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L énergie : des parcours, des métiers!

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Academic year: 2022

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L’énergie : des parcours, des métiers !

Novembre 2010EDF984-2010Direction Production IngénierieLe groupe EDF est certifié ISO 14001

(2)

Les principaux sites

de production d’EDF

en France

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04 Agent d’exploitation dans une centrale hydroélectrique 05 Agent d’exploitation dans une centrale hydraulique 06 Agent de terrain dans une centrale thermique à flamme 07 Automaticien dans une centrale nucléaire

08 Cadre opérateur dans une centrale nucléaire

09 Chargé d’affaires exploitation dans un centre d’ingénierie

10 Chargée de préparation en robinetterie dans une centrale nucléaire

11 Chargée d’affaires en chaudronnerie dans une centrale thermique à flamme 12 Contrôleur de travaux dans une centrale nucléaire

13 Correspondante sécurité dans une centrale nucléaire 14 Ingénieur d’études au Centre d’ingénierie hydraulique 15 Ingénieur d’exploitation dans une centrale nucléaire 16 Ingénieur génie civil au Centre d’ingénierie hydraulique 17 Ingénieur génie civil dans une centrale nucléaire

18 Ingénieur maintenance dans une centrale nucléaire

19 Ingénieur maintenance dans une centrale thermique à flamme 20 Ingénieur procédés dans un bureau d’études

21 Inspecteur des fabrications mécaniques en ingénierie nucléaire 22 Préparateur - chargé d’affaires dans une centrale nucléaire 23 Technicien d’exploitation dans une centrale hydroélectrique 24 Technicien d’intervention dans une centrale hydraulique

25 Technicien de maintenance en chaudronnerie dans une centrale thermique à flamme 26 Technicienne d’affaires en radioprotection dans une centrale nucléaire

27 Technicienne chimiste dans une centrale thermique à flamme

EDF rassemble des compétences riches et variées, en France comme à l’international.

Découvre 24 parcours et métiers dans les pages qui suivent et bien d’autres encore sur le site : www.edfrecrute.com

L’énergie :

des parcours, des métiers !

© EDF / L. Astruc© EDF / P. Eranian© EDF / O.Guerrin© EDF / A. Sperber

© 2010 - Création Play Bac éditions Spéciales Tél. : 01 53 01 24 57

Crédits photos couverture : © EDF / W. Beaucardet / A. Morin / P. Grollier / P. Troyanowsky / L. Vautrin / Getty Images

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Ingénieur maintenance Technicienne

chimiste Correspondante

sécurité dans

une centrale nucléaire Ingénieur

d'exploitation dans une centrale

nucléaire

Ingénieur génie civil dans une centrale

nucléaire

Automaticien dans une centrale nucléaire

Ingénieur maintenance

dans une centrale nucléaire

Ingénieur des fabrications

mécaniques Chargé d'affaires

exploitation dans un centre d'ingénierie

Chargée d'affaires en chaudronnerie Agent de terrain dans une centrale thermique

à flamme

Ingénieur procédés dans un bureau

d'études

Technicien de maintenance en

chaudronnerie Chargé de

préparation en robinetterie Préparateur-chargé

d'affaires dans une centrale nucléaire

Cadre opérateur dans une centrale nucléaire Technicien

d'intervention dans une centrale

hydraulique Agent d'exploitation

dans une centrale hydroélectrique

Que tu prépares un BEP ou un BTS, que tu envisages d’intégrer une école d’ingénieurs ou d’entrer dans une université, EDF offre à chacun la possibilité d’une carrière professionnelle réussie. À travers le parcours de jeunes embauchés, découvre plusieurs filières de formation et des exemples de métiers sur lesquelles elles débouchent.

24 EXEMPLES DE PARCOURS

LES 3 FILIÈRES ÉNERGÉTIQUES D'EDF

LES FILIÈRES DE FORMATION

HYDRAULIQUE NUCLÉAIRE THERMIQUE

BAC+2 BAC

BEP BAC+3 BAC+5

Agent d'exploitation dans une centrale

hydraulique Technicien d'exploitation

dans une centrale hydroélectrique

Technicienne d'affaires en radioprotection Ingénieur d'études

au Centre d'ingénierie hydraulique

BEP : secteur industriel.

DUT : génie civil.

BTS : chimie, électronique, maintenance industrielle, électrotechnique, assistance technique d’ingénieur, radioprotection, CRIATP (contrôle des rayonnements ionisants et applications techniques de protection).

LICENCE : professionnelle de technique nucléaire et de radioprotection, professionnelle de gestion de la production industrielle, option maintenance

en milieu nucléaire.

INGENIEUR : 3 ans après une prépa ou 5 ans après le bac. Exemples : école des Mines, génie civil, génie civil et urbanisme, biochimie et biotechnologies, génie énergétique et environnement, génie électrique, génie mécanique et développement. BAC PRO : équipements et installations

électriques, MSMA (maintenance des systèmes mécaniques automatisés), EIE (équipements et installations électriques), réalisation d’ouvrages chaudronnés et structures métalliques, MEI (maintenace des équipements industriels).

BAC : S, STI, STI génie électrotechnique et électronique ou génie civil, STL.

Ingénieur génie civil au Centre d'ingénierie

hydraulique

Contrôleur de travaux

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Ingénieur maintenance Technicienne

chimiste Correspondante

sécurité dans

une centrale nucléaire Ingénieur

d'exploitation dans une centrale

nucléaire

Ingénieur génie civil dans une centrale

nucléaire

Automaticien dans une centrale nucléaire

Ingénieur maintenance

dans une centrale nucléaire

Ingénieur des fabrications

mécaniques Chargé d'affaires

exploitation dans un centre d'ingénierie

Chargée d'affaires en chaudronnerie Agent de terrain dans une centrale thermique

à flamme

Ingénieur procédés dans un bureau

d'études

Technicien de maintenance en

chaudronnerie Chargé de

préparation en robinetterie Préparateur-chargé

d'affaires dans une centrale nucléaire

Cadre opérateur dans une centrale nucléaire Technicien

d'intervention dans une centrale

hydraulique Agent d'exploitation

dans une centrale hydroélectrique

Que tu prépares un BEP ou un BTS, que tu envisages d’intégrer une école d’ingénieurs ou d’entrer dans une université, EDF offre à chacun la possibilité d’une carrière professionnelle réussie. À travers le parcours de jeunes embauchés, découvre plusieurs filières de formation et des exemples de métiers sur lesquelles elles débouchent.

24 EXEMPLES DE PARCOURS

LES 3 FILIÈRES ÉNERGÉTIQUES D'EDF

LES FILIÈRES DE FORMATION

HYDRAULIQUE NUCLÉAIRE THERMIQUE

BAC+2 BAC

BEP BAC+3 BAC+5

Agent d'exploitation dans une centrale

hydraulique Technicien d'exploitation

dans une centrale hydroélectrique

Technicienne d'affaires en radioprotection Ingénieur d'études

au Centre d'ingénierie hydraulique

BEP : secteur industriel.

