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DOC. 1 CAUCHEMAR EN BLEU

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Academic year: 2022

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DOC. 1

CAUCHEMAR EN BLEU ( Fredric BROWN )

Il s'éveilla à la matinée la plus bleue qu'il ait jamais connue. Par la fenêtre, à côté du lit, il apercevait un ciel incroyable. George se glissa vivement hors du lit, bien éveillé et décidé à ne pas perdre une minute de son premier jour de vacances. Mais il s'habilla lentement, en évitant tout bruit qui eût pu réveiller sa femme.

Cette maison forestière qu'un ami leur avait prêtée pour leur semaine de vacances, ils y étaient arrivés tard la veille, et le voyage avait beaucoup fatigué Wilma. George était bien décidé à la laisser dormir autant qu'elle le pourrait. Il prit ses chaussures à la main et ne se chaussa qu'une fois descendu dans le living- room.

Le petit Tommy à la tignasse ébouriffée, leur fils âgé de cinq ans, sortit en baillant et en s'étirant de la petite chambre où il avait passé la nuit.

 Tu veux ton petit déjeuner ? lui demanda George.

Tommy fit oui de la tête.

 Bien, dit George, va t'habiller et tu me rejoindras à la cuisine.

George alla à la cuisine mais, avant de se mettre à préparer le petit déjeuner il sortit jeter un coup d'oeil dehors : ils étaient arrivés à la nuit tombée et lui ne connaissait la région que par ouï-dire. Cette forêt sauvage était décidément plus belle encore qu'il ne l'imaginait. La maison la plus proche, lui avait-on dit, était à plus de quinze cents mètres, sur l'autre rive d'un assez grand lac. Ce lac, il ne pouvait l'apercevoir, à cause des arbres, mais le sentier qui partait de la porte de la cuisine y menait. Le lac était à moins de quatre cents mètres, lui avait dit son ami ; un lac parfait pour nager, et où la pêche était bonne. Nager n'intéressait pas George ; il n'avait pas peur de l'eau, mais il ne l'aimait pas et n'avait jamais appris à nager. Mais sa femme était une nageuse remarquable, ainsi que Tommy, dont elle disait qu'il était un vrai rat d'eau.

Tommy vint le rejoindre sur le pas de la porte ; «s'habiller» avait consisté pour lui à enfiler un caleçon de bain, et ne lui avait donc guère pris de temps.

 Si on allait voir le lac avant de manger, papa ? proposa Tommy.

 D'accord, dit George qui n'avait pas faim non plus.

A leur retour, ils trouveraient peut-être Wilma réveillée.

Le lac était très beau, d'un bleu plus intense encore que le ciel, et lisse comme un miroir. Tommy plongea avec un petit cri de joie et George lui cria de ne pas s'aventurer au loin, de rester où il avait pied.

 Je sais nager, papa ! Je nage bien !

 Oui, mais maman n'est pas là. Reste près du bord.

 Mais cette eau est chaude, papa !

Au loin, George vit un poisson sauter hors de l'eau. Aussitôt le déjeuner expédié, il viendrait avec son attirail pour essayer de pêcher un bon petit repas.

On lui avait dit qu'un sentier longeant le lac menait à un endroit, distant de trois kilomètres environ, où on pouvait louer une barque de pêche ; il irait en louer une pour la semaine entière - il repéra l'endroit où il l'attacherait. Il regarda à droite, espérant apercevoir l'embarcadère du loueur de barques. Soudain un cri d'angoisse retentit :

 Papa ! Ma jambe ! Elle est...

A vingt mètres au moins du bord, la tête de Tommy sortait de l'eau ; puis elle s'enfonça et quand elle ressortit il n'y eut qu'un atroce bruit glougloutant, étouffant le cri que Tommy cherchait à pousser. Une crampe certainement, se dit George paralysé par l'angoisse : il avait dix fois vu Tommy nager dix fois plus loin.

Il faillit se jeter à l'eau, mais se raisonna, Tommy ne gagnerait rien à ce que son père se noie avec lui, alors que si Wilma arrivait vite, il resterait au moins une chance...

Il courut aussi vite qu'il put vers la maison. Arrivé à cent mètres, il se mit à hurler : «Wilma !» et lorsqu'il fut arrivé à la porte de la cuisine, Wilma y était déjà en pyjama.

Ensemble, ils repartirent en courant vers le lac ; Wilma le dépassa sans mal, car il était déjà à bout de souffle, et il était à cinquante mètres derrière elle quand elle se mit à l'eau pour nager de toutes ses forces vers l'endroit où la nuque du petit garçon était un instant montée à la surface.

