A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
H. M ILICER G RU ˙ ZEWSKA
Propriété limite du potentiel généralisé de simple couche relativement à l’équation parabolique normale
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 3
esérie, tome 12, n
o4 (1958), p. 359-396
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DE SIMPLE COUCHE RELATIVEMENT
À L’ÉQUATION PARABOLIQUE NORMALE
par H. MILICER GRUZEWSKA
(Warszawa)
1 ntroduction.
Lepotentiel généralisé
desimple
couche[1]
relativement àl’équation parabolique
normale :c’est
l’intégrale
de surface de la forme suivante :où
désigne
la solution fondamentale del’équation (1), ffJ (Q , 7:)
la
densité,
il est un domaine mesurable dansl’espace
euclidien à n dimen- sion(n
~3)
limité par la surface fermée S.M. W.
Pogorzelski
m’aproposé
d’examiner la limite del’intégrale (2),
. ,
pour t - oo . Ce
problème
fûtdéja
traité par Eidelman[2]
etKrzyzanski [3],
mais dans Ilhypothèse
que les coefficients del’équation parabolique
sontdérivables,
ou dans un casspécial.
Ici on admettra seulement que les coef- ficients del’équation (1)
sontholdériens,
ainsi que leurslimites, qui
existentuniformément,
de même que la limite de la pourJe prouve dès lors que la limite du
potentiel
enquestion
est lepotentiel
généralisé
desimple
couche de la densité relati-t-00
(1) dQ désigne l’élément d’aire de l’hypersurface ,S au point Q, pareillement dB dési-
nera l’élément de volume du domaine Q au point B.
1. Annali della Norm. Sup.. Pi8a.
vement à
l’équation elliptique
normale. Les coefficients de cetteéquation
sont les limites des coefficients
correspondants
del’équation parabolique.
Cette
équation elliptique
sera nomméeéquation
limite del’équation (1).
Mais pour que ce passage à la limite soit
légitime
il faut admettre que le diamètre du domaine il n’est pastrop grand.
C’est d’ailleurs en accordavec
laquestion
que soulève l’existence et la forme de la solution fonda-mentale de
l’équatione elliptique, [4]
et[5].
_
§
1. Onadmet,
conformément àl’Introduction~
leshypothèses
suivantes’ : I. Les fonctionst)
sont définies et bornées dans larégion
fermée il’ contenant il
-~- S ,
y et pour toute valeur nonnégative
du para- métret,
donc pour :et on a uniformément dans S2’ :
°
en outre nous admettons les
inégalités
d’ Hôlderoù
1
désigne
la distance despoints .4
et et h’ sont des constan-tes, 0 ~~1 ~ 0 ~~1 .
II. Les fonctions
t)
et c(A, t)
sont continues parrapport
à la variable t h0 ,
vérifient parrapport
aux variablesspatialles
la condition d’ Hölder et on a uniformément dans D’en outre on a
où
C~ °1 , C2 , Os
sont constants etIII. La forme
quadratique :
est définie
positive
dans larégion :
IV. La
fonction 99 (Q, t)
estdéfinie, continue,
bornée etintégrable
sur’ le surface
S,
pourchaque
valeurpositive
duparamètre t,
et on à uniformément sur S°
Il résulte que les fonctions et
sont continues et bornées sur la surface 8 resp dans le domaine S~’.
V. La forme
quadratique
est définie
positive
dans larégion
S~’.Si nous
désignons
par les éléments des matricesinverses de matrices nous pouvons écrire
uniformément dans Q’.
Soit maintenant pour
alors on a, en vertu de
(5,1),
uniformément dans ~2 :Il résulte aussi de l’
hypothèses
III et Vqu’ il
existe deux nombrespositi-
ves g et G pour
lesquelles
on a ,d’où et de
(7,1)
on trouve aussi que :~
Rappellons (v.
art.[1])
que la solution fondamentale r del’équation (1)
est donnée par les formules suivantesoù la fonction :
est la bien connue
quasi-solution,
et la fonction c-b est la solution d’uneéquation intégrale
de Volterra de noyau Nqui
est donné par la formuleoù
On trouve
facilement,
enposant
et que : o ooù la constante C ne
dépend
que des coefficients del’équations (1).
