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Où sont les véhicules électriques dans la société d aujourd hui?

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

L’ÉQUIPE L’ÉQUIPE

Rédactrice en chef

Sophie Suatac

Editor-in-Chief

Kenny Huynh

Directrice de la production

Jasmine Bhatti Jacqueline Tian-Tran

Directrice des arts

Myriam Hamza

Directrice des médias

Ishraq Akbar

Directeurs du site web

Michael Leung Kelly Xu

Coordinatrice aux logistiques

Naiema Zaman

Coordinateurs des auteurs

Kelly Xu & Simon Yves Reilley

Auteurs / Auteures

Wooseok (Brian) Kim, Luka Vukovic, Mathieu Levesque, Alysha Riquier, Yusuf Sheikh, Gerry Huynh,

Nam Chu, Kenny Huynh, Sophie Suatac, Jasmine Bhatti, Jacqueline Tian-Tran, Myriam Hamza, Ishraq

Akbar, Michael Leung, Kelly Xu, Naiema Zaman, Simon Yves Reilley

Illustrateurs / Illustratrices

Yzabelle Bisa, Alysha Riquier

Illustrateurs / Illustratrices

John Evans, Miléna Sokolowski, Angeli Reyes, Veronica Leal-Correia,

Mariko Sumi

Rédatrices / Rédacteurs

Mihaela Tudorache, Divine Kankenga, Ann Lee, Shobhita Balasubramania, Alexandra Phan, Navpreet Langa, Angeli

Reyes, Colin Griffiths, Emily Lam, Ivana Radonjic, Megan Miaro, Skyra Cheng,

Shreya Sarmah, Andrew Ng, Misha Kaniyath

Traductrices / Traducteurs

Aria Slippert, Dara O’Connor, Miléna Sokolowski, Mihaela Tudorache, Princia Gangnon, Emily Tran, Yasmeen Ameeriar

Où sont les véhicules électriques dans la

société d’aujourd’hui?

Gerry Huynh

15

Techniques d’apprentissage machine dans la détection du cancer du poumon

Yusuf Sheikh

13

Vision super-humaine des couleurs : Tétrachromie

Nam Chu

14

(2)

Inquiétudes croissantes concer- nant le vapotage de nicotine : une perspective sur la santé

Wooseok (Brian) Kim

Les animaux sont-ils en 6

accord avec la musique?

Luka Vukovic

7

La découverte d’une nouvelle espèce de tortue de mer

Alysha Riquier

La Terre avait-elle beso- 9

in d’un peu d’aide pour donner vie?

Mathieu Levesque

8

MATIÈRE DE MATIÈRE DE JANVIER

JANVIER Illustratrices Tranductrices

4

10 SCIENCE DE 2019

L’équipe exécutive du Catalyst

(3)

L’ÉQUIPE L’ÉQUIPE

Rédactrice en chef

Sophie Suatac

Editor-in-Chief

Kenny Huynh

Directrice de la production

Jasmine Bhatti Jacqueline Tian-Tran

Directrice des arts

Myriam Hamza

Directrice des médias

Ishraq Akbar

Directeurs du site web

Michael Leung Kelly Xu

Coordinatrice aux logistiques

Naiema Zaman

Coordinateurs des auteurs

Kelly Xu & Simon Yves Reilley

Auteurs / Auteures

Wooseok (Brian) Kim, Luka Vukovic, Mathieu Levesque, Alysha Riquier, Yusuf Sheikh, Gerry Huynh,

Nam Chu, Kenny Huynh, Sophie Suatac, Jasmine Bhatti, Jacqueline Tian-Tran, Myriam Hamza, Ishraq

Akbar, Michael Leung, Kelly Xu, Naiema Zaman, Simon Yves Reilley

Illustrateurs / Illustratrices

Yzabelle Bisa, Alysha Riquier

Illustrateurs / Illustratrices

John Evans, Miléna Sokolowski, Angeli Reyes, Veronica Leal-Correia,

Mariko Sumi

Rédatrices / Rédacteurs

Mihaela Tudorache, Divine Kankenga, Ann Lee, Shobhita Balasubramania, Alexandra Phan, Navpreet Langa, Angeli

Reyes, Colin Griffiths, Emily Lam, Ivana Radonjic, Megan Miaro, Skyra Cheng,

Shreya Sarmah, Andrew Ng, Misha Kaniyath

Traductrices / Traducteurs

Aria Slippert, Dara O’Connor, Miléna Sokolowski, Mihaela Tudorache, Princia Gangnon, Emily Tran, Yasmeen Ameeriar

Où sont les véhicules électriques dans la

société d’aujourd’hui?

Gerry Huynh

15

Techniques d’apprentissage machine dans la détection du cancer du poumon

Yusuf Sheikh

13

Vision super-humaine des couleurs : Tétrachromie

Nam Chu

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ILLUSTRATRICES

4

Bonjour! Je m’appelle Alysha Riquier et je suis illustratrice,

traductrice et écrivaine pour le Catalyst. Je suis actuellement dans ma 3e année de mon baccalauréat

en biologie. Je suis passionné par l’écologie et la conservation des espèces.

Lorsque je ne suis pas occupé par les études, je suis en train d’explorer la nature en observant les oiseaux ou

à la recherche de serpents.

Mon but dans la vie est de faire une différence dans la conservation des espèces en

même temps de découvrir les nombreux écosystèmes uniques qui nous entourent.

Je m’appelle Miléna et j’illustre pour le Catalyst. J’étudie à l’Université d’Ottawa depuis janvier 2018 avec une majeure en mathématiques et une mineure en musique. De plus, j’aime beaucoup les arts! Dans mes temps libres, j’apprends à jouer de la guitare et du piano, ou j’écoute beaucoup de musique. J’aime aussi participer à des clubs créatifs sur le campus et rencontrer de nouvelles personnes!

Donc, si vous voulez m’ajouter sur Instagram (et au fait, vous pouvez demander des illustrations) - je suis à @milenasokolowski. Passez une bonne journée!

Bonjour! Je m’appelle Veronica Leal-Correia et

j’étudie la biologie et les beaux-arts à uOttawa. Tout

au long de mes études, la biologie s’est révélée être une vaste discipline avec une myriade de voies à suivre, mais la biologie conservatrice et la biologie

environnementale en particulier se sont avérées

deux domaines qui m’intéressent beaucoup. En

tant qu’illustrateur pour Catalyst, j’ai eu l’occasion de mêler deux de mes passions et de contribuer à

la communauté de l’école.

J’aime également les voyages, l’écriture et la photographie.

Je m’appelle Yzabelle Bisa et je suis une étudiante à temps plein en biochimie et génie chimique. Bien que ma formation professionnelle se situe

dans les domaines de la science et de l’ingénierie, j’ai toujours

été enclin à partager mon côté créatif à travers divers débouchés.

Je suis passionné par l’expression de soi à

travers les moyens visuels, la musique ou les

médias numériques. Je suis ravi de partager mes

œuvres d’art avec vous ici dans le Catalyst.