DUT : génie civil.

BTS : chimie, électronique, maintenance industrielle, électrotechnique, assistance technique d’ingénieur, radioprotection, CRIATP (contrôle des rayonnements ionisants et applications techniques de protection).

LICENCE : professionnelle de technique nucléaire et de radioprotection, professionnelle de gestion de la production industrielle, option maintenance

en milieu nucléaire.

INGENIEUR : 3 ans après une prépa ou 5 ans après le bac.

Exemples : école des Mines, génie civil, génie civil et urbanisme, biochimie et biotechnologies, génie énergétique et environnement, génie électrique, génie mécanique et développement.

BAC PRO : équipements et installations électriques, MSMA (maintenance des systèmes mécaniques automatisés), EIE (équipements et installations électriques), réalisation d’ouvrages chaudronnés et structures métalliques, MEI (maintenace des équipements industriels).

BAC : S, STI, STI génie électrotechnique et électronique ou génie civil, STL.

Ingénieur génie civil au Centre d'ingénierie

hydraulique

Contrôleur de travaux

Illustration : Kilia

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Illustration : Kilia

Agent d’exploitation Agent d’exploitation Agent d’exploitation

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

“ Il faut être à l’écoute des autres pour toujours apprendre et

se perfectionner.

Quelle formation avez-vous suivie ?

J’ai obtenu un bac pro maintenance des systèmes mécaniques automati- sés en 2000. J’ai ensuite travaillé pen- dant 6 ans en pétrochimie à l’étang de Berre, près de Marseille.

Depuis quand travaillez-vous chez EDF ?

J’ai travaillé pendant 3 ans sur le site de Castillon, dans les Alpes-Mariti- mes. Et il y a un an et demi, j’ai été muté sur le site d’Oraison, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ce site se compose de 2 barrages et de 3 usines hydrauliques.

Quel est votre métier ?

Je suis agent d’exploitation. Je tra- vaille toujours en « binôme » avec un autre agent. Nous sommes tour à tour « chargé de travaux » ou

« adjoint ». Notre métier consiste à

assurer la maintenance courante, préventive et curative* de tout le ma- tériel technique du site. C’est-à-dire que nous surveillons et nous entre- tenons les machines et installations pour qu’elles soient en bon état de fonctionnement. Nous réparons éga- lement d’éventuelles pannes au ni- veau mécanique, électrique ou élec- tronique. Nos journées se déroulent à 80 % sur le terrain. Je ne suis à mon bureau que pour préparer les opé- rations sur le terrain ou rédiger des comptes-rendus d’interventions.

Quelle est la particularité de votre poste ?

C’est d’être en contact permanent avec la nature, au cœur de la campagne et des oliviers.

*Maintenance curative : intervention sur un équipement en panne ou défaillant afin de le réparer.

Illustration : KiliaIllustration : Kilia

> La formation

Le bac pro MSMA (maintenance des systèmes mécaniques automatisés) forme des techniciens d’atelier chargés de maintenir les équipements en bon état de fonctionnement. Il s’appuie sur la maîtrise de nombreuses disciplines : mécanique, hydraulique, pneumatique, électronique, électrotechnique.

> Les débouchés

Métallurgie, mécanique, textile, agroalimentaire, chimie, imprimerie...

> L’admission

Ce bac pro est ouvert en priorité aux titulaires d’un BEP MSMA ou électronique,

mais des élèves d’autres BEP du secteur industriel peuvent y être admis. Réponse : sur le Rhin.

dans une centrale hydroélectrique

Christophe Nifforos a 28 ans. Il a été embauché il y a 4 ans et demi comme agent d’exploitation à la production hydraulique d’EDF.

En France, sur quel fleuve se situent les plus grosses centrales hydrauliques de production « au fil de l’eau » ?

sais-tu Le ?

04

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Illustration : Loïc F roissard

Agent d’exploitation Agent d’exploitation Agent d’exploitation

Les Les

Les 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale hydraulique

dans une centrale hydraulique

“ Mon métier consiste à maintenir des usines hydrauliques en bon état de fonctionnement.

En quoi consiste le métier

d’agent d’exploitation ?

L’agent d’exploitation est amené à faire de la maintenance* sur plu- sieurs centrales hydrauliques EDF.

C’est-à-dire qu’il vérifie, change ou répare différents équipements, pri- ses d’eau, barrages, matériels élec- triques ou mécaniques, afin que les usines fonctionnent correctement. Il est également amené à travailler en collaboration avec tous les acteurs de l’eau : pêcheurs, kayakistes, ba- ses de loisirs…

Comment se déroule une journée de travail ?

Le matin, je me présente à la cen- trale à laquelle je suis rattaché pour découvrir mon programme d’inter- vention de la journée. On me confie différentes missions de maintenan- ce sur l’une des 6 centrales de mon GU (groupement d’usines). Ensuite, je pars à la centrale en question avec

mes fiches de maintenance. Je dois par exemple vérifier des niveaux d’huile, contrôler que certains équi- pements sont propres et en bon état, m’assurer du niveau d’eau dans les retenues, etc. Nous sommes 11 per- sonnes dans mon équipe.

Depuis quand faites-vous ce métier ?

J’ai été embauché il y a un an après avoir passé déjà 2 ans en appren- tissage sur le même type de poste, mais dans un autre GU. C’était dans le cadre de mon bac pro maintenance des équipements industriels.

Quelles qualités faut-il pour exercer ce métier ?

Il faut être attentif et disponible. En cas de gros problème, comme dans le cas d’une crue, EDF est suscepti- ble de m’appeler la nuit ou le week- end pour intervenir en urgence. Cela reste toutefois exceptionnel !

Illustration : Loïc F roissard

Illustration : Loïc F roissard

Vrai ou faux ? Un barrage est vérifié entièrement et minutieusement tous les 10 ans.

> La formation

Le bac pro maintenance des équipements industriels se déroule sur 2 ans, alternativement au lycée et en entreprise. L’élève apprend à réaliser des

installations, des réparations ou des dépannages dans les domaines mécaniques, électriques, pneumatiques et hydrauliques. Il apprend également à réaliser des opérations de surveillance des matériels et à rédiger des rapports d’intervention.

> Les débouchés

Les titulaires de ce bac pro peuvent exercer leur métier dans des entreprises appartenant à des secteurs économiques extrêmement diversifiés. Ils sont

généralement rattachés au service maintenance et interviennent seuls ou en équipe. Réponse : vrai (en plus du suivi

quasi quotidien). Joanick Tredez, agent d’exploitation chez EDF.

