Bonjour à tous!
Ci-après, vous trouverez le correctif du parcours « Au frontières du réel » que nous avons réalisé en ce début de semaine (lundi 25 ou mardi 26 en fonction de votre groupe).
Consignes pour le jeudi 28 et vendredi 29 (en fonction de votre groupe):
1) Nous commençons le parcours « Lectures en-chainées » (p. 117 à 149) de votre manuel.
Lire le document 3 du recueil p90 à 94. Lister les mots compliqués, indiquer la ligne et noter une définition.
En classe, on vérifiera la bonne compréhension de ce long texte. Ensuite, on se lancera dans l’activité « coup d’envoi » en haut de la page 118 (à finir à domicile si on n’a pas le temps en classe).
Au plaisir de poursuivre à distance avec ceux qui ne peuvent rentrer, je reste dispo via nos canaux habituels, (pour ceux qui sont rentrés aussi, bien sûr ) Bon travail !
Il est URGENT que ceux que je n’ai pas lu/entendu depuis quelques temps se manifestent !
Je suis toujours disponible via nos canaux habituels pour répondre aux questions relatives au cours ! :D N’hésitez pas !
Dans votre demande, indiquez bien de quel document il s’agit, de la page etc.
Afin que je puisse vous répondre efficacement sans retourner mon cours de français. Soyez précis !
insta: natia ljn messenger: natia ljn
mail: lejeunenatia@gmail.com
Je vous remercie pour votre collaboration!
Quand la littérature s’inspire du réel
Lançons-nous !
1. Lis le doc. 13 de ton recueil (pp. 33-34). Il s’agit d’un extrait du roman Sweet Sixteen d’Annelise Heurtier.
a. Qui est le narrateur ?
b. Analyse le cadre spatiotemporel.
b.1 Où se déroule l’histoire ?
b.2 Quand se déroule l’histoire ? Sois le (la) plus précis(e) possible.
c. Qui est le personnage principal ?
d. Dans le contexte de l’histoire, quelle est sa caractéristique physique ?
Relève la (les) ligne(s) du texte qui appuie(nt) ta réponse : ligne(s) e. Retrouve la racine des mots suivants.
Ségrégationniste :
Groupuscule :
f. Résume la scène décrite dans l’extrait de Sweet Sixteen.
g. À quel type et à quel genre de texte rattaches-tu cet extrait ?
h. Lis l’avant-propos de Sweet sixteen (doc. 14 de ton recueil, pp. 34-35) et regarde la vidéo diffusée par ton (ta) professeur(e). Que constates-tu ?
AUTEUR- NARRATEUR
L’ORIGINE ET LA FORMATION DES MOTS
Un narrateur externe.
Dans un lycée à Little Rock, dans l’État de l’Arkansas aux États-Unis.
1957.
Molly Costello.
Elle est afro-américaine (et entre dans un Lycée « blanc »).
21, 43-44, 47-48, 56-61, 67-68.
formé à partir de ségrégation : se séparé de / grex troupeau.
groupe / -cule suffixe diminutif.
L’action se déroule dans l’Arkansas en 1957. Molly Costello et quelques autres lycéens entrent dans un lycée de « Blancs » pour la première fois. Ils sont accueillis par des manifestants ségrégationnistes. Ils entrent dans le lycée sous la protection de la police et entendent des insultes racistes proférées par des étudiants.
Molly Costello et ses compagnons se retrouvent alors dans le bureau du principal qui les accueille très froidement et leur donne leurs horaires. Ils se rendent compte qu’ils ne seront pas dans la même classe.
Molly se rend alors seule dans la classe qui lui a été attribuée.
Texte narratif, biographie romancée.
L’histoire de Sweet sixteen se base sur des faits réels : l’abolition de la ségrégation
aux États-Unis et la difficulté pour les Noirs des États du sud de faire valoir leurs droits.
Le personnage de Molly Costello est inspiré d’un des neuf adolescents, Melba Pattillo, ayant fait le choix d’entrer dans un lycée historiquement « blanc ». Certains évènements décrits dans le roman sont réels, d’autres ont été inventés pour les besoins de l’histoire.
i. Imagine la première heure de cours de Molly. Qu’a-t-il pu lui arriver ? Rédige un court texte en veillant à être cohérent(e) avec les informations que tu as lues.