Bonjour! Je m’appelle Angeli et je suis un illustrateur et rédacteur chez Catalyst. Je travaille sur des projets statistiques,

donc probablement vous me trouverez enveloppée

dans une couverture et écrivant de code R quelque part sur campus.

J’espère que vous aimez lisant les articles!

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Bonjour! Je m’appelle Princia Gangnon et je suis une étudiante internationale en Sciences biomédicales à l’Université d’Ottawa. Depuis 2017,

je suis traductrice chez Catalyst. Mon parcours universitaire a non seulement renforcé mon intérêt

pour les sciences, mais m’a également inspiré à explorer d’autres domaines connexes telles que la traduction scientifique et étonnamment des domaines moins étroitement reliés, tels que l’histoire

et la diplomatie internationale. Ainsi, en 2017, j’ai représenté l’Université d’Ottawa à la simulation

annuelle de la Conférence Internationale de l’Union Africaine à Washington. L’été dernier, j’ai eu l’honneur de travailler pour un organisme à but non lucratif ayant pour mandat la défense du patrimoine

franco-ontarien. Me voilà maintenant à la fin de la première partie de mon parcours et je compte m’orienter vers le domaine de la chimie médicinale

et si possible de continuer de m’instruire dans le domaine de l’histoire et de l’écriture. Je dois dire qu’après 4 ans d’études, j’ai encore plus de questions

que de réponses mais si mon parcours m’a appris quelque chose, c’est que le processus est tout aussi

important que le résultat final.

Bonjour, je m’appelle Yasmeen Ameeriar et je suis étudiante de deuxième année en sciences biomédicales! Mon rôle dans Catalyst est traducteur;

je prends les articles écrits en anglais et les traduit en français! Dans mon temps passé, j’aime sortir avec mes amis et ma famille! Mes objectifs pour l’avenir sont de faire quelque chose dans le domaine de la santé liée à la médecine ou à la pharmacologie!

TRADUCTRICES

Salut! Je m’appelle Emily Tran et je suis une traductrice pour Catalyst. Je suis actuellement une étudiante en BIM de deuxième année à l’Université d’Ottawa. Quand je ne suis pas occupé avec mes études, j’aime passer mon temps libre à peindre des natures mortes, à lire sur l’histoire et à écouter de la

nouvelle musique.

5

(6)

Les animaux sont-ils en accord avec la musique?

Nous avons tous un animal à l’intérieur. Il pleure d’émotion et demande l’indulgence irrationnelle. C’est ce qui fait de nous des êtres humains et non des machines;

la capacité de ressentir le plaisir. C’est grâce au plan neu- rologique que la musique nous est satisfaisante. Vous avez peut-être une Alexa d’Amazon. C’est un appareil qui utilise la reconnaissance de la parole pour effectuer des tâches sur commande. Alexa pourrait bien vous jouer de la musique, mais ces chansons ne vont jamais la donner envie de bouger comme toi tu en auras envie.

Une étude de 2009 de Salimpoor et al. suggère que cette caractéristique gratifiante de la musique est reliée à l’éveil émotionnel ressenti pendant l’expérience. Plus il y a d’éveil émotionnel, plus on est récompensé, ce qui est reflété dans des modifications au rythme cardiaque, à la température corporelle et à la respiration, entre autres.

Voilà le premier indice : les signaux acoustiques affecte se combinent avec émotions pour procurer un sens de plaisir proportionnel.

On écoute de la musique malgré le manque de valeur biologique évidente (Salimpoor, 2009). Pourquoi certains signaux acoustiques provoquent-ils des changements phys- iologiques importantes et immédiates? Comment le motif de violon de Schindler’s List me fait-il pleurer, mais le son d’une pierre qui frappe un arbre n’a pas le même effet?

C’est peut-être notre capacité, que ce soit acquise ou innée, de s’imaginer dans le contexte de la musique. Par exemple, un rythme rapide simule la pression et l’urgence tandis qu’un rythme ralenti évoque la détente et la passivité. Un accord mineur est triste et un accord majeur est heureux.

Un ton grave signifie le pouvoir, mais un ton aigu signifie la joie. Peut-être que cette capacité est une combinaison de notre intuition musicale et notre imagination qui nous per- mettent de traduire l’expérience musicale en émotion, donc, en plaisir : le deuxième indice.

Pour se demander si le plaisir musical s’applique à d’au- tres espèces, il faut d’abord considérer le niveau auquel la capacité musicale est innée ou acquise. Étant donné que l’ex- périence musicale est universelle et interculturelle (Nettle, 1983; Koelsch, 2014), on pourrait la classifier comme innée, mais l’expérience varie tellement qu’on doit aussi la classifier comme acquise.

En revanche, si l’expérience est innée, les animaux au- ront peut-être un degré de musicalité. Pour

déterminer si c’est le cas, « des études chez l’animal ont mis en œuvre une batterie de tests pour comprendre ce que pensent, perçoivent et ressentent les animaux » (McDer- mott & Hauser, 2005). Après tout, les oiseaux chantent et les baleines fredonnent. Malheureusement, McDermott et Hauser nous fournissent leur réponse : « les chansons humaines et les chansons animales ne sont ni homologues ni homoplastiques », ce qui veut dire que le chant d’oiseaux n’est pas musical, mais simplement communicatif. De l’autre part, le macaque rhésus distinguent les sons mélodiques des sons non mélodiques (Wright, Rivera, Hulse, Shyan & Nei- worth, 2000) et mon chien, Albert, parait d’aimer Beetho- ven lorsqu’il hurle avec la musique. Cela dit, Albert aurait pu apprendre à l’aimer en étant membre de notre famille.

Le caractère inné de la perception de la musique ne semble toujours pas naturel pour les animaux.

Appliquons donc nos deux indices. Premier indice : l’éveil émotionnel est lié au plaisir. Deuxième indice : l’intuition musicale innée et apprise ainsi que l’imagination aident à façonner une réponse émotionnelle. On suppose que toutes ces variables existent sur les spectres. Comme les animaux sont moins développés sur le plan cognitif que les êtres humains, leurs spectres d’expérience sont sans doute plus limités que celui des êtres humains, ce qui peut à son tour réduire leur perception finale de la musique, si elle existe.

C’est-à-dire que, sans une grande complexité d’émo- tion, d’imagination et d’expérience musicale, la musique reste presque exclusivement un doux plaisir que seul vous et votre propre esprit humain, pouvez apprécier, savourer et apprécier.