Laconstante b
dépend
donc seulement des ces coefficients et du domaine il.Nous introduisons la fonction
Y (,4 ~ t; B , e) qui
est la dominante de la fonction N(A, t; B, 0),
de la manière suivante : dans laquasi-solution
t; B ~ z)
et dans ses deux dériy-ées on yremplace
les coefficients par les bornessupérieures
des leurs modules et la fonction exp.~- z9~~~e (A, B)/4 (t -1’)]
par la fonction dominante exp.
-C)I; 9 > 0;
outre celà les dif-férences aafJ
(-A , t)
- aâfJ0)
sontremplacées
par les bornessuppérieures
de leurs
modules, qui
sont donnéespar l’ inégalité ( 1",1 ) d’Hölder;
les autrescoefficients de la fonction
N (A , t; M, 8) ~(8",1)
sont aussiremplacés
parles bornes
supérieures
des leurs modules.Notre dernière
supposition,
dont onparlait
dansl’Introduction,
est lasuivante :
L’équation
limite de l’Introduction c’estInéquation élliptique
normale suivante :On posera
et on
désignera
par laquasi-solution
del’équation
en écrivantPareillement ~’
(A, Q) désignera
la solutiongénérale
del’équation (10~1)
et on aura : .
où pour
on a
et est le noyau résolvant concernant
l’équation (10,1) [4].
On prouvera sous les
hypothèses I-V,
queoù
est le noyau résolvant de
l’équation
deVolterra, déja
mentionée.Dans l’article
[1 ]
il est démontré que la série du noyau résolvant estuniformément
convergente
pour toute valeur duparamètre t borné,
car lesnoyaux itérés
accomplissent
lesinégalités
suivantes :où les
constantes C, 91 ,
"’0 et Il nedépendent
pas de l’accroissement 0[ t - 9,
ni de t . Dansl’inégalité (11,1)
onpeut remplacer
le noyauN
(A, t ; 0)
par la fonction Çb(A, t ; M, 0),
ou le noyau résolvantM, 0),
si seulementÀ
cause de la formule(8,1)
nous pouvonsreprésentér
lepotentiel U(A~
tcomme une somme de deux
intégrales :
,ou en
désignant par Ut (A, t)
et~2 (A, t)
lesintégrales première
et secondeon
peut
écrire que§
2. LEMME(1,2).
Si les conditions1, III,
V et IV sontvérifiés,
et sialors on a
conformément à (7,1) et (12’,1):
Preuve du .Lemme
(1,2).
Nous avons ici :Il est facile de
démontrer, qu’on
a pourchaque
uniformément dans parce
qu’on
asupposé
Il suffit donc à examiner
l’intégrale :
En introduisant dans cette dernière
intégrale
les coordonéessphériques,
et en
posant :
’et en
désignat
par J le discriminant de cette transformation onreçoit :
où
Prenons maintenant le nombre T assez
grand
pouravoir,
pourchaque
t 2 T et le nombre e
~ 0, l’inégalité :
,où
ce
qui
estpossible parce
que dansl’integrale (2"’,2)
on a :Nous avons donc
l’égalité
suivante :et,
comme la fonctionaccomplie l’égalité (7 ",1),
alors:Soit maintenant e’ > 0 et U
un
nombre assezgrand
pour que :On a donc pour
l’égalité
suivante :d’où on
trouve,
en substituant :On a donc :
parce que le nombre e
>
0 estdéja arbitraire,
tandis que le nombre U nedépend
pas ni de t ni deT,
mais seulementde g
et n. On passe mainte- nant à la limite pour U - oo ~ et parce que E’~
0 estarbitraire,
on a,après
avoir
changé
convenablement les variablesd’intégration :
Il est
peut
être convenabled’apprécier
que l’existence de cette dernièreintégrale
est uneconséquence
del’égalité
bien connue à s. :LEMME
(2~2).
