Publisher’s version / Version de l'éditeur: Note d'information sur la construction, 1978-02
READ THESE TERMS AND CONDITIONS CAREFULLY BEFORE USING THIS WEBSITE.
https://nrc-publications.canada.ca/eng/copyright
Vous avez des questions? Nous pouvons vous aider. Pour communiquer directement avec un auteur, consultez la
première page de la revue dans laquelle son article a été publié afin de trouver ses coordonnées. Si vous n’arrivez pas à les repérer, communiquez avec nous à PublicationsArchive-ArchivesPublications@nrc-cnrc.gc.ca.
Questions? Contact the NRC Publications Archive team at
PublicationsArchive-ArchivesPublications@nrc-cnrc.gc.ca. If you wish to email the authors directly, please see the first page of the publication for their contact information.
NRC Publications Archive
Archives des publications du CNRC
For the publisher’s version, please access the DOI link below./ Pour consulter la version de l’éditeur, utilisez le lien DOI ci-dessous.
https://doi.org/10.4224/21273050
Access and use of this website and the material on it are subject to the Terms and Conditions set forth at
Une étude de quelques problèmes de bâtiments en maçonnerie de
briques
Latta, J. K.; Ritchie, T.
https://publications-cnrc.canada.ca/fra/droits
L’accès à ce site Web et l’utilisation de son contenu sont assujettis aux conditions présentées dans le site LISEZ CES CONDITIONS ATTENTIVEMENT AVANT D’UTILISER CE SITE WEB.
NRC Publications Record / Notice d'Archives des publications de CNRC: https://nrc-publications.canada.ca/eng/view/object/?id=ef1d32b3-febd-4dba-ba58-b16cf307da27 https://publications-cnrc.canada.ca/fra/voir/objet/?id=ef1d32b3-febd-4dba-ba58-b16cf307da27
ISSN 0701-5224 R e f %r I TH1 I
N274
Pa= 3.8, L a t t a et T. Ritchie D i v i s h n d e s recherches s u r le bsriment Conseil national de recherches d u CanadaW E
ETUDE
DE QUELQUES PR!~BT&MEs DB B&TIMMTs EN MAGOIMBRIE DP BRIQlJES PaxJ.K. L a t t a et
T.
RitchieOn a signal6 2 la Division d e s recherches s u r le bztiment d e s
problGmes s u r v e n u s dans des murs d e ma~onnerie de b r i q u e s de d i v e r s immeubles d ' appartements ec d ' a u t r e s bstiments rgsidentiels. D e s
mesures ont G t G prises afin que les auteurs puissent examiner c e r t a i n s
de ces bztiments dans une tentative d r e n dgterrminer l e s causes. On a
procGd6 5 Ifexamen de ces bgtiments au printemps 1975 et certe Note
donne un compte rendu des observations qui o n t 6t15 f a i t e s . On tente egalement de fournir une explication aux problgmes rencontrgs b i e n que dans certains c a s les causes ne s o i e n t pas encore g v i d e n t e s .
Cet immeuble de quatre gtages sans sous-sol (dalles s u r le s o l ) de 61 logements a 6t6 c o n s t r u i t en 1973. Les murs ont un parement d e b r i q u e s e n bzton sur un fond de remplissage en b l o c s . Les locataires se s o n t p l a i n t s de pEnCtration dleau pluviale dans leur appartement.
Le surveillant montra l e s fenstres oG il y a v a i t infiltration lors d'orages. E l l e s sont placges dans les murs de briques et on n'y avait pas p r h u de larmier au-dessus de ces dernieres; ainsi, l'eau slGcoulant le long du briquetage e t a d h z r a n t 5 la sous-face
d e s briques et 2 la corniPre, entrait en contact avec l e s chzssis d'aluminium. Les profilzs en U au bas d e s fenstres g t a i e n t munis
de t r o u s dTEvacuation d'eau mats c e s petites ouvertures n'offraient p a s tellement d e p o s s i b i l i t g s d'Bgouttement face 5 la diff6rence d e
p r e s s i o n entre Ie c6te i n t e r i e u r et extgrieur de la fenstre.
