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Infections ORL

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Texte intégral

(1)

Infections ORL

Infections pulmonaires

Lionel PIROTH – septembre 2015

(2)

Angines

(3)
(4)

Terminologie

Amygdalite, angine → Amygdales, oropharynx

Glossite → Langue

Pharyngite → Pharynx

Rhinopharyngite → Nez et pharynx Stomatite → Ens. de la cavité

buccale

(sauf amygdales)

Chéilite → Lèvres

(5)
(6)

Angines Angines

Inflammation de l’oropharynx

Signes d’appel locaux :

Douleur oropharyngée constrictive, spontanée et/ou provoquée lors de la déglutition odynophagie

+/- difficultés pour avaler dysphagie

Peut irradier vers la région cervicale ou s’associer à une otalgie Signes généraux (+/- marqués)

Fièvre, frissons, malaise général, céphalées, courbatures, vomissements…

Parfois latente examiner la gorge chez tout patient fébrile

(7)

ANGINES

4 types :

Érythémateuses et érythémato-pultacées

Vésiculeuses (coxsackie, echovirus, herpès, VZV)

(Pseudo)membraneuses (EBV, diphtérie)

Ulcéreuses et ulcéro-nécrotiques (association fusospirillaire, treponème, hémopathies,

néoplasies, agranulocytoses)

(8)

Angine érythémateuse

Gorge rouge vif

Augmentation de volume (œdème) des amygdales, +/- des piliers, du voile, et de la luette

Angine « érythémato-pultacée »

Idem

+ enduit crémeux punctiforme blanchâtre ou jaunâtre sur les amygdales

Signes régionaux

Adénopathie satellite douloureuse

Angines érythémateuses et érythémato-pultacées

(9)

Signes généraux

Fièvre 39° - 40°, frissons Céphalées

Douleurs abdominales

Éruption cutanée (EBV, scarlatine)

Angine streptococcique :

« Angine rouge à pouls rapide qui fait vomir »

Angines érythémateuses et érythémato-pultacées

(10)
(11)
(12)

Angines érythémateuses et érythématopultacées CLINIQUE

Streptocoque A

Début brutal Fièvre > 39°

Adénopathie satellite Rash scarlatiniforme

Virus

Début progressif Toux

Rhinorrhée Enrouement

En pratique, la clinique ne permet pas de différencier une origine streptococcique d ’une origine virale (même les

scores qui ont au mieux une sensibilité de 50%)

(13)

Angines érythémateuses et érythémato-pultacées

Etiologie virale

60-75% chez l’enfant 75-90% chez l’adulte

Streptocoque BHGA

Complications locales/générales

De loin les plus fréquentes

(14)

Angines érythémateuses et érythémato- pultacées

DIAGNOSTIC

Test de diagnostic rapide du streptocoque

réalisé en ambulatoire (environ 5 min)

Permet de détecter un antigène de membrane spécifique du streptocoque A

Très fiable :

Sensibilité > 90%

Spécificité > 95%

(15)

Complications : Phlegmon amygdalien

Bombement rouge très douloureux, qui peut s’étendre au-delà de la ligne médiane

Trismus

(16)

Complications :Syndromes inflammatoires post streptococciques

Rhumatisme articulaire aigu : Polyarthrite migratrice

Atteinte cardiaque

Glomérulonéphrite aiguë post streptococcique : Œdème

HTA

Chorée de Sydenham

Erythème noueux

(17)

Angines érythémateuses et érythématopultacées Recommandations

TDR

Positif Négatif

Antibiotique

Facteurs de risque de RAA

oui non

culture Traitement

symptomatique

positif négatif

antibiotique Traitement

symptomatique

(18)