Si les conditionsl, III,
V et IV sontaccomplies,
alors :.
Preuve du .Lemme
(2,2).
D’après
lasupposition
on a1,
p(Q, 1’) 1 const,
alors pour T = conston a
uniformément dans D. M-ais on a
aussi,
dès que le nombre T est suffisam-ment grand, l’inégalité qui
suit : .où
On
peut
écriredonc,
si le
paramètre t
est suffisammentgrand.
Nous avons donc .
uniformément
dans Q,
dès que la dernière limite existe. Mais la fonction g(Q)
nedépend
pasdue 1:,
elle estintégrable
etbornée,
c’estpourquoi
onpeut
laplacer
sous lesigne
del’intégrale
double dans l’énoncé du Lemme(1,2)
sans y rienchanger
dansl’épreuve
de ce Lemme. On a donc démontrél’égalité
suivante : 1On
change
maintenant les variables del’intergration
par les notations :d’où
et
§
3.L’éwaluation
de lafonction U2 (A , ~) .
On posera conformément aux
désignations (8,1) (12’,l)
et à la formule(64)
de l’article cit. sub.[1] :
et
On
représentera
la différenceU2 - r
comme une somme des troisintégrales :
On
changera,
la variabled’intégration
dans la dernièreintégrale
enposant
z = t - T+
7:i’ et on auraOn
réprésentera
-maintenant le deux dernièresintégrales
intérieurescomme sommes des deux
intégrales
avec les limitesd’intégrations
et en les nommant
respec~tivement
parQuand
à lapremière
desintégrales
on luiappliquera
lechangement
désvariables,
enposant
et enremplaçant 1:1’
y par z et81,
par
0 ,
> de sortequ’on
a :Mais on y trouve aisément pour
de même:
d’où on a pour la valeur de t assez
’grande
et pourchaque
les constantes
qui
yfigurent
nedépandent
pas icide t ,
car les coefficients del’équation y (u)
sontbornés,
y de même que la fonction cp(Q, z) .
On a doncOn évaluera
l’intégrale
del’égalité (3",3)
dansle §
5. Maintenant nousanalyserons l’expression r (A, t) .
La définition de la fonction 0
(B , 9 ; Q , z)
etl’expression (2,3)
donne :La
première
de cesintégrale
seranommée r, (A , t)
et sera évaluéedans ce
paragraphe.
La dernière de cesintègrale
sera nommée par2ft,
etsera évaluée
au §
5 .Au §
4 il sera démontré quel’intégrale singulière
existe uniformément par
rapport à
0 et A ES~’ ~
et queNous prouverons en nous
appuyant
sur Lesexpression (~5~3)
et(5’,3)
que
l’intégrale r ~ (A , t)
converge verszéro,
avec l’inverse duparamètre
T.En effet posons :
et écrivons
(6,3)
où
et
Il résulte de
l’expression (5,3)
quel’intégrale spaciale
deE~ (B , 9 , 8)
est bornée par
rapport à
0 . Lapartie
où 0 - 1:-- ?
est bornéeparce
que les
singularité
dunoyau 97
et de lafonction f
sontséparée.
Onpeut
outre celà
décomposé l’intégrale
intérieure del’intégrale
d’ont ilsagît,
ensomme des
intégrales
avec les limitesd’intégration
pouret de
(oc -~-1) ~
0respectivement,
où l’une ou l’autre des fonctions OZ etf
reste
bornée,
uniformément pour Maisl’intégrale
pourde la
première
de cesintégrale peut
être traitée comme une limite des in-tégrales, réparties
sur les domainesQ", qui raprochent
le domaine S~’ maisqui
n’ont pas despoints
communs avec la surfaceS .