* La maintenance consiste en l’entretien d’un matériel afin de le conserver en état de fonctionnement. Il regroupe les actions de réparation, de réglage, de révision, de contrôle et de vérification.

sais-tu Le ?

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Illustration : Kilia

Agent de terrain Agent de terrain Agent de terrain Agent de terrain Agent de terrain Agent de terrain Agent de terrain Agent de terrain Agent de terrain

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale thermique à flamme*

dans une centrale thermique à flamme*

“ J’ai choisi EDF pour les possibilités d’évolution que propose ce groupe.

Quelle est votre formation ? J’ai passé un bac génie électrotech- nique en 2007. Pendant cette année de terminale, notre professeur nous avait parlé des possibilités d’appren- tissage au sein de groupes comme EDF ou la SNCF. J’ai choisi de pos- tuler chez EDF pour passer un BTS électrotechnique en apprentissage.

J’ai fini ma formation le 1er août der- nier et j’ai immédiatement été em- bauché. C’est une réelle chance de travailler tout de suite après son di- plôme. Surtout dans une entreprise que l’on connaît déjà !

Et en quoi consiste votre métier ?

Je suis agent de terrain. Je réalise tou- tes les manipulations nécessaires au démarrage et à l’arrêt de la centrale, et qui ne sont pas automatisées. Je travaille en horaires décalés : matin, après-midi ou nuit. Dans le même temps, j’ai la chance de suivre une for-

mation interne de 2 ans pour devenir opérateur. Il s’agit d’apprendre à pi- loter la centrale thermique depuis la salle de commande : gérer les arrêts, les démarrages et régler la puissance de la centrale selon la demande en électricité. Je pars donc une semaine par mois en formation au centre de formation du Bugey (Ain). En ren- trant, j’ai des mises en situation pro- fessionnelles, c’est-à-dire des sortes de devoirs pratiques. Dans 2 ans, je pourrai postuler comme opérateur. Je passerai alors des examens écrits et oraux.

Quelles qualités doit-on avoir pour exercer ce métier ?

Il faut avant tout être rigoureux et savoir travailler en équipe. Mais ce qui rend ce métier passionnant, ce sont les multiples aspects techni- ques qu’il faut maîtriser.

Illustration : KiliaIllustration : Kilia

Mon 1

er

miaule. Mon 2

e

suit K. Mon 3

e

, la montre l’indique. Mon tout produit de l’électricité dans une centrale thermique.

> La formation

Le BTS électrotechnique forme en 2 ans des techniciens capables d’intervenir de la conception à la réalisation et à la maintenance des équipements électrotechniques.

> Les débouchés

Chimie, agroalimentaire, automobile, sidérurgie et grandes entreprises du secteur public (EDF, SNCF, RATP…).

> L’admission

Il faut être titulaire d’un bac STI génie électrotechnique et électronique, ou d’un bac pro équipements et installations électriques, ou encore d’un bac S.

L’admission se fait après étude de dossier et entretien. Réponse : chaleur (chat - L -

heure). Vincent Lacroix a 20 ans. Il est agent de terrain à la centrale thermique à flamme de La Maxe, au cœur de la Lorraine, près de Metz.

*Combustibles utilisés : charbon, fioul, gaz.

sais-tu Le ?

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Illustration : Loïc F roissard

Automaticien Automaticien Automaticien Automaticien Automaticien Automaticien

Les Les

Les 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale nucléaire

“ Je suis très heureux de travailler dans le nucléaire, même si j’ai dû quitter ma région d’origine.

En quoi consiste votre métier

d’automaticien ?

L’automaticien veille au bon fonction- nement des automatismes qui permet- tent de manœuvrer à distance tous les matériels à partir de la salle de com- mande. En effet, personne ne se rend dans la zone du réacteur nucléaire quand il est en fonctionnement. L’auto- maticien effectue aussi de nombreu- ses opérations de maintenance pour contrôler s’il y a des défauts ou des pannes dans les équipements. Il vérifie également tous les capteurs et appa- reillages de mesure de température, de pression, d’intensité, de débit, afin d’assurer le bon fonctionnement de la centrale. Il est également amené à tra- vailler sur l’instrumentation surveillant les rayonnements ionisants* en « zone contrôlée », c’est-à-dire dans la zone périphérique au réacteur nucléaire.

Comment se déroulent vos journées ? Nous avons une réunion d’équipe

tous les matins pour définir le plan- ning d’intervention de la journée.

Ce planning dépend de la maintenan- ce programmée des équipements, mais également des imprévus com- me d’éventuelles pannes. Ensuite, nous partons sur le site. Nous tra- vaillons presque toujours en binôme avec un autre automaticien.

Depuis quand êtes-vous en poste ? C’est tout récent. J’ai eu mon bac pro en juin et je viens d’être embauché en septembre dans le service dans lequel j’ai fait mon apprentissage.

Quelle est votre formation ? Après un BEP MSMA (maintenance des systèmes mécaniques automa- tisés), j’ai voulu faire un bac pro en alternance. Je me suis renseigné sur Internet et j’ai appris qu’EDF prenait des apprentis. J’ai donc présenté un dossier sur Internet. Après des tests et des entretiens, j’ai été retenu pour

le poste. Je savais que si tout se pas- sait bien, je pourrais être embauché.

Illustration : Loïc F roissard

Illustration : Loïc F roissard

Que font les atomes

d’uranium dans le réacteur nucléaire sous l’effet du bombardement de neutrons ?

> La formation

Le bac pro maintenance des équipements industriels se déroule sur 2 ans, alternativement au lycée et en entreprise. L’élève apprend à réaliser des

installations, des réparations ou des dépannages dans les domaines mécaniques, électriques, pneumatiques et hydrauliques. Il apprend également à réaliser des opérations de surveillance des matériels et à rédiger des rapports d’intervention.

> Les débouchés

Les titulaires de ce bac pro peuvent exercer leur métier dans des entreprises appartenant à des secteurs économiques extrêmement diversifiés. Ils sont

généralement rattachés au service maintenance et interviennent seuls ou en équipe. ant Réponse : ils cassent, libér de la chaleur. Antoine Perez, 19 ans, est automaticien dans une centrale nucléaire chez EDF.

* Un rayonnement ionisant est un rayonnement émis lors de l’activité nucléaire.

À forte dose, il est dangereux voire mortel pour les personnes.

sais-tu Le ?

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Illustration : Loïc F roissard

Cadre opérateur Cadre opérateur Cadre opérateur

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale nucléaire

“ Je veille à la sécurité et au

bon fonctionnement d’un réacteur nucléaire.

En quoi consiste le métier de cadre opérateur ?

Ce métier consiste à surveiller, avec l’appui d’une équipe de techniciens, la sécurité et le bon fonctionnement d’un réacteur nucléaire. Il existe plu- sieurs postes de cadres opérateurs au sein de chaque centrale nucléaire.

