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La mafia de l'euro démasquée. Page 4. Des Lecteurs dossiers devant la justicepage 4

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„ Scandale le premier jour de l'examen du baccalauréat session juin 2015, dès la première heure les sujets des épreuves de langue arabe du BAC pour les candidats des filières scientifique, mathématique et gestion ont fait le buzz

sur les réseaux sociaux. Quelques heures après une grave faute a été repérée par les médias où la poésie revient au

poète Nizar Kabbani, comme il a été mentionné sur les sujets du Bac, alors que les enseignants qui ont préparé les sujets trois mois avant le Bac ont commis une grave erreur où ils ont motionné sur les sujets que le lyrisme appartient à Mahmoud Darwich, qui est une des figures de proue de

la poésie palestinienne.

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ÈME

ANNÉE - N° 1908 - LUNDI 8 JUIN 2015 - PRIX 10 DA.

Quotidien national d’information

TTR RIIB Des Lecteurs Des Lecteurs BU UN NE E

SCANDALES EN CASCADE AU PREMIER JOUR DES ÉPREUVES

BENGHEBRIT

" ÉCHOUE " AU BAC

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INTERPELLATION DE 17 PERSONNES POUR TRANSFERT DE DEVISES À L'ÉTRANGER

La mafia de l'euro démasquée

BLANCHIMENT D'ARGENT

82 dossiers devant la justice

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AFFIRMANT QUE LES LOGEMENTS AADL ATTEINDRONT 230 000 UNITÉS

Tebboune promet quantité et qualité

www.tribunelecteurs.com

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Pages 02-23 CM

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J N

Actualité

Quotidien national d’information Lundi 8 juin 2015

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TR RIIB

Des LecteursDes Lecteurs

BU UN NE E

Scandales en cascade au premier jour des épreuves

Benghebrit " échoue " au Bac

Scandale le premier jour de l'examen du baccalauréat session juin 2015, dès la première heure, les sujets des épreuves de langue arabe du BAC pour les candidats des filières scientifique, mathématique et gestion ont fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Par Imen Hamadache

Q

uelque heure après une grave faute a été repérer par les médias où la poésie revient au poète Nizar Kabbani, comme il a été mentionné sur les sujets du Bac, hors que les enseignants qui ont préparés les sujets trois mois avant le Bac ont commis une grave erreur où ils ont motionnées sur les sujet que lyrisme appartient à Mahmoud Darwich, qui est une des figu- res de proue de la poésie pales- tinienne. Dès la sortie des clas- ses, les candidats ont scanné leur sujet avec leurs téléphones pour le poster sur les réseaux sociaux et l'envoyer à leurs amis et proches, en leurs demandons de leurs donnés la solution, se sont les mesures prise par le ministère de l'édu- cation. En effet, quelques minu- tes après le coup d'envoi de l'épreuve des Lettres Arabes, des candidats ont réussi à pos- ter sur Facebook les sujets d'examens en demandant… de l'aide à leurs proches ou amis virtuels ! En dépit des nom-

breuses mises en garde de la ministre de l'Education natio- nale, Nouria Benghebrit laquelle avait évoqué, à main- tes reprises, les graves sanc- tions encourues par les candi- dats pris en flagrant délit de tri- che pendant les épreuves du baccalauréat, prévues du 7 au 11 juin, certains candidats ont trouvé quand même le moyen, et l'audace, de commettre l'irré- parable.Il est à noté que, la ministre de l'éduction nationale Mme Nouria Bengherbrit, qui n'a pas manquer de rappelé à chaque occasion que tous les mesures sont prise pour éviter

tous types de fraude. Voila le résultat un échec totale de la l'école algérienne. Faut-il rap- pelé que la technologie a prit sa

place dans tous les domaines.

Plus la 3G++ qui pond ses pre- miers inconvenants dans un secteur qui sensé être la base d'une éducation d'une nouvelle génération qui va occuper des postes très sensible pour l'ave- nir. Pour la commission qui est sensé préparer les sujets dans des meilleures conditions prouve une nouvelle fois que la malédiction de Ben Bouzid entours toujours le secteur de l'éducation en Algérie. Une

échéance qui va surement per- turber les candidats qui sont les victimes d'une minorité d'ensei-

gnants qui n'ont pas un niveau qui leurs qualifier de préparer les sujets du Bac. Une telle erreur devrais se rattrapé dés le début, il fallait toute arrêtes sur le champ. En outre, on tous le monde espère que la ministre pourra se rattraper leur conne- rie....comment un examinateur peut il jugé un examiné si lui même est mal placé ? Plus de trois mois de grève est voila le résultat. Afin de ne pas accusé les vrais responsable en a contacté quelques prof s d'arabe qui ou ils nous ont confirmé l'information par contre les candidats de filière science la majorité en choisie le deuxième sujet, car il y e deux sujet au choix, vus qu'ils ne sont pas très caler en arabe.

A l'après midi, 20minute après le début d'examen en matière de science islamique le sujet était déjà sur les réseaux sociaux. Des surveillants qui ne sont pas au auteur, une minis- tre qui ne tien pas ses promes- ses, un véritable scandale impardonnable.

I.H.

Par Mohamed Abdoun

U U

ne fois passé son délai de grâce, on a fini par comprendre qu'à défaut de faire pire que

Benbouzid, Benghebrit, ministre de l'Education nationale, n'allait rien faire pour remédier à la catastrophe générale laissée par son prédécesseur dans un secteur aussi névralgique. La nouvelle responsable du secteur, qui ne s'est même pas attelée à alléger ces cartables qui brisent le dos de nos malheu- reux potaches, se contente de petites " réformettes ", ne s'attachant qu'aux for- mes sans jamais oser s'attaquer au fond. C'est ainsi que nous en sommes arri- vés aux énormes scandales qui viennent de secouer

l'école algérienne à l'occasion de l'examen du bac.