Angines érythémateuses et érythématopultacées

TRAITEMENT

Amoxicilline

Céfuroxime axétil Cefpodoxime proxétil Cefotiam hexétil

azithromycine Clarithromycine Josamycine

6j

4j 5j 5j 3j 5j 5j

A: 2 x 1 g/j E: 50 mg/kg/j A: 2 x 250 mg/j

E: > 6 ans, 20 mg/kg/j A: 2 x 100 mg/j

E: 8 mg/kg/j A: 2 x 200 mg/j A: 2x 250 mg/j

E: >3 ans, 20 mg/kg/j A: 2 x 250 mg/j

E: 15 mg/kg/j

A: 500 mg à 1g x 2/j E: 50 mg/kg/j

1ère intention

(19)

Angines vésiculeuses

Plus rares

En pratique, les vésicules sont fréquemment déjà rompues exulcérations minimes recouvertes d’un enduit jaunâtre, cerclées d’un halo érythémateux inflammatoire

Etiologies virales ++

Herpangine (virus Coxsackie A)

Été, jeune enfant

Vésicules 1/3 postérieur de la bouche Syndrome mains-pieds-bouche

Herpès

gingivo-stomatite ++ plus qu’angine

vésicules ulcéronécrotiques surtout antérieures signes généraux marqués

Varicelle-Zona : stomatite vésiculeuse plus qu’angine, éruption cutanée

(20)

Angines vésiculeuses : herpangine

(21)

Angines (pseudo) membraneuses

Présence sur les amygdales d’un enduit blanchâtre ou grisâtre confluent

Pas toujours d’emblée, souvent retardé

Mononucléose infectieuse (MNI), liée à l’EBV

Fréquent, adolescents ++

Membranes nacrées respectant la luette

Purpura du voile, éruption, fièvre, dysphagie, voix nasonnée, adénopathies cervicales, splénomégalie,…

Diphtérie

Exceptionnel en France (vaccin), mais grave ! Facteur de risque : absence de vaccination

Membranes grisâtres, adhérentes, confluentes, extensives (luette, larynx), reproductibles, fétides, hémorragiques quand on les retire Manifestations toxiques

(22)

Mononucléose infectieuse

(23)

Diphtérie

(24)

Angines ulcéro-nécrotiques (1)

Unilatérale le plus souvent

« Angine de Vincent » :

Mauvais état dentaire Haleine fétide

Peu de fièvre

Association de 2 bactéries anaérobies

= association « fuso-spirillaire »

(Fusobacterium necrophorum + Borrelia vincentii)

(25)

Angine de Vincent

(26)

Angines ulcéro-nécrotiques (2)

Ulcération bilatérale : attention hémopathie !

Agranulocytose

Leucémie aiguë, …

Syphilis (IST)

Ulcéré, mais non nécrotique : ulcération peu profonde, propre, à fond induré (chancre)

Adénopathie satellite unilatérale

(27)

Sinusites

(28)

Sinusites : Rappel anatomique

• sinus maxillaires

• sinus frontaux

• sinus ethmoïdaux

• sinus sphénoïdaux

Sécrétion de mucus, drainé dans les fosses nasales par les ostiums

(29)

Sinusites : Généralités

Définition: inflammation des sinus de la face : aiguë ou chronique selon la durée de l'infection

Agents causals non infectieux :

- allergiques (pollens saisonniers, acariens, moisissures, poils d’animaux…), toxiques (pollution atmosphérique, cigarettes ), tumeurs, polypose nasosinusienne…

Agents causals infectieux :

- virus (rhinovirus, myxovirus, adénovirus) - bacteries ( H.influenzae, S.pneumoniae) - champignons: aspergillus, mucormycose

- anaérobies (faible responsabilité, lié à un foyer dentaire)

En général, infection virale induit la surinfection bactérienne : dc si guérison de l’une, guérison de l’autre

(30)

Sinusites : épidémiologie

La répartition de l’atteinte sinusienne en fonction de l’âge s’explique par la chronologie du développement

anatomique des ces cavités

- L’éthmoïdite : chez le nourrisson et l’enfant, rare chez l’adulte

- La sinusite maxillaire :la plus fréquente chez l’adulte, mais possible dès 5 ans (tableau clinique spécifique ne s’observe qu’après 10-12 ans)