En quoi consiste la formation que vous suivez en ce moment ? Cette formation, pratique et théori- que de 2 ans, est dispensée par EDF.

Elle permet d’exercer le métier de ca- dre opérateur. Mes cours théoriques ont lieu à Lyon tandis que la partie pratique se déroule à la centrale de Gravelines, dans le Nord-Pas-de- Calais, où je vais être embauché à l’issue de ma formation. J’ai com- mencé en 2006 et dans quelques mois, après avoir terminé plusieurs missions qu’EDF m’a confiées en

parallèle, je serai cadre opérateur à la centrale de Gravelines.

Serez-vous tout de suite opérationnel ?

Bien entendu. Même s’il est prévu une période où je serai en doublon avec un cadre opérateur expérimenté pour bien intégrer toutes les subtili- tés du métier, je vais devoir très vite intégrer ce poste à 100 %.

Quelle formation avez-vous suivie après votre bac STI ? J’ai fait une prépa en 2 ans. J’ai ensui- te intégré l’École polytechnique uni- versitaire de Lille qui se déroule sur 3 années.

Quand avez-vous décidé d’entrer chez EDF ?

J’ai eu le déclic en visitant une cen- trale nucléaire pendant ma prépa. J’ai donc choisi une école qui prépare à ce

type de débouchés. Et puis je voulais travailler dans le secteur de l’énergie et du développement durable : c’est l’avenir !

Complète la phrase :

« Une centrale nucléaire est pilotée depuis une salle de... »

Grégory Playe, 25 ans, suit une formation interne chez EDF pour devenir cadre opérateur dans une centrale nucléaire.

> La formation

Les écoles d’ingénieurs forment en 3 ou 5 ans au métier d’ingénieur en combinant stages, projets professionnels et cours théoriques.

> Le niveau d’entrée

Quel que soit son niveau d’études, terminale, prépa, bac +2/3, il est possible d’intégrer une école d’ingénieurs.

> Choisir son école

Il existe 230 écoles d’ingénieurs. Pour choisir la sienne, il faut se renseigner sur le niveau et les conditions d’admission, l’orientation de l’école (généraliste ou

spécialisée) et sur les débouchés à la sortie. ale Réponse : « Une centr

nucléaire e st pilotée depuis

une salle de commande. »

Illustration : Loïc F roissard

Illustration : Loïc F roissard

sais-tu Le ?

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Illustration : Kilia

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans un centre d’ingénierie

dans un centre d’ingénierie

dans un centre d’ingénierie

“ Il faut être organisé et avoir un bon relationnel pour faire ce métier.

Quel est votre parcours ?

Après un bac STI, option électrotech- nique, et un BTS électrotechnique, j’ai suivi une formation de chargé d’affaires d’un an en alternance. Cet- te spécialisation n’était pas reconnue par EDF, mais a été un plus par rap- port à d’autres candidats. Après une expérience de maintenance en élec- tricité haute tension, j’avais envie de travailler dans un grand groupe. L’an- nonce d’EDF a attiré mon attention.

Après plusieurs entretiens, j’ai été retenu et embauché, en avril 2008.

Et en quoi consiste votre métier ?

Je suis salarié de l’un des six cen- tres d’ingénierie nucléaire d’EDF : le CIDEN (Centre d’ingénierie dé- construction et environnement).

Mon équipe a pour mission de dé- manteler (déconstruire) les trois réacteurs nucléaires à l’arrêt depuis

une dizaine d’années sur le site de Chinon A (UNGG), en Indre-et-Loire.

Cette opération est programmée sur plusieurs dizaines d’années. Je dois veiller au bon fonctionnement des matériels en place, électriques notamment, des réacteurs à l’arrêt.

D’autres équipes sont chargées des travaux de déconstruction des bâ- timents et de l’aspect sûreté. Je les aide ponctuellement sur les aspects électriques.

Quel est votre travail au quotidien ?

Je suis en partie à mon bureau, afin de planifier et d’analyser les opéra- tions périodiques de contrôle des équipements (ventilations, cuves de rétention des liquides...). Le reste du temps, je suis sur le terrain pour suivre des travaux ou intervenir sur un matériel suite au déclenchement d’une alarme.

En combien d’années les déchets « à vie courte » perdent-ils leur

radioactivité : 3, 30 ou 300 ?

Fabien Rasquier a 23 ans. Il travaille comme chargé d’affaires exploitation sur les réacteurs nucléaires en déconstruction de Chinon, en Indre-et-Loire.

> La formation

Le BTS électrotechnique forme en 2 ans des techniciens capables d’intervenir de la conception à la réalisation et à la maintenance des équipements électrotechniques.

> Les débouchés

Chimie, agroalimentaire, automobile, sidérurgie et grandes entreprises du secteur public (EDF, SNCF, RATP…).

> L’admission

Il faut être titulaire d’un bac STI génie électrotechnique et électronique, ou d’un bac pro équipements et installations électriques, ou encore d’un bac S. L’admission se

fait après étude de dossier et entretien. Réponse : 300.

Illustration : KiliaIllustration : Kilia

dans un centre d’ingénierie dans un centre d’ingénierie

Chargé d’affaires exploitation Chargé d’affaires exploitation Chargé d’affaires exploitation

sais-tu Le ?

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Illustration : Loïc F roissard

Chargée de préparation en robinetterie Chargée de préparation en robinetterie Chargée de préparation en robinetterie

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale nucléaire

“ J’ai rencontré l’entreprise EDF sur un salon des métiers pendant ma terminale.

En quoi consiste votre métier ?

Je suis chargée de préparer les opérations de maintenance* sur les équipements de robinetterie de la centrale comme les vannes, les clapets et tout ce qui concerne la circulation des eaux et des fluides.

Je rédige également des procédures, je réalise des diagnostics et j’assiste le personnel en cas de problème, de panne ou de défaut sur un équipe- ment.

Depuis quand exercez-vous ce métier ?

J’ai été embauchée il y a un an, mais j’avais déjà passé 3 années au sein du même service en tant qu’appren- tie. L’intégration s’est donc faite en douceur !

Quelle est votre formation ? Après un bac S, je me suis orientée vers un BTS de maintenance indus- trielle. J’ai ensuite passé une licence professionnelle de gestion de la pro-

duction industrielle, option main- tenance en milieu nucléaire. Cette licence, située à Cherbourg, est la seule en France !

Est-ce par votre BTS que vous avez connu EDF ?

Non, c’est sur un forum des métiers auquel je me suis rendue quand j’étais en terminale que j’ai décou- vert EDF et les possibilités de forma- tion en apprentissage. J’ai donc fait mon BTS dans un Centre de forma- tion des apprentis (CFA).