Le briquetage sous p l u s i e u r s balcons de mur est, gtait tach6
probablement par l l ~ c o u l e m e n t d'eau pluviale accumulEe s u r le balcon et q u i , 5 cause d'une p e n t e inadgquate, sti5gouttait vers lrintGrieur
plutGt que vers la rive extgrieure du balcon ( f i g u r e 1).
En gGnGral, peu de fissures s'gtaient manifestees dans le briquetage; les fissures observges se s i t u a i e n t surtout prSs de q u e l q u e s b a l c o n s et au-dessus de quelques fenetres.
L'examen des parois i n t 6 r i e u r e s d e ces cages d'escaliers situcs
ainsi que la p h s t r a t i o n d'ean pluviale avait Epargng ces murs de briques
.
Ce bdtiment 2 deux gtages contenant 36 logements a 6t6 c o n s t r u i t en 1968. Un pareatent d e briques en beton recouvre l'ossature de b o i s . Plusieurs fissures apparaissent sur le briquetage dont la plupart avaient GtiG accentuGes par l'appiication dtun-produit d1i5tanchGit6
de couleur autre que celle du briquetage. Sur la longueur du bHtiment,
des fissures ''en cscalier" 2 la diagonale orit 6 t E observges 5 chaquc ensemble de fenstres, et ces fissures slGtadaient de la fenstre superieure jusqu's c e l l e directemenr au-dessous (figure 2)
.
Desfissures ont E t G percues egalemenr aux murs d'extrGmitG. On avait p r i s s o i n de laisser des joints d e dilatation % envlron tous les 40
pieds dans l e s murs de fondation en bi5ton m a i s aucun j o i n t n'avait GtG
prgvu dans le briquetage, sauf
Z
la jonction de l'aile du b8timent et le foyer. I 1 n'y a aucun rapport entre les fissures dans le brique-tage et les j o b t s de d i l a t a t i o n dans les murs de fondation (figure 3 ) .
Le surveillant a f a i t remarqus qulS son entrge en fonction, qui remontait 5 quatre ans, l e s fissures sVi5taient d&jZ manifestses mais d e p u i s e l l e s ne semblaienr pas s'stre
G
tendues.Les fissures dans le briquetage sant a t t r i b u g e s au retrait caus5
par Le sechage des briques. Elles constituent-seulement un problsme eathEtique et apparemmnt elles n'influent pas sur la rgsistance aux i n t e m p i k i e s des murs qui ont i t 6 bien construits 5 cet Zgaad, puisque le b8timent a
un
large diibord de t o i t , d e s s o l i n s 2 la base et des trous dti5vacuation d'eau au-dessus de ces derniers. Aucune p l a i n t e n'a GtC port& au surveillant concernant 1' in£ f i t r a t i o n d'eau pluviale. Le prablSme esthstique cause p a r l e s fissures, amplifi6 p a r l'utili- sation d'un produit d16tanchgit6 de couleur eontrastante, devraitEtre facilement rEsolu en rempla~ant ce produit p a r un mortier de couleur semblable 5 celui d E j 5 pos6.
Ce p e t i t inrmeuble d'appartewent de d e w Stages, contenant 16 logements a 6tG construit en 1969. L e s murs sont composGs d'un placage de briques en bgton sur une ossature de b o i s . L e s fissures
qui apparaissent dans l e s mu- et dans le produit d'6tanchEitE entre Ies panneaux de b o i s et le briquetage sont attribuees au retrait par sEchage des b r i q u ~ s . Elles sont p e t i t e s en grandeur et en ltendue et ne sont pas consid6rEes come 6tant un prablgme signsficatif. Certaines fissures dans le brlquetage rencontrent c e l l e s dans la fondation (figure 4 ) . I)e &me, certains appuis en plerre d e s
fenztres se sont deplaces (flgure S ) , probablernent cause de la pluie
pEn6trant dans l e s j o i n t s de mortiers entre les i5liSments simili-pierre
Une fissure en diaganale dans le briquetage du mur ouest,
2
proximitG du coin sud-oues t (figure 6 ),
rej aint une fissure dansle mur de fondation. ELle semble Stre p l u s qu'une fissure de
r6trEcissement par sEchage. Elle i n d i q u e prnbablement un rrmuvement de la fondation dans le coin sud-ouest, oh, sur le
m r
sud, on a andnag6un
escalier menant au sous-sol. Ce muvement peut strecause par l'escalier non cloisonnG qui pennet au gel d'atteindre le niveau de la semlle.
