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Texte intégral

(1)

LE MEDICAMENT, LES MEDICAMENTS

Dr Mathieu Guerriaud

PharmD/PhD

(2)

Une définition

(3)

• remplace la déclaration royale de  1777 et la loi du 21 germinal an XI Une définition  

française de 1941

• S’inspire de la conception 

allemande de « définition par 

fonction » et de la notion française  de « définition par présentation » Une définition 

européenne dès  1965, transposée 

le 23 septembre  1967

Une définition évolutive

(4)

Serge Huard, secrétaire d'Etat à la famille et à la  santé dans son rapport au maréchal Pétain suite 

à la loi du 11 septembre 1941 :

« Celle‐ci (la législation) n'est plus adaptée à  l'état actuel de la profession pharmaceutique. 

Sa partie industrielle et le développement à  la fois commercial et scientifique de la 

profession ne trouvent plus leur place dans le  cadre ancien. Ainsi, la nécessité d'une réforme  se faisait sentir depuis bien longtemps et de  nombreux projets de loi ont été préparés au  cours des dernières années. »

1941 : de la préparation magistrale à la  spécialité

JO 20 septembre 1941

(5)

On entend par médicament

présentation

• Toute substance ou composition présentée

• comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l ’égard des maladies  humaines ou animales, 

fonction

• ainsi que  toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l ’homme  ou pouvant lui être administrée en vue

• soit de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant  une action pharmacologique, immunologique ou métabolique soit d ’établir un  diagnostic médical 

composition

• Certains produits diététiques dont la composition leur confère des propriétés  spéciales

(6)

Directive 65/65/CEE Art L5111‐1 CSP médicament: 

• Lorsque, eu égard à l'ensemble de ses caractéristiques,  un produit est susceptible de répondre à la fois à la 

définition du médicament prévue au premier alinéa et à  celle d'autres catégories de produits régies par le droit  communautaire ou national, il est, en cas de doute,  considéré comme un médicament.

Primauté de la définition du médicament

(7)

Catégorie: Catégorie :

Médicament Complément  alimentaire

Catégorie:

Primauté : en cas de doute

(8)

un médicament par 

présentation

(9)

On entend par médicament

présentation

• Toute substance ou composition présentée

• comme possédant des propriétés curatives ou préventives 

à l ’égard des maladies humaines ou animales, 

(10)

Une substance?

c’est une matière ou encore un produit simple 

issu du règne animal y compris de l’humain, 

du règne végétal ou encore du règne minéral 

(matière chimique naturelle ou de synthèse). 

(11)

On entend par médicament

présentation

• Toute substance ou composition présentée

• comme possédant des propriétés curatives ou préventives 

à l ’égard des maladies humaines ou animales, 

(12)

Une composition?

un mélange de substance ou 

d’éléments qui entrent dans un 

composé.

(13)

On entend par médicament

présentation

• Toute substance ou composition présentée

• comme possédant des propriétés curatives ou préventives 

à l ’égard des maladies humaines ou animales, 

(14)

Une maladie?

Pas définie par le législateur

La jurisprudence apporte des réponses. 

Distinguer une pathologie d’un état physiologique 

naturel.

(15)

Médicament par présentation : la maladie

Des maladies clairement identifiées

• la migraine (Cass. crim., 20 déc. 1956 : Bull. crim. 1956, n° 866); 

• les rhumatismes (CA Paris, 13 nov. 1969 : Doc. pharm. Jur. n° 1752), et

• les dermatoses (Cass. crim., 3 avr. 1973, n° 72‐91.919 : JurisData n° 1973‐095169 ; Doc. pharm. Jur. n° 1815).

Des affections plus bénignes,  : 

• la couperose ou la cellulite (Cass. crim., 25 janv. 1963 : Bull. Ordre pharm. 1964, p. 472, et Trib. corr. Seine,  5 mai 1955 : Doc. pharm. Jur. n° 928),

• l'acné et les taches de rousseur (Trib. corr. Seine, 31 janv. 1957 : Doc. pharm. Jur. n° 1015),

• les cors, durillons et verrues (Trib. corr. Carcassonne, 17 nov. 1967 : Doc. pharm. Jur. n° 1373),

• les mycoses du cuir chevelu (Cass. crim., 7 janv. 1970, n° 69‐91.148 : Bull. crim 1970, n° 15 ; Doc. pharm. Jur. 

n° 1639),

• l'insuffisance mammaire (CA Paris, 25 nov. 1971 : Doc. pharm. Jur. n° 1729).