Sila
question
del’intégrale B, (B, 0,’~)
est résolué par l’article[1]. L’intégrale
de
R1 (B , 8 , 8)
est donc bornée. Il résulte donc de la définition de laquasi-
solution que
parce que
Évaluons
maintenantl’intégrale
r(2)(A, t)
enposant
’ ce
qui permet
décrire(7,3)
comme :Mais on
peut répresenté l’intégrale
de 6’(V. (5",3))
comme une sommedes deux
intégrales répandues
sur lesintervalles d’intégrations de
7: àt -
4T,
et de t - 4T à0 ,
y parce que 0 h t - 4T.L’intégrale
r(2)(A, t)
est ainsi une somme des deux
composants r(3) (À t)
etr~4~ ~A , t) .
Nouspouvons donc écrire :
où on a, en
désignant
après
l’inversiond’intégration
dansl’intégrale
r(3)(A , t) :
De même on
trouve, après
lechangement
de la variabled’intégration,
en
posant
et en
désignant
que
. On prouvera d’abord que cette dernière
intégrale
converge verszéro,
avec l’inverse du
paramètre
T. Dans ce bût on ecriral’intégrale
r(4)(A, t)
comme une somme des deux
intégrales,
r~5~(A, t)
et r(6)(A, t) ,
avec les in-tervalles
d’intégrations
parrapport
à00 respectivement ( 0 , 2T ) et, ( 2T, 4T ),
de sorte que :
Nous savons
déja
que lesintégrales spaciales
des fonctions.R2 (0, B)
etsont bornées. Oùtre celà conformément à
l’égalité ( i’,3)
on a pourl’intégrale
r(5)(A, t)
donc
L’intégrale
r(6)(A ~ t)
est transformé comme ilsuit, après
avoirposé :
Mais ici :
Dans le
premier composant
l’accroissement desparamètres
dunoyau DZ
est
égale
àet dans le second
composant
l’accroissement desparamètres
de la fonctionf
estégale
àd’où,
de la forme de la fonctionf
et de lasupposition (5’,3)
résulte quel’expression
r(6)(A, t)
-0,
y T - oo . En effet:l’intégrale
de laquasi-solution
existe uniformément par
rappor à t,
T et A .On a donc
prouvé l’égalité
suivante :à cause des formules
(9",3)
et(9’3).
Revenons maintenant à
l’expression
r(3)(A, t) .
Ondécompose
ici l’inté-grale
en somme des deuxcomposants r(7) (A , t)
etr~g~ (A , t) répandus
surles intervalles suivants :
et
Dans la
première
l’accroissement desparamètres
de laquasi
solutionest
égale
à ,c’est pour
quoi
onpeut
écrire :comme nous savons, que
l’intégrale spaciale
de la fonctionR2 (0, B)
estbornée par
rapport
à 0 .Le second
composant
del’expression
r(3)(,4 ~ t), (À , t)
sera transfor-mé comme il suit :
2. Annali della Scuola Norm. Sup.. Pi8a.
Mais ici on a :
et l’accroissement des
paramètres
dunoyau 91
est icidonc
Il résulte des
expressions (8",3), (10,3)
et(10’,3)
quece
qui
donne avec lesexpressions (9IV,3), (8’,3), (6,3)
et(6’,3)
§
4. Onconstruit,
conformément à lasupposition VI,
le noyau dominant du noyau résolventB, -r),
encommençant
par la domination de laquasisolution,
cequi conduit,
à cause desinégalités (7,1)
et(7’,1)~
à lafonction :
avec
Pour les fonctions dominantes des
dérivées, première
etseconde,
de laquasi
solution on a les fonctionssuivantes :
où
et
On écrit dans
l’inégalité (1",1)
const =C,
et on introduit les bornessupérieures
des modules descoefficients ba (A , r) ?
et c(A , 1:),
y enposant :
et
de sorte que la fonction :
est la dominante de la fonction Nous posons donc :
et
comme noyaux
majorants
des noyaux etcomme la dominante cherchée du noyau résolvant
On
démontrera,
ens’appuiant
sur la définition des noyauxNk (A, B ~ 0)
et des évaluations des noyaux
majorés Nk (A, t ; B, ’l), qui
se trouvent dansl’article
[1] (à
s. dans les formules(63), (67)
et(68)),
que les fonctionsÑk B ~ 0)
sontbornées,
apartire
d!un indice k = vo assezélévé,
maisconstant par
rapport à 0,
A etB ;
pour l’ indice 91 ces fonctions auront seulement les discontinuités faibles defaçons, qu’elles accomplisseront
l’iné-galité (63)
de l’article[1],
à s :où
LI
inégalité analogue
vérifiera la fonctionLEMME
(1,4).