D'abord, et parce que je souhaite commencer par la question la plus " bénigne ", je rappelle ici que le seuil a bel et bien été " respecté ", en dépit du refus caté- gorique de Benghebrit de s'y plier. Juste pour sauver les apparences, on s'est contenté de ne pas nommer par son nom ce " seuil ", en disant aux élèves de ne réviser que les sujets prévus durant les deux pre- miers trimestres de cette année scolaire. Benghebrit, qui avait également promis que de grands moyens

seraient déployés afin d'éviter la moindre fraude, a quand même dû être sur- prise de voir que le sujet d'arabe du bac a été pris en photo et publié sur Facebook , une demi-heure à peine après le début d'un examen devant durer deux heures et demie, avec un appel à l'aide pour recevoir les réponses aux dif- férentes questions posées. A défaut de pouvoir confisquer et contrôler tous les téléphones portables, n'aurait-il pas été judicieux de voir avec l'ARPT et le

ministère des PTIC la possibilité de brouiller les lignes téléphoniques à proximité de tous les lycées en période d'examen ? Ici, l'échec est latent.

Impossible de s'y soustraire. A moins que ce "

laxisme " ne soit volontaire. Comprendre par là que la paix sociale passe par des lycéens heureux de frauder, et heureux de passer à la fac avec un niveau quasi nul. A l'exception des jeunes filles portant des " jupes trop courtes ", l'uni- versité est devenue accessible au tout-venant, si bien que même les diplômés universitaires trainent un niveau scolaire et de culture générale qui vous déses- père de l'avenir de ce peuple pour, au moins, les deux générations à venir.

Preuve en est, et c'est là la cerise sur ce gâteau maudit, qu'une gravissime, grossière et impardonna- ble erreur a été commise dans l'énoncé du sujet d'arabe destiné aux candidats des filières scientifi- que, mathématique et de gestion. La commission chargée d'élaborer ce sujet, qui a planché dessus durant des semaines, voire des mois, ne serait-elle composée que de nullards, tous victimes de l'école Benbouzid ? Ici, nous touchons bel et bien le fond.

Dans toute démocratie qui se respecte, la démission de la ministre devrait être automatique. Or, il n'en sera rien. D'abord, parce que la culture démocratique chez nous n'existe pas, mais aussi, et surtout, parce que ce terrible nivellement par le bas a fait que ce soit la médiocrité qui vous garantisse le mieux vos divers " passages de grade

". Ici, en Algérie, être éduqué, instruit, cultivé et bardé de diplômes, signifie tout simplement être malheureux, exclu, marginalisé et contraint à l'exil…

M.A.

É ditorial

" A l'exception des jeunes filles portant des "

jupes trop courtes ", l'université est devenue accessible au tout-venant, si bien que même les diplômés universitaires trainent un niveau

scolaire et de culture générale qui vous désespère de l'avenir de ce peuple pour, au

moins, les deux générations à venir ".

Scandaleux…

Réaction des syndicats

" Une erreur impardonnable "

Par Nabila. A

L'

erreur commise dans le sujet de langue arabe pour les candidats de la filière scientifi- que, mathématique et gestion a suscité plusieurs réactions qui ont crié au scandale. Les repré- sentants des syndicats que nous avons joints, hier, ont tous versé dans le même sens et ont quali- fié l'erreur d' " impardonnable ".

Pour Idir Achour, président du Conseil des Lycées Algériens (CLA), l'erreur est académique, et les auteurs doivent en être sanctionnés, ajoutant que la com- mission qui a été chargée de pré- parer les sujets d'examen du

baccalauréat devait profondé- ment l'examiner avant de mettre en erreur les candidats. Pour l'Unpef, c'est une erreur " grave ",

" inacceptable " voire " impardon- nable ", il s'agit selon Messaoud Amraoui, chargé de communica- tion dudit syndicat de l'erreur du ministère en premier lieu qui s'est basée sur le travail d'une seule commission et n'a pas cherché à en constituer plusieurs.

Cependant, M. Amraoui a ras- suré les parents d'élèves, il argu- mentera ses propos par le fait que "les élèves n'ont pas été influencés par cette erreur". Le Snapest évoquera quant à lui, la façon dont seront corrigées les

feuilles de cet examen. D'après le président du Snapest, Meziane Meriane, les correcteurs devront faire très attention quant aux réponses relatives à l'auteur du texte. Néanmoins M. Meriane, n'a pas limité la gravité de l'er- reur, il y dira à ce propos que celle-ci est " inacceptable " et porte atteinte encore une fois à la crédibilité du baccalauréat. Pour le président du Snapest, seul res- ponsable de cette grave erreur demeure la commission chargée de préparer les examens.

De son côté, le SNTE s'est exprimé sur la situation par un bref communiqué, ou il a affirmé qu'on assiste à une deuxième

erreur depuis le début des exa- mens officiels de fin d'année. Au fait, le SNTE a rappelé du sujet de langue arabe qui datait de l'année 2008 et qui a été pré- senté intégralement pour les élè- ves de la cinquième année pri- maire la semaine dernière. Ledit syndicat ira loin et évoque que certains points dans le sujet de la matière " langue arabe " aux can- didats du bac n'ont pas été men- tionnés dans les leçons de réfé- rence fixées par le ministère.

"Aujourd'hui c'est de notre droit de s'interroger si le diplôme du baccalauréat et sa crédibilité sont réellement menacés ". lit-on dans le communiqué du syndicat. Pour

le SNTE une enquête doit être nécessairement ouverte sur ce scandale, ajoutant que les auteurs devront être sanctionnés peut importe leurs grades ou leurs postes de responsabilité. "Il n'est pas logique qu'on en soit arrivés à ce qu'une erreur soit commise en raison de l'incapa- cité à distinguer entre deux auteurs ". a-t-on indiqué. A cet effet, le syndicat s'interroge sur la façon dont le ministère va traiter ce scandale, ou si dans le cas échéant va l'ignorer et le classer comme non évènement pour ins- truire des facilitations à l'heure des corrections.