Pas de critère de gravité

• la loi n'établit pas de distinction entre la maladie et l'affection bénigne (Cass. crim., 19 déc. 1989)

(16)

On entend par médicament

présentation

• Toute substance ou composition présentée

• comme possédant des propriétés curatives ou préventives 

à l ’égard des maladies humaines ou animales, 

(17)

Médicament par présentation : l’action de  présenter

Présentation explicite 

• Communication écrite (notice, étiquetage, annonce  dans un journal, livre …)

• Communication orale (discours du vendeur, …) (Cour  de cassation 6 déc. 1990)

Présentation implicite 

• Absence d’action : revendiquer une action même si  elle n’existe pas! (Affaire van Bennekom C‐227/82 CJCE  30 nov. 1983) il peut s’agir d’une action « démontrée  ou simplement supposée » (Cours de cassation 5  décembre 1991)

• Point de vue du consommateur : « chaque fois qu'il  apparaît, de manière même implicite mais certaine,  aux yeux d'un consommateur moyennement avisé,  que ledit produit devrait – eu égard à sa présentation – avoir un effet tel que décrit par la première définition  communautaire ». (Affaire van Bennekom C‐227/82  CJCE 30 nov. 1983) 

• Vocabulaire : Des termes tels que diagnostic,  traitement, cure…

• Faisceau d’indice 

Revendication

claire

(18)

Médicament par présentation : l’action de  présenter

Présentation explicite 

• Communication écrite (notice, étiquetage, annonce  dans un journal, livre …)

• Communication orale (discours du vendeur, …) (Cour  de cassation 6 déc. 1990)

Présentation implicite 

• Absence d’action : revendiquer une action même si  elle n’existe pas! (Affaire van Bennekom C‐227/82 CJCE  30 nov. 1983) il peut s’agir d’une action « démontrée  ou simplement supposée » (Cours de cassation 5  décembre 1991)

• Point de vue du consommateur : « chaque fois qu'il  apparaît, de manière même implicite mais certaine,  aux yeux d'un consommateur moyennement avisé,  que ledit produit devrait – eu égard à sa présentation – avoir un effet tel que décrit par la première définition  communautaire ». (Affaire van Bennekom C‐227/82  CJCE 30 nov. 1983) 

• Vocabulaire : Des termes tels que diagnostic,  traitement, cure…

• Faisceau d’indice  Laisser

penser que

(19)

indications

galénique

« contrôle  pharma‐

ceutique » 

vocabulaire Notice

Communi‐

cation Laboratoire X

Posologie

Condition‐

nement

croix des  pharmaciens

Un faisceau d’indices

(20)

Objectifs de la définition par présentation 

Un produit présenté  avec propriétés curatives  ou préventives à l’égard  d’une maladie

Ce produit guérit…

inclure des produits :

qui ont un effet thérapeutique  certain et ceux qui font état 

de propriétés illusoires

Exercice illégal de  la pharmacie Publicité illégale  pour un 

médicament Charlatanisme …

Tromperie Perte de chance

Contraintes  réglementaires 

majeures

R&D EC AMM

Circuit de distribution pharmacovigialnce

(21)

Exemples de requalification 

Artrolistic® 

Commercialisé comme  complément 

alimentaire

Nom commercial  rappelant une maladie 

(Cour de Cassation  crim. 18 octobre 2005)

Requalifié en  médicament

Calmophytum® 

Commercialisé comme  complément alimentaire

« Insomnie » sur le  catalogue et sur  l'emballage (Cour de  Cassation crim. 18 octobre 

2005)

Requalifié en médicament

Prostafen® Commercialisé comme  complément alimentaire

« cure d'attaque », « laboratoire », 

« conseil d'un médecin », « expert  en pharmacie », « études  scientifiques », « hypertrophie  bénigne de la prostate »(Cour  d'appel Nîmes Ch. Corr. 25 Avril 2014 

14/00315)

Requalifié en médicament

Prostagénol ® Commercialisé comme  complément alimentaire

« traitement et/ ou la prévention des  troubles de la prostate et des  symptômes associés »  et référence à 

des études cliniques(Cour de  cassation, criminelle, Chambre  criminelle, 12 juillet 2016, 15‐82.873)

Requalifié en médicament

(22)

un médicament par 

fonction

(23)

Un médicament par Fonction

fonction

• ainsi que  toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l ’homme  ou pouvant lui être administrée en vue

• soit de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant  une action pharmacologique, immunologique ou métabolique soit d ’établir un  diagnostic médical 

(24)

Des actions

Restaurer une  fonction  physiologique : 

• l’Erythropoetine (EPO) permet de  restaurer le niveau  normal de 

l’hémoglobine qui a  une fonction 

physiologique.

