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Comment rater... ses applications métiers

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Academic year: 2022

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Comment rater...

ses applications métiers

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Les douze commandements pour rater ses applications métiers

1. Tu standardiseras tous les outils de développement

La multiplication des outils de développement fait désordre. Pourquoi ne pas les standardiser à l’extrême ? Après tout, n’importe quelle application peut se développer en Java ou en .Net.

À charge pour les directions métiers d’accepter ce principe, même pour leurs applications départementales.

« Quand on n’a qu’un marteau, tout a la forme d’un clou » Leroy & Merlin, duettistes bricoleurs du dimanche

2. Tu ne pourras pas aller plus vite que la musique

Plus vite, toujours plus vite… Si l’on écoute les utilisateurs, il faudrait développer une application en quelques heures et leur mettre à disposition sans plus attendre. Mais que croient-ils ? N’en déplaise à tous ceux qui sont persuadés que l’on peut développer plus rapidement aujourd’hui avec des outils modernes, tout en conservant le même niveau de qualité, ce n’est pas possible ! Sinon, ça se saurait…

« Je suis en r’tard, en r’tard, en r’taaaaaaaard ! » Alice au pays des démerveillés

3. Tu utiliseras « l’effet tunnel » pour ne pas perturber le projet

Tes utilisateurs se sont habitués à te laisser travailler tranquillement, avec tes équipes, pendant plusieurs mois sans venir te perturber avec des modifications de spécifications. Tu conserveras précieusement un « effet tunnel » dans ta manche, afin de rejeter systématiquement toute évolution. On le sait, les métiers changent tout le temps d’avis : évite donc de trop les impliquer.

« I’ll be back… with new requirements » Arnold Schwarzenegger, Terminator de projets

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4. Tu doubleras ton nombre de développeurs

Pour répondre aux multiples demandes des directions métiers, il te faudra toujours davantage de développeurs. C’est mathématique ! C’est vrai que l’heure est aux restrictions budgétaires, mais il faut bien supporter l’activité des métiers et un budget supplémentaire consacré aux développements est un investissement nécessaire.

« Du haut de ces pyramides de cahiers des charges, 500 000 développeurs vous contemplent » Napoléon Bonaparte, Empereur du CODE (Completely Obsolete Development Environments)

5. Tu garderas jalousement tes environnements chez toi

Il est connu que l’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Tu garderas précieusement les serveurs dans tes datacenters, avec tes équipes, afin de fournir aux directions métiers des environnements dans des délais raisonnables, en fonction de leurs besoins de développement d’applications, qui peuvent s’avérer pressants. Et, tu contrôleras la sécurité. On raconte tant d’horreurs sur le Cloud…

« J’aime bien quand un développement se déroule sans accroc » Hannibal Smith, cerveau de l’Agence Tous Risques-Enfin-Presque

6. Tu multiplieras les comités afin de mieux décider

Le développement d’applications ne supporte pas l’improvisation et nécessite de nombreux comités de validation, jalons incontournables et véritables piliers de toutes les DSI. Comme il est hors de question que les directions métiers viennent te reprocher le moindre faux pas, tu multiplieras les comités pour être parfaitement équipé en ceinture, bretelles, parapluie et paratonnerre. Ta tranquillité est à ce prix !

« I’m singing in the rain… and drowning» » Gene Kellly, chanteur-bavard qui a appris Astaire

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7. Tu réduiras l’autonomie de tes métiers

Si n’importe qui peut créer une application en quelques clics et devient ainsi un « Citizen Developer », tu auras à gérer d’énormes frustrations de la part de tes développeurs.

Ils verront d’un très mauvais œil des amateurs empiéter sur leurs plates-bandes technologiques qu’ils ont amoureusement cultivées. Eux qui ont fait plusieurs années d’études supérieures, se faire doubler par des néophytes ? Imagine la révolution qui va poindre dans ta DSI !