N.A.

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Lundi 8 juin 2015

Actualité

Quotidien national d’information

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Par Assia Mekhennef

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ans une salle archi- comble, le Juge a entamé l'appel des pré- venus qui sont au total 19, dont 15 accusés physiques et 4 accusés morales, puis il a com- mencé à appeler les 108 témoins d'où il a constaté l'ab- sence de 29 témoins, dont un décès, comme il a été constaté sur place l'absence de l'ex PDG de Sonatrach Mohamed Zerguine.

Lors de l'audience la défense, à savoir maître Sadek Chaib a plaidé pour l'application d'un mandat d'amener à l'encontre les 29 témoins absents, insis- tant, par ailleurs sur les témoins, Messaoud Yahiya.

Dans ce cadre, le Président de la cour a décidé la suspension de l'audience pour délibérer sur la demande de la défense, pour annoncer après cela le report du procès pour une autre ses- sion.

A l'issue du procès, le tribunal a repris l'audience pour écouter les plaidoiries de la défense qui a demandé la liberté des préve- nus, en effet, et après délibéra- tion le Président de l'audience a refusé leur demande.

Ainsi et en réponse à la demande des avocats, le procu- reur général a indiqué : " si vous les avocats vous exprimez votre colère pour la présence de vos clients en détention provisoire pendant plus de 5 ans, moi en tant que représentant du droit public j'exprime la colère du peuple quant à l'envahissement de la corruption ", ajoutant, le rôle du tribunal est appliquer la justice au profit les prévenus mais aussi il l'applique au profit du peuple algérien.

Bouchachi : " la présence de certains témoins est

indispensable "

S'adressant à certains avocats défenseurs dans cette affaire à l'issue de l'audience, maître Mustapha Bouchahi a indiqué que le juge a constaté l'absence d'une trentaine de témoins, dont certains sont très impor- tants pour le procès et pour

quelques prévenus et c'est pour cela le juge a décidé que leur présence est indispensable pour le bon déroulement de l'af- faire et il a renvoyé l'affaire.

" Cette affaire a plus de cinq années et de nombreux témoins ont changé leur adresse et il existe ceux qui sont en voyage et d'autres ont décédés ", a-t-il déclaré. Pour ce qui est du témoin Yahia Messaoud, Bouchachi a expli- qué qu'il est un ancien prévenu dans cette affaire et a bénéficié d'un non-lieu alors certains confrères considèrent que sa présence est indispensable. En effet, en réponse à la question de Tribune des lecteurs, l'avo- cat a indiqué qu'il est témoin clé.

Mokrane Ait El Arbi : " le pouvoir veut orienter l'opinion

publique vers Blida "

De son coté, Maître Mokrane Ait El Arbi a déclaré que "

quand les droits sont bafoués, ont s'adresse aux tribunaux et quand ça vient des tribunaux on

s'adresse à qui, à personne, il s vont subir encore une fois ".

Selon l'avocat, personne n'a demandé le report du procès, explications : " c'est le tribunal qui a statué (d'office), le tribunal a statué sur injonction et sur instruction d'en haut, le pouvoir ne veut pas de procès parallèle, il préfère orienté le pouvoir public vers Blida et en octobre où novembre il l'orienter vers le Tribunal criminel d'Alger ".

Concernant la demande de la défense pour la liberté provi- soire des prévenus, Ait El Arbi a expliqué que ce n'ait pas une liberté provisoire mais une liberté " tout cours ", argumen- tant que les prévenus ont passé cinq années dans la prison. "

C'est la détention qui est cen- sée être provisoire et qui dure cinq années et demi", a-t-il ajouté.

Rappelons que les accusés sont poursuivis pour corruption, dilapidation de deniers publics, abus de fonction et blanchiment d'argent. Selon l'arrêt de ren- voi, les faits portent sur cinq

marchés frauduleux d'une valeur de 1.100 milliards de centimes accordés par l'ex PDG de Sonatrach, Mohamed Méziane, au groupe allemand Contel Algérie Funkwerk Pletarc dans le cadre d'un pro- jet d'acquisition d'équipements de télésurveillance et de protec- tion électronique des com- plexes du groupe pétrolier à tra- vers le pays.

Ces contrats ont été accordés dans le cadre du gré à gré en contrepartie d'actions acquises au profit des deux fils du patron de Sonatrach Fawzi et Réda Méziane dans le groupe Contel, selon la même source.

Le groupe Contel Algérie Funkwerk Pletarc et son patron Smail Djaâfar Mohamed Réda, principal accusé dans cette affaire, a obtenu des privilèges injustifiés alors que ses offres étaient plus élevées que celles des autres soumissionnaires, selon l'arrêt de renvoi de l'af- faire.

Les investigations ont égale- ment révélé que Mohamed

Méziane avec la complicité du responsable des activités ''amont'' Belkacem Boumédiene aurait mis au point un plan pour subdiviser le projet de télésur- veillance électronique de Sonatrach en 4 parties afin d'at- tribuer trois marchés au groupe allemand.

Le groupe Sonatrach, selon toujours l'arrêt de renvoi, a conclu un marché douteux avec Saipem Algeria (Italie) pour la réalisation du gazoduc devant relier l'Algérie à l'Italie ( Sardaigne). Ce projet est tou- jours dans les cartons.

L'enquête a révélé qu'un des fils de Mohamed Meziane tra- vaillait comme conseiller, depuis 2006, auprès de l'ex- directeur de Saipem Contracting Algérie, Tullio Orsi.

Ce dernier est poursuivi par le parquet de Milan dans le cadre d'une affaire de corruption impliquant le groupe pétrolier italien ENI dont Saipem est une filiale, pour l'octroi de marchés pétroliers en Algérie.

A.M.