Corriger une fonction  physiologique : 

• L’administration  d’insuline permet  de corriger la non  production 

physiologique

Modifier une  fonction  physiologique : 

• Un bétabloquant  permet de modifier  le rythme cardiaque  à la baisse.

Pharmacologique,  Immunologique, 

Métabolique : 

• respectivement par  action d’un ligand  sur son récepteur,  par actions sur le  système 

immunitaire, par 

action sur le 

métabolisme. 

(25)

La fonction repose sur l’utilisation ou  l’administration

La fonction se base sur les qualités  substantielles du médicament

• La fonction permet de qualifier un produit actif de  médicament alors qu’il n’est pas présenté comme tel

Cette notion est autonome par rapport à la 

notion de présentation.

(26)

La fonction : la pharmacologie pour base

• Étude de la nature

• Étude de la composition

• Étude de l’effet sur l’organisme,  des substances :

chimiques

immunologiques

métaboliques

Qualités 

substantielles       .     

Pharmacologie 

(27)

Absence de notion de maladie

Présentation =  notion de maladie

Fonction = notion  action pharmaco,  immuno, métab

Pilule  contraceptive

Grossesse n’est  pas une  maladie

La pilule  modifie les 

fonctions  reproductrices

(28)

La fonction : filet de sauvetage 

• La fonction permet d’inclure dans le champ du médicament :

• Des produits potentiellement dangereux, actif, toxique, pour la santé alors 

qu’ils ne sont pas présentés comme médicaments

(29)

En somme : 

(30)

un médicament par 

composition

(31)

La composition : une notion « borderline »

« Sont notamment considérés comme des médicaments les produits diététiques  qui renferment dans leur composition des substances chimiques ou biologiques  ne constituant pas elles‐mêmes des aliments, mais dont la présence confère à  ces produits, soit des propriétés spéciales recherchées en thérapeutique 

diététique, soit des propriétés de repas d'épreuve. »

En réalité cette notion n’existe pas en droit européen, c’est un artéfact issu des  anciennes définitions françaises. La composition peut être considérée comme un  critère supplémentaire en faveur de la qualification d’un produit diététique 

comme médicament.

(32)

un médicament 

par la loi

(33)

Lutte contre la tabagisme 

• Art L5121‐2 CSP: Sont considérés comme  médicaments les produits présentés 

comme supprimant l'envie de fumer ou  réduisant l'accoutumance au tabac. 

Des Médicaments  par détermination de la loi

Par la volonté

du législateur

(34)

conclusion

(35)

Schématiquement : la définition

médic amen t

Présenté (présentation)

Curatif

préventif

En vue (fonction) 

diagnostic

restaurer, corriger ou  modifier des fonctions 

physiologiques

Par composition  borderline

De par la loi Pour l’arrêt du tabac

normes AMM

statut

pharmacovigilance

(36)

Médicament par fonction Action pharmacologique

Médicament par présentation Évoque le traitement d’une  pathologie

Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 12 juillet 2016, 15‐82.873

Références scientifique

(37)

Des médicaments

(38)

La spécialité

(39)

La spécialité (L5111‐2)

« tout médicament préparé à l'avance, présenté  sous un conditionnement particulier et caractérisé  par une dénomination spéciale. »

« médicaments à usage humain destinés à être mis 

sur le marché dans les États membres et préparés 

industriellement ou fabriqués selon une méthode 

dans laquelle intervient un processus industriel. »

(40)

Les préparations

(41)

Deux petits points :

BPP :

• « La préparation [doit être 

réalisée] en conformité avec des  bonnes pratiques dont les 

principes sont définis par décision  de l’ANSM. » L5121‐5 

Sous‐traitance :

• « Une officine peut confier 

l'exécution d'une préparation, par  un contrat écrit, à une autre 

officine qui est soumise, pour  l'exercice de cette activité de 

sous‐traitance, à une autorisation 

préalable délivrée par le directeur 

général de l'agence régionale de 

santé. » L5125‐1

(42)

La préparation officinale

Ce type de préparation est défini à  l’Article L5121‐1 du Code de la 

Santé Publique : 

• « tout médicament préparé en pharmacie,  inscrit à la pharmacopée ou au formulaire  national et destiné à être dispensé 

directement aux patients approvisionnés  par cette pharmacie »[78].