Luka Vukovic, 4

e

année BIM

Source de photo: Miléna Sokolowski, 3

rd

year MAT

6

(7)

Inquiétudes croissantes concernant le vapotage de nicotine : une

perspective sur la santé

En raison de la popularité accrue des cigarettes électro- niques (e-cigs en anglais) ces dernières années, les chances de passer à côté d’un « vapoteur » sont plus grandes que jamais. L’utilisation d’un vaporisateur portatif à piles, mieux connu comme le « vapotage », est devenue une alternative populaire à la cigarette, mais plus encore, constitue une tendance chez les jeunes. Par conséquent, beaucoup de ces derniers, y compris les adolescents, sont souvent initiés et exposés à la fureur culturelle du vapotage. En raison de ces débuts anodins, les jeunes négligent le fait que le vapotage représente une habitude qui peut mettre la vie en danger. De plus, beaucoup d’utilisateurs et de fabricants de cigarettes électroniques ont la fausse idée que le vapotage serait moins nocif que le tabagisme.

Au cours de l’année dernière, le nombre d’incidents médicaux impliquant les poumons ou de maladies respira- toires dues au vapotage a considérablement augmenté. Plus récemment, le 22 novembre 2019, un garçon de 17 ans a été traité pour une bronchiolite oblitérante grave, plus com- munément appelée « poumons popcorn ». La condition est survenue en raison de l’utilisation quotidienne de cigarettes électroniques pendant 5 mois (Howard, 2019). Le garçon n’avait pas d’antécédent de tabagisme ou de consommation d’alcool et aucune prédisposition génétique aux maladies respiratoires. Il a déclaré qu’il avait commencé sa consom- mation cinq mois auparavant et qu’il a rapidement dévelop- pé une dépendance à la nicotine. Son habitude de vapotage quotidien lui a apporté des « poumons popcorn », ce qui lui a valu 47 jours de soins intensifs et des lésions pulmonaires irréversibles. Selon le Dr Panagis Galiatsatos, directeur de la Tobacco Treatment Clinic du centre hospitalier Johns Hop- kins Medicine à Baltimore, une nouvelle série de maladies pulmonaires jadis rares sont de plus en plus fréquentes à cause de l’augmentation dans le nombre de vapoteurs (How- ard, 2019). La maladie des poumons popcorn, ou la bron- chiolite oblitérante, est l’une des maladies qui prennent de plus en plus d’ampleur. Comme le suggère son nom médi- cal, certaines toxines présentes dans la vapeur détruisent les parties les plus profondes des poumons, les bronchioles. Les adolescents sont particulièrement vulnérables à la pression de conformité et sont sujets à des taux alarmants d’hospital- isation liés au vapotage. C’est pourquoi il faut multiplier les campagnes de sensibilisation et d’éducation dans les écoles

pour informer les jeunes des dangers du vapotage afin de mettre un terme à ce phénomène d’envergure nationale.

Comme les gens sont de plus en plus conscients des effets nocifs du vapotage, les gouvernements et les organ- ismes fédéraux adoptent des mesures pour réglementer et contrôler davantage les cigarettes électroniques. Le 28 novembre 2019, le Massachusetts a imposé des restrictions strictes sur le tabac aromatisé et le vapotage de nicotine (Simko-Bednarski, 2019). La réglementation comprend une taxe d’accise de 75 % (un type de taxe professionnelle) sur les cigarettes électroniques non aromatisées et elle inclut des limites sur les quantités de nicotine permises. On peut considérer de telles restrictions comme des mesures gou- vernementales visant à établir un parallèle entre les dangers des cigarettes électroniques et ceux des cigarettes tradition- nelles et il est probable que de nouveaux règlements soient adoptés dans de nombreux autres territoires, du moins aux États-Unis.

Selon les CDC (Centers for Disease Control), le nom- bre de cas de lésions pulmonaires attribuables au vapotage a déjà atteint 2 290 (Erdman, 2019). Avec une augmentation aussi troublante, il est impératif que l’on mette en place des programmes de sensibilisation et d’éducation pour informer les gens sur la nocivité des cigarettes électroniques. Même à l’Université d’Ottawa, on peut observer très facilement les étudiants vapoteurs qui circulent sur le campus. Bien que ce soit leur choix d’utiliser les cigarettes électroniques, j’es- père toutefois qu’ils soient conscients que ces vapeurs dites inoffensives peuvent avoir des conséquences néfastes pour la santé.

Source de photo: Angeli Reyes, 4

e

année BIM Wooseok (Brian) Kim, 1

e

année HK

Source de photo: Vecteezy and Gallery Yopriceville

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Le débat sur l’origine de la vie sur la Terre a toujours été animé. Comment passez-vous de molécules simples conte- nant quelques atomes à un agencement de 7x1027 atomes (le nombre approximatif d’atomes d’une personne de 70 kg) qui peut courir, sauter, piloter un avion ou écrire un article?

Avant l’ère de la science, de nombreuses idées intéressantes abondaient. Une théorie avancée par le philosophe Aristote est connue comme génération spontanée. Aristote pensait qu’étant donné des circonstances justes, la vie pourrait sim- plement apparaître. Il a décrit cela comme la naissance des ravageurs (Ball, 2016). D’autres sociétés anciennes avaient des croyances similaires; des textes anciens de l’Inde in- diquent que, étant donné une combinaison de saleté et de sueur, les mouches survenaient simplement (Brack, 1998).

On peut être surpris d’apprendre que des sci- entifiques célèbrent de l’histoire moderne, dont Isaac Newton et Francis Bacon, ont soutenu cette théorie (Brack, 1998). Bien que nous ayons par- couru un long chemin depuis lors en ce qui con- cerne nos idées sur les origines de la vie, Nombre de questions demeurent sans réponses.

L’expérience d’Urey-Miller fournit l’un des aperçus modernes les plus célèbres de la nais- sance de la vie. L’idée était de reproduire l’envi- ronnement d’une Terre pré-biotique. Un ballon contenant de l’ammoniac, du méthane et de l’hy- drogène a été connecté à un autre ballon plus petit avec de l’eau. L’eau était chauffée et la va- peur formait des étincelles qui simulaient la fou- dre. La vapeur était condensée dans son ballon et le processus se poursuivait de nouveau. Après une semaine d’exécution, cinq acides aminés ont été identifiés; deux isoformes d’alanine, la gly-

cine, l’acide aspartique et l’acide α-aminobutyrique (Miller, 1953). L’acide aspartique, l’α-alanine et la glycine sont in- corporés aux protéines pendant la synthèse des protéines. Il n’a fallu qu’une semaine pour générer quelques composants moléculaires de base de la vie. L’age de la terre étant estimée à 4,54 milliards d’années, soit environ 1 % («AGE OF THE EARTH», 2007), peut-être qu’il n’a pas pris très longtemps après la formation de la Terre pour générer des types de vie simples. Bien que cela donne une idée de la façon dont les ac- ides aminés et les molécules organiques simples sont apparus sur la Terre, il s’agit encore d’un bond en avant par rapport à tout type de vie, même une bactérie simple. Comment

sont apparues les molécules plus complexes qui soutiennent la vie? Une question plus appropriée pourrait être: d’où ve- naient-ils?