Ce projet de maison en bande de 65 logements consiste en cinq
structures d i s t i n c t e s de deux Etages, dont la construction est identique. La r&alisatirm du p r o j e t remuntait 2 cinq arises. L e s murs ont un parement de brique en bgtlon sur assature de b o i s . Le
surveillant du bgtiment
a
dgclare q u e des rsparations considGrables avaierrt G t h faites aux bztiments ea 1974 2 cause de la fissuration du briquetage et de l'inffltratlon dteau p l u v i a l e . Ces rzparatioas faites soigneusement, consfstaient 2 reqlacer les briques oii desfissures s'gtaient manifestEes (figures 7 et 8 ) . Certaines smStendaient en m e l i g n e d r o i t e verticale jusqu'z la partie supErieure du mur;
en certains c a s , des j o i n t s pennettant des mouvements ont 6 t E laiss6s dans l e s murs rEparGs. L e s a p p u i s en briques des fenstses ont i 5 t E
remplaeEs parce que les briques d'origines s'fnclinaient vers I'intErieur.
On avait dgj5 corrigg cet te erreur en plafant m e couche de rnortier 3 la snrface, mais Gventuellement l e s b r i q u e s se sont dGcomposiSes et ont G t G remplacEes par des appruts en alumfniwn, De: nouveaux s o l i n s
ont St6 i n s t a l l S s au sommet des murs a f i n d'assurer w e meilleure protection et le briquetage a St6 trait6 au silicone.
Le surveillant a d i t qu'aucun des murs drextrGmit6s sans fenEtres n'avait montrg de taches d'humiditz ou d e traces d'infiltration.
Apparermnent l'infiltration se faisait par les fenztres, sauf par c ~ l l e s du dernier 6tage du b8timent. Les fen8tres supgrieures sont prot6g'ees p a r le s o l i n -en s a i l l i e sit116 au-dessus d'elles mais l'eau
descend le long du briquetage jusqu'aux fengtres auivantes et a ' y
infiltre pufsque aucun larmier ou s a i l l i e n'est p r h u pour refeter
c e t t e eau.
D e s fissures ont E t O p e r s u e s dams certaines partfes 06 des
rgparations avahnt htE faites. LtiniigalitG de la dalle d e plancher en bEton et l'ouverture et la fermeture des fissures entre ces
planchers et les p l i n t h e s des cloisons indiquent qu'il y a des muvements dans la fondation. L e s chaussSes entre les b8timents se
s o n t affaissGes coasid6rablement. D'aprZs le s u r v e i l l a n t q u i prgtend csnnaPtre la rggion, l'emplacement de css i m w u b l e s d'appartements g t a i t auparavant un markage.
C e t immeuble d'appartments de quatre Gtages, construit en
1967, contient 56 logements. Le wur consiste en un p a r e n t de b r i q u e s d l ' a r g i l e sur un fond
en
bloc. Les planchers de bgton se cornpasent d161i5rnents pr6-fabrfquEs. A chaque plancher des 6lGments -horizontaux de bEton prZ-fabriquga ant st& install& dmsZe
rnur au ras du briquetage, alors que des i516ments semblables mais plus larges ont 6tiZ installes au somet du m u r . Le dessin .des .murs fndique que des plaques de fixation snt E t i 5 incorporEes aux G l t 5 m e n t s d e bi5ton lors de leur fabrication afia d e permettre d e souder ces d e n i e r s aux poutres d'acier situees prgs du haut du m u r .Des Gpaufrures aur certaines briques apparaissent dans la
partie supgrieure du mur e s t Zi cotG de llentrSe p s i n c i p a l e du bsriment (figure 9 ) . Des briques en d6composition ont &tZ vues aussi sur les quelques d e n i e r s pieds de la partie supExieure dTextrGmitG du mur e s t (figure 10). Toutefois, Les briques dans les parties infzrieures de ce mur semblaient E t r e en bon i5rat. Qlrelqu~s briques seulement en partie supErieure ouest gtaient di5composi5es (figure 111, alors que les b r i q u e s du restant des murs s e m b l a i e n t Stre intactes.