Elle y fut en quelques brasses, empoigna le petit corps et se redressa pour faire demi-tour. Il vit alors, avec une horreur reflétée dans les yeux bleus de sa femme, qu'elle se tenait debout, tenant le cadavre de leurs fils, dans un mètre d'eau.

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DOC. 2

LA BALEINE À BOSSE

Classification et répartition géographique.

La baleine à bosse appartient à l’ordre des mammifères marins et à la famille des cétacés, dont le dos forme une grande bosse lors des plongées. Les baleines à bosse sont également caractérisées par des nageoires de grande taille.

On les trouve dans tous les océans, mais les

populations des hémisphères Nord et Sud ne se mélangent jamais.

Caractéristiques physiques.

Les baleines à bosse ont de longues nageoires minces et le dessous de leur queue massive est blanc. Toutefois, cette couleur présente des variations selon les individus : les nuances de la queue ont ainsi permis à des chercheurs d'en distinguer et d'en identifier plusieurs milliers. Les baleines à bosse ont une nageoire dorsale située environ aux deux tiers du corps, et leur dos forme une grande bosse et une courbure caractéristique lorsqu'elles plongent.

Alimentation.

Elles se nourrissent d'invertébrés, surtout de crustacés, et de poissons, qu'elles retiennent en filtrant l'eau de mer : elles referment leur bouche sur des tonnes d'eau, la gorge de l'animal enfle alors démesurément grâce à des plis de peau qui s'ouvrent en accordéon, elles expulsent ensuite cette eau à travers les fanons qui retiennent les proies.

Mode de vie.

Ces baleines, qui vivent en groupes pouvant comporter plus de vingt individus, chassent généralement en groupe et soufflent des bulles d'air sous l'eau pour rassembler les bancs de proies et les faire remonter vers la surface.

Une espèce menacée.

Ces cétacés étaient peu chassés au XIXe siècle, mais ont été décimés dans la première partie du XXe siècle par la chasse à la baleine. Une commission baleinière internationale a été créée en 1946. Il ne semble toutefois pas que les diverses mesures de protection aient réellement été efficaces. La baleine à bosse, facile à capturer, reste une espèce particulièrement menacée.

« Encyclopédie Microsoft ® Encarta », 2005.

DOC. 3

LE TAPIS

L’enfant avait placé une vaste caisse au milieu de la chambre et, depuis quelques heures déjà, il naviguait ainsi, brassant le vide, dévisageant l’horizon enfui dans le mur, le tapis figurant l’océan, la caisse un voilier de fort tonnage.

Vers six heures, comme chaque soir à cette heure, le père rentra du travail.

Il pénétra dans le salon, monta voir son garçon, il eut juste le temps de désapprouver le jeu de son fils, atteignit à cet instant le tapis, coula à pic et se noya.

Jacques STERNBERG, Contes glacés, Ed. Labor, Coll. Espace Nord, 2008.

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DOC.4

HOAX

«Si vous faites suivre ce message à dix personnes, vous recevrez 200 euros dans 10 jours », « Si vous faites suivre ce message, Alex, 10 ans, sera sauvé », etc.

Il existe ainsi de nombreux messages de ce genre qui circulent par e-mail.

Ces messages contiennent toujours des promesses qui ne seront jamais tenues évidemment (alerte pour des virus qui menaceraient votre ordinateur, l’appel à l’aide d’une personne en Afrique ou ailleurs qui promet une récompense si vous l’aidez à faire venir de l’argent, etc.). Ce sont des fausses informations appelées hoax (prononcez « hox »), un mot anglais qui veut dire « canular ». Pour vérifier si le message reçu est un hoax, allez voir sur le site www.hoaxbuster.com

Mais en cas de doute (par exemple si vous ne connaissez pas la personne qui envoie l’e- mail), supprimez le message sans l’ouvrir !

Dossier du Jde, Internet en toute sécurité.

DOC. 5

LA VITRE

Le joaillier se tenait derrière sa vitrine et il observait avec une certaine émotion l'éventuel client qui, depuis quelques minutes déjà, semblait hésiter et peser son choix. Au sursaut du passant, le joaillier comprit qu'il venait de se décider et, stupéfait, il le vit allonger calmement le bras, ouvrir les doigts, ces doigts qui se refermèrent autour d'une rivière de diamants, la plus belle pièce du magasin.