Affaire Sontrach 1

Le procès reporté

Le Tribunal criminel d'Alger a reporté, hier, le procès de l'affaire Sontrach 1 pour la prochaine session criminelle,

en raison de l'absence de certains témoins. Après l'appel des témoins, le juge a constaté l'absence de 29 témoins parmi les 108.

Nebbou continue d'insister sur la nécessité d'aller vers un consensus national

Le FFS, seul contre tous

L

e doyen des partis d'oppo- sition du pays, qui renvoie dos-à-dos opposition et partis au pouvoir, persiste dans une démarche quasi impossible à mener à bien…

Par Amel Korchi

Un consensus national "s'im- pose aujourd'hui plus que jamais" au regard de la "situa- tion interne du pays et de celle prévalant à l'échelle régionale", a estimé ce samedi depuis Ain Defla le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed

Nebbou. Au cours d'un mee- ting, abrité par la maison de la culture Emir Abdelkader, le premier secrétaire national du FFS a réitéré son appel à un consensus national "à même de faire sortir le pays du marasme dans lequel il se débat." M. Nebbou a, dans ce cadre, relevé que les premiers contacts avec des partis politi- ques, des personnalités natio- nales et de simples citoyens

"ont été révélatrices d'un grand désir d'arriver à un consensus national le plus vite possible".

De son côté, le membre de l'instance présidentielle du parti, Ali Laskri, a mis en exer- gue le fait que l'appel à la nécessité d'un consensus national ait été lancé pour la première fois en 2013 à l'occa- sion du congrès annuel du parti, soulignant que "depuis lors, le FFS ne cesse de militer et de se battre pour que cet objectif soit matérialisé."

Pour M. Laskri, le pays est

"dans le collimateur des grands décideurs mondiaux", faisant remarquer que des cinq pays

formant le front du refus des accords de camp David de 1979 (Algérie, Egypte, Irak, Libye Syrie et Yémen), "seule l'Algérie n'a pas été ébranlée par des troubles."

Par ailleurs, le premier secré- taire national du Front des for- ces socialistes (FFS) a mis en garde contre l'éventualité de prise, par le gouvernement, de mesures d'austérité, qualifiant cette éventualité de "décision antisociale et à même d'exa- cerber la colère des citoyens".

"D'aucuns évoquent la néces-

sité de la mise en place de plans d'austérité, mais feignent d'oublier que ces plans ne pénalisent souvent que le sim- ple citoyen", a-t-il soutenu.

Selon lui, la chute des cours du pétrole n'a fait que "mettre à nu l'échec de la politique économique menée jusque-là", déplorant la "versatilité dont fait preuve le pouvoir croyant que l'Algérie ne sera pas affecté par les répercussions de la chute du prix du pétrole avant de se rétracter".

A.K.

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Lundi 8 juin 2015

Quotidien national d’information

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Des LecteursDes Lecteurs

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Actualité

Par Doudou Abdelaziz

L

es députés ont adopté hier à la majorité absolue, lors de la séance plénière trois pro- jets de loi.

Il s'agit en effet, du projet de loi amendant et complétant la loi n° 04-86 du 11 février 1986 por- tant création de la médaille mili- taire, du projet de loi portant création de la Médaille de la

"participation aux guerres du Moyen-Orient de 1967 et 1973"

et du projet de loi portant créa- tion de la Médaille de la " bra- voure militaire". Mohammed Larbi Ould Khelifa, président de l'assemblée populaire nationale a présidé l'opération de vote.

Celui- ci, avait annoncé que la commission spécialisée pour l'examen se constitue de 42 délégués avant d'ordonner à M. Abdelkrim Mansour prési- dent de la commission de défense de lire le rapport com- plémentaire sur lesdits projets.

Celui-ci à son tour n'a pas man- qué de souligner, l'honneur de

présenter le rapport complé- mentaire sur lesdits projets de loi. Rappelant à cette occasion, que les propositions d'amende- ment des projets en question ont fait objet d'importantes interventions, de la part des mesdames et messieurs les députés, qui ont consenti à l'unanimité l'importance de la remise de ces médailles en signe de reconnaissance et res- pect vis à vis le corps de l'ar- mée populaire nationale, et ce pour le but de les encourager ultérieurement à faire preuve de courage et de pour l'amour de la patrie, et aussi bien rendre hommage à nos valeur combat- tants, qui ont fait sens de bra- voure lors des guerre de moyen- Orient, en défendant l'honneur de la nation arabe.

Par ailleurs, il a fait savoir que huit (08) amendements ont fait objet de proposition au projet de loi portant création de la médaille de participation de l'ANP aux deux guerres du Moyen Orient (1967 et 1973).

Dans ce contexte, il a indiqué que lesdits amendements pro- posés à adopter par le terme "

des guerres 1967 et 1973 contre le coloniale juif pour la libération de Palestine " au lieu,

" Des Guerre Moyen -Orient "

dans tout les projets de loi en question.

Toutefois il a souligné que la commission n'a pas été sollicité pour un éventuel amendement proposé de la part des députés en ce qui concerne du projet de loi complétant et amendant la loi n° 86-04 du 11 février 1986, qui comprend la création d'une médaille pour l'Armée nationale populaire, du projet de loi qui concerne la création d'une médaille de participation pour l'armée nationale populaire à la guerre du Moyen-Orient 1967- 1973. De son coté Nasser kyous délégué de la commis- sion spécialisé pour examen a été charger par le président de l'apn de lire l'avis de la commis- sion A cet effet, l'intervenant a fait savoir que dans les usages

internationaux les médailles doivent conserver l'appellation de leur pays d'origine. Dans ce sens, il a rappelé que les médailles dédiées à nos valeurs combattants sont appe- lées médailles de l'armée natio- nale populaire et non pas médaille de " guerre ou contre le colonial ".