2. Écoute le texte diffusé par ton (ta) professeur(e).
a. À quel type de texte ce document appartient-il ? Entoure la bonne réponse et justifie ton choix.
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Justification :
b. Sans savoir qui est l’auteur, par groupes deux ou trois, résumez le texte entendu en deux phrases maximum.
c. Lis le doc. 16 de ton recueil (pp. 36-37). Il s’agit d’un article paru à la mort de Jean-Dominique Bauby, l’auteur de l’extrait entendu précédemment. Réponds ensuite aux questions suivantes.
c.1 Qu’est-ce que le locked-in-syndrom ou « syndrome d’enfermement » ?
c.2 Explique le titre de l’article « L’ultime clin d’œil de Bauby ».
Réponse personnelle
Le narrateur raconte un de ses rêves.
Éléments de réponse attendus :
Un homme se remémore un épisode rêvé lors de son coma : alors qu’il est en danger, il se retrouve incapable de bouger.
Il s’agit d’une paralysie complète (sauf, dans ce cas-ci, de la paupière gauche de J.-D. Bauby).
Les fonctions cérébrales fonctionnent mais la personne est « enfermée » dans son propre corps sans pouvoir communiquer.
J.-D. Bauby ne pouvait communiquer qu’en clignant une seule paupière. Il a néanmoins écrit tout un livre ainsi. « L’ultime clin d’œil » exprime le fait que c’était son tout dernier clin d’œil, puisqu’il est maintenant décédé.
c.3 Certains éléments du rêve renvoient à la condition physique de Jean-Dominique Bauby.
Dans le doc. 15 (pp. 35-36), repère deux phrases qui témoignent de son état physique.
c.4 Selon toi, Jean-Dominique Bauby raconte-t-il sa propre histoire dans l’extrait du doc. 15 ou en invente-t-il une ? Justifie ta réponse en t’appuyant sur le doc. 16 (pp. 36-37).
Posons-nous !
Pour écrire une histoire, les auteurs désirent te donner l’illusion de la réalité. Ils rendent donc leur travail le plus vraisemblable possible. Pour ce faire, ils se documentent, se renseignent, interviewent.
1. Avant d’écrire son roman Le garçon qui volait des avions, Élise Fontenaille s’est beaucoup renseignée sur Colton Harris-Moore, le héros.
a. Lis l’extrait du roman ci-dessous.
Ensuite, regarde l’interview d’Élise Fontenaille diffusée par ton (ta) professeur(e).
Dans l’extrait, souligne les éléments tirés de la réalité mentionnés par l’auteure du roman.
(…) Ma mère, après, elle a fait ce qu’elle a pu, mais elle aussi, elle buvait. Pas autant que mon père, mais tout de même… bien trop pour s’occuper d’un môme. Les services sociaux déboulaient sans arrêt, on me plaçait en foyer, je m’évadais dès que je pouvais, je sautais par les fenêtres, je grimpais sur les toits, je filais dans les bois, je rentrais à la caravane…
Dès qu’on me rattrapait, je recommençais : on m’appelait Birdy, celui qui s’envole, celui qu’on ne peut pas enfermer.
L’éduc qui m’avait trouvé ce nom-là m’aimait bien, c’était la seule, les autres ne pouvaient pas m’encadrer.
Un jour, je ne suis pas rentré à la caravane… Je suis resté dans les bois, j’y vis depuis bientôt deux ans : sept-cents jours et autant de nuits. C’est les nuits les plus longues, ici…
Toujours seul, toujours en cavale, à fuir, à me cacher…
Le nom que je me donne, c’est l’Indien : celui qui sait survivre seul, loin de tout, dans la rain forest, sans argent, sans personne, sans famille, sans amis, sans rien… Je suis un Indien.
À vol d’oiseau, on n’est pas loin de Seattle ou de Vancouver, cent miles à peine, mais en vérité, c’est le bout du monde… L’archipel de San Juan, où je suis né, où j’ai grandi, c’est des dizaines d’iles, grandes ou petites, éparpillées sur l’océan comme les perles d’un collier cassé.
