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L'habitat du haut Moyen Âge

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L'habitat du haut Moyen Âge

BONNET, Charles André

BONNET, Charles André. L'habitat du haut Moyen Âge. In: Société suisse de préhistoire et d'archéologie. Habitat et habitation . Genève : Société suisse de préhistoire et d'archéologie, 1982.

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:95340

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L'HABITAT DU HAUT MOYEN AGE par Charles BONNET (Genève)

I. INTRODUCTION

10.1.

Les recherches consacrées à l'habitat du haut Moyen Age en Suisse romande n'ont débuté que ces dernières années, aussi ne disposons-nous que d'une information très réduite. Cette situation est due au manque de textes décrivant avec quel- que précision les villes et les villages de cette époque et aux difficultés techniques rencontrées par les archéologues lors de la découverte des vestiges de maisons, souvent bâties en bois et en torchis. Difficultés auxquelles s'ajou- te le problème posé par la localisation des agglomérations anciennes, aujourd'hui en milieu urbain ou dans les villages modernes. Il serait faux de reconstituer l'occupation du territoire selon des règles précises permettant de suivre le dé- veloppement d'une population homogène durant un demi-millénaire. Au contraire, le haut Moyen Age se distingue par de profondes mutations, par les influences diverses qui se sont exercées dans notre région de carrefour, par les réformes religieuses, sociales ou technologiques. Il n'est pas étonnant de retrouver dans l'habitat cette multiplicité. On peut donc avoir quelque appréhension à étudier les modes de construction adoptés durant une période troublée, alors que la do- cumentation nécessaire fait défaut.

Dans notre région, où les Romains étaient fortement implantés, les premieres mi- grations des Alamans, entre 260 et 279 ap.

J.-c.,

n'ont pas mis fin à toute forme d'organisation. Certes, de nombreuses villas paraissent avoir été abandonnées, même si, à Genève, i l a été possible de constater que les 60% de ces établisse- ments étaient encore occupés au IVe siècle. Cependant, sur le plan archéologique, on observe une transition marquée par un déplacement assez net de l'habitat. Les bâtiments de la pars urbana semblent délaissés alors que dans la pars rustica, ou autour de la villa, de nouvelles habitations sont aménagées. De vastes aires funéraires et leurs lieux de culte sont installés non loin des maisons qui ne sont plus rangées selon les plans orthogonaux des époques antérieures.

Cette image de l'évolution architecturale dans les zones rurales demande à être précisée comme nous avons pu le faire dans la cité de Genève.

II. L'EVOLUTION DES CENTRES URBAINS 1. Le cas de Genève

A Genève où les remaniements des environs de l'an 300 marquent le début d'une reconstruction complète de la ville. Une enceinte fortifiées va définir un péri- mètre réduit dans lequel un chantier permanent dotera le centre religieux et ad- ministratif d'impressionnants édifices qui seront bien souvent restaurés.

Peu après l'implantation des remparts, un bâtiment officiel, peut-être le

praetorium, est établi dans la partie orientale de la cité. Son aile nord a fait l'objet d'une fouille systématique et l'on a reconnu plusieurs salles, quelque- fois avec un étage, ordonnées autour de différentes cours. Un système de chauf- fage par conduits d'air chaud apparait à cette époque et, durant près de deux siècles, ce type d'aménagement sera régulièrement installé dans de nombreux édi- fices. Le praefurnium est très simple, i l s'agit souvent d'une ouverture ménagée au travers des fondations du mur. Le foyer prévu à cet endroit permet de distri- buer la chaleur par des canaux plus ou moins larges dont la couverture est quel- quefois soutenue par des pilettes remployées, circulaires ou carrées. Des tubuli servent de canalisations secondaires dans les sols, mais ils peuvent être aussi placés verticalement, fixés en saillie contre les parois.