Le noyau résolvantéll (A , t ; B , z)
est la somme- d’une série desfonctions
absolument etuniformément convergentes,
parrapport
à l’accrois-sement t - 1: =
0 ,
sous lessuppositions
I - VI.En
effet,
il suffit de démontré que la série(3’,4)
estuniformément convergente
parrapport
à 0 . Mais lasupposition
VI c’est n’est riend’autre,
que
l’inégalité
suivante :Il est facile de demontrer
l’inégalité
que voici:et
l’égalité (3"~4~
pour lc = 1 .En écrivant
l’égalité (3,4)
pour n=1 ~
sous la formeon y trouve sans
peine :
où
et
Il est facile de déduire maintenant les formules suivantes :
qui prouve l’ inégalité (3",4).
Soit à
présent,
lepremier
des indices k pourlesquels
on a:c. à d.
et alors
(5~,4)
où
et
Mais le domaine S~’ étant
borné,
il existe une telle constanteAo,
quepour
chaque
valeur de 0> 0,
y etA, B, E
S~’ .La définition
(3,4),
lesinégalités (6,4)
et(4,4) permettent
d’affirmer que :C’est
pourquoi
onpeut
écrire que :ce
qui
prouve le Lemme(1,4).
LEMME
(2,4).
Lessupposition
I -VI,
étantadmises, l’intégrale :
éxiste
uniformément
parrapport
à l’accroissement dupara1nètre
9>
0 .Il suffit de démontrer que i’
intégrale
existe uniformément pur. 0
>
1. Soit .~ un indicepositive.
Le Lemme
(1,4)
nouspermet d’écrire,
que :ou
Introduisons
l’expression (7"’,4),
on on aremplacer
0 par8’,
dansl’intégrale (7’,4).
On y trouve:Mais si nous
adjusterons
l~ indice g defaçon
quealors
(81 ~4)
Posons donc :
et
-écrivons :
où
(8",4)
et
Il résulte de la
supposition VI, qu’on
a :Nous prouverons que
En effet
Posons et nous trouverons :
Par induction on
peut
prouver qued’où résulte
l’inégalité (9,4).
De cetteinégalité
et desexpressions (7",4)...
à ...
(8",4)
résulte le Lemme(2,4),
car cesexpressions prouvent
que l’inté-qui
est une fonction non décroissante duparamètre 8 ,
estbornée. En effet :
COROLLAIRE
(1,4).
Sous lessuppositions
du .Lemme(2,4) l’intégrale :
où :
En effet il suffit de prouver que :
Mais si on
change
les variablesd’intégration
enposant
t - 9’ =8",
etsi on introduit comme
auparavant t
- z =0 ,
on y trouveet la convergence de
l’expression (10",4)
verszéro,
avec l’inverse duT,
est une
simple
consequence du fait quel’intégrale (7’,4) i(A , 0)
existeuniformément par
rapport
à 0.§
5. L’évaluations desintégrales
deségalités (3"~3)
et(4,3), à
s. : des inté-grales :
avec :
et :
§ 5 l’intégrale
Ut(A , t, T ) .