(…)
Je vis entre le ciel et la mer, entre la forêt et le bord de l’eau. Je pêche, je chasse, je vole, je cueille des fruits, j’entre dans les maisons de vacances désertes, je me sers, je m’installe, j’ouvre le congélo, je suis heureux comme un roi si je trouve une pizza, je sors mon iBook, je me connecte, je m’évade sur le Net…
Dès que j’entends du bruit dehors, je file, la forêt m’avale, je disparais, j’émerge ailleurs, une autre maison déserte… j’entre par une fenêtre – il y en a toujours de mal fermées dans les maisons d’été… Et je recommence. (…)
Extrait de FONTENAILLE Élise, Le garçon qui volait des avions, Rodez, Éditions du Rouergue, 2011.
5
10
15
20
L.40 : « Je suis statufié, momifié, vitrifié ».
L.43 : « Je suis incapable de prononcer une parole ».
Les éléments réels semblent soutenir le fait qu’il s’agisse d’un véritable rêve de l’auteur.
Il parle à la première personne du singulier, aucun indice n’indique que nous sommes dans une fiction (L.4-6). Nous savons par les articles que l’auteur/narrateur a bien passé plusieurs mois dans le coma. Cela renforce le sentiment de réalité (L.6).
« Ce soir, un épisode me revient à l’esprit. » (L.8) : cette phrase annonce le rêve. De nouveau, aucun indice n’indique qu’il n’est pas réel.
b. Qui est le narrateur du roman ? c. Qui est l’auteure du roman ?
d. L’auteure a-t-elle rencontré ou échangé des informations avec le personnage principal ?
e. D’où viennent les informations collectées par Élise Fontenaille ?
f. À quel type de texte rattaches-tu l’extrait du roman de la page précédente ?
g. À quel genre ?
h. Ce récit est-il réel ou est-il inspiré de faits réels ?
2. Lis le doc. 17 de ton recueil (p. 37-38). Il s’agit d’un extrait du roman Max de Sarah Cohen-Scali.
a. Avant même d’entamer ta lecture, à quel type de texte penses-tu avoir affaire ? Entoure la bonne réponse et justifie ton choix.
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Justification :
b. Qui est le narrateur ? Relève un extrait qui justifie ta réponse. Indique les lignes concernées.
Lignes :
c. Cette situation te semble-t-elle réaliste ?
d. Qualifie le cadre spatiotemporel et les évènements. Te semblent-ils réalistes, non réalistes ou réels ? Indique une croix dans la colonne de ton choix.
Réaliste(s) DedhWb_ij[i Réel(s) Cadre spatiotemporel
Évènements
e. Prends maintenant connaissance du reportage diffusé par ton (ta) professeur(e).
De quel évènement historique s’inspire l’auteure du doc. 17 ?
LES TYPES ET GENRES DE TEXTES
Colton Harris-Moore
Élise Fontenaille
Non (cf. l’interview 8’38’’).
De journaux en ligne, de la télévision et de la page Facebook de C. Harris-Moore.
Narratif.
Biographie (romancée).
Il est (largement) inspiré de faits réels. Il s’agit d’une biographie romancée.
Plusieurs indices vont dans ce sens, à commencer par le narrateur qui est un bébé dans le ventre de sa mère. Nous sommes dès lors dans un récit fictionnel.
13-14 ; 21. Narrateur : un enfant qui n’est pas encore né.
Non, un enfant ne peut pas parler depuis le ventre de sa mère.
X
X
Elle s’inspire des lebensborn. S. Cohen-Scali s’inspire de ces pouponnières qui ont réellement existé pour écrire un roman dont le narrateur est un de ces enfants « créés » par le régime nazi.
f. Quels sont les éléments du texte qui sont tirés de la réalité ? Pour t’aider, consulte les docs 18 et 19 de ton recueil (p. 39).
Le savais-tu ?
Les années 1930 suivies de la Seconde Guerre mondiale sont sans doute les pires années que l’Europe ait connues au XXe siècle.
Adolf Hitler, alors chancelier de l’Allemagne, amplifie la montée d’un régime totalitaire dans les pays occupés. Habité par l’idéologie nazie, il croyait en une hiérarchie et une classification au sein de l’espèce humaine. Celle-ci devait être divisée en « races » au sommet desquelles il plaçait la « race aryenne ». Cette race prétendument supérieure désignait des individus présentant des traits physiques identiques à ceux des peuples anglo-saxons.