Le passant empocha le joyau, calmement, puis s'en fut.

Le joaillier s'arracha à sa stupeur, se précipita dehors et regarda sa vitrine. C'était bien ce qu'il avait cru comprendre, ce qu'il avait vu de ses yeux : la vitre n'avait pas été brisée, elle ne portait pas la moindre trace de fêlure, pas même la moindre griffe.

Jacques STERNBERG, Contes glacés, Ed. Labor, Coll. Espace Nord, 2008.

DOC. 6

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VAUDOU par F. Brown

Madame Decker venait de rentrer d'un voyage à Haiti - voyage qu'elle avait fait seule - et dont le but était de donner au couple Decker le temps de réfléchir avant d'entamer la procédure d'un divorce.

Le temps de réflexion n’avait rien changé. En se retrouvant après cette séparation, Monsieur et Madame Decker avaient constaté qu'ils se haïssaient plus encore qu'ils ne le pensaient avant !

- La moitié ! proclama d'une voix ferme Mme Decker. Je n'accepterai sous aucun prétexte un sou de moins que la moitié de nos biens !

- C’est ridicule ! dit M. Decker.

- -Tu trouves? Tu sais que je pourrais avoir la totalité et non la moitié…Et très facilement : j’ai étudié les rites du Vaudou, pendant mon séjour à Haïti.

- Balivernes ! dit M. Decker.

- C'est très sérieux. Et tu devrais remercier le ciel d'avoir épousé une femme de cœur car je pourrais te tuer sans difficulté si je le voulais ! J’aurais alors tout l’argent et tous les biens immobiliers - et sans avoir rien à craindre. Une mort provoquée par le Vaudou est impossible à reconnaître d’une mort par accident cardiaque...

- Des mots ! dit M. Decker.

- Tu crois ça ! Je possède de la cire, et une épingle à chapeau. Veux-tu me donner une petite mèche de tes cheveux, ou une rognure d’ongle ? Je n'ai pas besoin de plus. Tu verras.

- Superstitions ! dit M. Decker.

- Dans ce cas, pourquoi as-tu si peur de me laisser essayer ? Moi, je sais que ça marche. Je te fais donc une proposition honnête : si ça ne te tue pas, j’accepterai le divorce sans demander un sou. Et si ça marche, j'hérite du tout, automatiquement.

- D’accord, dit M. Decker. Va chercher ta cire et ton épingle à chapeau.

- Il jeta un coup d’œil à ses ongles:

- Mes ongles sont un peu courts, je vais plutôt te donner quelques cheveux.

- Quand il revint, portant quelques boucles de cheveux dans un couvercle de flacon de pharmacie, Mme Decker était en train de pétrir la cire. Elle prit les cheveux qu'elle malaxa avec la cire, puis elle en modela une figurine représentant vaguement un corps humain.

- Tu le regretteras! dit-elle en enfonçant l'épingle à chapeau dans la poitrine de la figurine de cire.

M. Decker fut très surpris. Il n’avait jamais cru au Vaudou, mais c’était un homme de précautions, qui ne prenait jamais de risques inutiles…

Et il avait toujours été exaspéré par l’habitude qu'avait sa femme de ne jamais nettoyer sa brosse à cheveux.

DOC. 7

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JESSE OWENS, fils d’agriculteur et petit-fils d'esclaves, s'assure une place dans l'histoire du sport dès le 25 mai 1935, lorsqu'il bat cinq records du monde et en égale un sixième en l'espace de 45 minutes sur le Ferry Field de l’université de Michigan. Un de ces records du monde, 8,13m au saut en longueur, tiendra 25 ans. Mais on le connait surtout pour ses performances lors des Jeux Olympiques de 1936 à Berlin. Hitler et les Nazis avaient espéré prouver par ces Jeux leur théorie de supériorité de la race aryenne.

Mais c’était sans compter sur Jesse Owens qualifié dans l'équipe américaine en courses de vitesse et au saut en longueur. Il commence par égaler le record olympique à la première série du 100m. En finale, il prend la tête dès la première foulée et résiste au sprint final de son compatriote Ralph Metcalfe pour l'emporter avec un mètre d'avance. Owens se qualifie ensuite de justesse pour la finale du saut en longueur. Mais il est sacré « dieu du stade » et provoque la colère du chancelier Adolph Hitler, qui quitte le stade lorsque le Noir américain remporte sa seconde médaille d’or….. (Et il en remportera quatre au total !)

DOC.8 A.