Un composant capital à tout type de vie que nous con- naissons sont les sucres, qui sont nécessaires pour constru- ire d’autres molécules absolument essentielles à la vie dont l’acide ribonucléique ou l’ARN. L’une des théories principales sur la façon dont les premiers types de vie ont émergé s’ap- pelle l’hypothèse du monde de l’ARN. Cette théorie souligne la possibilité que l’ARN était la première macromolécule bi- ologique apparue sur la Terre, par rapport aux protéines ou

à l’ADN. Cette théorie bénéficie du soutien général de la communauté scientifique en raison du potentiel unique des ARN à assurer des rôles catalytiques, génétiques et réglementaires (Copley et al. 2007). Cette théorie est aussi soutenue par d’autres preuves telles que le fait que le ribose, le composant sucre de l’ARN, est plus facile à synthétiser que le désoxyribose, le composant sucre de l’ADN (Wilson et Hunt, 2002). Une découverte récente a produit des preuves plus convaincantes de cette théorie : une étude publiée en novembre 2019 décrit la découverte de la présence de ribose sur trois météorites isotopique- ment distinctes (Furukawa, et al, 2019). C’est la première fois que du ribose est découvert sur des météorites, tandis que d’autres éléments constitutifs de la vie com- me les acides aminés et les nucléobases ont été trouvés précédemment. Ainsi, contrairement à l’idée que toutes ces molécules dont les éléments constitutifs de l’ARN aient été synthétisées sur la Terre, les preuves indiquent qu’elles ont été plutôt amenées sur la Terre et se sont réu- nies pour former la vie.

L’image de la naissance de la vie sur la Terre devient de plus en plus claire avec chaque découverte nouvelle. Bien que nous en sachions plus que nos ancêtres à ce sujet, il est import- ant de garder à l’esprit ce qu’il reste à apprendre. La théorie de la génération spontanée - rappelez-vous, les mouches hors de la saleté et de la sueur - n’a pas été définitivement réfutée avant les expériences de Louis Pasteur au milieu du 19e siècle (Tyndall, 1871). Selon les normes d’aujourd’hui, nous étions complètement désemparés il y a seulement environ 150 ans;

nous avons un long chemin à parcourir avant d’avoir une compréhension complète de l’origine de la vie.

Mathieu Levesque, 5

e

année BPS

Source de photo:

Mariko Sumi, PHY Diplômée

La Terre avait - elle besoin d ’ un peu d ' aide pour donner vie ?

Source de photo:

Vector- Stock

8

(9)

LA DÉCOUVERTE D’UNE NOUVELLE ESPÈCE DE

TORTUE DE MER

Les fossiles sont une source d’information importante pour en apprendre plus sur l’évolution et la phylogénie des espèces.

Cependant, il n’est pas simple de faire des découvertes sur des espèces disparues. C’est pourquoi l’origine des tortues de mer reste toujours l’un des grands mystères de la biologie évolutive.

Non seulement la phylogénie est un domaine difficile, mais les tortues de mer ont aussi un potentiel élevé d’unification des lignées convergentes en raison de l’homoplasie systématique présente dans l’espèce. Étant la plus ancienne lignée de tétrap- odes marins vivants, les tortues de mer constituent un modèle de choix pour l’évaluation des risques pour la biodiversité (Py- enson, Kelley & Parham, 2014).

Tout récemment, une équipe de paléontologues en Al- abama a découvert un nouveau genre et une nouvelle espèce de tortue de mer qui pourrait combler une lacune dans leur évolution. Trouvée dans la craie de Campanian Demopolis supérieure de l’Alabama et du Mississippi, É.-U., Asmodeche- lys parhami, l’espèce nouvellement découverte appartiendrait aux Ctenochelyids, un groupe éteint qui partage des caractéris- tiques avec le groupe panchélonioïde. Ce groupe est caractérisé par une coquille dentelée latéralement, des fontanelles costales et plastrales étendues, et l’existence d’épineural situé à différents intervalles le long de la série neuronale (Gentry, Ebersole & Ki- ernan, 2019). On pense qu’A. parhami aurait été vivant il y a environ 75 millions d’années. Il pourrait être l’un des ancêtres

ment, plus de la moitié de la « cavité nucale » est formée par les premiers périphériques d’Asmodochelys. Deuxièmement, les fontanelles nucales sont absentes. Troisièmement, les périphériques latéraux sont plus larges au niveau de la suture entre la 2e et la 3e plaque costale. Quatrièmement, il existe une épine dorsale jusqu’au contact entre le 1er et le 2e neural. Enfin, il existe de nombreux caractères supplémentaires visibles dans les Asmodechelys qui n’ont pas été observés dans Ctenoche- lys, Prionochelys ni dans Peritresius tels que des protubéranc- es en forme de corne sur le bord antérodorsal du premier périphérique (Gentry et al., 2019).

Parce qu’il existe de nombreux arbres phylogénétiques dif- férents pour les tortues de mer, il est difficile de déterminer la place légitime d’A. parhami dans la chronologie de l’évolution des tortues de mer. Cependant, avec l’analyse phylogénétique qui a été effectuée, des preuves solides soutiennent le place- ment des Angolacheliens, des Protostgides et des Ctenochely- ids en tant que Chélonioïdes souches (Gentry et al., 2019). Bien que la phylogénie de Gentry corresponde relativement bien aux archives fossiles, elle n’est pas la plus parcimonieuse. Gen- try mentionne qu’il y a eu une phylogénie qui a été proposée il y a plus d’une décennie et qui correspondait presque par- faitement aux archives fossiles. Le seul problème avec l’anal- yse précédente était qu’elle ne comprenait pas autant d’espèces que l’analyse ultérieure qui aurait pu influencer les résultats.

Tel qu’indiqué en 2019 par Drew Gentry, candidat au doctorat à l’Université de Birmingham et auteur principal de l’étude, « Il existe de nombreuses preuves indiquant que les tortues ont peut-être évolué pour vivre dans l’océan plusieurs fois au cours des 150 dernières millions d’années. L’astuce consiste à déter- miner lesquelles de ces espèces sont les ancêtres directs des es- pèces que nous voyons aujourd’hui ». À l’aide de preuves strati- graphiques et biogéographiques, cette découverte suggère que les estimations de l’aire de répartition ancestrale impliquent que l’origine européenne ou nord-américaine de Chelonioidea date entre le début et la fin du Campanien qui se trouve être 20 millions d’années plus tôt que ce que les études actuelles ont trouvé (Gentry et al., 2019).

Pour conclure, il reste encore de nombreuses nouvelles es- pèces disparues à découvrir tout comme cette espèce de tortue de mer découverte récemment. De nouvelles méthodes sont constamment développées dans le domaine de la paléontologie et permettent aux scientifiques de relier, avec plus de précision, les fossiles aux espèces modernes. Les découvertes sur l’évolu- tion des espèces changent notre compréhension de l’évolution de certains traits d’histoire de vie chez différentes espèces. Il y a encore tant à apprendre et rien n’indique que nous compren- drons l’évolution dans un avenir proche.