Les « lebensborns » dont parle l’auteure Sarah Cohen-Scali dans son ouvrage sont un terrible exemple de ce que voulait mettre en place Adolf Hitler :
l’eugénisme, une théorie visant à améliorer l’espèce humaine à partir de la génétique.
COIN CULTURE
© Shutterstock
Adolf Hitler
Pour paraitre vraisemblables, les auteurs se renseignent sur les lieux, les personnages, les us et coutumes qu’ils veulent décrire. Ainsi, ils peuvent décrire de manière vraisemblable des endroits et des personnages pour que le lecteur puisse facilement s’y projeter. Consulte la fiche-Synthèse
« La description ».
Exerçons-nous !
1. Lis le doc. 20 de ton recueil (p. 40). Il s’agit d’un extrait de Nantas d’Émile Zola.
a. Dans quelle ville se déroule l’histoire ?
b. Les endroits cités dans l’extrait existent-ils vraiment ? Ont-ils tous encore le même nom aujourd’hui ?
c. En utilisant une application ou un site de cartes/de plans, retrace le trajet de Nantas partant de Montmartre pour rejoindre son domicile. Réalise une capture d’écran du trajet réalisé, imprime-la et insère-la dans ton cahier.
LA DESCRIPTION
Hitler avait bien organisé des lebensborn (source de vie en allemand) pour concevoir des bébés, jugés parfaits. Les mères étaient triées sur le volet pour être de bonnes allemandes aryennes et les pères étaient souvent des officiers nazis qui ne se préoccupaient pas de leur progéniture.
Paris.
Certains ont encore le même nom (Ex. : Montmartre, Bercy, rue de Lille, rue Richelieu, place du
Carrousel, les Tuileries.) Par contre, le pont des Saint-Pères se fait appelé aujourd’hui Pont du Carrousel.
Le savais-tu ?
Zola est un grand écrivain du XIXe siècle. Il est le chef de file du mouvement naturaliste. En plus de vouloir décrire les évènements de la manière la plus réaliste possible, les naturalistes, fascinés par la science, veulent percer les secrets de la nature. Germinal, Nana, L’Assommoir sont des exemples d’œuvres de Zola. Ils parlent tous de la même famille : les Rougon-Macquart.
Consulte ton recueil de documents p. 40 pour en savoir plus.
COIN CULTURE
2. Écoute la chanson de Jean-Jacques Goldman Comme toi, (doc. 21 de ton recueil, p. 41).
a. À quel évènement historique fait-elle référence ?
b. Quels sont les éléments qui t’ont mis(e) sur la voie ?
c. Trouve deux documents sur Internet qui confirment ta réponse.
Vérifies-en la source.
d. Connais-tu d’autres chansons qui traitent d’évènements réels ?
e. Présentes-en une à la classe et choisis un document informatif que tu peux relier au texte de la chanson.
3. Sur une feuille séparée, écris, toi aussi, une courte situation initiale d’une histoire tirée d’un fait divers.
Décris les personnages et les lieux.
Pour t’aider, relis les fiches sur les temps de la conjugaison dans le récit au passé et sur la description.
LA DESCRIPTION LES TEMPS DE LA
CONJUGAISON DANS LE RÉCIT
AU PASSÉ
Un fait divers est un évènement, souvent tragique, qu’on ne retrouve pas dans les catégories « standards »
d’un journal (Monde, Politique, Culture, etc.).
Elle fait référence à l’Holocauste ou la déportation des Juifs par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le climat se rattache à une époque passée : vieille photo, la petite fille aime Mozart. (L.4, L.6) Cela se passe à Varsovie, en Pologne. (L.17)
« Mais d’autres gens en avaient décidé autrement » (L.25) : il est, ici, sous-entendu que la petite fille n’a pas pu continuer sa vie de douceur.
« Mais elle n’est pas née comme toi ici et maintenant » (L.28) : la petite Sarah n’avait pas encore 8 ans (L.23), vivait en Pologne et a été déportée.
Réponse personnelle