(L’assèchement du lac Tchad en Afrique)

B Fonte de la banquise C Retrait des neiges éternelles au sommet du Kilimanjaro

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Cher Journal,

Aujourd’hui, Yannick m’a battu. Sa mère, qui nous regardait par la fenêtre de la cuisine pendant qu’on jouait au jardin, a crié sévèrement :

- Arrête, voyons ! Tu vas le démolir !

- Ben quoi ? a répondu Yannick en m’envoyant un grand coup de pied dans la mâchoire. Vaut mieux que je me défoule sur mes jouets que sur ma petite sœur, non ? ”

Ce n’était pas faux, madame Delmotte a bien été forcée de l’admettre. D’ailleurs, le vendeur des Grands Magasins réunis a insisté sur ce point en remplissant le bordereau d’achat. Je connais l’histoire par cœur, les Delmotte l’ont racontée à tous leurs amis : “ Le HD 22 est recommandé pour les enfants nerveux par de nombreux pédopsychiatres, leur a-t-il affirmé. C’est un modèle très résistant, d’une passivité exemplaire. ”

( …)

Les premiers temps, avec Yannick, c’était génial. On ne se quittait plus. Il délaissait tous ses copains pour moi, et si les clones n’avaient pas été interdits dans les établissements scolaires, il m’aurait même emmené en classe.

Puis, petit à petit, les choses se sont gâtées… C’est le lot de tous les jouets, même vivants : au début, on les adore, on en prend soin ; ensuite, on s’en lasse et on les abîme.

GUDULE, Journal d’un clone

DOC.9

DOC.10

Comme personne ne le fera à ma place, je vais vous raconter ma vérité. Je vous expliquerai comment j'ai survécu à neuf balles dans la peau. Aujourd'hui, ça paraît presque banal parce que tous les articles me présentent comme le rappeur criblé de balles. Cette phrase ne reflète pourtant en rien le poids, la douleur de mon expérience ni même l'espoir. C'est impossible. Il s'agit d'une réalité dans le monde d'où je viens. Il y a des milliers de gens concernés mais ils n'auront jamais l'occasion de raconter ce qui se passe dans les quartiers où les coups de feu viennent régler les disputes. Lorsque je vous montre mes plaies cicatrisées, je veux que vous voyiez les corps de ceux qui n'ont jamais guéri ou qui ne sont pas arrivés à temps aux Urgences. Je suis leur porte-parole et je n'ai aucune autre ambition. Je viens des bas-fonds, pourtant j'ai réussi à surmonter les obstacles sur mon chemin. 50 Cent, le rappeur star, ancien dealer de crack, raconte sa vie : les ghettos, la drogue, le racisme, la violence et la manière dont il s'en est sorti. un témoignage choc, l'histoire d'une génération et d'une jeunesse sacrifiée.

DOC. 11

Rappel théorique : Distinguer fictionnel et factuel

Factuel = on dit qu’un document ou un récit est factuel lorsque les événements racontés sont vrais et qu’il met en scène des personnages réels dans un cadre spatiotemporel qui existe ou a existé.

 FACTUEL= RÉEL= VRAI

Fictionnel = on dit qu’un document ou un récit est fictionnel lorsque les événements racontés sont imaginaires, que les personnages mis en scènes ont été inventés par l’auteur. Le récit est alors une fiction.

FICTIONNEL= IMAGINAIRE = FAUX

DOC.12

PRUDENCE

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Son père lui avait dit: « Un des livres de la bibliothèque est creux. En réalité, c'est une boîte déguisée. Elle contient une importante somme d'argent. En cas de besoin. » Par pure curiosité, elle décida de chercher le livre factice. Elle ouvrit les livres un à un, en commençant par les dictionnaires.

En ouvrant un vieux missel, elle trouva une image pieuse. Une feuille de laurier était coincée dans un livre de cuisine. Un morceau de tissu dépassait d'un manuel de couture. Des fleurs séchées tombèrent d'un roman d'amour. Une fourmi rouge sortit d'un guide sur les insectes. Juste à côté, il y avait une encyclopédie musicale. Un son étrange s'échappa quand elle en souleva la couverture. Sur une étagère du haut, elle trouva un roman policier. Elle lut le titre : « L'assassin dans la bibliothèque ». Elle ne l’ouvrit pas.

Bernard FRIOT, Histoires pressées, Ed. Milan

DOC. 13

Dossier Jde ESPACE

VIVRE ET TRAVAILLER LÀ-HAUT

Comment les

astronautes

vivent-ils au quotidien

dans l’espace ?