Quelques décennies plus tard, le groupe épiscopal remplace la résidence officiel- le. Le nouvel ensemble tient compte des constructions précédentes et les annexes des clercs réutilisent les salles déjà établies. L'importance des nouvelles fonc-

tions de cette petite cité dans la ville explique le soin apporté aux aménagements.

Les pavements des salles sont constitués de mortier à tuileau parfaitement lissé.

Des fragments de tapis de mosaïques témoignent également du luxe des habitations dont les murs pouvaient être décorés de peintures.

Le palais de l'évêque se trouvait entre l'enceinte fortifiée et les premiers sanc- tuaires chrétiens; i l a été occupé durant une longue période. Dès l'origine, une grande salle de réception chauffée et une chapelle privée sont à disposition du prélat. D'autres annexes complètent la demeure, ainsi ont été retrouvés les res- tes d'une chambre adossée à la salle de réception; dans les déblais s'étaient préservés tous les tessons d'une grande amphore provenant sans doute du bassin sud-oriental de la Méditerranée (fin Ve-VIe siècle). Des abris plus légers ont servi à protéger des réserves de grains qui, à la suite d'un incendie, ont été

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10.2.

très bien conservés. On a reconnu là du froment, de l'orge, de l'avoine, du sei- gle, du panic, des pois et des lentilles. D'autres locaux présentent des aména- gements plus modestes encore comme ce foyer ouvert de forme quadrangulaire, vraisemblablement utilisé pour la cuisine.

Le palais épiscopal subit des transformations au cours des temps, sa salle de réception est divisée par un mur de cloison, le chauffage à conduits est alors désaffecté. D'autres pièces sont bâties; l'une d'elles était dotée d'un foyer ouvert aménagé dans l'angle de la chambre. Ce type d'installation devait être courant à l'époque carolingienne car sur le fameux plan de Saint-Gall (vers 820), qui restitue un programme de construction idéal du monastère, figurent des foyers de ce genre.

Autour du centre religieux, les fouilles ont mis au jour les vestiges de quelques maisons. Le long du cardo sont apparues plusieurs salles contiguës. Des sols de mortier consolidés avec des fragments de calcaire, divers aménagements et un chauffage montrent que ces habitations étaient réservées à une classe aisée de la population. Cette constatation paraît confirmée par les découvertes qu'effectua Louis Blondel à l'emplacement de ce que le savant interprétait, probablement à tort, comme le palais burgonde. Il y avait là des bains, des salles décorées de mosaïques et un matériel archéologique assez riche.

2. Autres exemples

Les édifices dont nous avons retrouvé les restes à l'intérieur des murs de Genève montrent que de fortes traditions antiques se maintiennent durant ce que l'on a souvent appelé les siècles obscurs. Les habitations des bourgeois, descendants de l'aristocratie romaine ou appartenant aux familles royales germaniques, n'ont rien à envier à celles des anciens décurions. L'étude d'autres villes suisses complète ces observations; ainsi à Coire, la famille des Victorides préside aux destinées de la cité dont les sanctuaires offrent un autre exemple de la compé- tence des maîtres d'oeuvre alpins. A Kaiseraugst, plusieurs aménagements prouvent que les migrations du IIIe siècle n'ont pas changé le mode de vie de certains responsables. L'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune apparaît comme un centre spiri- tuel exceptionnel où des constructions importantes sont également édifiées dès le Bas-Empire et où l'on transformera sans cesse les monuments et leurs annexes.

III. L'HABITAT RURAL

1. Les transformations des villae

Certes l'habitat des grandes agglomérations n'est pas comparable avec les modes- tes maisons connues des paysans ou des responsables locaux. Dans la campagne, le IIIe siècle met fin à une organisation qui s'était développée durant la paix ro- maine avec de vastes ensembles agricoles. Aussi la tradition antique se manifeste- t-elle différemment; à Satigny GE notamment, dans un établissement du Haut-Empire, l'aile d'une villa du IVe siècle a été localisée. Le corps du bâtiment ne semble pas avoir été construit à l'emplacement de l'ancienne habitation du maître, on a plutôt l'impression que ce secteur était réservé avant à une activité artisanale.