- La sinusite frontale : après l’ âge de 10ans

- La sinusite sphénoidale : après l’âge de 15 ans

Bcp moins fréquente

(31)

Physiopathologie

(32)

Sinusite maxillaire aiguë

Rhinorrhée : purulente unilatérale

antérieure et postérieure

Douleur : infra-orbitaire, en regard du maxillaire irradiant vers l’arcade dentaire

unilatérale

augmentée quand la tête est penchée en avant pulsatile

acmé en fin d’après-midi et la nuit

persistantes malgré un traitement antalgique, antipyrétique et décongestionnant

Fièvre : persistante au delà du 3ème jour

(33)

Sinusite ethmoïdale

Enfant+++

Fièvre élevée à 39°/40°

Douleurs périorbitaires (évitement à la palpation) Prostration

Rhinorrhée purulente, unilatérale ou prédominant d'un côté Œdème : débutant à l’angle interne de l’œil

gagnant les paupières inf et sup Examen ophtalmique normal

(34)

Sinusite frontale, sinusite sphénoïdale

Pansinusite

(35)

Otites

(36)

DéDéfintionfintion

inflammation du conduit auditif externe Cette inflammation peut, inflammation du conduit auditif externe Cette inflammation peut, si si

elle est n

elle est négligégligéée, se transformer en infection.e, se transformer en infection.

Otites externes

(37)

Physiopathologie:

Physiopathologie:

souvent due

souvent due àà l'emploi intempestif d'objets divers, soit pour se l'emploi intempestif d'objets divers, soit pour se gratter l'int

gratter l'intérieur du conduit en cas de dérieur du conduit en cas de déémangeaison, soit pour se mangeaison, soit pour se nettoyer ce conduit.

nettoyer ce conduit.

autre cause tr

autre cause trèès frs frééquente = quente =

stagnation d'eau

stagnation d'eau àà l'intél'intérieur du conduit aprrieur du conduit aprèès une baignade s une baignade mais même l'eau de piscine javellis

mais même l'eau de piscine javelliséée peut provoquer cette infection.e peut provoquer cette infection.

Clinique:

Clinique:

baisse de l'audition (

baisse de l'audition (oedoedèèmeme de la paroi) de la paroi)

si si évolution: fiévolution: fièèvre, douleur trvre, douleur trèès violente irradiant en avant ous violente irradiant en avant ou en arri

en arrière du pavillon de l'oreille, otorrhère du pavillon de l'oreille, otorrhéée (e (écoulement de liquide écoulement de liquide ssééreux puis reux puis mucopurulentmucopurulent) )

Otites externes

(38)

Germes en cause Germes en cause

Pseudomonas

Pseudomonas aeruginosa aeruginosa Haemophilus

Haemophilus influenzae influenzae Streptococcus

Streptococcus pneumoniae pneumoniae Proteus

Proteus mirabilis mirabilis Staphylococcus

Staphylococcus aureus aureus Enterobacteriaceae

Enterobacteriaceae Moraxella

Moraxella catarrhalis catarrhalis

Otites externes

(39)

Complications:

Complications:

masto

mastoïïdite, dite,

infection de la masto

infection de la mastoïïde (os derride (os derrièère l'oreille), re l'oreille), même si plus fr

même si plus frééquente aprquente aprèès une otite moyenne s une otite moyenne (caisse du tympan)

(caisse du tympan)

diabédiabétiques et tiques et immunoimmuno dédéprimpriméés s otite externe invasive otite externe invasive ou ou «« malignemaligne »»

peut gagner les cartilages, les vaisseaux sanguins, peut gagner les cartilages, les vaisseaux sanguins, voire l'os = ost

voire l'os = ostééomyomyéélite de l'os temporal ou des os de lite de l'os temporal ou des os de la base du crâne

la base du crâne Voire m

Voire mééningiteningite

Otites externes

(40)

Traitement Traitement

lavages doux

lavages doux àà la poire en prenant soin de rla poire en prenant soin de réaspireréaspirer l'eau l'eau du traitement qui peut être additionn

du traitement qui peut être additionnéée d'un antiseptique e d'un antiseptique ((mercryl, par exemple).mercryl, par exemple).