L’homme ne peut pas survivre dans l’espace.

Pourquoi ? Tout d’abord, parce qu’il est vide d’atmosphère et d’air. Attention, le fait que l’espace soit vide d’air ne signifie pas qu’il soit vide de tout. Des quantités de choses y sont présentes : des particules (très petits éléments) de

lumière, des éléments

chimiques, des radiations (rayons)… Certains de ces rayons sont dangereux pour l’homme (rayons X, rayons ultraviolets…). De plus, les températures passent du très chaud au très froid. C’est insupportable pour le corps humain.

Dans ces conditions, comment

font les astronautes pour séjourner dans l’espace ? Les vaisseaux spatiaux sont spécialement conçus pour fournir de l’air et une température adaptée aux humains. Les engins spatiaux les protègent aussi contre les

rayons dangereux. Pour les sorties dans l’espace, les astronautes enfilent un

scaphandre spécial

(combinaison) et un casque qui les protègent.

L’impesanteur

Dans l’ espace, la vie des astronautes est compliquée par l’impesanteur. Késako ?

Sur notre planète, les êtres vivants et les objets sont maintenus au sol par la force exercée par la Terre. Même quand on fait un bond, on ne flotte pas dans l’air, on retombe sur le sol. Cette force qui nous attire vers la Terre est appelée pesanteur ou gravité. Dans l’espace, la pesanteur est toujours présente mais cette force est presque annulée par la vitesse

à laquelle les engins spatiaux tournent autour de la Terre

(près de 28 000 km/h). Dans l’espace, on ne parle pas d’apesanteur (absence de

pesanteur) mais bien

d’impesanteur ou de

microgravité (pesanteur réduite). En raison de l’impesanteur, les hommes et les objets flottent dans l’espace.

Vivre en flottant

L’impesanteur a des effets désagréables pour le corps humain. Pour contrer ces effets, les astronautes doivent faire du sport (vélo, musculation,...) chaque jour pour se maintenir en forme. Ils doivent aussi apprendre à se déplacer en flottant. Quant aux objets, il est impossible de les poser, ils flottent. Il faut les fixer.

L’intérieur des cabines est tapissé de bandes velcro (bandes adhésives). De la Terre, les astronautes sont surveillés au point de vue de leur physique et de leur mental (ce qui se passe dans leur tête).

Les hommes vont surtout dans l’espace pour travailler : réparer des engins spatiaux, faire des expériences scientifiques en impesanteur (sur des animaux, des matériaux...), observer la Terre…

DOC. 14

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L’IMPORTANCE DE L’EAU

Nous vivons sur la planète bleue. Mais seulement la plus petite partie, 0,3% des réserves globales en eau, sont utilisables comme eau potable. Et c’est justement cette petite partie qui est en grand danger. Les scientifiques attirent notre attention sur l’augmentation inquiétante de la pollution des réserves d’eau potable. Ainsi donc, il est urgent que nous changions nos habitudes en matière de gestion de l’environnement et de l’eau par voie de conséquence ! Pourquoi ? Parce que les constats sont accablants.

Ainsi, l’eau potable propre et non polluée devient de plus en plus rare, pourtant, l’eau joue un rôle déterminant dans la vie des hommes, des animaux et des plantes.

La pollution chimique par des eaux usées de l’industrie et de l’agriculture, les eaux d’égout des ménages chargées de détergents et de lessive ainsi que l’infiltration de substances toxiques atteignent les nappes phréatiques (réserves d’eau souterraines).

Les distributeurs d’eau sont par conséquent confrontés à des gros problèmes concernant le respect des limites de pollution « admissibles » (que l’on peut tolérer).

De plus, les risques pour la santé provenant de la pollution de l’eau sont nombreux. On connaît les effets de certaines substances nocives telles que le nitrate, les herbicides, les « pseudo-hormones », du plomb, du cuivre, des phosphates, du chlore, etc. Ils sont soupçonnés de provoquer des cancers, des mutations, la stérilité, des troubles du système nerveux et du cerveau, des dommages à l’ossature, des difficultés aux facultés intellectuelles et même, dans le cas du nitrate, la mort des nourrissons. Mais même dans le cas où les valeurs limites de pollution sont respectées, on ne connaît pas l’effet cumulatif de ces substances nocives. Autrement dit, boire chaque jour de l’eau « pas trop polluée », peut aussi s’avérer dangereux à long terme.

D’après ID Magazine

Références

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