Alysha Riquier, 3

e

année BIO

communs les plus récents des tortues de mer modernes, ce qui rend cette découverte encore plus intéressante pour l’étude des origines des tortues de mer. Pour déterminer la relation entre A. parhami et les tortues de mer modernes, les paléontologues ont effectué une analyse phylogénétique. Cette analyse compare les différentes caractéristiques de nombreuses espèces de tortues pour déterminer leur parenté avec chaque espèce à l’aide d’un arbre phylogénétique de tortues de mer. En utilisant la parcimo- nie et la phylogénétique bayésienne, ils ont pu classer la position phylogénétique des Asmodochelys (Gentry et al., 2019).

Asmodechelys parhami a été considérée comme une espèce différente en raison de certaines caractéristiques. Première-

Source de photo:

Alysha Riquier, 3

e

année BIO

Source de photo:

Yzabelle Bisa, 4

e

année BIOT

9

(10)

JAN

Selon Manke (2019), les scientifiques de l’Univer- sité de Californie Berkeley ont développé une nou- velle imprimante 3D intéressante qui transforme un liquide visqueux en objets solides en utilisant la lumière. La théorie derrière cette imprimante provient d’un balayage de tomographie assistée par ordinateur (CT) en sens inverse. Les médecins uti- lisent les balayages CT pour identifier les tumeurs et les fractures en projetant des radiations électro- magnétiques sur le corps sous différents angles afin de schématiser l’énergie transmise et de révéler les formes. Plutôt que de mesurer un objet avec des modèles d’énergie transmises, la nouvelle impri- mante crée un objet en utilisant une résine sensible à la lumière. Pour un objet donné, un modèle 3D est généré et converti en modèles lumineux précis à l’aide d’un programme informatique. Les modèles de lumière sont projetés sur la résine pendant qu’elle tourne, réagit et se solidifie. Par rapport aux impri- mantes 3D conventionnelles qui construisent les objets couche par couche, ces objets sont plus sou- ples, plus lisses, plus complexes et se forment d’un seul coup pour une impression véritablement tridi- mensionnelle !

Source de photo:

EurekAlert!

Les chercheurs de l’Université de Warwick et de l’Université Sun-Yat Sen ont découvert une option prometteuse pour le traitement du cancer qui impliquerait l’utilisation de la thérapie pho- todynamique. La thérapie photodynamique est un traitement du cancer qui utilise des photo- sensibilisateurs et la lumière pour convertir l’ox- ygène dans sa forme hautement réactive (Zhang et al., 2019). Lors de l’activation par la lumière, un photosensibilisateur, à savoir l’iridium, émet une lumière vive qui permet aux chercheurs de suivre son mouvement (Goenka, 2019).

L’iridium était fixé à l’albumine, une protéine que l’on trouve en abondance dans le sérum sanguin (Kaur, 2019). L’albumine peut pénétrer les cellules cancéreuses et transporter l’iridium jusqu’au noyau des cellules tumorales où il con- vertit l’oxygène des cellules en une forme létale qui tue les cellules cancéreuses de l’intérieur tout en laissant les cellules saines voisines intactes (Target Health LLC, 2019). Cette technologie, si elle s’avère efficace lors d’essais cliniques, permettrait de traiter des cancers plus résistants et de réduire les effets secondaires de la chimio- thérapie (University of Warwick, 2019).

Science de 2019

L’histoire s’est faite le 10 avril 2019 lorsque des scientifiques ont photographié la première image d’un trou noir résidant dans la galaxie M87 (NASA Science, 2019) ! L’observation de ce trou noir à 55 millions d’années-lumière n’est pas une tâche facile et n’a sûrement pas été réalisée avec un télescope ordinaire. La silhouette a été capturée par l’Event Horizon Telescope : un réseau de télescopes qui a amélioré la technique de l’interférométrie à très longue base (VLBI). La méthode consistait à focaliser plusieurs télescopes sur un seul objet pour recueillir le surplus de lumière afin de pouvoir visualiser l’image à haute résolution. La compréhension de cette silhouette permettra de mieux comprendre la physique afin de pouvoir tester de nouvelles méthodes d’observation et des théories telles que la théorie de la relativité générale d’Einstein (Lutz, 2019).

FÉV MAR AVR

Source de pho- to: Yzabelle Bisa, 4

e

année Jacqueline Tian-Tran, 3

e

année BIM

Source de photo:

Yzabelle Bisa, 4

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année BIOT

Des découvertes, des inventions et des projets de recherche révolutionnaires qui ont eu lieu tout au long de l’année selon l’équipe exécutive du Catalyst

Kenny Huynh, 3

e

année BIM

Myriam Hamza, 2

e

année BIM

Ishraq Akbar, 3

e

année BIM

10

Le deuxième patient de l’histoire a été guéri du VIH par une équipe d’experts de l’University College de Londres. Le patient a reçu un don de cellules souches porteuses d’une mutation génétique résistante au VIH.

Au cours des 18 mois qui se sont écoulés depuis que le patient a cessé de prendre ses médicaments antirétroviraux, rien n’indique que le VIH soit revenu. On pense que le maintien de la rémission provient de la mod- ification génétique du gène CCR5. Mainte- nant, les scientifiques doivent décider des limites éthiques de la modification génétique et de l’expérimentation humaine (Roberts, 2019).

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Good et Johnson (2019) rappor- tent qu’un grand dépôt de méthane a été découvert sur la planète Mars par le rover Curiosity de la NASA. Le dépôt mesure 21 parties par milliard (ppm) de méthane en suspension dans l’air dans le cratère de Gale, ce qui est beaucoup plus que les 5,8 ppm détectés précédemment en juin 2013 - un nouveau record. Cette présence de méthane suggère la vie passée ou présente comme sur Terre avec des microbes. Le méthane de Mars pourrait également pro- venir de la réaction entre l’eau et la roche sur la planète.

Il est intéressant de noter que le gaz s’est dissipé après avoir été mesuré et les scientifiques n’ont pas trouvé de modèle de présence de méthane sur la planète (Over- bye, 2019). Le rover Curiosity a été capable de mesurer les niveaux de méthane grâce à son spectromètre laser accordable SAM (Sample Analysis at Mars).