« C’est en donnant des outils à n’importe qui que l’on fait n’importe quoi ! » Rémi Gaillard, expert déjanté en roue libre

8. Tu laisseras tes développeurs COBOL dans leur placard

Un développeur formé sur les anciennes technologies ne changera jamais. Et même s’il connait parfaitement les métiers de l’entreprise, il ne saura pas développer une application en Java ou .Net. Il est donc inutile de dépenser du temps et de l’argent pour faire évoluer ses compétences.

« Quand le placard est sur-mesure, le manager se rassure » Kââ Z., gourou du management escamotable et coulissant à charnières pivotantes

9. Tu feras tiens le mot d’ordre :

« Le développement aux développeurs ! »

La création d’applications métiers est définitivement une affaire de spécialistes qu’il faut confier aux développeurs ! Tout comme on laisse la finance aux financiers, la logistique aux logisticiens et la comptabilité aux comptables. Seuls les développeurs savent créer de belles applications métiers. Cette logique est implacable et bien malin celui qui pourra te contredire tellement c’est simple à comprendre.

« Je n’ai rien d’autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes, de la sueur et des développements spécifiques »

Winston Churchill, Chancelier de l’échec-y-est

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10. Tu ne travailleras que sur les gros projets

En matière de développement, tout est affaire de planification. Rien ne doit perturber le travail de tes développeurs, et surtout pas de petits projets applicatifs qu’il est difficile de caser dans les plannings. La solution ? Se concentrer uniquement sur les grosses applications et rejeter les besoins plus tactiques des métiers. Sinon, c’est la porte ouverte aux demandes fantaisistes...

« Non, Môssieu ! Je ne travaille pas sur des « gros » projets…

juste sur des projets un peu enveloppés…»

Obélix, DSI de La Gaule-sur-Mer

11. Tu affirmeras qu’on ne peut créer des applications sans compétences techniques

Développer une application sans compétences techniques, c’est comme tenter de réparer une voiture en ignorant comme fonctionne le moteur à explosion. On peut bricoler, mais rien ne vaut l’intervention d’un bon professionnel. C’est pour ça qu’il existe des mécaniciens… et des développeurs d’applications qui ont fait des études supérieures ! Comprendre comment fonctionne une API ou un carburateur, c’est un vrai métier…

« I have a DREAM (Désir Récurrent d’Embellir mes Applications Métiers) » Martin Luther King, apôtre de la non-violence à l’égard des développeurs

12. Tu ignoreras les spécificités des processus et des règles métiers

Où va-t-on si n’importe qui peut modifier des règles métiers ou ajouter un nouvel écran parce qu’il se trouve soudain inspiré par une soudaine bouffée de créativité ? Tu verrouilleras donc la possibilité de configurer de manière flexible des processus métiers, des règles et des workflows. Tu veilleras également à ne jamais (JAMAIS !!!!) révéler que tout cela est possible sans écriture de code…

« Tout le monde peut avoir une application métier de la couleur qu’il souhaite, à condition que ce soit le noir » Henry Ford, spécialiste des lignes d’assemblage de code à l’université du Michigan

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Progress Software

Progress Software fournit des logiciels qui simplifient le développement, le déploiement et la gestion des applications métiers sur site ou en environnement Cloud, sur tout type de plateforme, de périphérique et de source de données, en optimisant les performances et en minimisant la complexité et le TCO (coût total de possession). Les technologies de Progress Software sont utilisées par 140 000 organisations dans plus de 180 pays.

Le marché a besoin d’un environnement de développement qui facilite la création d’applications de nouvelle génération tout en simplifiant le paysage applicatif. Celui-ci doit apporter :

Une simplicité. Une plateforme PaaS doit simplifier la situation de chaos découlant de l’explosion des données et de la variété des sources, de sorte que les utilisateurs puissent l’exploiter pour résoudre beaucoup de leurs propres problèmes sans faire appel à des informaticiens ; mais la plateforme doit aussi être suffisamment riche et solide pour que les experts informatiques puissent résoudre les problèmes les plus complexes.