L'examen du toit a montr6 que les contre-solfns compos& d'un matEriau en feuille caoutchouteux o n t et6 affect& par les intemp6ri.e~ 2 un point tel que certaines de ses parties se sont dgchirges et se eont fendues (figure 12). Cetre dGtErioratton s'est p r o d u l t e au-dessus de la chardatre sous I'effet d'un grand vent, alors m e quantitg
importante d'eau pourrait pGni5trer par ces ouvertures.
On ntavait pas pri5vu au-dessus des fenztres placi5es dans le briquetage aucun s o l i n en s a i l l i e ou larmier dans le but de rejeter l'eau hars de la partie supgrieure de la fenstre,
A lrintGrieur d'ua lugement on a remarqd w e fissure en diaganale
dans une cloison porteuse en bloc de bston. Elle s'Gtait manifestge 2 environ cinq p f e d s du mux extiirieur, 5 partir de la hauteur du plafond et descendait "en escalier" dans les jo5nrs de mortier.
Le problzme p r i n c i p a l du bztiment
-
la dEcomposition des briquese s t sans doute le r6sultat d'une humidification trop abondante. On
peut facilement trouver trois causes p o s s i b l e s 2 une t e l l e humidifi- cation: (1) la pluie qui m o u i l l e les 616ments de bston au-dessus du briquetage chedne facilement entre les j o i n t s de ces glGments, ou
c e w entre ces ZliZments et fe briquetage, cartsant me humidification
trap abondante des briques sous-jacentes; (2) la d6tErioration du s o l i n sur le t o i t perrmet 5 l'eau de s'infiltrer par le dessus du mur;
(3) le mouvernent ascendant de L'air sortant 5 lmextGrieur par 1e haut du mur rzsulte en la condensation de la vapeur d'eau transportge, qui par la suite trempe le briquetage.
Ce p r o j e t de maisons en bande a G t E rGalis6 ZL peu pr2s en
1965. L e s murs sont en b x i q u e s d e
bgton
sur un fonden
blocs lequel avait Gti5 recouvert d'un enduit, p4Js un papier goudrannz et le tout fut revetu de plaques de plstre avec fourrures i n t e r p o s E e s (figure13).
Le problsme d'infiltratioa d'eau persiste d e p u i s plusieurs annses et se manifeste dam les murs et les fenztres. Selon le s u n t e i l l a n t les murs sont tellemeat peu gtanches que les p l u i e s
pouss6es p a r les vents au printemps e t h l'automne enfrahent presque toujours une i n f i l t r a t i o n d'eau. 11 a montrs la facilitg avec
laquelle l'eau s'infiltre par 1- murs, en enlevant le revstement
i n e r i e u r d'un mur jusqu92 l'enduit et p u i s , en arrosant d'eau ItextErieur du mur, celle-ci passait rapiderrsent au-travers. M%e
l'eau q u i ne s'infiltre p a s entisrement au-travers des murs pose un problgme puisqu'ell~ p e u t descendre dans les alvsoles des b l o c s jzasqu'k la d a l l e de plancher d t o 6 elle e s t entra&Ge dans lc bgtiment.
Le traitement des m u r s au silicone n'a pas G t E m e s o l u t i o n au
probl2me d'infiltratlon, On envisage actuellement d'eeduire le briquetage de studco mais c e t t e solution demandera la modification des solins au-dessus des murs, c'esc-%dire, qu'ils devront Stre pmlong6s au-dela de la surface du stucco afin de bien la protzger cuntre l'eau.
Cet immeuble de 22 Gtages 5 cbssature de bCton a d , recouvert
d'un parement de, briques, n'a GtiZ en service qu'enviroa une annGe mais bes locata-ires se sontl p l a i n t s de pgngtration d'eau pluviale par les fenztres coulissantes pui Egalement collaient au chsssis.