Votre formation vous sert-elle ? Oui, absolument. Pour exercer ce mé- tier, il faut avoir une bonne connais- sance des procédés de maintenance, savoir lire un plan technique et avoir de bonnes notions des principes mé- caniques. En plus, pendant mon BTS, EDF nous donnait des cours supplé- mentaires pendant les vacances sco- laires sur des aspects spécifiques du métier. J’étais donc au point en

intégrant mon poste. J’ai toutefois un référent technique auquel je peux m’adresser en cas de problème.

Illustration : Loïc F roissard

Quelle quantité d’uranium suffit à fournir autant d’énergie que 3 tonnes de charbon : 1 gramme, 1 kilo ou 1 tonne ?

> La formation

Licence professionnelle de gestion de la production industrielle, option maintenance en milieu nucléaire.

> Quel niveau faut-il ?

Cette licence est une formation spécialisée de niveau bac +3. Pour y accéder, il faut être titulaire d’un bac +2.

> Quels sont les débouchés ?

Les diplomés sont chargés de concevoir, d’optimiser et de conduire les opérations de maintenance en milieu nucléaire. Ils peuvent encadrer

des équipes d’intervenants et de préparateurs. Réponse : 1 gramme.

Charlotte Garcia-Petit, 23 ans, est chargée de préparation en robinetterie chez EDF.

* La maintenance consiste en l’entretien d’un matériel afin de le conserver en état de fonctionnement. Il regroupe les actions de réparation, de réglage, de révision, de contrôle et de vérification.

sais-tu Le ?

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Illustration : Loïc F roissard

Chargée d’affaires en chaudronnerie Chargée d’affaires en chaudronnerie Chargée d’affaires en chaudronnerie Chargée d’affaires en chaudronnerie Chargée d’affaires en chaudronnerie Chargée d’affaires en chaudronnerie

Les Les

Les 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale thermique à flamme

dans une centrale thermique à flamme

“ J’ai des semaines d’astreinte. On peut alors m’appeler à tout moment, la nuit ou le week-end, pour une urgence !

En quoi consiste votre métier

de chargée d’affaires en chaudronnerie ?

Je suis en charge d’une partie de la maintenance des équipements sous pression de la centrale, c’est-à-dire de tous les tuyaux et réservoirs contenant de la vapeur ou des flui- des sous pression. Je m’occupe de rédiger les cahiers des charges pour faire réaliser les travaux de mainte- nance par des sociétés extérieures à EDF. Je participe aux achats de maté- riels nécessaires aux opérations et je contrôle ensuite la qualité et le bon déroulement des chantiers. Je rédige également des dossiers en vue de la réparation d’équipements de chau- dronnerie sur la centrale. Tout ce tra- vail se fait en collaboration avec le service inspection de la centrale qui veille au respect des aspects régle- mentaires.

Depuis quand êtes-vous en poste ? J’ai été embauchée à la centrale il y a

un peu plus d’un an. J’avais répondu à une petite annonce parue sur le site Internet d’EDF. J’étais déjà en poste à l’époque comme préparatri- ce dans un bureau d’études en chau- dronnerie et tuyauterie. Je m’occu- pais plutôt de concevoir des plans et des dessins techniques. Ce que je fais aujourd’hui est différent.

Quelle est votre formation ? Je suis titulaire d’un bac S, option sciences de l’ingénieur. J’ai ensuite passé un BTS assistance technique d’ingénieur en alternance dans le bureau d’études dans lequel j’ai en- suite travaillé pendant 4 ans. Pen- dant cette période, j’avais déjà eu l’occasion de travailler pour EDF en tant que prestataire externe.

Qu’aimez-vous le plus dans votre poste aujourd’hui ?

J’aime particulièrement l’aspect technique de ma fonction et la di- mension relationnelle du travail avec

les prestataires. Sinon, je dois dire que le rythme est assez soutenu !

Illustration : Loïc F roissard

Illustration : Loïc F roissard

Combien de personnes travaillent en moyenne dans une centrale thermique : 19, 190 ou 1 900 ?

> La formation

BTS assistance technique d’ingénieur. Ce BTS forme les collaborateurs directs des ingénieurs aussi bien sur le plan scientifique qu’administratif. Ce sont des professionnels de la communication technique en entreprise. Ils effectuent notamment les recherches documentaires, rédigent les notices techniques.

> Les débouchés

Les débouchés se situent dans tous les secteurs : bâtiment, industrie chimique, électricité, mécanique ou électronique. Certains diplômés optent pour l’administration ou les laboratoires de recherche. Il est ensuite possible de poursuivre ses études pour

préparer une licence, une maîtrise et plus rarement intégrer une école d’ingénieurs. Réponse : 190 (jusqu’à 300

dans les plus gr osses

centrale s).

Aude Masselin, 25 ans, est chargée d’affaires en chaudronnerie chez EDF.

sais-tu Le ?

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Illustration : Loïc F roissard

Contrôleur de travaux Contrôleur de travaux Contrôleur de travaux Contrôleur de travaux Contrôleur de travaux Contrôleur de travaux

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale nucléaire

“ Ils m’emmènent sur les chantiers et m’apprennent réellement

le métier.

Quel métier souhaitiez-vous

exercer quand vous étiez plus jeune ?

Je ne savais pas exactement, mais dès le lycée j’ai su que je voulais travailler dans le BTP (bâtiment et travaux publics). C’est en terminale S (option science de l’ingénieur) que j’ai entendu parler du diplôme universitaire de technologie (DUT) génie civil.

Quel est votre travail au quotidien ?

Je travaille sur le chantier de la nou- velle centrale nucléaire de Flaman- ville. J’assure le suivi des travaux, je vérifie leur avancement par rapport au planning et je contrôle leur qua- lité. C’est passionnant !

Comment s’organise votre scolarité ?

Je suis pendant 1 mois et demi à l’école puis 1 mois et demi en en- treprise. C’est vraiment intéres-

sant d’être autant sur le terrain.

Je peux mettre immédiatement en application mes cours techniques (béton armé, construction...). En revanche, mes cours de conduite de chantier et d’organisation sont moins utiles pour ce poste, mais ils me serviront sans doute plus tard.

Quel accueil vous a-t-on réservé à votre arrivée ?

J’ai été très bien accueillie. EDF m’a même fourni un logement ! Sinon, au quotidien, je suis bien encadrée par mon tuteur et par l’équipe des contrôleurs. Ils m’emmènent sur les chantiers et m’apprennent réelle- ment le métier.

Après l’obtention de votre diplôme, qu’allez-vous faire ? J’ai 2 possibilités, soit être embau- chée par EDF, soit continuer mes études, toujours en alternance, dans une école d’ingénieurs BTP. Je n’ai

pas encore pris ma décision mais j’aimerais continuer à travailler sur le projet de Flamanville.

Illustration : Loïc F roissard

Illustration : Loïc F roissard

À quoi servent les tours des centrales nucléaires ?