La commission ajoute égale- ment que les mémorandums des personnalités nationales, qui ont vécu les guerres ara- bes- israéliennes appellent ces guerres par le terme " guerre du Moyen-Orient ".

La commission indique aussi que le terme relié dans les médias se réfère aux guerres de Moyen-Orient, a cet effet, la commission considère que le terme le plus approprié et adé- quat, celui appelé dans la ladite médaille du projet de loi cité.

D'autre part l'intervenant a argue que l'amendement pro- posé sur le terme guerres des Moyen -Orient 1967 et 1973, par le terme guerre contre le

colonial juif pour la libération de Palestine, vise à exprimer essentiellement l'attachement et le respect des algériens, en vers la cause palestinienne.

Néanmoins lors du vote les députés ont voté par un non absolu concernant les huit amendements.

Par ailleurs, Tahar khaoua ministre des relations entre le parlement et le gouvernement s'est chargé d' annoncer que les trois projets ont été officielle- ment adoptés après avoir été soumis au vote des parlemen- taires. A noter que la séance de l'après-midi sera consacrée à la présentation et au débat du pro- jet de loi amendant et complé- tant l'ordonnance n° 03-04 rela- tive aux règles générales appli- quées aux opérations d'impor- tation et d'exportation des mar- chandises qui sera soumis au vote des députés le 16 juin, outre le rapport de validation de la qualité de membre d'un nou- veau député.

D.A.

Médailles militaires

Les députés disent oui

Par Amirouche El Hadi

P

lus explicite, M.

Abdenour Hibouche, dira dans ce contexte que " la grande majorité de ces dossiers provient des déclarations de soupçon adressées par les ban- ques à la Ctrf, tandis que le reste, près de 10%, émane des douanes et de la Banque d'Algérie sachant que cette cel- lule, placée auprès du ministère des Finances, n'est pas habilitée à procéder par auto saisine ".

Ajoutant que " jusqu'à 2011, seu- lement trois affaires de blanchi- ment ont été transmises à la jus- tice par la Ctrf, même si le nom- bre des déclarations de soupçon envoyées à cet organisme avait atteint 3.188 entre 2007 et 2011 avec un "pic" enregistré en 2010 lorsque la Banque d'Algérie a entamé une large opération de contrôle au niveau des banques et établissement financiers ". Sur l'année 2014, précisera-t-il encore, la Ctrf avait reçu " 661 déclarations de soupçon éma- nant de banques, contre 582 en 2013, ainsi que 1.698 déclara- tions de soupçon adressées par

des établissements financiers non bancaires, contre 1.828 en 2013 ". A noter que les rapports envoyés par les banques et éta- blissements financiers à la Ctrf sont appelés "déclarations de soupçon" alors que ceux de la Banque d'Algérie, des douanes et de la direction générale des impôts (DGI) sont intitulés " rap- ports confidentiels". Mais selon M. Hibouche, contrairement aux banques, " les rapports envoyés par les établissements financiers ne sont, malheureusement, pas conformes au modèle de décla- ration exigé par la loi (décret de janvier 2006), empêchant leur exploitation par la Ctrf qui tente de remédier à cette situation en sensibilisant ces établissements sur le respect des normes obliga- toires précisées par la législation

". Par ailleurs, le même respon- sable constate " une baisse, depuis 2012, du nombre de déclarations de soupçons " du fait, selon ses explications, " des mesures de vigilance et des pro- cédures de contrôle édictées par la Banque d'Algérie ainsi que de la sensibilisation des banques pour une transmission sélective

des déclarations à soumettre à la cellule excluant, de ce fait, toutes les opérations sans lien avec le blanchiment ". Mais si les établis- sements financiers non bancai- res ne respectent pas les normes exigées dans l'élaboration de leurs rapports, "les banques, par contre, font preuve davantage d'efforts " suite aux mesures de vigilance édictées par la Banque centrale à travers la nouvelle approche basée sur le risque, l'acquisition d'outils spécifiques de détection des infractions et les actions de formation de leur personnel, souligne le même responsable. "Ces affaires prises en charge par les banques sont, parfois, étayées par d'autres ren- seignements et indices émanant principalement des douanes et de la Banque d'Algérie ", relève M. Hibouche pour mieux décrire la collaboration de plusieurs autorités compétentes en la matière. Non sans indiquer que

"l'ordonnance de février 2012, modifiant et complétant la loi de 2005 relative à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du ter- rorisme, a conforté l'autonomie

de la Ctrf en l'érigeant en une autorité administrative indépen- dante, placée auprès du minis- tère des Finances". Une autono- mie qui lui a permis "d'améliorer ses performances, de lui confé- rer des prérogatives plus éten- dues vis-à-vis de ses partenaires nationaux et étrangers et de la doter d'un mode de fonctionne- ment et de gestion encore plus souple conformément aux stan- dards internationaux", soutient le président du Ctrf. Interrogé sur l'écart important entre le nombre des déclarations de soupçons transmises à la Ctrf et celui des dossiers soumis à la justice suite à ces rapports, il explique que les banques déclarent, souvent, les dépôts financiers importants qu'elles jugent suspects, alors que la Ctrf se prononce unique- ment sur les affaires de "blanchi- ment avéré" en coordination avec d'autres institutions natio- nales concernées. En effet, expli- que-t-il, le montant d'un dépôt bancaire, qui interpelle souvent les banques lorsqu'il est impor- tant, ne constitue pas une preuve irréfutable d'une opération dou- teuse. Seul point noir dans le

système de contrôle, " l'absence de collaboration " de certaines professions libérales dont l'acti- vité est, pourtant, de nature à être particulièrement utile pour débusquer les blanchisseurs d'argent, telles les professions de notaires, agents immobiliers, concessionnaires automobiles, huissiers, avocats, experts comptables, commissaires aux comptes et les commissaires en douanes. Alors que la loi relative à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d'argent les sou- met à "l'obligation de déclaration de soupçon", rappelle M.