R'aprss 1e surveillant les fengtres oG lveau stinfiltre soat situges surtout; dans la partie sup6rZeure du mur @st dtr b S t b 3 t .
E 1 1 e s sont hstallEes au ras d e la face du mur; la dalle d e plancher fait s a i l l i e mals n'a pas de farmier empschant 1'Gcoulement d'eau le
long de sa sous-face vers la p a r t i e supgrieure du chEissis de fengtres. Les feGtres sonE camposEes de bois et d'aluminium-
examen en
d'unedes fenstres 05 lleau pgngtrait a montr6 que l'eau s'amsse dans le profilg en IJ dans lequel g l i s s e le vitrage, et au l i e u d e sVi5vacuer
a
I'extiirieur par L e s p e t i t s o r i f i c e s qui s t y trouvent, se rend hI'arrigre du revgtement d'aluminhm couvrant le chzssis en b o i s pour ensuite s'i5couler jusqu'au-dessus de la fengtre Eixe situEe en dessous dtl p r o f S E eri
U,
(figure 14) et la pression due au vent: pousse c e t t e eau vers lTintGrieur.Le problsme des fenstres qui collent a n ch3ssis s'gtait fait sentir sur le mur ouest et serait apparemment 1 W t E 2 certaina appartements dans 1e &me secteur, j u s t e au nord d e 1 'entrse du hstiment.
examen en
d'une des fengtres -en cause a montrE qu'medeformation considGrable du chgssis st6tait produite, puisque ses coins ne prEsentaient plus fe & angle d r u i t que ceux du vitrage ~ o u l f s s a n t .
L'examen de llextErieur du ba"timent dans le sectleur 06 les dgsordres se sant manifest& (figures 15 et 16) indique que les
fissures dans le briquetage rgsultent d e mouvements d i f f g r e n t i e l s yerticaux de certaines parties de I'ossautre et que par la s u i t e
les cadres de denatre8 ont gauchl.
L e s deux immeubles-tours composant ce projet d'appartements, de 16 et 24 Gtages, ont Gt6 construits en 1968-69; la charpente de betan a d e s t recouverte de panneaux de r q l i s s a g e en briques normandes, Les d a l l e s de plancher et les poteaux sont exposes 5 ras de surface avec l e s panneaux en briques. L e s membres du personnel d'entretien ont continuellement slgnalg l'infiltration d'eau pluviale par les murs depuis La construction des deux immeubles.
En enlevant le revStement intsrieur d'un des murs en question, le personnel d'entretien a pu constater que le mur c o n s i s r a i t en un p a r e n t de briques sur un fond en bloc de beton. L e s blocs n'avaient pas G t G enduits mais, par ailleurs, un i s o l a n t thermique an mousse plastique avait E t 6 posg stlr les b l o c s et c e t isolant avaft i 5 t C recouvert d e plztre. Ces personnes ont remarqug Ggalernent
que les j o i n t s verticaux de mortier entre les b l o c s ntEtaient p a s compls t e e n t remplis
.
La p6nEtration d'eau pluviale par les fenstres pose aussi un problGme- L e s fenctres sont i n s t a l l E e s directemem sous les d a l l e s d e plancher en biiton, sans qu'un larmier n'ait G t E pri5vu.
Plusieurs des panneaux de: remplissage en b r i q w s nqont pas de fenstres et ont l a i s s E s'infiltrer l'eau indiquant a i n s i la
f a i b l e 6tanchGitG du briqrietage. L'eau passe Z travers le 'briquetage, p u i s p5nGtre dans les blocs, pour ensuite descendre jusqur5 la dalle de plancher d'oE elle est entra?n&e dans le bztiment. On n'a pas
pri5vu non plus de s o l i n s ou o r i f i c e s d'iivacuation dtean dlinfiltratian 3 la base des panneaux.
