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Correction du devoir de vacances Les suites dans plusieurs situations

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Texte intégral

(1)

L.E.G.T.A. Le Chesnoy TB2−2010-2011

D. Blotti`ere Math´ematiques

Correction du devoir de vacances Les suites dans plusieurs situations

Exercice 1 : Un pas vers les fractales

On consid`ere un carr´e F1 de cˆot´e de longueur 1. Au milieu de chaque cˆot´e, `a l’ext´erieur deF1, on place un carr´e de cˆot´e 1

3, dont on supprime le cˆot´e en contact avec la figure initiale. On obtient ainsi une figureF2.

F1

F2

On proc`ede de mˆeme avec F2. On obtient ainsi une nouvelle figure F3. En r´eit´erant le proc´ed´e, on construit ainsi une suite (Fn) de figures. On notepn le p´erim`etre deFn et An l’aire deFn.

1. TracerF3.

2. Exprimer en fonction den: (a) cn, le nombre de cˆot´es deFn,

(b) ln, la longueur de chaque cˆot´e deFn, (c) pn.

3. La suite (pn) converge-t-elle ? 4. ExprimerAn+1 en fonction deAn. 5. En d´eduireAn en fonction de n.

6. Montrer que (An) converge et calculer sa limite.

7. Quelles r´eflexions vous inspire ce probl`eme ? Correction

1. Trac´e deF3.

(2)

2. (a) Expression de cn, le nombre de cˆot´es deFn, en fonction den.

Lorsque l’on passe de Fn `a Fn+1, chacun des cˆot´es de Fn donne lieu `a 5 cˆot´es de la figure Fn+1, comme on le voit sur le dessin ci-dessous.

On a donccn+1= 5cnpour toutn∈N. La suite (cn) est donc g´eom´etrique, de raison 5. Son premier terme ´etantc1= 4 (F1 a 4 cˆot´es), on a donc

cn= 4×5n−1 pour toutn∈N. (b) Expression deln, la longueur de chaque cˆot´e deFn, en fonction den.

D’apr`es l’´enonc´e, la longueur d’un cˆot´e de Fn+1 vaut 1

3 de la longueur d’un cˆot´e deFn. (On peut v´erifier cette relation sur la figure ci-dessus.) On a doncln+1= 1

3ln pour toutn∈N. La suite (ln) est donc g´eom´etrique, de raison 1

3. Son premier terme ´etantl1 = 1 (un cˆot´e deF1 a pour longueur 1), on a donc

ln = 1

3 n−1

pour toutn∈N. (c) Expression depn en fonction de n.

Tous les cˆot´es deFn ont mˆeme longueur (ln). On a donc

p´erim`etre deFn = (nombre de cˆot´es deFn)×(longueur d’un cˆot´e deFn).

On a donc

pn=cn×ln= 4×5n−1× 1

3 n−1

= 4× 5

3 n−1

pour toutn∈N. 3. ´Etude de la convergence de la suite (pn).

D’apr`es 2.(c), la suite (pn) est g´eom´etrique, de raison q= 5

3 >1 et de premier termep1= 4>0. D’apr`es le cours, la suite (pn) diverge et on a lim

n→+pn= +∞. 4. Expression deAn+1 en fonction de An.

D’apr`es la construction de la figureFn+1 `a partir de la figureFn, on a :

aire deFn+1= (aire deFn) + (nombre de cˆot´es deFn)× aire d’un carr´e de cˆot´e de longueur 1

3 de la longueur d’un cˆot´e deFn

!

On a donc An+1=An+cn×

1 3ln

2

=An+ 4×5n−1

× 1 3×

1 3

n−1!2

=An+4 9×

5 9

n−1

pour toutn∈N. 5. Expression deAn en fonction de n.

D’apr`es 4., la suite (An+1−An) est g´eom´etrique, de raison 5

9 et de premier termeA2−A1= 4

9.D’apr`es le cours, on dispose donc d’une formule pour la somme de ses N premiers termes, pour toutN ∈N :

(∗) (AN+1−AN) + (AN −AN−1) +. . .+ (A3−A2) + (A2−A1) = (A2−A1

 1−

5 9

N

1−5 9

 .