Les murs de la nouvelle villa sont constitués de pierres de rivière liées avec de la terre argileuse. Des effondrements par pans entiers démontrent que l'élévation de pierres et d'argile était bâtie jusqu'à plus d'un mètre de hauteur et qu'un tel système n'était pas d'une solidité à toute épreuve. D'ailleurs deux murs d'une chambre ont dû être doublés pour améliorer la statique de la construction.

Dans cette dernière, une installation de chauffage remarquable a été découverte des conduits d'air chaud couraient à la base des parois alors que des canaux secondaires aussi larges se croisaient au centre de la salle. Vraisemblablement pour faciliter le tirage, des canaux plus petits reliaient encore certains con- duits entre eux. La suspensura était établie avec des fragments de tuiles recou- verts d'une épaisse couche de mortier et un peu de tuileau. Les foyers étaient placés dans des fosses creusées sous les premières assises de fondation du mur, sans aucun aménagement particulier. Il est probable qu'un personnage assez puis- sant vivait dans cette villa proche de Genève. Certaines habitudes romaines ont donc été conservées pour lesquelles, cependant, les techniques des maçons étaient moins adaptées.

2. Les nouveaux établissements ruraux

Il faut s'interroger également sur une autre architecture traditionelle qui, bien qu'essentielle à la connaissance de l'habitat du haut Moyen Age, reste encore presque inconnue. A l'image des réalisations protohistoriques ou romaines, des édifices en charpente de bois et quelquefois en torchis représentent une manière de construire courante. Il est probable que nous pourrons comprendre par étapes

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10. 3.

les caractères de ces maisons dont l'organisation a évolué au cours des siècles.

Les seuls exemples retrouvés en Suisse romande pour la période concernée ne fa- cilitent guère notre interprétation. Quelques fosses actuellement en cours d'étude à Belfaux FR pourraient appartenir à un village établi à côté de son ci- metière. Cette situation se retrouve à Sézegnin GE où des cabanes semi-enterrées ont pu être fouillées; cet établissement, aujourd'hui en cours de dégagement, se trouvait très près de la nécropole.

A Sézegnin, les vestiges sont comparables aux trouvailles effectuées sur les si- tes ruraux d'Europe du nord. Après un premier décapage, des fosses de terre noire se sont dessinées sur les couches de gravier. Les traces de trous de poteaux ont permis de reconstituer des cabanes de petites dimensions (3,50 m x 4,00 m) dont le fond était creusé à 0,30 met 0,80 m dans le sol. Plusieurs niveaux d'occupa- tion étaient superposés ainsi que des foyers. Dans la structure la mieux préser- vée, une couche de terre argileuse, rubéfiée, servait probablement à protéger les hommes des eaux d'infiltration. La découverte de plusieurs fragments de lin- gots de fer et de scories, comme celle d'objets manufacturés, rappelle peut-être les fonctions artisanales de l'abri.

Il est vrai que ce type de structure pose partout de nombreux problèmes d'inter- prétation. Si l'on peut reconstituer assez facilement l'élévation avec sa char- pente de bois, des murs de torchis et une couverture de chaume ou de tuiles, c'est l'ensemble des maisons qu'il faudrait reconnaître pour avoir une idée de l'organisation des unités agricoles et des fonctions des différents bâtiments.