U n e q u a n t i t E suhstantielle de produit dt5tanch&iti5 a 6 t G u t i l i s g e pour calfeutrer les j o i n t s au mortier, p a r t i c d i S r e m e n t les j o i n t s
entre la dalle de plaacher et le briquetage, au-dessus et au-dessous
de la dalle de plancher (ce qui empschera l'eau dans l e s murs de s'iicouler vers I'ext6xieur) e t le jolnt entre les poteaux et le
briquetage (figure 17). On a ggalement appliq& du s i l i c o n e au brique tage dans m e tentative d e martriser 1
'
infiltration. Cessolutions n'ont p a s GtG complStement satisfaisantes.
On a appliqug un enduit sur Les b l o c s de la partle oii avait 6t6 enlev6 ;le revetemen t intErieur (mentionfig pr&5Zdemmnt) et p u i s cette partie a B t G f h i e selon la mgthode originale et dtaprGs 1e personnel d'entretien, aucune infiltration d'eau ne s'est p r o d u i t e par la
s u i t e .
L e s murs est et ouest de cet immeuble d'appartemeats d e 9 g t a g e s , construit en 1989, ant un parement de b r i q u e s sur t o u t e La hauteur du bgtiment et on y a prgvu quelques p e t i t e s fenstres. Le briquetage n r e s t cependant pas rnuni de trow $'~vacuation d'eau au de solins-
Le mur ouest semblait en bonne condition mais le briquetage
du rnur e s t , avaitl souvent s u b i l'iqfiltration par l'eau qui se rendait jusque dans les appartements; de m h e , la surface montrait plusieurs gpaufrures. Celles-ci semblalent Gtxe distribuzes assez ggngralement,
b i e n gu'il y a i t eu un e n d r o i t d m s la p a r t i e supgrfeure du mur 02 les Gpaufrures semblaient plus praaonc6es qu'aill~urs (figures 18 et 19). Le mur esc, diZj5 trait6 au silicone, mantrait a u s s i des traces d'efflorescences 5 certains endroits.
Flusieurs fissures ont Zit6 remarquees sur le mur e s t , partf-
culiGrement aux extrEqdtGs oti le mur fait a a i l l i e par rapport aux murs nord ct sud (figure 20). D e s fissures assez Etendues se
prolongeaient verticalentent dans les briques et les j o i n t s de m o x t i ~ r . Au troisiSme 6tage la lourde potltrle de bi5ton du mur sud semblalr
S t r e supportge par le mur e s t .
Des fissures sembhbles 2 celles sur le mur e s t ont G t E vues dans le briquetage de certains p e t i t s mvrs faisant saillie. aux e x t r M t 6 s des murs nord et sud (figure 21). 11 y avait des traces d'gpaufrures sur les briques de certains d e ces murs mafs w i n s Gtendues gue sur celles du m u r e s t . La prhsence de fissures a u s s i nombreuses sur ce mur de mayofmerie qui semble Stre porteur, a soulev& la question de la s t a b i l i t g structurale du b8timent.
Cet immeuble d'appartements da grande hauteur a une ossarure en b6t;on a& et un parement; de briques blanches vitrifiEes. Le
briquetage des murs d'extrGmAtEs nord et sud est placg contre les dalles de plancher et les poteaux, mais celui des autres murs e s t
support6 par les dalles de plancher qui se prolongent au-del3 de la face extErieure des poteaux. Certains des panneaux de brique- tage sous les fengtres des murs e s t et ouest s'appuieot contre les poteaux alors que d'autres ont leur surface
amisre
5 i5galitGavec la face extErieure des poteauv*
Pluafeurs des panneaux en briques des murs e s t et ouest semblent sfstre dilates latGralement, rgsultant dans le bombernent du centre des panneaux (EZgure 2 2 ) . Plusieurs des d a l l e s de plancher du mur
ouest, qui soat d'une assez longue part&, semblent avoir flEchies causant la fissuration verticale des panneaux de briquetage supportgs par d e telles dalles (figure 23). I1 est probable que les panneaux ont bomb6 5 cause du flEchissement de la d a l l e de plancher; les panneaux d e briquetage privss de support centrd nlQtaient: appuyzs qu'5 leurs extrEmitSs.
Le mur sud, au cSt& des fwstres centrales, avait unp large f i s s u r e entre le briquetage et le poteau en arrigre (figure
241,
rEsultant probablement du retrait de llossat~re en bi5ton et p l q a n ta i n s i le briquetage en Stat d e compressfon.