> La formation

Le DUT génie civil forme en 2 ans des techniciens supérieurs et des cadres spécialistes du bâtiment et des travaux publics.

> Le bac nécessaire

Les titulaires d’un bac STI représentent la quasi-totalité des étudiants de ce DUT.

Les bacs STI option génie civil ont également leur place.

> Les matières enseignées

On y suit des cours de sciences (résistance des matériaux, mécanique des fluides, électricité), de technologie (topographie, stabilité des constructions) et de

communication (expression, langues). oidir l’eau Réponse : à refr

du circuit secondair e (qui

refr oidit la vapeur d’eau de la

turbine). Maryse Vanhee, 19 ans, est apprentie contrôleur de travaux chez EDF.

sais-tu Le ?

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Illustration : Loïc F roissard

Correspondante sécurité Correspondante sécurité Correspondante sécurité

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale nucléaire

“ Je veille à la sécurité

des 40 personnes de mon équipe.

En quoi consiste votre métier de correspondante sécurité ?

Je suis plus exactement chargée d’affaires sécurité, radioprotection et environnement dans une centrale nucléaire. En ce qui concerne l’aspect sécurité, je mets en place des actions de prévention pour éviter que des accidents se produisent. J’interviens aussi malheureusement dès qu’un accident survient (chute, coupure, brûlure...). J’analyse ce qui s’est pas- sé, j’interroge les personnes présen- tes, je rédige un rapport et j’informe la Sécurité sociale.

Et la radioprotection, ça consiste en quoi ?

Je contrôle le niveau des rayonne- ments reçus par l’ensemble du per- sonnel de mon service, soit environ 40 personnes. Ces doses ne doivent en aucun cas dépasser les limites réglementaires. Nous y veillons en temps réel.

Et par rapport à l’environnement, quelle est votre mission ?

Il s’agit de limiter les déchets, mais également de gérer l’élimination des déchets classiques, spéciaux, conta- minés, voire dangereux.

Quelle est votre formation ? Après un bac scientifique, j’ai passé un Deug de sciences de la matière puis une licence professionnelle de technique nucléaire et de radiopro- tection à Strasbourg.

Votre formation vous sert-elle vraiment ?

Ma licence m’est très utile en ce qui concerne la partie radioprotection de mon poste. Sur la partie sécurité et environnement, j’ai été formée par EDF lors de ma prise de poste il y a un an. J’apprends aussi beaucoup en travaillant en collaboration avec d’autres personnes qui ont le même

poste que moi dans d’autres services ou sur d’autres sites d’EDF.

Illustration : Loïc F roissard

Illustration : Loïc F roissard

Que doit-on obligatoirement porter quand on visite la zone nucléaire d’une centrale de production d’électricité ?

> La formation

Licence professionnelle de technique nucléaire et de radioprotection.

> Quel niveau faut-il ?

Cette licence est une formation spécialisée de niveau bac +3. Pour y accéder, il faut déjà être titulaire d’un Deug (physique ou chimie) ou être diplômé d’un DUT (mesures physiques, génie électrique, génie thermique, hygiène et sécurité).

> Quels sont les débouchés ?

Ils sont nombreux au plan national : métrologie des rayonnements,

instrumentation nucléaire, radiochimie, exploitation d’installations nucléaires,

radioprotection et surveillance de l’environnement. Réponse : un casque,

des chaussur es de sécurité,

une combinaison blanche et

des gant s.

Sandrine Bertet est correspondante sécurité chez EDF.

sais-tu Le ?

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Illustration : Kilia

Ingénieur d’études Ingénieur d’études Ingénieur d’études Ingénieur d’études Ingénieur d’études Ingénieur d’études

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

au Centre d’ingénierie hydraulique

au Centre d’ingénierie hydraulique

“ Chaque jour, je dois faire preuve d’imagination pour trouver des

solutions techniques innovantes !

Quel est le rôle du Centre d’ingénierie hydraulique (CIH) au sein d’EDF ?

Le Centre d’ingénierie hydraulique est chargé de réaliser des études, du conseil et du suivi de travaux, essen- tiellement dans le domaine de l’hy- draulique (création ou restauration d’aménagements hydrauliques com- me des barrages, des digues, des ca- naux, des conduites forcées, etc.). Le Centre d’ingénierie hydraulique tra- vaille pour les unités de production d’électricité d’EDF, mais aussi pour d’autres clients français (mairies, conseils généraux, entreprises...) et internationaux.

Et en quoi consiste votre métier ?

Je travaille sur plusieurs dossiers en parallèle. Après des visites sur le terrain, j’étudie les différentes solutions possibles. Cette étape de- mande beaucoup de réflexion. Vient

ensuite un gros travail d’optimisa- tion des coûts et des délais. Puis je rédige mes recommandations que je présente au client. Ma mission peut s’étendre jusqu’au suivi des travaux.

Quel est votre parcours ?

Après un bac S, j’ai fait une prépa puis intégré l’ENSE3 à Grenoble, une école d’ingénieurs pour l’énergie, l’eau et l’environnement. À la fin de ces 3 années d’école, j’ai été embau- chée chez Hydrostadium, une filiale d’EDF, puis chez EDF. Cela fait main- tenant 2 ans que j’exerce mon métier d’ingénieur d’études.

Illustration : KiliaIllustration : Kilia

En 3 lettres : sa force est utilisée pour produire l’énergie hydraulique.

> La formation

Les écoles d’ingénieur forment en 3 ou 5 ans au métier d’ingénieur, en combinant stages et cours. Il est possible de les intégrer à différents niveaux d’études (bac, prépa, bac +2/3). Pour choisir son école parmi les 220 existantes, il faut se renseigner sur les conditions d’admission et sur l’orientation de l’école (généraliste ou spécialisée).

> Les débouchés

Les débouchés sont les industries, les bureaux d’étude, les bâtiments et travaux publics... Tout dépend de l’éventuelle spécialisation de l’école.

> Le bac nécessaire

Il faut être titulaire d’un bac scientifique pour intégrer une école d’ingénieur. Réponse : EAU.

Sophie Rivat travaille depuis 2 ans comme ingénieur d’études au CIH, le Centre d’ingénierie hydraulique d’EDF.

sais-tu Le ?

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Illustration : Kilia

Ingénieur d’exploitation Ingénieur d’exploitation Ingénieur d’exploitation

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale nucléaire

“ Il faut un bon esprit d’analyse et une grande maîtrise de soi pour exercer ce métier.

En quoi consiste votre métier d’ingénieur d’exploitation ? Je surveille les paramètres im- portants de l’un des 4 réacteurs nucléaires de la centrale pour m’as- surer de son bon fonctionnement.