Cortico

Corticoïdes locauxïdes locaux

CrèCrème antibiotique et me antibiotique et antiinflammatoireantiinflammatoire Antalgiques

Antalgiques

un traitement antibiotique par voie g

un traitement antibiotique par voie géénnéérale nrale néécessaire en cessaire en cas de complication

cas de complication

Otites externes

(41)

Définition:finition: l'otite moyenne aiguël'otite moyenne aiguë, tr, trèès frs frééquente chez l'enfant, se dquente chez l'enfant, se dééfinit finit comme une inflammation aigu

comme une inflammation aiguëë de l'oreille moyenne.de l'oreille moyenne.

L'OMA purulente, rare chez l'adulte, est d

L'OMA purulente, rare chez l'adulte, est dééfinie par l'existence d'un finie par l'existence d'un épanchement purulent ou épanchement purulent ou mucomuco--purulent dans la caisse du tympan. purulent dans la caisse du tympan.

Otite moyenne aiguë

(42)

Elle doit être distingu

Elle doit être distingu é é e de : e de :

L'OMA congestive : congestion b

L'OMA congestive : congestion b é é nigne des nigne des tympans d'origine virale

tympans d'origine virale L'otite s

L'otite s é é ro ro - - muqueuse(OSM) : muqueuse(OSM) : é é panchement panchement r r é é trorympanique trorympanique sans inflammation sans inflammation

ni otalgie, ni signes g

ni otalgie, ni signes g é é n n é é raux. raux.

Otite moyenne aiguë

(43)

Epidé Epid émiologie: miologie:

Les principales bact

Les principales bactééries responsables d'OMA purulentes chez ries responsables d'OMA purulentes chez l'enfant de plus de 3 mois sont :

l'enfant de plus de 3 mois sont : Pneumocoque

Pneumocoque : 25 à: 25 à 40% des cas40% des cas Haemophilius

Haemophilius influenzaeinfluenzae : 30 : 30 àà 40% des cas.40% des cas.

Moraxella

Moraxella catarrhaliscatarrhalis Streptococcus

Streptococcus pyogèpyogènes du groupe A et nes du groupe A et StaphylococcusStaphylococcus aureus aureus jouent un rôle mineur : <5% des cas.

jouent un rôle mineur : <5% des cas.

Chez l'adulte, le pneumocoque et l'

Chez l'adulte, le pneumocoque et l'hhéémophiliusmophilius influanzaeinfluanzae ont ont principalement en cause.

principalement en cause.

Otite moyenne aiguë

(44)

Diagnostic:

Diagnostic:

Clinique:

Clinique:

otalgie et fi

otalgie et fièèvre = les 2 signes les plus classiques mais vre = les 2 signes les plus classiques mais inconstants.

inconstants.

autres symptômes : autres symptômes :

Hypoacousie Hypoacousie

Irritabilit

Irritabilité, pleurs, insomnie (é, pleurs, insomnie (ééquivalents de quivalents de PotalgiePotalgie).).

AsthAsthénie, anorexieénie, anorexie Rhinorrh

Rhinorrhéeée, toux, vomissements, diarrh, toux, vomissements, diarrhéées sont lies sont liéés s àà l'infection l'infection virale

virale déclenchanteclenchante..

Conjonctivite purulente : traduit une autre localisation infecti

Conjonctivite purulente : traduit une autre localisation infectieuse.euse.

otoscopie = signes inflammatoires locaux et g

otoscopie = signes inflammatoires locaux et géénnééraux raux d'installation r

d'installation réécente.cente.