Un grand ianneuble d'appartements j u s t e
2
l'est du ba^timent J, a aussi un parement en briques vitrifi-es, dont quelques-mes, surle mur e s r , ont des Gpaufrures. Le dessus du ntur curviligne, 2
l'intersectfon des a5les est-ouest et nord-sud de ce bztiment, semble s'ztre d i l a t g ,
S
un tel p o i n t que les aZvSoles de plusieurs briques reposant sur la cornisre d'appui peuvent &re vues du bas (figure 2 5 ) .Ce bztiment de 16 Gtages, construit en 1970, a m e ossature de beton am& sur laquelle repose des pameaux de r e q l i s s a g e de
b r i q u e s . L e s abouts des dalles de plancher de bgton sont 2 d6cauvert. Derrisre
l&
briquetage on retmuvaft un fond de femplissage en b l o c ,de l'isolanr thermfque, et un reve^tement intErieur sec. On n'a
pas vu de solias, nl de t r o w dtGvacuation d'eau 2 l a base des pameaux, mais un s o l i n a E t E i n s t a l l 6 entlre le dessus du briquetage et la
d a l l e de plancher. Cependant aucun solin nvavait B t & p r g n entre les fenstres et la dalle de planch~s.
Le surveillant a f a i t remarqug que l'infiltration d'eau par
les fenztres et possiblement par les murs posait un problhe. Gependant,
B sa connaissanee les murs dtextr6mitEs sans fengtres n'ont pas laissG de traces d'infiltration dteau.
II
n t y a pas de solin ou de larmierpour empscher I'eau s'gcoulant le long du parement du mur dtadh6rer
5 la surface infgrieure de la d a l l e de plancher et a i n s i rejoindre la p a r t i e supgrieure d e la feastre. Quoique I'on ait remarqug certaines efflorescences sur le briquetage, ce demier semblait
stre en bonne condition (figure 26). Quelques f i s s u r e s ont iZt6 observges, dont I'une dtentxe elles, dans le mur du planchex an rez-de-chaussze prGs du perron dtentrEe. Ces f i s s u r e s r g s u l t e n t probablement de la rotation du perron s u i t e & un tassement entraznant a i n s i le briquetage vers lfext&rieur.
L e s bstiments examines p r z s e n t a i e n t de nombreux dGsordres que nous commentons brizvement:
(1) Infiltration dleau p a r l e s fenztres. Les fenztres des b s t i m e n t s
out St6 i n s t a l l g e s 5 quelques pouces seulement en de$ du mur d e s fasades, directement contre La sous-face d'une d a l l e de plancher e n beton ou d'un briquetage qui n'avait p a s de larmier ou de saillie pour empEcher l'eau de rejoindre le haut d e s fenztres. Bien qu'une t e l l e mgthode dtexGcution ne rgsoude p a s ngcessairement l e problGme d'infiltration, elle devra5t cependant amoindrir l'incidence et la g r a v i t e du problgme.
( 2 ) Infiltration d ' e a u par les murs. L a migration de I'eau 5 travers les murs de briques implique 1' i n f i l t r a t i o n 2 1 'incerf ace brique-mortier qui, 2 cause de la structure poreuse d e s briques de beton, e s t augmentee par l'infiltration 3 travers des GlGments eux-rngmes. La plupart des bstiments examines n'avaicnt pas de trous dfi5vacuation d'eau ou de s o l i n s , 2 la base des murs o u panneaux, pour gcouler vers l'extGrfeur I'eau qui stGtait i n f i l t r g e dans l e s
murs. Ltapplication P profusion d'un produit d'Gtanchgit6 au j o i n t
entre la dalle de p l a n c h e r et le b r i q u e t a g e au-dessus empzche lVi5coulement de l'eau vers ltextiZrieur et favorise son Gcoulemenr vers l'interieur. L'application s o i g n g e d'un enduit au dos des murs p l e i n s auraient probablement rendu plusieurs de ceux-ci suffisamment gtaaches et l'utilisation de murs creux a u r a i t assur6 lti5tanch6it6.
