• Aucun résultat trouvé

Détermination des complexes dont les surfaces résolvantes sont de révolution et coaxiales

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Détermination des complexes dont les surfaces résolvantes sont de révolution et coaxiales"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

É MILE T URRIÈRE

Détermination des complexes dont les surfaces résolvantes sont de révolution et coaxiales

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 11 (1911), p. 262-266

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1911_4_11__262_0>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1911, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

DÉTERMINATION DES COMPLEXES DONT LES SUR- FACES RÉSOLVANTES SONT DE RÉVOLUTION ET COAXIALES;

PAR M. EMILE TURRIÈRE.

Dans mon article Sur un complexe du quatrième ordre, j'ai montré que les surfaces résolvantes du complexe des droites sur lesquelles deux plans rectan- gulaires Oxz et_ Oyz interceptent des segments de longueur constante, étaient, pour une certaine réparti- tion des rayons de ce complexe, des surfaces de révo- lution autour de Oz. Je me propose de former l'équa- tion dont dépendent tous les complexes jouissant de la même propriété : ce serait une erreur de croire qu'elle caractérise les complexes de révolution; le complexe cité n'est nullement de révolution et, pour un complexe de révolution donné, la nature des résolvantes de Transon reste subordonnée au choix des points de départ des rayons.

A chaque point M ( # , y , z) de l'espace, Transon associe une droite de cosinus directeurs X, Y, Z. Les surfaces résolvantes ne sont autres que Jes surfaces de tourbillon dans le champ de vecteurs (X, Y, Z), ainsi que cela résulte de l'équation même donnée par Transon. Le problème que je me propose d'étudier est donc le suivant : il s'agit de déterminer un champ de vecteurs de longueur égale à l'unilé, tel que toutes les lignes de tourbillon soient des circonférences coaxiales

z = const., x^-^-y^ = const.

(3)

)

On aura donc des relations de la forme suivante

— _ àZ - - àz ~ày -A^ ' àZ àX _ , àï ~~ àz -~AX>

öX àY

\ est une fonction de (x,y, z). U résulte de la troisième équation et des relations

d\ _dZ dX _ ÔZ àz ày J ' àz àx '

que X n'est point quelconque et satisfait à la condi- tion

à\ àl

qui exprime que X est une fonction de z et de r = \J x*1 -f- y'1 ;

il est donc possible de considérer \x et \y comme les dérivées partielles en x et en y d'une certaine fonction de z et de r.

On arrive ainsi à la conclusion suivante : les compo- santes du vecteur cherché sont nécessairement de la forme

*-£• «-£• «-£*«..„;

V est une fonction des trois variables x, y, z\ Ç est une fonction de z et <le r. Entre ces fonctions il n'existe qu'une seule relation exprimant que le vecteur est égal à un :

(4)

La fonction V n'est donc pas quelconque : elle est intégrale d'une équation aux dérivées partielles du second ordre obtenue en écrivant que l'une des deux racines de l'équation du second degré en Ç,

est de la forme spécifiée, c'est-à-dire satisfait à l'équa- tion du premier ordre

y- x-f- = o.

- dx dy

Les calculs sont d'ailleurs susceptibles d'une sim- plification, par suite de l'introduction de coordonnées cylindro-polaires : on écrit que l'une des racines de l'équation en Ç

\ùr) r*\Mj \ôz s' satisfait à la condition

l'équation du second ordre est alors immédiatement écrite. A toute intégrale de cette équation correspond une (ou deux, plus particulièrement) fonction Ç de z et de r\ on détermine ainsi un des complexes cher- chés.

Il est préférable de ne pas utiliser cette équalion du second ordre el de se donner la fonction Ç de ^ et de r.

Les fonctions V correspondantes dépendent alors d'une équation remarquable qui est de la forme de celles que l'on rencontre en Mécanique. On remarque d'ailleurs que la variable ô se sépare des deux autres variables, ce qui permet de simplifier la recherche d'une intégrale

(5)

complète; posons, en effet,

a désigne une constante arbitraire; quant à W , c'est la nouvelle fonction inconnue, qui ne contient que set/*;

celle fonction W est définie par l'équation du premier ordre à deux variables seulement

(ÏMÎ-O 1 —S-

Si, en particulier, Ç se réduit à une fonction de z seulement, celte dernière équation est à variables séparées. Soit

Ç~~ dz

l5

on a alors une intégrale W =

dont il est aisé d'oblenir une expression débarrassée de signe de quadrature; c, Ç< et Ç ne jouant finalement aucun rôle dans les équations du complexe, on peut les supposer identiquement nulles et poser

V =

fl/i -b*—^

le complexe correspondant est constitué par les paral- lèles aux génératrices d'un certain cône de révolution autour de O z , et la distribution des rayons de ce com- plexe est définie par les formules

I ZZZ ' —f—

Z =b.

(6)

( 266 )

La surface la plus générale dont les normales appar- tiennent au complexe précédent est une surfà*ce déve- loppable enveloppée parles plans perpendiculaires aux génératrices d'un cône de révolution autour de Oz, en des points d'une courbe quelconque tracée sur ce cône.

Références

Documents relatifs

Il est très aisé d’imaginer un fil fermé affectant cette forme et tendu sur la surface ; mais il y a plus : on vérifie sans peine que la longueur totale de la courbe est indpendante

Nous montrons que, sur les surfaces complexes compactes, les G-structures holomorphes sont souvent localement

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention

On déduit immédiatement de ce qui précède que, si un sys- tème de lignes de courbure d'une surface réglée possède une pro- priété exprimable par une équation différentielle

les normales principales d'une autre ligne à double courbure, à moins qu'il n'existe une relation linéaire entre les deux courbures de la courbe donnée.. Les courbes gauches,

Pour les autres surfaces trajectoires des droites du com- plexe, les images sphériques des lignes de courbure ne sont pas des loxodromies, mais ces lignes de courbure sont

La surface est donc, dans ce cas particulier, un cône quelconque et elle jouit évidemment de la propriété établie plus haut, car on a, le long des génératrices, qui sont ses

«NE SURFACE DE RÉVOLUTION DONNÉE, ET PLUS GÉNÉRALE- MENT SUR LES SURFACES DONT LES LIGNES DE COURBURE D'UNE FAMILLE SONT SITUÉES DANS DES PLANS PARALLÈLES ET QUI SONT APPLICABLES