L’accroissement des para- mètres des fonctionsqui figurent
dansl’intégrale Ut (A, t , 7:)
nedépand
pas duparamétre
t .Nous trouvons donc on
posant :
qu’on
a :On nomme la
plus
intérieureintégrale
double par9l,
d’où onreçoit
par lechangement
des variables à s. T - z = u , 1 dz = - duet :
d’où on y trouve facilement
c. à d. que :
Les
singularités
des fonctionsf (...)
et0153~(...)
sont iciseparées
et cesfonctions
accomplissent
lesinégalités (21)
et(63)
de l’article[1],
et lesinégalités analogues
auxinégalités (3’,3)
et(3,3),
cequi
prouve que l’inté-grale (2,5)
existe uniformément parrapport
à T.Nous avons
déja démontrés,
pourA ~ B ,
yl’égalité
suivanteoù on a
posé :
On exclue la
e)
du domaine ,~’. Dans le domaine restant Q’- ~ (A ~ O)
lasubstitution,
d’ont il fûtquestion,
estlégitime,
et l’inté-grale
converge versavec
et elle converge vers
zéro,
si 8 -~ 0 . Cetteintégrale
reste donc borné dans le domaine D’- K(A e) .
Mais pour lepremier
facteur del’expression (2,5), qui
est de l’ordre de conver-ge vers
zéro,
T -~ oo. Donc pour0 > T/2
et le nombre T assezgrand
nouspouvons
écrire,
que : ,Excluons maintenant du domaine S~’ -
e)
le domaine où rBQ estpetit (donc
le domaine entourant la surfaceS ), Désignons
le domaine restant par y alors :Dans le
domaine
nous pouvonsappliquer
auxcomposants
de lafonction
f (B ~ Q ~ T - 9)
les mêmes transformations queplus haut,
cequi
est
possible
car les coefficients nedépendent
pas duparamètre.
Onreçoit
ainsi la somme
des intégrales
de la forme :Ici on a et
chaqune
de cesintégrales
converge vers.avec T - oo.
À
cause du fait quel’intégrale (5~2)
existeuniformément,
onpeut assujetir
le domaine K(A ~ e) + QI
aussipetit
pourqu’on
aitLes coefficients à 2 font le
plus
d’embarras egr mais ces coefficient sontmultipliés
par le facteur :on y
reçoit
donc :donc
l’intégrale
à n dimentions de cetexpression
existe. Mais ici il seraquestion
de l’existence del’intégrale
suivante:soit si
lepartie
de la surfaceS,
où rAB, et soitS2
lepartie
de la surface
S,
où alors:qui
existe.existe pour
chaque BE
Q’. c. à d. quel’intégrale
existe pourchaque
domaine : ~
’
1
Si i =
1 ~
le coefficient est le suivant :et la
singularité
seraqui
étaitdéjà
discuté.La
première dérivée
duquasi-potentiel
limite est de la forme :Ici la
singularité
est la suivante :qui
rentre dans le casqu’ on
a discutéplus
haut.Pour revenir maintenant vers
l’intégrale (2’,5)
on écrit :mais on
sait,
quealors
Mais on sait
qu’on
apour Q 4=
Bl’égalité
suivante :n
,
on
peut
donc écrire en entroduisantque
Mais à cause du fait que
l’intégrale (2,5)
existe uniformém,ent par rap-port
àT,
y lee) + QI peut
être choisi assezpetit
pourqu’on puisse
écrireP inégalité (2",5).
Après
avoir fixé le domainee) -~- S~i
onpasse à
la limite parrapport
àT,
cequi permet
d’écrire :’
On
peut recevoir pareillement ~ l’inégalité (2",5) l’inégalité
suivante :Comme le nombre E
>
0 est à volontépetit,
les deuxinégalité (3’5)
et(3",5)
et les définitions(10",l)
et(10",1)
prouve que:Revenons aux définitions
du §
3. Leségalités (3"’,5)
et(3",3)
donnent :§ 5
B. L’évaluation del’intégrale
On
chànge
la variabled’intégration
enposant
et on écrit :
En
changeant
la variabled’intégration
par la substitution :on
reçoit.:
De même on écrira :
et
Mais il résulte de nos substitutions que les différences des
paramètres
des
fonctions,
outre queqJ( Q, 1’),
nedépendent
pas det ;
les coefficients de
l’êquation convergent
aussi vers leurslimites,
uniformément par
rapport à .