Otite moyenne aiguë

(45)

Evolution:

Evolution:

guéguérison spontanrison spontanéée de l'otite moyenne sans antibiotique e de l'otite moyenne sans antibiotique dans 69

dans 69 àà 97 % des otites bacté97 % des otites bactériennesriennes dans 100 % des otites virales

dans 100 % des otites virales

possible de distinguer cliniquement une otite moyenne aigu

possible de distinguer cliniquement une otite moyenne aiguëë virale virale d'une otite moyenne aigu

d'une otite moyenne aiguëë bactébactérienne rienne évolution (otite moyenne évolution (otite moyenne aiguaiguëë ne gune guéérissant pas spontanrissant pas spontanéément ment une antibiothune antibiothéérapie).rapie).

L'extension de l'inflammation peut provoquer : L'extension de l'inflammation peut provoquer :

d'une part une perforation tympanique, d'une part une perforation tympanique, d'autre part des complications aigu

d'autre part des complications aiguëëss:: Mastoidites

Mastoidites Labyrinthites Labyrinthites

AbcAbcèès du cerveaus du cerveau Paralysies faciales Paralysies faciales

Thrombophl

Thrombophléébites septiques bites septiques

Otite moyenne aiguë

(46)

Traitement Traitement

En premi

En premièère intention, re intention,

Enfant de moins de 2 ans = antibioth

Enfant de moins de 2 ans = antibiothéérapie drapie d’’emblembléée + e + traitement symptomatique

traitement symptomatique

Enfant de plus de 2 ans et adulte, sauf exception = traitement Enfant de plus de 2 ans et adulte, sauf exception = traitement symptomatique

symptomatique – rééréévaluation 48valuation 48--72 heures72 heures La cible principale de l'antibioth

La cible principale de l'antibiothéérapie est le pneumocoque : rapie est le pneumocoque : l'antibiotique de premier choix est l'

l'antibiotique de premier choix est l'amoxicillineamoxicilline (sauf si otite(sauf si otite-- conjonctive associ

conjonctive associéées es suspicion Haemophilussuspicion Haemophilus AmoxicillineAmoxicilline + acide

+ acide clavulaniqueclavulanique)).. La dur

La duréée du traitement antibiotique est de 5 jours, sauf chez les e du traitement antibiotique est de 5 jours, sauf chez les enfants de moins de 2 ans, ou lors d'une perforation tympanique, enfants de moins de 2 ans, ou lors d'une perforation tympanique, ou chez les malades pr

ou chez les malades présentant des otites moyennes aiguésentant des otites moyennes aiguëës s récidivantes (8cidivantes (8-10 jours).-10 jours).

L'éL'épanchement tympanique doit être suivi jusqu'panchement tympanique doit être suivi jusqu'àà sa disparition. sa disparition.

Paracent

Paracentèèse rarement indiquse rarement indiquéée (<3 mois, hyperalgique, tympan e (<3 mois, hyperalgique, tympan bombbombé, é, échec méchec médical)édical)

Otite moyenne aiguë

(47)

Bronchites et pneumonies

(48)

Rappels anatomiques

Voies aériennes supérieures Septiques Voies aériennes inférieures Stériles

plèvre

(49)

Rappels anatomiques

(50)

Définitions « infectio-respiratoires »

Bronchite – bronchiolite

inflammation des bronches / bronchioles

! Aiguë = est souvent d’origine infectieuse (virale++ et la + fréquente des infections respiratoires basses)

! Chronique (épisodes chroniques de toux et d’expectorations sur une période d’au moins trois mois pendant au moins deux années consécutives) = non infectieuse (tabac++,…) – peut évoluer vers BPCO

Pneumonie

inflammation des poumons = le plus souvent causée par une bactérie ou un virus

Concernant les alvéoles par exsudat inflammatoire = alvéolaire Impliquant l’interstitium alvéolaire = interstitielle

Pleurésie

! Épanchement pleural = présence d’une quantité anormale dans l’espace pleural (soit exsudat, soit transsudat)

Si exsudat = inflammation de la plèvre souvent résumé en « pleurésie » Empyème pleural = pleurésie purulente