(3)

Dans le membre de gauche de (∗), les termes −AN et AN, . . ., −A2 et A2 s’annulent et il ne reste que AN+1−A1. Le membre de droite de (∗) se simplifie pour donner 1−

5 9

N

. Ainsi a-t-on

AN+1−A1= 1− 5

9 N

pour toutN ∈N c’est-`a-dire

AN+1=A1+ 1− 5

9 N

= 2− 5

9 N

pour toutN ∈N. CommeA1= 1 = 2−

5 9

0

, on a en fait

AN+1= 2− 5

9 N

pour toutN ∈N, ce qui se r´e´ecrit, en d´ecalant l’indice :

AN = 2− 5

9 N1

pour toutN ∈N. 6. ´Etude de la convergence de la suite (An)

D’apr`es le cours sur les suites g´eom´etriques, la suite 5

9 n−1!

est convergente et sa limite est nulle, car sa raison est 5

9 et −1<5

9 <1. On en d´eduit que la suite (An) converge et que lim

n→+An= 2.

7. R´eflexion sur ce probl`eme.

Le p´erim`etre de Fn tend vers +∞et son aire tend vers 2, quandntend vers +∞. On peut donc trouver une figure de p´erim`etre arbitrairement grand et dont l’aire est voisine de 2. Ainsi, ce n’est pas parce qu’une figure a un grand p´erim`etre que son aire est ´egalement grande.

Exercice 2 : Suites et ´economie

Le 1er janvier 2005, Sabrina et Joanna ont plac´e chacune 3000 euros `a la banque.

– Sabrina a choisi un placement rapportant chaque ann´ee 5% d’int´erˆets simples (les int´erˆets sont ditssimples lorsqu’ils sont calcul´es chaque ann´ee `a partir du placement initial).

– Joanna a choisi un placement `a 4% d’int´erˆets compos´es (les int´erˆets sont dits compos´es lorsqu’ils sont calcul´es chaque ann´ee `a partir du capital de l’ann´ee pr´ec´edente).

Pour toutn∈N,on notesn le capital de Sabrina l’ann´ee 2005 +netjn le capital de Joanna l’ann´ee 2005 +n.

On admet que ni Sabrina ni Joanna ne retirent de l’argent de la banque.

1. Calculer les 4 premiers termes des suites (sn) et (jn).

2. (a) Montrer que (sn) est une suite arithm´etique et donner sa raison.

(b) En d´eduire l’expression desn uniquement en fonction den.

(c) D´eterminer la limite de la suite (sn).

3. (a) Montrer que (jn) est une suite g´eom´etrique et donner sa raison.

(b) En d´eduire l’expression dejn uniquement en fonction den.

(c) D´eterminer la limite de la suite (jn).

4. Repr´esenter sur votre calculatrice sur un mˆeme graphique les 20 premiers termes des deux suites. Discuter

`

a partir du graphique et suivant la valeur dendu placement le plus int´eressant.

Correction

(4)

1. Calcul des 4 premiers termes des suites (sn) et (jn).

D’apr`es l’´enonc´e, on a, pour tout n∈N:

(∗) sn+1=sn+ 0,05×3000 =sn+ 150 et jn+1=jn+ 0,04×jn.

s0= 3000 j0= 3000

s1=s0+ 150 = 3150 j1=j0+ 0,04×j0= 3120 s2=s1+ 150 = 3300 j2=j1+ 0,04×j1= 3244,8 s3=s2+ 150 = 3450 j2=j2+ 0,04×j2= 3374,592

2. (a) Preuve de l’assertion : (sn) est une suite arithm´etique.

D’apr`es (∗),sn+1−sn= 150 pour toutn∈N. Ainsi la suite (sn) est-elle arithm´etique de raison 150.

(b) Expression desn en fonction den.

(sn) est une suite arithm´etique, de raison 150 et de premier termes0= 3000. D’apr`es le cours, on a donc :

sn = 3000 + 150n pour toutn∈N. (c) ´Etude de la convergence de (sn).

De 2.(b), on d´eduit que lim

n→+sn= +∞.

3. (a) Preuve de l’assertion : (jn) est une suite g´eom´etrique.

D’apr`es (∗), jn+1 = 1,04×jn pour tout n ∈ N. Ainsi la suite (jn) est-elle g´eom´etrique de raison 1,04.

(b) Expression dejn en fonction de n.