Hibouche, "aucune déclaration de soupçon n'a été émise par ces professions depuis 2005 ".

Un large tour d'horizon pour montrer à quel point l'Algérie est attachée à l'application des règles du Gafi (Groupe d'action financière), un organisme des Nations unies qui s'occupe de la lutte contre le blanchiment d'ar- gent et de la lutte contre le terro- risme et auquel on doit particuliè- rement toute la transparence.

A.E.H.

Blanchiment d'argent

82 dossiers devant la justice

Ile président de la Cellule de traitement du renseignement financier(ministère des Finances), a fait état dans une déclaration à la presse de " 82 affaires de blanchiment d'argent transmises à la justice depuis 2005 jusqu'à ce jour".

Interpellation de 17 personnes pour transfert de devises à l'étranger

La mafia de l'euro démasquée

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as moins de 17 person- nes ont été présentées durant ces dernières 24 heu- res par devant le pôle judi- ciaire spécialisé relevant de la cour d'Oran, pour une affaire de transfert de 26 millions d'euros et 5 millions de dollars US à l'étranger, a-t-on appris de source sécuritaire.

Il s'agit de dirigeants de socié- tés d'import-export, de quatre

directeurs d'agences bancai- res (publiques et privées) et d'un agent de transit, présen- tés devant le juge d'instruction du pôle judiciaire pour viola- tion de la législation de change, évasion fiscale, fausse déclaration douanière, dilapidation de deniers publics et complicité.

La section de recherche de gendarmerie a enquêté durant

une année, mettant en échec un plan de transfert de 124 millions d'euros à l'étranger à travers de fausses opérations d'importation.

Les gendarmes-enquêteurs ont constaté, lors d'investiga- tions menées autour de l'af- faire, que les importations qui bénéficiaient de facilitations de la part des agences bancaires concernées n'étaient pas

conformes à la nature d'acti- vité des sociétés opératrices.

L'enquête s'est étendue au port d'Oran où les gendarmes ont fouillé 50 containers concernés par l'affaire et découvert que la valeur des marchandises était nettement inférieure par rapport aux déclarations. Dix autres contai- ners ont été saisis dans divers entrepôts.

Deux (02) importateurs ont été écroués, tandis que 6 autres, dont un agent de transit, ont été placés sous contrôle judi- ciaire. Le reste des concernés ont bénéficié d'une liberté pro- visoire, selon la source.

D'après celle-ci, l'enquête se poursuit, et des procédures ont été lancées en coordina- tion avec Interpol.

R.N.

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Lundi 8 juin 2015

Actualité

Quotidien national d’information

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Des LecteursDes Lecteurs

BU UN NE E

Par Nabila Abada

S

amedi dernier, le premier res- ponsable du département de l'Habitat du pays a tenu à ras- surer aussi bien les souscripteurs du LPP que ceux de l'AADL, à travers une visite de travail et d'inspection dans les wilayas d'Alger et Tipaza ou il s'est rendu sur des chantiers portant la réalisation de logements pour ces deux programmes.

En ce sens, c'est avec du lourd que M. Tebboune a voulu répondre aux informations qui circulaient récem- ment sur les réseaux sociaux et relayées par certaines chaines de télévision montrant une finition du moins catastrophique des apparte- ments du LPP. Et c'est à travers sa visite à un logement témoin situé au niveau de la cité 630 logements à Bousmail dans la wilaya de Tipaza, que le ministre a démenti toutes les informations faisant état d'une finition qui ne reflète pas le standing tant pro- mis. "Les souscripteurs à cette for- mule de logement peuvent être rassu- rés ", a-t-il indiqué, en affirmant que le prototype de logement LPP offre tou- tes les garanties de qualité tant sur le plan des matériaux utilisés, les équi- pements prévus à l'intérieur (des logements) que sur le plan de la conception et de la réalisation.

La qualifiant de "manipulation ", le ministre Tebboune a expliqué que l'objectif des rumeurs qui ont circulé autour des logements LPP était de

"porter préjudice à cette formule. "

assurant en outre que les cahiers des charges inhérents à cette formule

"sont très explicites et n'ont omis aucun détail technique susceptible de représenter une faille pour la bonne réussite de ce projet. " Evoquant les grands écarts de prix du mettre carré bâti observé sur le marché national, le ministre a relevé que les prix excessifs sont pratiqués chez le privé, illustrant son propos par les prix affi- chés à Alger et Oran qui sont respec- tivement de 200 mille et 350 mille DA le mètre carré bâti, alors que ce prix n'excède pas les 81 mille DA chez le

LPP. En outre, M. Tebboune a indi- qué que les souscripteurs à cette for- mule (LPP) peuvent accéder à leur logement à partir du 2e trimestre de l'année 2016, soulignant que la prio- rité sera donnée aux souscripteurs au programme AADL 2001 et 2002.

Quant à l'autre formule qui consiste en la location-vente AADL, le ministre a souligné que ce type de logements en cours de réalisation atteindront les 230 000 unités à travers le territoire national, précisant que le programme

"ne sera pas affecté par la situation financière du pays ". Le premier res- ponsable du département a indiqué que le nombre de logements selon la formule location-vente en cours de réalisation à travers l'ensemble du territoire national était de 104 000 uni- tés dont 90 000 à Alger, et le nombre atteindra 230 000 dont 130 000 à Alger.

Selon M. Tebboune, le gouverne- ment examinera prochainement un projet de marchés du secteur portant réalisation de 25 000 unités AADL à Alger et environs (Tipasa, Blida, Boumerdes), rappelant que les pro- blèmes du foncier étaient en voie de règlement en coordination avec les secteurs concernés. M. Tebboune a affirmé à ce propos, que le problème

de manque d'assiettes foncières pour la réalisation des logements se pose souvent du fait de la mauvaise défini- tion de la qualité du foncier par les services de l'agriculture et du loge- ment au niveau local, relevant que les instructions du président de la République étaient claires à ce sujet notamment en ce qui a trait aux terres irriguées et terres cultivées.