JUIN JUIL AOÛ MAI

Source de photo: Doc Wire

Source de photo:

Jet Propulsion Laboratory Source de photo:

Science Pho-

to Library Naiema Zaman, 4

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année BCH

Jasmine Bhatti, 4

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année BIM

Naiema Zaman, 4

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année BCH

11 La maladie de Parkinson (MP) est une mal-

adie neurodégénérative progressive caractérisée par la perte de neurones dopaminergiques dans les noyaux gris centraux (Mink, 1996; Singer, Mink, Gilbert, & Jankovic, 2016). Les noyaux gris centraux sont un ensemble de structures sous-corticales situées dans les profondeurs du cerveau et sont principalement responsables de l’initiation du mouvement. L’état du réseau de noyaux gris centraux peut être déduit en enreg- istrant l’activité neuronale et l’inhibition du con- trôle moteur est corrélée à des oscillations anor- males dans la gamme de fréquences bêta (13-30 Hz) (Cole et al., 2017; Jackson, Cole, Voytek &

Swann, 2019; Little & Brown, 2014; McCarthy et al., 2011). Récemment, Jackson et al. ont montré que les caractéristiques pathologiques corrélées au Parkinsonisme peuvent être détectées de manière non invasive par électroencéphalogra- phie (EEG). Les chercheurs ont utilisé des tech- niques de traitement du signal pour calculer les rapports de netteté et de pente et ces caractéris- tiques ont permis de différencier les témoins sains appariés par âge et les patients atteints de la maladie de Parkinson qui prennent ou non leurs médicaments. Un traitement approprié de l’EEG fournit un outil puissant et peu coûteux pour mesurer les biomarqueurs de la MP et peut potentiellement être utilisé comme une mesure reflétant l’état de la MP.

Michael Leung, Msc Neurosciences

Les scientifiques découvrent un moyen de diriger les cellules souches vers le tissu cardiaque à l’aide d’une protéine adhésive.

Les cellules souches du patient ou du donneur sont modifiées à l’aide d’une adhésine injectée dans les membranes cellulaires des cellules souches. Suivant un modèle de “ localisation “ des bac- téries de la bouche, cela aide les cellules souches à se diriger vers le tissu cardiaque par la circulation sanguine au lieu d’être dirigées vers des “ puits tissulaires “ tels que les poumons et la rate.

Cette étude a été menée par des chercheurs de l’Université de Bristol, au Royaume-Uni, comme l’a rapporté Fryer (2019). Une étude similaire à Harvard Stem Cell Institute (2009), dans laquelle du SDF-1 inactif, un signal libéré par des tissus endommagés ou enflammés lors de la signalisation pour la réparation, a été injecté dans le cœur d’un rat, montre que plus de cellules souches sont recrutées dans le tissu cardiaque endommagé et une amélioration de la fonction cardiaque globale. Cette technologie promet une amélioration radicale dans le traitement des maladies cardiovas- culaires.

En août 2019, des scientifiques de l’Université de Leeds ont créé une nouvelle forme d’or avec une épaisseur de deux atomes seulement ! Plus fin qu’un ongle humain à 0,47 nanomètres, ce matériau est l’or non soutenu le plus fin jamais produit (Université de Leeds, 2019). Il est techniquement considéré comme 2D car il n’est constitué que de deux couches d’atomes superposées. Ce matériau ultra-mince fonctionne avec une efficacité 10 fois supérieure en tant que catalyseur en raison du rapport sur- face/volume élevé et du grand nombre d’atomes insaturés sur la surface (Ye et al., 2019).

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Les chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Toronto ont décrit que des enfants ayant survécu à un cancer multiplient par trois leur risque de problème cardiaque et risque d’insuff- isance cardiaque comparé à celui d’enfants n’ayant jamais eu de cancer (Legault, 2019). Les auteurs de l’étude n’ont toutefois pas tenu compte de facteurs comme le tabagisme, la sédentarité, l’al- imentation ou la consommation d’alcool. Les survivants à un cancer en pédiatrie semblaient plus vulnérables à des problèmes métaboliques comme le diabète, l’hypertension et l’hypercho- lestérolémie (Legault, 2019). Cette étude qui regroupait plus de 630 000 Britanniques est présentée comme l’une des plus vastes jamais complétées à ce sujet d’où son importance (Legault, 2019).

La présente recherche permettrait de sensibiliser les médecins d’effectuer un suivi en cardio-oncologie à cet effet. Différents tests génétiques permettraient de connaître et prédire le niveau de ris- que d’affaiblissement du cœur pour un profil spécifique et fournir un appui vers un rétablissement n’étant pas offert au patient par le passé.

Nos âges biologiques peuvent-ils être inversés?

Le laboratoire du Dr Horvath a publié une étude cl- inique qui a été la première à suggérer que certains marqueurs épigénétiques de l’âge peuvent être in- versés avec des médicaments.

Les marqueurs épigénétiques de l’âge sont des caractéristiques qui changent avec l’âge, comme le thymus et l’adiposité de la moelle osseuse. Le thymus est une glande importante qui se rétrécit lentement avec l’âge. À l’âge de 50 ans, on peut se demander si le thymus se régénère. Fahy et ses collaborateurs (2019) ont donné à un groupe d’hommes blancs d’âge moy- en une combinaison de trois médicaments : l’hor- mone de croissance humaine recombinante et deux types de médicaments contre le diabète (metformine et déhydroépiandrostérone). Après avoir pris ces mé- dicaments pendant un an, leurs glandes thymus et leur moelle osseuse avaient beaucoup moins de tis- su adipeux. Les participants ont également montré une augmentation du ratio lymphocytes/monocytes, ce qui suggère un système immunitaire plus jeune.

Ces résultats ont des implications intéressantes sur la façon dont nous pouvons maintenir notre système immunitaire en bonne santé en vieillissant.

Le 18 novembre 2019, des sucres (incluant le ribose) étaient détectés dans des météorites primitives, appuyant l’hypothèse du monde à ARN et la panspermie parce que cette découverte suggère que les mécanismes chimiques se passant sur astéroïdes peuvent former quelques-unes des biomolécules qui sont essentielles à la vie que nous la con- naissons (Furukawa et al., 2019). Le ribose est le sucre nécessaire de fabriquer l’ARN, qui est considéré comme le premier acide nucléique avant que l’ADN ait évolué et proliféré, selon l’hypothèse du monde à ARN. Ces biomolécules trouvées sur les météorites appui- ent aussi la théorie de la panspermie, qui postule que la vie sur Terre aurait pu provenir des microorganismes ou des biomolécules arrivant sur des objets extraterrestres, com- me des météorites et des astéroïdes, s’écrasant dans la Terre.

OCT NOV DÉC SEP

Source de photo:

Yzabelle Bisa, 4

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année BIOT

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EnergySage Source de photo: LabRoots

Sophie Suatac, 3

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année BIM Simon Reilley, 4

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année BIM

Jasmine Bhatti, 4

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année BIM Kelly Xu, Msc Neurosciences

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En décembre 2019, des chercheurs ont mis au point un mécanisme d’autonettoyage pour les panneaux solaires, car la poussière adhère sou- vent à leur surface et diminue l’absorption de la lumière. Une combinaison de nanofils gravés chimiquement par voie humide et d’un revête- ment de surface hydrophobe sur les panneaux solaires permet aux gouttelettes d’eau d’éliminer 98 % des particules de poussière (BGU, 2019).