Pharmacopée Ou  Formulaire National

(43)

La préparation magistrale

Ce type de préparation est défini à  l’Article L5121‐1 du Code de la Santé  Publique : 

• « tout médicament préparé selon une 

prescription médicale destinée à un malade  déterminé en raison de l'absence de 

spécialité pharmaceutique disponible 

disposant d'une autorisation de mise sur le  marché, […] extemporanément en 

pharmacie. »[78]

Dr X      le X/X/X Monsieur, Madame

(44)

La préparation hospitalière

Ce type de préparation est défini à l’Article  L5121‐1 du Code de la Santé Publique : 

• « tout médicament, à l'exception des produits de  thérapies génique ou cellulaire, préparé selon les  indications de la pharmacopée et en conformité avec  les bonnes pratiques […], en raison de l'absence de  spécialité pharmaceutique disponible ou adaptée  […], par une pharmacie à usage intérieur […]. Les  préparations hospitalières sont dispensées sur 

prescription médicale à un ou plusieurs patients par  une pharmacie à usage intérieur […]. » 

Dr X      le X/X/X Monsieur, Madame

PUI

(45)

Les génériques

(46)

Une définition

(47)

Une définition légale

Article L5121‐1 :

• spécialité générique d'une spécialité de référence, celle qui a la

• même composition qualitative et quantitative en principes  actifs, 

• la même forme pharmaceutique

• et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est 

démontrée par des études de biodisponibilité appropriées. […]

(48)

Point n°1 : c’est une spécialité

•préparée à l’avance, 

•présentée sous un 

conditionnement particulier, 

•caractérisée par une 

dénomination spéciale. 

le médicament  générique  reprend les  caractéristiques 

d’une spécialité  pharmaceutique 

(49)

Point n°2 : même composition en principes actifs 

Le médicament générique possède le même principe actif que le médicament  princeps 

Même composition qualitative en principe actif les différents sels, esters, éthers,  isomères, mélanges d'isomères, complexes ou dérivés d'un principe actif.

En termes de quantité, le médicament princeps et le générique doivent avoir la  même quantité de principe actif par unité de prise. 

• Ainsi il a été jugé que Troxérutine Merck 3,5g ne pouvait pas prétendre être le générique de 

Veinamitol® 1000mg (Conseil d’Etat 26 novembre 2001 Negma). 

(50)

Point n°3 : la forme 

• un princeps sous forme de spray  nasal ne peut avoir un générique 

sous la forme injectable par exemple

le médicament générique doit  en effet avoir la même forme 

galénique

• autrement dit un princeps sous  forme de comprimé peut avoir un  générique sous forme de gélule. 

mais toutes les formes  pharmaceutiques orales à  libération immédiate sont  considérées comme une même 

forme pharmaceutique

(51)

Point n°4 : bioéquivalence

La bioéquivalence avec la spécialité  de référence est démontrée par des  études de biodisponibilité : 

•la bioéquivalence, qui est  l'équivalence des 

biodisponibilités, doit être prouvée

(52)

Des spécificités

(53)

Propriété industrielle

le ou les brevets du médicament princeps doivent expirer

Il est possible néanmoins pour le laboratoire fabricant de 

génériques de produire le médicament avant la fin du brevet 

mais la commercialisation ne se fera qu’à l’expiration.

(54)

Procédure d’AMM abrégée

• est une procédure dite abrégée  La procédure 

d’AMM concernant  le médicament 

générique

• pharmacologiques, toxicologiques  et cliniques et l’on opère des essais  de bioéquivalence.

on se passe de 

nouveaux essais 

(55)

Droit de substitution

Tout l’intérêt du générique, réside dans  la possibilité pour un pharmacien 

d’officine de substitué un médicament  princeps par un médicament générique. 