(51)

Définitions « infectio-respiratoires »

Broncho-pneumonie

Inflammation des bronchioles et des alvéoles pulmonaires (bronchite + pneumonie)

Exacerbation de bronchite chronique

Aggravation des symptômes de la bronchite chronique (majoration volume et aspect expectoration +/- majoration dyspnée)

D’ origine infectieuse (50%) ou non infectieuse

Abcès pulmonaire

collection purulente dans une cavité néo-formée du parenchyme pulmonaire

(52)

BRONCHITE AIGUE DE L’ADULTE SAIN

- inflammation aigue des bronches et des bronchioles chez un sujet sain - incidence: 2-18 %( pays industrialisés)

- Étiologie:

- 50-90% virale - souvent: myxo-influenza, VRS, adéno, rhino - rarement: corona, rougeole, herpés simplex - bacterienne : M. pneumonie, C. pneumonie, B. pertussis - Diagnostic:

- fièvre inconstante, peu élevée - brûlure retrosternale

- toux parfois précédée d’infection des voies respiratoires hautes - auscultation normale ou râles bronchiques diffus

(53)

BRONCHITE AIGUE DE L’ADULTE SAIN

TRAITEMENT

LA REGLE= l’abstention de toute antibiothérapie

pas de recommandations pour AINS et corticoïdes

Malgré ça 70-90 %reçoivent d’ATB (France) !!!

(54)

Exacerbation de BPCO

Définition clinique:

Mise en évidence d’une purulence verdâtre franche des crachats +++

Augmentation du volume de l’expectoration Majoration de la dyspnée

Causes des exacerbations:

(55)

Exacerbation de BPCO

Etiologies bactériennes selon stade BPCO

(56)

Indication de l’antibiothérapie : Stade 0 : pas d’AB

Stade I, II et III : AB si signes d’exacerbation et/

comorbidité

Stade 0 : VEMS/CV ≥ 70%, pas de dyspnée d’effort

Stade I : VEMS/CV < 70%, VEMS ≥ 80%, pas de dyspnée d’effort

Stade II : VEMS/CV < 70%, VEMS entre 30 et 80%, dyspnée d’effort

Stade III : VEMS/CV < 70%, VEMS < 30% ou < 50% avec insuffisance respiratoire chronique, dyspnée au moindre effort ou dyspnée de repos

Exacerbation de BPCO

(57)

Pneumonies aiguës communautaires: forme typique

Classiquement

début brutal avec fièvre (>39°), frissons douleur thoracique

toux productive avec expectoration purulente

à l ’examen:

augmentation des vibrations vocales matité

foyer de crépitants et souffle tubaire à la radio:

opacité alvéolaire systématisée

(58)

Pneumonies lobaires communautaires:

Etiologies

Pneumocoque +++

Selon certains cas ou circonstances particuliers :

Terrain débilité:

pneumocoque haemophilus klebsielle Inhalation

anaérobies

Surinfection de grippe pneumocoque haemophilus

staphylocoque doré

pneumonie grave et signes extra-pulmonaires pneumocoque

legionnelle

(59)

Pneumonies lobaires communautaires:

Complications

-abcès du poumon : température

désarticulée, baisse de l'état général

-pleurésie purulente -septicémie à

pneumocoques

-décompensation de co- morbidités préexistantes -décès : sujets âgés,

alcooliques

(60)

Pneumonies atypiques: clinique

Classiquement début progressif

fièvre modérée (38.5°-39°) toux sèche, quinteuse

signes extra-pulmonaires:

myalgies (syndrome pseudogrippal)

érythème polymorphe, ictère (mycoplasme)

à l ’examen

peu de signes

discrets râles bronchiques

à la radio

images interstitielles ou alvéolo-interstitielles mal systématisées

Attention aux formes « atypiques » des pneumonies atypiques

(61)

Pneumonies atypiques: causes

Virus +++

VRS, grippe, adénovirus Mycoplasma pneumoniae Chlamydiae pneumoniae

Rarement avec épidémiologie en faveur Chlamydia psittaci

Coxiella burnetti

(62)

LEGIONELLA PNEUMOPHILA : MALADIE DES

LEGIONNAIRES (LEGIONELLOSE)

(63)

bactérie du milieu hydrique : lacs, systèmes de

climatisation (contamination dans hôtels, hôpitaux,...), conduites d'eau chaude,...