Ceci est dû à la réduction des forces d’adhésion entre les particules de poussière et les panneaux solaires ainsi qu’à la géométrie modifiée de la tension agissant sur les particules sur les surfaces superhydrophobes. La superhydrophobie réduit la friction entre les gouttelettes d’eau et les sur- faces des panneaux solaires, ce qui permet aux gouttelettes d’eau de glisser et augmente la force qui peut détacher les particules de poussière des surfaces (Heckenthaler et al., 2019).

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Les vastes champs d’usages possibles des techniques d’apprentissage automatique (plus connu sous le nom de « Machine Learning ») font une nouvelle vague dans le monde des soins de la santé. L’apprentissage machine est un type d’intelligence artificielle qui « donne aux systèmes la capac- ité d’apprendre automatiquement et de s’améliorer par ex- périence sans avoir besoin d’être programmé explicitement » (Expert System Team, 2017). Dans le but de créer un modèle, le « Deep Learning » (« un sous-type d’intelligence artifi- cielle qui imite le cerveau humain pour traiter les données et créer des motifs à utiliser lors d’une prise de décision. ») est souvent utilisé (Hargrave, 2019). « Deep Learning est un sous-ensemble de l’apprentissage machine dans le domaine d’intelligence artificielle (IA) qui a des réseaux capables d’ap- prendre sans supervision à partir des données qui ne sont pas structurées ni étiquetées. » (Hargrave, 2019). À travers le Deep Learning, on peut comprendre que l’apprentissage machine nous donne la capacité de potentiellement automa- tiser des activités variées et des procédures qui peuvent donc alors, avec bon espoir, créer un meilleur système de soin de la santé pour tous à l’avenir.

Google a récemment utilisé l’apprentissage machine dans le domaine de la détection du cancer du poumon. Les chercheurs de l’IA de Google de l’Université Northwestern ont été capable de créer un type de modèle en utilisant

l’intelligence artificielle et l’apprentissage machine (plus pré- cisément, le Deep Learning) pour détecter la prévalence du cancer du poumon à travers des tomodensitométries. Lors d’une comparaison avec des radiologistes ayant en moyenne 8 ans d’expérience, le modèle d’IA était capable de détecter le cancer avec une amélioration de 5% par rapport aux radiolo- gistes (Johnson, 2019). Cela a aussi joué une part importante pour réduire les faux positives (réduit par 11%) (Johnson, 2019). En regardant le risque de cancer deux ans après que le dépistage a été fait, le modèle a été capable de trouver le cancer 9.5% plus souvent que le radiologiste (Johnson, 2019).

Des données sont nécessaires afin de créer un tel modèle qui est capable de lire les balayages et produire ces différents résultats. La fondation pour tout type de système de l’apprentissage machine est en effet les don- nées, puisque c’est à travers celles-là que le modèle est entraîné et peut apprendre. Ce modèle par Google n’est pas une exception, puisqu’il utilise plus de 42 000 to- modensitométries provenant de 15 000 patients dans le but de développer et aiguiser le modèle afin d’être le plus précis possible (Johnson, 2019). Ce type de modèle met en place un précédent intéressant pour l’avenir de notre système de soins de santé en amélioration. En au- torisant l’automatisation de certaines tâches et même en les utilisant pour la détection de certains types de mal- adies, nous pouvons essayer d’améliorer notre système de soins de la santé et ainsi aider plus de patients à un rythme plus rapide, plus précis et plus efficace. Le futur des soins de santé est extrêmement brillant.

Source de photo: VentureBeat

Source de photo: John Evans, PHY

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T echniques d'apprentissage machine dans echniques d'apprentissage machine dans la

la détection du cancer du poumon détection du cancer du poumon

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Yusuf Sheikh, 3e année BIM avec Mineure en Informatique

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L’essor de véhicules électriques (VEs) dans les dernières années est évidente. Le déploiement de voitures électriques globalement a considérablement augmenté dans les dernières années - de 500,000 voitures en 2013, on est passé à 6 millions en 2018 (International Energy Agency, 2019). Cette croissance dans la demande de Véhicules électriques peut être attribuée au succès des premières voitures électriques hybrides produites en masse ; soit la Toyota Prius en 1997 et les véhicules strict- ement électriques de Tesla depuis 2006 (Matulka, 2014). Bien que ces deux marques de voitures soient toujours populaires aujourd’hui, la voiture hybride Chevrolet, Volt et, plus récem- ment encore, la Porsche Taycan, une voiture de luxe, semblent poser une source de compétition pour leurs prédécesseurs.

Le succès et le marché compétitif des voitures électriques ont mené à une ère scientifique d’innovations, donnant ainsi nais- sance à des voitures électriques plus efficaces mais également à pousser plus loin la créativité technologique dans ce domaine.

Bien que les voitures électriques jouent un rôle important dans la conception d’un futur durable, il est important de savoir qu’elles ne viennent pas sans limites. L’un des inconvénients visibles est le coût; les voitures électriques sont beaucoup plus chères que les véhicules à moteur à combustion interne (ICEV), plus couramment utilisés de nos jours. Par exemple, la version électrique de la Volkswagen Golf 5D 2018 a coûté 10,000 dollars CAD de plus que son modèle ICEV. Le coût des véhicules électriques est souvent intimidant et ce, malgré que les statistiques démontrent une épargne de 70% par an sur les dépenses d’essence comparées au modèle ICEV dans le long- terme (Logtenberg, Pawley & Saxifrage, 2018).

L’autre inconvénient que posent les véhicules électriques est le problème de batterie. Selon la taille de la batterie et la vitesse de chargement du point de recharge, il faut 12 heures pour charger la batterie comparée aux 5 minutes qu’il faut pour remplir son réservoir d’essence. De plus, la portée d’une charge complète est généralement d’environ 200 kilomètres contre 350 à 400 kilomètres pour les ICEV (Consumer Re- ports, 2019). Ces inconvénients de la batterie peuvent être un inconvénient majeur, surtout lorsque vous voyagez pour de longues distances ou lorsque vous êtes pressé.

Pour en revenir à l’impact environnemental des véhicules électriques, de nombreux facteurs négatifs sont également négligés. Premièrement, l’électricité utilisée pour recharger les VE est souvent encore générée par l’utilisation du charbon, qui contribue aux émissions de carbone. Les émissions de carbone actuelles des VE sont jusqu’à 31% plus élevées que celles des ICEV sur l’ensemble du cycle de vie des voitures. Cependant, il est prévu que d’ici 2030 et 2050, cette différence sera inversée avec des émissions de carbone plus faibles pro- duites par l’utilisation de l’électricité pour les véhicules

électriques (Li, Ha & Li 2019). De plus, la production d’EV présente un potentiel plus élevé d’impacts négatifs tels que la toxicité humaine et l’éco-toxicité de l’eau douce par rapport aux ICEV. Cela est associé à l’extraction de métaux particu- lièrement importants pour les véhicules électriques tels que le cuivre et le nickel (Hawkins, Singh, Majeau‐Bettez & Strøm- man, 2012).