(3) L e s plusieurs exemples d e fissures que nous avons vus dans
l e s murs d e briques en bgton peuvent Gtre attxibugs au retrait p a r sgchage des briques. Dans le briquetage des bztiments touchi5s par la fissuration on nlavait prgvu aucun j o i n t qui a u r a i t pu assurer un mouvement d i f f g r e n t i e l .
( 4 ) Dans un cas dtEpaufrure de la b r i q u e d'argile, la raison d e
l'humidification t r o p abondante du mur ayant provoquc le dgsordre n'etait pas gvidente. I1 e s t p o s s i b l e que l'tnfiltration d'eau
p l u v i a l e se fasse par l e s glemencs de b g t o n horizontaux a u - d e s s u s
d'air qui peuvent causer la candensation dans les endroits touchBs. Dans un au.tre c a s , l e s Epaufrures peuvent rcsulter de l'utilisation de b r i q u e s qui ne sont pas assez cuites; aussi les murs touchzs Gtaient consid6rablement fissures.
( 5 ) On croit que la d 6 f o n w t i o n de l'ossature en biSton a d de deux bPtiments a causg des problSnrcs. Dan8 un cas, des mouvemerats verticaux diffgrentiels de l'ossautre p e ~ v e n t avaix causg la dgf-ar- mation des cGssis de fengtre ce q u i a eu pour effet de colncer l e s fenetres coulissantes, alors que dans un autre bztiment le fluage de lrossature en bi5ton semblait avoir un certain rapport avec le bombage du briquetage.
( 6 ) A p l u s i e u r s occasions i1 a &t6 rapportE que le traitement au
s i l i c o n e du briquetage, dans we tentative de rcsoudre 1e probl&me dlinfiltration dr@au pluvfale, n'avait pas eu d'effet heureux
Figure 3 La fissuration sous l e s fenztres ne semble p a s relige au joint d e d i l a t a t i o n du mur de fondation
Figure 4 Fissures correspondantes dans le briquetage et le mur de fondation
Figure 6 Fissure diagonale dans 1e briquetage du mur ouesc prGs du coin sud-ouest
Figure 7 Fissures rGparGes avec des briques nouvelles
. . .,"
. >
.- -i.: .
-.
Figure 9 &aufrure des briques dans la partie supGrieure du b8tlimeiit
Ffgure 10 Briques en ddcamposition d m & les quelgues pieds supgrieurs
Figure 11 Seulement quelques briques endomrnagEes pxgs de la p a r t i e superieure du mur ouest
Figure 13 Fissuration d m le mur de briques en bi5ton permettant l'infiltratiun d'eau pluviale
MEMB DE L' L E A U 5,' ~ G O , U T T A N T DU V I T R A G E l N T E R l E U R R f M P L l E LA R A I N U R E I X T ~ R I E U R E D ~ ~ V A C U A T I O N
A
L ' A R R I ~ R E DU R E V OSSATURE E N 6 0 1 5 L ' E A U R E J O I N T LE D E LA FENPTRE I N E l S ' I N F I L T R E 0 b _ ? A R C O U R S D E L ' E A U . - - . . D ' A L U M I N I U M L I N T E A U F ~ R I E U R E C ' E S T P O S S I B L E P A 8 LA P R E S S I O N D U V E N TFigure 15 L e s fissures dans le briquetage Sndiquent; le mouvWueyrt diffgrentiel vertical de I1ossature du b 3 t i e n t :
' I ; . .
+ , . .
'+ .5rl
Figure 16 Fissuration sous la fenstre causze par le mouveruent vertical de l'ossature du bgtiment
Figure 17 Produit dretanch6it6 appliqug aux j o i n t s de morrier dans m e tentative de martriser les fuites
Figure 19 l&aufrures des briques sur le mur est perticuliZrement ssrieuses
F i g u r e 21 Fissures dans le petit mur faisant s a i l l i e par rapport a m murs nord et sud
Figure 23 Fissure verticale dans le b.riquekage aausSe par la flgche de la d d l e de plancher
Figure 25 Dilation du mur curviligne laissant voir les alvGoles de plusieurs briques