Incubation de 2 à 10 jours

PAS DE CONTAMINATION INTER HUMAINE

contamination par voie aérienne à partir du milieu contaminé

maladie favorisée par le tabagisme, l'âge avancé, le diabète, l'insuffisance respiratoire chronique,

l'immunodépression (greffe)

tableau de pneumopathie grave, atteinte extensive Présence de signes digestifs / neurologiques

LEGIONELLA PNEUMOPHILA : MALADIE DES

LEGIONNAIRES (LEGIONELLOSE)

(64)

Pneumonies « très atypiques »

Ne pas oublier

la pneumocystose pulmonaire

la tuberculose

pulmonaire

(65)

PRISE EN CHARGE DES PNEUMONIES COMMUNAUTAIRES

5 étapes clés de la prise en charge:

Choix du mode de prise en charge

= signes de gravité? Terrain fragile?

Choix des explorations complémentaires

Si pas grave = radiographie

Si grave = prélèvements microbiologiques/ Ag solubles

Choix de l ’antibiothérapie initiale

(66)

PNEUMOPATHIES INFECTIEUSES COMMUNAUTAIRES

CONDUITE A TENIR

DIAGNOSTIC DE PNEUMOPATHIE COMMUNAUTAIRE

PAS DE SIGNES SIGNES DE DE GRAVITE GRAVITE

(terrain)

-mise en route -hospitalisation d'une antibiothérapie -hémocultures à domicile (per os) -sérodiagnostics

-Rx thorax -GDS

antibiothérapie adaptée aux germes présumés -antibiothérapie

(67)

Recommandations AFSSAPS 2010

(68)

Recommandations AFSSAPS 2010

(69)

PRISE EN CHARGE DES PNEUMONIES COMMUNAUTAIRES

5 étapes clés de la prise en charge (suite):

Réévaluation et adaptation du traitement à 48- 72 heures

Choix de la durée de traitement

(70)

PNEUMOPATHIES NOSOCOMIALES

Infection pulmonaire survenant durant un séjour

hospitalier, qui n’existait pas ou n’était pas en incubation à l’admission à l’hôpital.

Infection développée au delà de 72 heures après l’admission à l’hôpital

Pneumonies nosocomiales précoces (<5j) et tardives (>5j)

Incidence : 6 cas pour 1000 admissions

Pronostic grevé d’une lourde mortalité

(71)

1

er

cause d’infection nosocomiale en réanimation

1% des hospitalisés

1

ère

cause de décès par infection nosocomiale

Pneumonies nosocomiales:

Epidémiologie

(72)

Contamination aérienne : légionnellose, aspergillose, conduits des ventilateurs

Contamination manuportée : lors des broncho-aspirations Contamination hématogène : foyer à distance (sinusite, KT central…) ou translocation bactérienne d’origine digestive Contamination gastrique et/ou oropharyngée puis micro- inhalation: 40% en 2 jours, 80% en 6 jours, 100% en 10 jours

Pneumonies nosocomiales: mode de

contamination

(73)

DOCUMENTATION BACTERIOLOGIQUE INDISPENSABLE Hémoculture : positive dans 10% des cas

Brossage endo-bronchique protégé LAVAGE BRONCHO-ALVEOLAIRE :

présence de 104 CFU/ml d’un même germe GERMES en cause

Bacilles gram- : bacille pyocyanique, acinetobacter, E coli

Cocci gram+ : Staphylococcus aureus

PNEUMOPATHIES

NOSOCOMIALES

(74)

FIN

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