(jn) est une suite g´eom´etrique, de raison 1,04 et de premier termej0= 3000. D’apr`es le cours, on a donc :

jn= 3000×(1,04)n pour toutn∈N. (c) ´Etude de la convergence de (jn).

D’apr`es 3.(a), la suite (jn) est g´eom´etrique, de raison q = 1,04 > 1. Son premier terme est j0= 3000>0. D’apr`es le cours, la suite (jn) diverge et on a lim

n→+jn= +∞.

4. Repr´esentation des 20 premiers termes des deux suites et discussion sur le placement le plus int´eressant en fonction de n.

Sur le graphique ci-apr`es, on a repr´esent´e les 20 premiers termes des suites (sn) (marqu´es d’un•) et (jn) (marqu´es d’un ×).

Le placement choisi par Sabrina est plus avantageux si le nombre d’ann´ees n est compris entre 1 et 11 ans, celui choisi par Joanna est plus int´eressant pour une dur´ee de placement sup´erieur. (Les points cor- respondant `as12etj12sont quasiment confondus sur le graphique, maiss12= 4800<4803,096656 =j12.)

(5)

3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000 6500 7000

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc

b b b b b b b b b b b b b b b b b b b b

b

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

Exercice 3 : Suites et int´egrales

On consid`ere la suite (un) d´efinie pour toutn∈Npar un=

Z n

n−1

ex2 dx.

1. Calculeru1 etu2.

(a) Apr`es une rapide ´etude de la fonctionx7→ex2 tracer la courbe de cette fonction.

(b) Donner une interpr´etation g´eom´etrique deu1,deu2puis deun pour unn∈Nquelconque.

2. Calculerun et donner le r´esultat uniquement en fonction den.

3. Montrer que (un) est une suite g´eom´etrique et donner sa raison et son premier terme.

4. On note Sn la somme desnpremiers termes de la suite (un).

(a) Grˆace `a une formule du cours sur les suites g´eom´etriques, calculerSnet donner le r´esultat uniquement en fonction de n.

(b) Montrer que

Sn = Z n

0

ex2 dx Donner une interpr´etation g´eom´etrique deSn.

(c) CalculerSngrˆace `a la question pr´ec´edente. V´erifier que le r´esultat trouv´e est le mˆeme qu’`a la question 4.a.

(d) D´eterminer la limite de Sn quand n tend vers +∞. Proposer une interpr´etation g´eom´etrique de votre r´esultat.

(6)

Correction

1. Calcul de u1 etu2.

La fonctionx7→ −2ex2 d´efinie surRest une primitive de la fonctionx7→ex2 d´efinie surR. Ainsi a-t-on :

u1= Z 1

0

ex2dx=

−2ex21

0= 2(1−e12) et u2= Z 2

1

ex2dx=

−2ex22

1= 2(e12 −e1).

On peut remarquer que e12 = 1

√e et quee1=1

e. Les r´esultats pr´ec´edents peuvent donc se r´e´ecrire : u1= 2

1− 1

√e

et u2= 2 1

√e−1 e

.

(a) ´Etude de la fonction f d´efinie surRparf(x) =ex2 et repr´esentation graphique def.

La fonctionf est d´erivable surR, comme compos´ee de deux fonctions d´erivables surR(x7→ −x2 et x7→ex). En appliquant le th´eor`eme donnant la d´eriv´ee d’une compos´ee, on obtient

f(x) =−1

2ex2 pour toutx∈R.

L’exponentielle ne prenant que des valeurs strictement positives, on en d´eduit que f(x) <0 pour tout x∈R.Par suite, la fonction f est strictement d´ecroissante surR.

La limite def en +∞est 0. En effet :

x→lim+−x 2 =−∞

x→−∞lim ex= 0

composition

=⇒ de limites

x→lim+ex2 = 0.

La courbe repr´esentative def dans le plan rep´er´e admet donc une asymptote horizontale d’´equation y= 0 en +∞.

La limite def en−∞est +∞. En effet :

x→−∞lim −x 2 = +∞

x→lim+ex= +∞

composition

=⇒ de limites

x→−∞lim ex2 = +∞.

1 2

1 2 3 4 5 6 7 8

Courbe repr´esentative def

u1 u2

(b) Interpr´etation g´eom´etrique deu1,deu2puis deun pour unn∈Nquelconque.