Je règle sa puissance afin qu’il produise l’électricité nécessaire à la demande. Je vérifie également le bon état de fonctionnement du ma- tériel. Il existe plusieurs postes d’ingénieur d’exploitation au sein de chaque centrale nucléaire.

Comment se déroule une journée ? Je suis toujours en binôme avec un autre ingénieur d’exploitation.

Nous travaillons avec une équipe de 6 techniciens et en horaires décalés (matin, après-midi ou nuit). Je passe une grande partie de ma journée en salle de commande, à surveiller tout ce qui se passe sur des écrans de contrôle.

Quelle formation avez-vous suivie ? Après un bac S, j’ai fait une prépa en 2 ans à Toulouse avant d’inté- grer l’École supérieure d’ingénieur de Marseille. J’ai découvert les métiers de l’énergie pendant cette formation. En dernière année, j’ai décidé d’intégrer l’Institut national des sciences et techniques nucléai- res (INSTN) à Cadarache, avec une option génie atomique. Et cela fait maintenant presque 2 ans que je travaille à la centrale de Chinon.

Illustration : KiliaIllustration : Kilia

En quelle année Irène et Frédéric Joliot-Curie ont-il découvert la radioactivité artificielle : 1904, 1934 ou 1994 ?

> La formation

Les écoles d’ingénieur forment en 3 ou 5 ans au métier d’ingénieur, en combi- nant stages et cours. Il est possible de les intégrer à différents niveaux d’études (bac, prépa, bac +2/3). Pour choisir son école parmi les 220 existantes, il faut se renseigner sur les conditions d’admission et sur l’orientation de l’école

(généraliste ou spécialisée).

> Les débouchés

Les débouchés sont les industries, les bureaux d’étude, les bâtiments et travaux publics... Tout dépend de l’éventuelle spécialisation de l’école.

> Le bac nécessaire

Il faut être titulaire d’un bac scientifique pour intégrer une école d’ingénieur. Réponse : 1934.

Après un diplôme d’école d’ingénieurs et 18 mois de formation chez EDF, Vincent Caillis est désormais ingénieur d’exploitation à la centrale nucléaire de Chinon, en Indre-et-Loire.

sais-tu Le ?

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Illustration : Loïc F roissard

Ingénieur génie civil Ingénieur génie civil Ingénieur génie civil Ingénieur génie civil Ingénieur génie civil Ingénieur génie civil

Les Les

Les 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points 2 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

au Centre d’ingénierie hydraulique

au Centre d’ingénierie hydraulique

“ Ce métier nécessite beaucoup d’autonomie et de flexibilité dans son temps de travail.

En quoi consiste le métier

d’ingénieur civiliste ?

L’ingénieur en génie civil du CIH est amené à travailler sur 3 grands types de projets : la maintenance*

des ouvrages existants (barrages, centrales hydroélectriques, digues, conduites forcées...), la construc- tion de nouvelles installations pour EDF et enfin, l’assistance techni- que à des clients externes (mairies, conseils généraux, pays étrangers...) pour la conception, la construction ou la maintenance d’ouvrages hy- drauliques.

Et vous, sur quels types de projets travaillez-vous ?

Je travaille à 80 % pour l’externe. Je suis chef de projet adjoint pour la construction d’un canal de 106 km entre Paris et la Belgique. Je suis éga- lement responsable adjoint des étu- des sur un chantier de construction d’un grand barrage en Inde, au pied

de l’Himalaya. À ce titre, je m’y rends régulièrement. Je suis aussi, pour environ 20 % de mon temps, chef de projet sur la maintenance d’aména- gements hydrauliques d’EDF. Enfin, je suis tuteur de plusieurs jeunes ingénieurs. Je vérifie les documents techniques qu’ils produisent et je les conseille.

Depuis quand travaillez-vous chez EDF ?

Cela fait 11 ans. Après un DUT et un diplôme d’ingénieur en génie civil à Lyon, puis un DEA (diplôme d’études approfondies) en mécanique des sols, j’ai passé 3 ans en Suisse com- me coopérant sur un chantier inter- national piloté par EDF. J’ai ensuite immédiatement intégré le CIH.

Quels sont les particularités d’EDF selon vous ?

EDF offre de grandes possibilités de postes et d’évolution. J’ai participé à des missions à l’étranger qui ont été

très enrichissantes. Par exemple, je suis parti en prospection en Afrique pour étudier des rivières. J’y ai dé- couvert des sites incroyables et j’ai vécu des expériences très fortes.

Illustration : Loïc F roissard

Quel pays est le premier producteur mondial d’énergie hydraulique : la Chine, le Canada ou le Brésil ?

> La formation

Le programme pédagogique doit permettre à chacun d’acquérir les connaissances scientifiques, techniques, technologiques fondamentales et de développer ses capacités d’analyse et de synthèse. Les écoles d’ingénieurs genie civil s’intègrent après des classes prépa ou des diplômes bac +2 (DUT, BTS ou DEUG).

> Quels sont les débouchés ?

L’ingénieur civil conçoit, planifie, construit et entretient la plupart des ouvrages nécessaires aux activités humaines. Il réalise notamment des bâtiments pour l’habitat, le commerce, l’industrie, des voies de communication et des équipements énergétiques. Il peut travailler pour des entreprises de BTP, le secteur parapublic

comme EDF ou les collectivités territoriales (mairies, conseils généraux...). Réponse : la Chine.

Fabien Saive, 34 ans, est ingénieur génie civil chez EDF.

* La maintenance consiste en l’entretien d’un matériel afin de le conserver en état de fonctionnement. Il regroupe les actions de réparation, de réglage, de révision, de contrôle et de vérification.

sais-tu Le ?

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Ingénieur génie civil Ingénieur génie civil Ingénieur génie civil Ingénieur génie civil Ingénieur génie civil Ingénieur génie civil

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale nucléaire

“ J’ai un parcours d’études totalement atypique.

Quelle formation avez-vous suivie ?

Après un bac S, j’ai obtenu un DUT de génie civil. J’ai ensuite passé une licence professionnelle en système d’information géographique (SIG) puis un master professionnel en ur- banisme. J’ai envoyé une candidature spontanée à EDF avant la fin de ma dernière année d’études et j’ai tout de suite été embauchée, sous réser- ve d’obtention de mon diplôme, en octobre 2008.

En quoi consiste votre métier d’ingénieur génie civil ?

Au sein d’une équipe d’une dizaine de personnes, je m’occupe de maintenir tous les bâtiments de la centrale nucléaire en bon état. Je planifie, j’organise et je contrôle par exemple des travaux de peinture, de réparation d’une porte coupe-feu ou d’un bâtiment qui n’est plus étanche à l’eau. Nous devons également gérer tous les incidents imprévus : une porte

qui ne ferme plus, une fuite d’eau... Je participe au management de l’équipe puisque j’encadre le travail des chargés d’affaires qui suivent au quotidien les chantiers et les entreprises qui viennent effectuer les réparations.

Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans ce métier ?

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas puisque les interventions sont très variées ou imprévues. J’aime également le contact quotidien nécessaire avec tous les services de la centrale et le fait de travailler dans l’environnement particulier qu’est le nucléaire.

Quels sont les avantages à travailler chez EDF ?

Il existe de nombreuses possibilités de formations que l’on peut demander à suivre en plus des formations obligatoires liées à son poste. On peut même imaginer changer de métier !

Combien de personnes travaillent en moyenne dans une centrale composée de 2 réacteurs : 60, 600 ou 6 000 ?

> La formation

Le DUT génie civil forme en 2 ans des techniciens supérieurs et des cadres spécialistes du bâtiment et des travaux publics. Ce DUT propose 3 options :

« bâtiment », « génie climatique et équipement » et « travaux publics et aménagement ».

> Les débouchés

Les titulaires de ce DUT peuvent évoluer dans des bureaux d’études techniques ou de méthodes, dans des entreprises du bâtiment et des travaux publics, dans des laboratoires ou encore des administrations.

> Le bac nécessaire

La quasi-totalité des étudiants sont titulaires d’un bac S. Certains intègrent

toutefois ce DUT après un bac STI option génie civil. Réponse : 600 à 700.

Claire Marchal a 24 ans. Elle est ingénieur génie civil à la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) depuis un peu plus d’un an.

Illustration : Kilia

sais-tu Le ?

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Ingénieur maintenance Ingénieur maintenance Ingénieur maintenance Ingénieur maintenance Ingénieur maintenance Ingénieur maintenance

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale nucléaire

“ Pour exercer ce métier,

il faut être dynamique et s’intéresser à la technique.

Quelle est votre formation ? Après un bac S, option sciences de l’ingénieur, j’ai intégré une classe pré- paratoire aux grandes écoles. Au bout d’un an, j’ai rejoint l’école des Mines d’Albi. En cours de formation, j’ai sou- haité suivre l’option « Nucléaire : tech- nologie, sûreté et environnement ». J’ai alors quitté Albi pour intégrer l’école des Mines de Nantes. J’ai été diplômée en 2006.

Et en quoi consiste votre métier ? Le cœur de mon activité consiste à coor- donner les opérations de maintenance qui ont lieu sur l’un des réacteurs nu- cléaires quand celui-ci s’arrête de fonctionner pour être rechargé en com- bustible. Il s’agit de planifier et de coor- donner toutes les interventions. Je dois garantir les aspects sûreté, sécurité, planning et budget de l’opération. C’est un vrai challenge ! Ensuite, je recense ce qui s’est bien et mal passé pour opti- miser l’intervention suivante. Je travaille

également avec l’Autorité de sûreté nu- cléaire, un organisme indépendant qui assure, au nom de l’État, le contrôle de la sûreté nucléaire en France.

Comment avez-vous rejoint EDF ? Après une année d’expérience dans le secteur de l’instrumentation nu- cléaire, j’ai postulé en candidat libre à la centrale de Saint-Laurent. Après une série d’entretiens, j’ai été em- bauchée. Cela fait maintenant 2 ans.

Quelle part de l’électricité produite dans le monde, l’énergie nucléaire représente-t-elle : 6, 16 ou 26 % ?

> La formation

Le groupe des écoles des Mines forme des ingénieurs et des chercheurs capables de répondre aux besoins de l’industrie et de la recherche. Il diplôme plus de 2 000 élèves chaque année.

> Les débouchés

L’ingénieur diplômé d’une école des Mines est capable de diriger des projets au sein de grandes sociétés et d’assumer des fonctions de gestion au plus haut niveau.

> L’admission

Elle se fait au niveau bac, après des épreuves en novembre et décembre de l’année

précédente, ou après une année de classe préparatoire aux grandes écoles. Réponse : 16 %.

Hélène Legrand est ingénieur maintenance à la centrale nucléaire de Saint-Laurent, entre Blois et Orléans.

Illustration : Kilia

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Ingénieur maintenance Ingénieur maintenance Ingénieur maintenance Ingénieur maintenance Ingénieur maintenance Ingénieur maintenance

Les Les

Les 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points 3 points à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir à retenir

dans une centrale thermique à flamme

dans une centrale thermique à flamme

“ J’ai découvert l’environnement d’une centrale à l’occasion d’un stage ouvrier lors de mon cursus en école d’ingénieur.

Quelle est votre formation ? Après un bac S, j’ai rejoint une gran- de école d’ingénieurs publique avec prépa intégrée. Il s’agit de l’Insa de Lyon, l’Institut national des sciences appliquées. J’ai été diplômé en 2008, après 5 ans d’études dont 3 de spé- cialisation en génie mécanique et développement.

Et en quoi consiste votre métier d’ingénieur maintenance ?

Je participe à la rédaction et l’opti- misation des plans de maintenance, c’est-à-dire la révision périodique de tout le matériel électrique de la centrale. Cela va des alternateurs aux transformateurs, en passant par les moteurs électriques et tout le ré- seau de distribution d’électricité de la centrale. Le plus gros de mon tra- vail consiste à rédiger des dossiers, rencontrer les fournisseurs et prépa-

rer le travail des techniciens. Je suis aussi en relation avec les experts nationaux d’EDF pour tout ce qui concerne les systèmes électriques.

Ainsi, je partage mon expérience avec les ingénieurs des autres sites en France ; c’est très enrichissant.

Comment avez-vous décidé de postuler chez EDF ?

En mars 2008, EDF est intervenue dans mon école aux côtés d’un ca- binet de recrutement pour présenter l’entreprise et rencontrer d’éven- tuels candidats. J’ai décidé de laisser un CV et ils m’ont embauché, avant même que je sois diplômé ! C’est un vrai luxe de trouver un travail passionnant aussi vite !

Qu’est-ce qui fait

fonctionner une centrale thermique : une chaudière, une hélice ou un four ?

> La formation

L’Insa de Lyon est l’une des plus grandes écoles d’ingénieurs françaises. Elle forme des ingénieurs en 5 ans après le bac, en combinant stages et cours. 900 ingénieurs par an sortent diplômés de cette école.

> Les spécialités

L’élève doit choisir l’une des 12 spécialités proposées, pour ses 3 dernières années d’école, dont génie civil et urbanisme, biochimie et biotechnologies, génie énergétique et environnement, génie électrique, et génie mécanique et développement.

> L’admission

Elle se fait à 70 % au niveau bac. Mais il est également possible d’intégrer le cycle

ingénieur en 3e ou 4e année. Réponse : une chaudière.

Marcus Brochant est ingénieur référent matériel électrique à la centrale thermique de Martigues, dans les Bouches-du-Rhône.

Illustration : Kilia

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Références

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