En étudiant les effets des VE sur la qualité de l’air, Schnell et al. (2019) ont développé un modèle et déterminé que la couche d’ozone et les particules fines fluctuent entre l’été et l’hiver, avaient les effets les plus négatifs pendant l’été. La couche d’ozone diminue et la quantité de particules fines augmente alors considérablement durant cette période. L’ap- pauvrissement de la couche d’ozone est associé à des effets environnementaux négatifs tels que le changement clima- tique (NASA, n.d.), et les émissions de particules fines qui peuvent être corrélées à des effets négatifs sur la santé, no- tamment des dommages cardiovasculaires et respiratoires (Malmgren, 2016). Cependant, Schnell et al. ont également mentionné qu’une augmentation de la fraction des VE peut réduire non seulement les effets sur les niveaux d’ozone en été, mais également sur les particules fines. Soulignant ainsi, les effets bénéfiques résultant de l’adoption des VE. Bien qu’il soit important de noter que le remplacement des ICEV par des VE avant que les sources d’énergie renouvelables soient concrètement établies peut mener à l’augmentation de la pol- lution de l’air par les particules fines en raison des sources actuelles d’électricité à base de combustibles fossiles (Schnell et al., 2019).

Les véhicules électriques présentent un grand potentiel dans un avenir plus durable étant donné que les voitures, camion- nettes, camions et autres véhicules similaires sont de loin les modes de transport les plus utilisés (United States Bureau of Transportation, 2017). Bien que les VE actuels génèrent plus d’émissions de carbone par rapport aux ICEV en raison de leur utilisation de l’électricité, les véhicules seuls ne le font pas. Une transition entre ICEV fonctionnant au gaz vers des véhicules tout électriques à zéro émission aboutirait à une diminution importante d’une source majeure d’émissions de carbone.

Gerry Huynh, 5

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année BIM

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Veronica Leal-

Correia, 4

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année BIO

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O ù sont les v é hicules é lectriques

dans la soci é t é d ’ aujourd ’ hui?

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En 2015, une photographie d’une robe a fait surface sur les réseaux sociaux qui inciteraient tout le monde à deviner quelles couleurs ils voyaient. La robe avait des médias soci- aux fortement divisés entre ses vraies couleurs, car certaines personnes voyaient la robe comme bleue et noire, tandis que d’autres voyaient blanches et dorées. L’attention des médias a poussé les scientifiques de la vision à chercher des réponses.

Une étude a suggéré que le pigment de détection de couleur chez certaines personnes les prédisposait à voir la robe comme bleu et noir et d’autres blancs et or (Rabin, Houser, Talbert &

Patel, 2016). En termes simples, certaines personnes perçoivent la couleur différemment des autres. Imaginez maintenant non seulement pouvoir voir les couleurs différemment, mais aussi voir plus de couleurs, plus de cent fois la quantité normale ! Des couleurs comme le bleu, le noir, le blanc et l’or se trans- forment soudainement en spectres de marques chatoyantes de couleurs, non liées à une seule teinte. Cette capacité de vison s’appelle le tétrachromie.

La structure principale derrière la vision des couleurs est les cônes ; un type de cellule trouvé dans notre œil (Greenwood,

2019). Lorsque les longueurs d’onde des lumières sont absor- bées puis réfléchies par un objet, elles traversent une série de structures oculaires qui le plient jusqu’à ce qu’il se concentre sur la rétine ; une couche de cellules nerveuses à l’arrière de l’œil. C’est là où se trouvent nos cônes (Mukamal, 2017). Un œil humain moyen possède trois types qui détectent trois couleurs de longueurs d’onde différente - un trichromate. Chaque cône peut distinguer jusqu’à cent nuances de couleurs différentes avec leur capacité combinée d’un million de nuances dif- férentes ! L’ajout ou le retrait d’un cône — un tétrachromate ou un dichromate respectivement — modifie la capacité de cou- leur d’un ordre de grandeur. Les êtres humains et les insectes

ne rivalisent qu’avec la vision des couleurs, car presque tous les autres mammifères sont des dichromates (Greenwood, 2012).

Des indices de l’existence de la tétrachromie sont apparus il y a plus de soixante-dix ans sur un autre type d’anomalie de vision des couleurs — le daltonisme. Son auteur, le scien- tifique hollandais HL de Vries, a repéré une tendance chez les daltoniens : il courait dans des familles affectant les hom- mes, mais pas les femmes. Les hommes daltoniens avaient deux cônes normaux et un cône mutant, alors il soupçonnait que les mères et les filles de ces hommes auraient un cône normal supplémentaire, quatre au total. De Vries a émis l’hy- pothèse que ces femmes avaient la capacité de distinguer plus de couleurs qu’un tri chromate, mais il n’a jamais effectué de recherches supplémentaires pour donner suite à ses affirma- tions (Greenwood, 2012).

Ce n’est que près de quarante ans plus tard que la scien- tifique de neuro Gabriele Jordan et son conseiller John Mol- lon ont décidé de poursuivre De Vries. Leurs premières ten- tatives ont été vaines, car les tétrachromates de leur groupe ne percevaient pas la couleur différemment d’un trichromate, soi-disant tétrachromates faibles (Jordan, Deeb, Bosten &

Mollon, 2010). En 2007, Jordan a commencé à tester de nou- veaux participants en utilisant une nouvelle technique qu’elle a développée. Les participants étaient assis dans une pièce sombre, avec trois cercles colorés devant leurs yeux. Pour un tétrachromate, un cercle se démarquerait (Greenwood, 2012).

Une femme, nommée cDa29, a pu identifier la différence. Par- mi son échantillon de participants, seule la cDa29 a pu satis- faire aux critères de tétrachromie comportementale dans tous ses tests, prouvant enfin qu’il existait un véritable tétrachro- mie (Jordan et al, 2010).

Un tétrachromate décrivant à un trichromate la capacité de distinguer cent millions de couleurs différentes serait difficile, car c’est une seconde nature pour eux. Cependant, le tétrachr- omiste Concetta Antico pourrait faire la lumière sur son point de vue unique. Dans une interview, Antico dit qu’elle voit une lumière blanche qui jette un œil à travers les fenêtres de sa maison où de la neige blanche fraîchement tombée apparaît comme un kaléidoscope de couleurs. Antico exploite son don génétique pour travailler en tant qu’artiste pratiquante en disant : « Quand la couleur est impliquée, je suis presque comme un ordinateur » (Tsoulis-Reay, 2015).

Jordan note à la fin d’un article récent qu’il n’est pas certain que la tétrachromie fonctionnelle confère ou non un avantage particulier (Jordan & Mellon, 2019). Antico démontre claire- ment qu’il existe. Grâce à la nature stochastique de la génétique depuis la nuit des temps, la perspective de chacun est différente, au propre comme au sens figuré.

Nam Chu, 4

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année BIM

Source de photo:

John Evans, PHY

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Vision super-humaine des couleurs :

Tetrachromie

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