D'autre part, le ministre de l'Habitat a réitéré l'engagement du gouverne- ment à réaliser tous les projets de logements prévus sans incidence aucune de la situation financière sur ces derniers, ajoutant que les maté- riaux de construction étaient de fabri- cation locale.

Concernant la deuxième tranche des montants de logements AADL, il a rappelé que les derniers délais étaient prévus pour la fin de l'année en cours, estimant que le rythme de réalisation des projets était "accepta- ble" dans l'ensemble. Pour ceux qui n'ont pas encore reçu les ordres de versement au titre du programme AADL 2013, le ministre a indiqué que leur nombre ne dépassait pas 15 %, tout en les appelants à se rapprocher des services de l'AADL pour retirer l'ordre de versement.

N.A.

Affirmant que les logements AADL atteindront 230 000 unités

Tebboune promet quantité et qualité

Rien ne devrait inquiéter les souscripteurs au programme de logement promotionnel public (LPP) à voir les assurances du ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune.

Par Ammar Zitouni

A

ujourd'hui, le citoyen est constamment nerveux et ne sait pas ce qui se passe dans l'arène politique où s'affrontent une mul- titude de forces. Il ne sait pas qui favo- riser le plus. Ces forces sont divisées, et des conflits éclatent entre leurs com- posantes internes, dont chacune sou- tient un " corps " différent, les tenants de la direction ou les contestataires, etc. Partout, la situation est instable, et il est difficile de pouvoir diagnostiquer.

Les raisons, au départ, sont multiples.

Certaines sont à caractère rancunier, entre autres, des vertus de règlement de compte où on ne respecte pas l'au- tre, ce qui n'exclut pas une certaine ani- mosité comme partout. Il y a une seconde raison, c'est que la démocra- tie, de par sa capacité à réunir, c'est sa vocation, des hommes et des femmes qui, sans elle, ne se seraient pas ren- contrés, permet d'appréhender les pro- blèmes de la société de manière désin- téressée. L'opposition, de son côté, déploie de nouvelles manœuvres, une nouvelle stratégie. Pour le meilleur et

pour le pire, ses initiatives affecteront profondément l'avenir politique. A pren- dre également en compte ce qui se passe au FLN et au RND. Une arène où tout bouillonne. Mais, au lieu d'un dialo- gue confiant entre l'ensemble de la classe politique et le pouvoir, c'est une amère querelle qui se poursuit entre tous les protagonistes. Chacun d'eux fait de son mieux pour ressembler à sa propre caricature. Et on a pas mal réussi. Dans ce sillage, on relève que certains partis ont joué nettement le rôle de la " brute " politique égoïste pour court-circuiter toutes les propositions du pouvoir. Apparemment, le récent com- muniqué de l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition (Isco) mise sur le désordre, se refusant à une approche avec le pouvoir pour dialo- guer sur les questions sensibles ou en suspens. Isco, issue de la soi-disant "

CNLTD ", ne cherche qu'à braconner, ici et là, quelques " cervelles " utiles à ses

desseins. Sa composante tisonne l'hos- tilité au président Bouteflika.

Une des raisons de l'insistance à laquelle l'opposition mène sa stratégie réside dans sa volonté de se " débar- rasser " du système actuel. Elle vise la sensibilisation du peuple, sa mobilisa- tion pour sortir dans la rue. Le prési- dent du MSP, Abderrazak Makri, un des fervents de la mobilisation populaire dans cette direction, y voit une sortie spontanée du peuple " dans la rue. Il appelle les citoyens à prendre exemple sur la Syrie et la Libye. Décidément, l'opposition tente de requinquer son image en se servant des " erreurs " du pouvoir, d'ailleurs, énumérées dans le communiqué de l'Isco : " Les résultats du 10éme congrès du FLN, le change- ment à la tête du RND, le remaniement ministériel et la situation socio-écono- mique du pays ". A toutes ces salves de l'opposition, sa propagande et ses accusations et sa franche hostilité au

pouvoir, le gouvernement se distingue par son silence politique. Il ne fait abso- lument rien pour se défendre devant ces envolées et ces manœuvres de ses opposants. On a l'impression que l'ai- greur politique persiste, sur fond de névrose.

Que sera demain ? Les mille facettes d'une réalité trop complexe ne permet- tent pas de le prévoir avec certitude, que se réalise ou non le consensus national, un nouveau rapport de forces naîtra dans cette arène politique si agi- tée. Et ce rapport de forces serait encore profondément bouleversé par une fitna. Déjà, les indices d'un change- ment de cartes pointent à l'horizon.

L'opposition refuse que le FLN et le RND se proposent en exemple. La lutte de ces deux formations politiques a été une expérience particulière dans la pré- servation de la cohésion nationale mais elle n'a pas été suivie par les autres.

Ces derniers n'ont à aucun moment ouvert leur parapluie quand les orages ont éclaté.Un phénomène qui se repro- duira certainement si d'aucuns n'y pren- nent pas garde.

A.Z.

Eclairage

Ce que sera demain ?

Les médecins-généralistes en sit-in le 10 juin

Les raisons de la colère

Par Farid Larbaoui

„Les praticiens de la santé publique mobilisent encore une fois leurs rangs contre la tutelle. Ils s'estiment lésés par les promesses non-tenues du ministre. Des questions, comme celles du statut particulier, du concours pour les promo- tions de praticiens publics et de l'alignement des diplômes de pharmacien et de dentiste dans la nouvelle classification. Rien de nouveau pour les praticiens de santé publique dont le syndicat reconduit la protesta jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Le SNPSP compte inscrire dans sa démarche des sit-in, dont le premier est prévu le 10 juin prochain. Le président du syndicat, Dr Lyes Merabet, explique que " le ministère et la fonction publique se sont engagés à revoir le statut particulier ", mais, déplore-t-il, " rien n'a été fait jusque-là ". Malgré les grèves cycliques, une réunion de conciliation entre représentants du ministère et du syndicat a abouti seulement à une trêve, sans plus. Le dialogue semble rompu entre les deux parties. Dans le chapitre revendi- cations, le syndicat estime que certaines ques- tions restent en suspens, à savoir celle de l'ins- tallation d'une commission mixte pour les exa- mens et concours pour les promotions de méde- cins-généralistes. Dr Merabet parle d'une com- mission qui n'existe pas encore et la tutelle sem- ble, selon lui, pressée d'entamer les concours durant ce mois. Les professionnels de santé publique n'y voient aucun inconvénient à repor- ter ces examens à la rentrée de septembre.