L’exponentielle ne prenant que des valeurs strictement positives, on en d´eduit que f(x) > 0 pour tout x∈R. D’apr`es l’interpr´etation g´eom´etrique d’une int´egrale de fonction positive, vue en cours, on a donc :

• u1est l’aire de la portion de plan d´elimit´ee par les trois droites d’´equationsy= 0,x= 0,x= 1 et la courbe repr´esentative def,

(7)

• u2est l’aire de la portion de plan d´elimit´ee par les trois droites d’´equationsy= 0,x= 1,x= 2 et la courbe repr´esentative def,

• et plus g´en´eralement,un est l’aire de la portion de plan d´elimit´ee par les trois droites d’´equations y= 0,x=n−1,x=net la courbe repr´esentative de f, pour toutn∈N.

2. Calcul de un.

On utilise `a nouveau la primitive def donn´ee en 1. pour effectuer le calcul deun. un =

Z n

n−1

ex2dx=

−2ex2n

n−1

= 2(en21 −en2)

= 2(e(n2+12)−en2)

= 2(en2 ×e12−en2)

= 2en2(e12 −1)

= 2(e12 −1)×(e12)n On peut remarquer que e12 =√

eet que e12 = 1

√e. On a donc aussi la forme suivante pourun :

un= 2 √ e−1

× 1

√e n

.

3. Preuve de l’assertion : (un) est une suite g´eom´etrique.

On vient de d´emontrer que un = 2 (√

e−1)× 1

√e n

, pour toutn ∈ N. La suite (un) est donc g´eom´etrique, de raison 1

√e. Son premier terme estu1= 2(√

e−1) 1

√e = 2

1− 1

√e

.

4. (a) Expression de Sn en fonction de n, au moyen d’une formule du cours sur les suites g´eom´etriques.

Sn = u1+u2+. . .+un

= 2

1− 1

√e

×

 1−

1

√e n

1− 1

√e

(formule du cours)

= 2

1−

1

√e n

(b) Preuve deSn = Z n

0

ex2 dx et interpr´etation g´eom´etrique.

Sn = u1+u2+. . .+un

= Z 1

0

ex2 dx+ Z 2

1

ex2 dx+. . .+ Z n

n−1

ex2 dx

= Z n

0

ex2 dx (relation de Chasles)

Snest donc l’aire de la portion de plan d´elimit´ee par les trois droites d’´equationy = 0,x= 0,x=n et la courbe repr´esentative de f (cf. 1.(b)).

n Sn

(8)

(c) Calcul deSn grˆace `a 4.(b).

On utilise une nouvelle fois la primitive def donn´ee en 1. pour effectuer le calcul deSn.

Sn = Z n

0

ex2dx=

−2ex2n

0

= 2(1−en2)

= 2(1−(e12)n)

= 2

1−

1

√e n

(care12 = 1

√e) (d) ´Etude de la convergence de (Sn) et interpr´etation g´eom´etrique.

On sait queSn= 2

1− 1

√e n

pour toutn∈N. D’apr`es le cours sur les suites g´eom´etriques, la suite

1

√e n

est convergente et sa limite est nulle, car sa raison est 1

√e et−1< 1

√e <1. On en d´eduit que (Sn) converge et que lim

n→+Sn = 2.

D’apr`es l’interpr´etation g´eom´etrique de Sn donn´ee en 4.(b), la limite deSn, qui vaut 2, correspond

`a l’aireAde la portion (infinie) du plan d´elimit´ee par les deux droites d’´equationy= 0,x= 0 et la courbe repr´esentative de f.

A

Exercice 4 : Suites et probabilit´es

Alice d´ebute au jeu de fl´echettes. Elle effectue des lancers successifs d’une fl´echette. On admet les renseignements suivants :

– a) Si elle atteint la cible `a un lancer, alors la probabilit´e qu’elle atteigne la cible au lancer suivant est

´egale `a 1 3.

– b) Si elle manque la cible `a un lancer, la probabilit´e qu’elle manque la cible au lancer suivant est ´egale `a 4

5.

– c) Au premier lancer, elle a autant de chance d’atteindre la cible que de la manquer.