Ceci est prévu à l’article L5125‐23.

(56)

Conclusion 

(57)

Conclusion : 

Spécialité

Même forme  pharmaceutique

formes orales à libération  immédiate équivalentes

qualitative

quantitative Un même principe actif X

= sel de X, ester de X, …

100 mg

Même composition  Bioéquivalence 

Une même biodisponibilité

(58)

Les médicaments 

immunologique

(59)

Un médicament immunologique

Ainsi on entend par médicament 

immunologique : « tout médicament consistant  en :

• Allergène, défini comme tout produit destiné à identifier  ou provoquer une modification spécifique et acquise de la  réponse immunologique à un agent allergisant ;

• Vaccin, toxine ou sérum, définis comme tous agents 

utilisés en vue de provoquer une immunité active ou 

passive ou en vue de diagnostiquer l'état d'immunité »

(60)

Les médicaments radio‐

pharmaceutiques

(61)

Un médicament radio‐pharmaceutique

Ainsi on entend par médicament  radiopharaceutique:

•« tout médicament qui, lorsqu'il est prêt à  l'emploi, contient un ou plusieurs isotopes  radioactifs, dénommés radionucléides, 

incorporés à des fins médicales »

(62)

Radio‐médicament

contient un ou  plusieurs isotopes 

radioactifs

incorporés à des  fins médicales ;

Générateur

Trousse  (vecteur)

Précurseur  (marqueur radioactif)

Médicament 

radiopharmaceutique (traceur)

Diagnostique

•PETscan

•Scintigraphie

Thérapeutique

•palliation de la douleur

•cancer

(63)

Les médicaments  biologiques et 

biosimilaires

(64)

Un médicament biologique

« dont la substance active est produite à partir d'une 

source biologique ou en est extraite et dont la 

caractérisation et la détermination de la qualité 

nécessitent une combinaison d'essais physiques, ; 

chimiques et biologiques ainsi que la connaissance de son 

procédé de fabrication et de son contrôle »

(65)

« biosimilaire »

« médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en  substance active et de même forme pharmaceutique qu'un médicament biologique  de référence mais qui ne remplit pas les conditions […] pour être regardé comme une  spécialité générique en raison de différences liées notamment à la variabilité de la  matière première ou aux procédés de fabrication et nécessitant que soient produites  des données précliniques et cliniques supplémentaires dans des conditions 

déterminées par voie réglementaire »

(66)

Substitution 

Depuis 2013, avec la loi  n°2013‐1203, le pharmacien 

peut substituer, sous  certaines conditions, un  médicament biologique de 

référence par un 

médicament biologique 

similaire. 

(67)

Les médicaments 

homéopathiques

(68)

Les médicaments homéopathiques

« tout médicament obtenu à partir de substances appelées souches 

homéopathiques, selon un procédé de fabrication homéopathique 

décrit par la pharmacopée européenne, la pharmacopée française 

ou, à défaut, par les pharmacopées utilisées de façon officielle dans 

un autre Etat membre de l'Union européenne. Un médicament 

homéopathique peut aussi contenir plusieurs principes »

(69)

Les médicaments à base 

de plante

(70)

Médicaments à base de plante

Les médicaments à base de plantes sont définis comme  « tout  médicament dont les substances actives sont exclusivement  une ou plusieurs substances végétales ou préparations à base  de plantes ou une association de plusieurs substances 

végétales ou préparations à base de plantes. »

(71)

Les médicaments dérivés 

du sang

(72)

tout médicament préparé industriellement à partir du  sang ou de ses composants. Ils sont soumis au présent  titre, sous réserve des dispositions spécifiques qui leur  sont applicables. Ils comprennent notamment :

« a) Les médicaments issus du fractionnement du  plasma

« b) Le plasma à finalité transfusionnelle dans la  production duquel intervient un processus industriel […]

On entend par Médicament dérivé du sang

Médicaments dérivé du sang Art L5121‐1  CSP: 

(73)

Les médicaments de 

thérapie innovante

(74)

4 catégories de MTI (Règlement CE n°

1394/2007)

Les MTI 

Les médicaments de 

« thérapie génique »

Les médicaments de 

« thérapie cellulaire  somatique »

Les médicaments 

« issus de l’ingénierie  cellulaire ou 

tissulaire »

Les médicaments 

« combinés de 

thérapie innovante »

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