Une facilité d’emploi. Une plateforme PaaS doit permettre une intégration aisée des données provenant de nombreuses sources, et doit pouvoir être accessible facilement depuis les appareils mobiles, les PC et dans le cloud.

L’ouverture. Une plateforme PaaS doit produire des applications qui pourront être déployées sur n’importe quel serveur ou environnement cloud, de manière à garantir un accès ouvert quel qu’en soit l’appareil ou le lieu.

Au moment où les entreprises recherchent les avantages que confèrent les applications déployées sur un cloud, la plateforme de développement d’applications elle-même se doit d’être exécutée dans un cloud afin d’en simplifier le déploiement, et de permettre une tarification permettant de ne payer que ce que l’on utilise réellement.

Progress Pacific, notre solution PaaS (Platform as a Service) basée sur le Cloud Computing, permet aux développeurs de créer rapidement des applications métier, capables d’intégrer des données provenant de nombreuses sources. Progress Pacific apporte aux entreprises le pouvoir de répondre aux besoins et la liberté d’innover.

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Progress Pacific

Une approche innovante

Progress Pacific intègre le meilleur des technologies Progress pour simplifier le développement d’applications et aider les entreprises à résoudre bien plus rapidement leurs problèmes.

La plateforme PaaS Progress Pacific permet aux entreprises de toutes tailles de rapidement créer, déployer et gérer leurs applications. Elle offre :

Un développement rapide. Progress Pacific fournit sur navigateur Web l’outil de conception visuel Progress Rollbase, qui dans la plupart des cas supprime le besoin de rédiger du code.

Les utilisateurs peuvent créer des applications professionnelles puissantes sans écrire une seule ligne de code. Si nécessaire, les professionnels de l’informatique peuvent utiliser JavaScript, des API standards, des développements personnalisés sous JSP, et des éléments de

logique métier basés sur Java.

Une connexion à diverses sources de données. Les développeurs peuvent accéder en temps réel à un ensemble complet de ressources de connexion aux SaaS, réseaux sociaux, bases relationnelles, NoSQL, Big Data, CRM, ERP et autres sources de données cloud via un seul pilote et une méthode d’interface sous Progress DataDirect Cloud.

Une bases de données intégrées. Grâce à Progress OpenEdge, votre application contient sa propre base de données, son ensemble de règles métiers et sa BI (Business Intelligence).

Des technologies BPM (Business Process Management) et BRMS (Business Rules Management System) intégrées. Les ressources OpenEdge BPM et Progress Corticon BRMS intégrées permettent une configuration flexible des processus métiers, des règles et des workflows, sans écriture de code.

Un déploiement ouvert. Vous pouvez non seulement créer vos applications et les déployer dans le cloud, mais aussi sur site et dans des environnements hybrides. En outre, les applications ainsi déployées peuvent s’intégrer avec d’autres applications et sont accessibles à partir de n’importe quel appareil.

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Comment rater est un supplément de la lettre Best Practices Systèmes d’Information, publiée par Best Practices International, SARL au capital de 21 000 €, Pavillon Sisley, rue de la Croix Rouge, 78430 Louveciennes.

Comment rater est une marque déposée : toute utilisation, même partielle, du contenu de ce document est strictement interdite sans un contrat de licence ou un accord écrit de Best Practices International. www.commentrater.fr

Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité de Best Practices International.

Directeur de la publication : Philippe Rosé (philippe.rose@bestpractices-si.fr), Contact : Marc Guillaumot (marc.guillaumot@bestpractices-si.fr)

ISSN : 1967-5097 - co-gérance : Marc Guillaumot & Philippe Rosé - Dépôt légal : à parution. Toute reproduction même partielle est strictement interdite.

Impression : Best Practices International

Avertissement

L’application de ces commandements est susceptible de nuire gravement à la santé de votre système d’information, voire d’entraîner l’arrêt total de celui-ci.

Réussissez vos développements avec Progress

Pour en savoir plus :

www.bestpractices-progress1.fr

Progress France, 49 - 51 Quai de Dion Bouton 92800 Puteaux

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