Pour toutn∈N,on consid`ere les ´ev´enements suivants : An : ”Alice a atteint la cible aune coup ”.

Bn : ”Alice a manqu´e la cible aunecoup ”.

On notepn=p(An) la probabilit´e de l’´ev´enementAn.

1. Dresser un arbre pour repr´esenter cette exp´erience al´eatoire. Faire figurer les renseignementsa), b)et c) dans cet arbre.

2. Compl´eter l’arbre pour les 3 premiers lancers. Expliquer votre d´emarche en utilisant des formules du cours.

3. D´eterminerp1et p2,en justifiant votre d´emarche grˆace `a des formules du cours.

(9)

5. En utilisant la formule des probabilit´es totales, montrer que, pour toutn≥2,on a pn = 2

15pn−1+1 5. 6. Pour n ≥ 1, on poseun = pn− 3

13. Montrer que (un) est une suite g´eom´etrique, dont on pr´ecisera le premier terme et la raison.

7. D´eterminerun puispn en fonction de n.

8. D´eterminer lim

n→+ pn et interpr´eter ce r´esultat.

Correction

1. et 2. Arbre repr´esentant l’exp´erience al´eatoire, dont les trois premiers lancers.

. . . .. .

1/2

1/2

1/3

1/5 2/3

4/5

1/3 2/3

1/5 4/5

1/3 2/3

1/5

4/5

1/3 2/3

1/5

4/5

1/3 2/3 1/5 4/5

bA3

bB3

bA3

bB3

bA3

bB3

bA3

bB3

b

A2

b

B2

b

B2

b

A2

b

A1

b

B1

b b

An+1

b

Bn+1

b

An

b

An+1

b

Bn+1

b

Bn

bAn

b

Bn

b

An+1

b

Bn+1

b

An+1

b

Bn+1

Pour placer certaines probabilit´es sur les branches de l’arbre, on a appliqu´e la formule du cours P(A) = 1−P(A),

o`uAest un ´ev´enement et Al’´ev´enement contraire.

3. Calcul de p1et p2. On a p1=P(A1) = 1

2 et

p2=P(A2) = P(A1)×P(A2|A1) +P(B1)×P(A2|B1) (th´eor`eme des probabilit´es totales)

= 1

2 ×1 3 +1

2×1 5 = 4

15.

4. ´Etude de l’ind´ependance des ´ev´enementsA1 etA2. On a P(A1∩A2) =P(A1)×P(A2|A1) = 1

2 ×1 3 = 1

6. Or P(A1)×P(A2) = 1 2 × 4

15 = 2 15 6= 1

6. Les

´ev´enementsA1 etA2ne sont donc pas ind´ependants.

5. Preuve de l’assertion : pour toutn≥2,on apn = 2

15pn−1+1 5.

(10)

Soitn≥2. On a

pn=P(An) = P(An−1)×P(An|An−1) +P(Bn−1)×P(An|Bn−1) (th´eor`eme des probabilit´es totales)

= pn−1×1

3+ (1−pn−1)×1

5 (Bn−1=An−1 et P(An−1) = 1−P(An−1))

= 2

15pn−1+1 5.

6. Preuve de l’assertion : (un) est une suite g´eom´etrique.

Soitn≥1.

un+1=pn+1− 3 13 = 2

15pn+1 5 − 3

13 = 2

15pn− 2 65 = 2

15

pn− 3 13

= 2 15un. La suite (un) est donc g´oem´etrique, de raison 2

15. Son premier terme estu1=p1− 3 13= 7

26. 7. Expressions deun etpn en fonction den.

D’apr`es le cours et 6., on aun= 7 26×

2 15

n−1

, pour toutn∈N. Ainsi a-t-on

pn= 3

13+un= 3 13+ 7

26× 2

15 n−1

pour tout n ∈N. 8. Calcul de lim

n→+ pn et interpr´etation du r´esultat.

D’apr`es le cours sur les suites g´eom´etriques, la suite 2

15 n−1!

est convergente et sa limite est nulle, car sa raison est 2

15 et−1< 2

15 <1. On en d´eduit que la suite (pn) converge et que lim

n→+pn= 3 13. On en d´eduit qu’apr`es avoir lanc´e un grand nombre de fois, Alice touchera la cible au lancer suivant avec une probabilit´e voisine de 3

13.

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