Les magasins pour les céréales doivent avoir été aménagés dans certaines fosses, plus tard utilisées comme décharges, alors que des maisons plus grandes, éventu- ellement de plain-pied, servaient d'habitations et d'écuries appartenant aux chefs de familles. Le village alaman de Berslingen SH montre ces différences qui s'expliquent aussi bien par des nécessités fonctionnelles que par une hiérarchi- sation sociale. Là, des constructions à quatre travées de plus de 10 m de lon- gueur étaient entourées par des cabanes semi-enterrées dont l'une appartenait à un tisserand; d'autres étaient utilisées comme greniers, fenils ou peut-être même chambres de bains, ainsi que le mentionne la Lex alamannorurn (VIIIe siècle) ou le testament de l'évêque Tello de Coire (765). Les fonds de cabanes peuvent dans certains cas avoir servi de caves alors qu'un plancher était aménagé au ni- veau du sol. Les maisons du village de Castiel, dans les Grisons~ étaient cons- truites avec des murs en pierres sèches ou des charpentes de bois. Des foyers ouverts quadrangulaires étaient aussi en usage dans ces habitations.

L'habitat, dans les villages du haut Moyen Age, est donc difficile à isoler des abris destinés aux femmes employant les métiers à tisser, aux·artisans travail- lant le métal, aux potiers pour leur fours, voir aux cuisines, souvent instal- lées à l'extérieur et qui sont aussi attestées par des fours. Il est vraisembla- ble que notre information, relativement abondante pour les cabanes, transforme cependant les réalités. Les fosses, plus faciles à localiser, ont fait l'objet de certaines recherches mais une architecture en bois reste à découvrir. Depuis quelques années, les médiévistes en ont retrouvé quelques témoignages, restitu- ant les traces de sanctuaires mérovingiens ou carolingiens bâtis entièrement en bois.

A Saint-Jean GE et à Satigny GE, de grandes églises sont construites dès le VIe siècle. Des trous de poteaux de 0,80 m de diamètre situent l'emplacement de pou- tres verticales servant d·e supports aux parois de bois. Le creusement de plusieurs trous au·:.mêrne endroit indique les fréquentes restaurations rendues nécessaires par l'usure de ce matéri.au. A Satigny encore, au sud de l'église carolingienne en pierre qui remplace le sanctuaire de bois, un vaste bâtiment sera établi du- rant les IXe et Xe siècles. Il s'agit sans doute d'un monastère où vivaient plusieurs ecclésiastiques. Les alignements de trous de poteaux définissent la surface occupée par la construction en chêne et partiellement en hêtre. Les frag- ments de céramique retrouvés attestent qu'une partie des locaux étaient habités.

Les proportions de ces derniers monuments se rattachent à une architecture qui ne devait pas être réservée aux édifices religieux seulement et i l serait utile de retrouver les fermes qui ont certainement bénéficié de cette technologie.

3. Les cimetières

De nombreux cimetières du haut Moyen Age apportent la preuve que notre région continue à se développer et que la population active est capable de réaliser d'impressionnants ensembles. Vivait-on de façon misérable dans les campagnes de Suisse romande alors que les murs des villes abritaient des maisons luxueuses?

Une nouvelles approche des problèmes posés par l'habitat rural devrait permettre de répondre à cette question. On le voit, l'étude des lieux d'habitation permet d'aborder d'importants problèmes historiques. La fin de l'Antiquité est marquée par des changements que les textes ne peuvent expliquer; un large champ de re- cherches est donc ouvert à l'archéologie et nos objectifs de travail doivent te- nir compte de cette problématique.

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10.4.

BIBLIOGRAPHIE

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Archéologie suisse, 3/4, p. 174-191.

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SENNHAUSER, H.-R. 1979. Der Profanbau. In: Ur- und frühgeschichtliche Archâologie der Schweiz. Band VI, Das Frührnittelalter, Bâle, p. 149-164.

LEGENDE DES ILLUSTRATIONS

Fig. 1. Genève GE. Plan schématique du groupe épiscopal, IVe-IXe siècle.

{Document

c.

Bonnet, bureau cantonal d'archéologie).

Fig. 2. Sézegnin GE. Plan d'un fond de cabane du village proche du cimetière {Document C. Bonnet).

Fig. 3. Berslingen SH. Plan du village proche de la chapelle et du cimetière {Sennhauser, 1979, fig. 16, p. 158).

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2.

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Références

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