révéler un instrument thérapeutique, dans les formes sé
vères et résistantes de certaines affections neuropsychia
triques, comme dans le syndrome de Gilles de la Tourette, le trouble obsessionnel compulsif et la dépression majeure résistante. Des résultats prometteurs concernant chacune de ces affections sont publiés dans le domaine de la re
cherche clinique récente.
En conclusion, la littérature et notre expérience dans le programme de neurochirurgie fonctionnelle (Vaud et Ge
nève) confirment la nécessité d’une évaluation multidisci
plinaire pré et postDBS, comprenant une évaluation psy
chiatrique, afin d’amener une prise en charge spécifique si nécessaire, en particulier de la dépression qui survient très fréquemment dans ce contexte.
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* à lire
** à lire absolument
Bibliographie
Implications pratiques
La maladie de Parkinson comprend de nombreux symp- tômes neuropsychiatriques
Dans la maladie de Parkinson, la dépression doit être dépistée et traitée
Les candidats à une intervention de stimulation cérébrale profonde doivent être évalués sur le plan neuropsychiatrique
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