et Il résulte de tout cela que lepremier composant
del’expression (5"’,5)
converge vers zéro avec l’inversedu
parametre t,
y doncoù
est le noyau résolvant construit sur la
quasi-solution
On posera dans la dernière
intégrale
d’où eton aura :
En introduisant dans
l’intégrale
de laquasi-solution
le mêmechange-
ment des variables que dans la
parti
A de ceparagraphe
onreçoit
sanspeine l’égalité
suivante :où
3. Annali della Scuola Norm. Sup. - Pi8a
On intervertie maintenant l’ordre
d’intégration
de 0 et de 0’ de sorte que 8’change
dansl’intervalle 0 , 4T>
et 0 dans Onchange
outre cela la variabled’intégration
enposant
et on trouve
’
où
Grâce aux résultats des
§§
antérieurs nous savons que lesintégrales
de
ci-dessus
existe uniformément parrapport
à T. Donc à lalimite,
pourT - oo , y on
peut
omettre lesintégràles
étendues aux intervalles de T à4T,
pour la variable
d’intégration 0’,
etaprès
de 2T à 4T -9’ ,
pour la va-riable u .
Il restera à évaluer la limite pour T -~ oo , de
l’intégrale
suivante : 1qui
estconvergente (§ 4).
Nous avons donc
En nous
appuyant
sur la définition(3"’,5)
onpeut écrire,
queMais pour lVl
=1= Q,
on ad’après
les formules(3,5)
et(10~1)
De même
qu’au À - §
5 onpeut
prouver que :mais
On calculera maintenant les noyaux itérés
Il sera de même :
où
On aura
généralement :
de
façon
que :ce
qui
donne :D’ici on trouvera en
posant :
et
que
Ces
expressions,
le LEMME(2,1)
et ces définitionspermêttent d’écrire,
que:donc
Posons maintenant :
On obtiendra donc :
Mais il est facile de vérifier que la fonction y
Q)
est la résolutionde
l’équation élliptique :
qui
fût nommééquation élliptique
limite del’équation (1). Il (A)
est doncle
potentiel
desimple
couche de cetéquation
limite(11~5)
et de densitesur la surface S. Nous pouvons donc écrire que
On a donc
démontré
le théorème suivant :TÉORÈME (1,5).
Si lescoefficients
del’équation parabolique
normale(1) vierifient
lessuppositions I, II,
III etV,
si la(Q, t)
dupotentiel
de
simple
coucheU (A , t)
del’équation (1),
sur le bord S dudomaine il,
dans
Rn, n é 3, vérifié
lasupposition IV,
alors cepotentiel
U(A, t)
converge,avec le
paramètre
t tendant vers vers lepotentiel
desimple
coucheU(A)
del’équation élliptique
limite(11,5)
et de la densité limite;¡(Q),
surle bord S du même domaine
-9 Il
si seulement ce domaine Q estconforme
a1’ecla
supposition
yTI.OUYRAGES
CIT ES
[1]
W. POGORZELSKI, « Étude de la solution fondamentale de l’équation parabolique », Richerche di Mathematica, vol. 5, (1956).[2]
S. D. EIDELMANN, «Théorèmes du type de Liouville pour les systèmes parabotiques et ellip- tiques », Doklady Akademii Nauk, SSSR. 99 (1954) N. 5. p. 681-684.[3]
M.KRZYZANSKI,
« Sur l’allure asymptotique des potentiels de chaleur et de l’intégrale de Fourier-Poisson », Annales Polonici Mathematici, III, 2 (1957).(4)
W. POGORZELSKI, « Étude de la solution fondamentale de l’équation élliptique et des pro- blèmes aux limites », Annales Polonici Mathematici, III, 2 (1957).(5)
C. MIRANDA, « Equazioni alle derivate parziali di tipo ellittico », Berlin, 1955, C. III.[6]
M.KRZYZANSKI,
« Évaluations des solutions de l’équation aux dérirèes partielles du type parabolique, déterminèes dans un domaine non borné », Annales Polonici Mathematici,IV, 1 (1957).