Mais le ministère ne veut pas reculer sur ce point. Il faut retenir que ces examens touchent l'ensemble de la corporation où il y a promotion du rang de médecin à celui de médecin-chef et du rang de chef de service à d'autres grades supérieurs. Le syndicat ne précise pas s'il va boycotter ou non ces concours. L'autre dossier, qui semble également s'éterniser, est celui de la classification des docteurs en médecine dentaire et pharmacie. Une revendication récente est apparue pour demander l'alignement de ces deux catégories en termes de salaire. Après maintes sollicitations, le SNPSP n'a pas obtenu de réponse sur cette question. De l'autre côté, le ministère tente de rassurer le syndicat en tentant d'ouvrir " un canal de dialogue permanent ".

Selon une source du ministère, toutes les reven- dications du syndicat sont en cours d'étude mais il faut du temps pour chaque dossier. Le ministre a réitéré sa disponibilité à trouver une issue aux engagements pris il y a quelques années.

Toutefois, il subsiste des points que le ministère et le syndicat ne sont pas arrivés à rendre opé- rationnels : ceux du taux de 30% pour la prime d'amélioration de prestations de soins, des bour- ses de formation de courte durée pour les méde- cins- généralistes et du lancement du certificat d'études spécialisées pour les praticiens de

santé publique. F. L.

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Actualité

Procès Khalifa

Le procureur général accable les accusés

Par Mohand K.

À

travers sa longue et fructueuse intervention, il a détaillé la mauvaise gestion, les irrégularités, le non- respect du code de commerce, manipulation et transfert illégal de fonds… qui ont imprégné la banque durant les deux derniè- res années de son existence.

Me Meziane affirme que sa constitution comme partie civile au profit de Khalifa Bank en tant que personne morale a été accepté par la justice. De ce fait, il a affirmé que la banque a subi un préjudice fatal suite au retrait de son agrément par la BA, ce qui a signé sa mort. S'agissant de l'illégitimité de la liquidation comme soutenu par les avocats de la défense, pour l'absence d'assemblée générale et com- missaires aux comptes, Me Meziane affirme que cela est faux puisque " il y a effective- ment d'AG et il ya une désigna- tion de commissaires aux comp- tes et des rapports sont envoyés régulièrement à la commission bancaire de la BA ". L'avocat affirme que la liquidation a été faite en toute transparence.

Dans un autre sillage, il a affirmé qu'il y a confusion dans les concepts notamment dans l'ap- pellation du Groupe Khalifa.

Selon lui, la loi algérienne, à tra- vers le code de commerce, parle de groupement et non de groupe. " Ce groupe n'existe pas et les filiales existantes sont irré- gulières, et selon le code du commerce elles n'ont pas une légitimité de juridique ". Par ail- leurs, Me Meziane déclare que la banque a été gérée d'une manière anarchique où on servit de l'agent des déposants. " La banque a été géré via des bouts de papier et des coups de fil ". Il a ajouté " Khalifa disait qu'il a laissé 97 milliards Da, mais je lui dis que t'a laissé 97 milliards de problèmes ", ironise-t-il. L'avocat a révélé que la banque a été en cessation de paiement depuis 2002 où elle a un déficit de 15 milliard DA, et cela, ajoute-t-il,

avant l'arrivée de l'administra- teur provisoire. " Elle n'était pas fleurissante comme ils tentent de nous convaincre, mais elle était en mauvaise santé finan- cière. Cela est le résultat de retraits et transferts illégaux de l'argent ". L'avocat enchaine dans son réquisitoire en affir- mant que les grandes prémices de la catastrophe sont déjà pré- sentes en 2002.

Evoquant les taux d'intérêt éle- vés, l'avocat estime que El Khalifa Bank a fait l'effet d'aspi- rateur à l'égard des fonds d'en- treprises publiques qui ont déposé au total 71 milliards Da.

Cela s'appel le pillage, puisque l'argent sort via des sacs et vers l'étranger. Me Meziane a indiqué que les transferts vers l'étranger

ont atteint 140 milliards DA où la traçabilité n'est pas établie.

Enchainant dans les révélations, l'avocat affirme que l'argent de l'achat des stations de dessale- ment a été détourné et a travers lequel, Khalifa a acheté la ville de Cannes. L'avocat s'est inter- rogé sur l'attitude du principal accusé, où selon lui, " quand il était à l'étranger, il reconnu plu- sieurs faits et affaires et ici il a tout nié en affirmant qu'il n'est pas responsable et endossant la responsabilité à ses collabora- teurs ". Selon l'avocat, 66 mil- liards DA qui se trouve dans El Khalifa Bank et qui constitue l'ar- gent des déposants est transféré vers les filiales du groupe sans aucun papier. " Les filiales n'ont pas d'actifs mais elles se servent directement de l'argent des déposants, cela est suffisant pour dire que la banque faisait de la banqueroute. Le PDG qui a commis de graves dépasse- ments a usé du pillage au profit de ses proches collaborateurs ".

Me Meziane a estimé qu'il y a grave atteintes à l'économie algérienne. " Heureusement que Sonatrach n'a pas fait de place- ments à Khalifa Bank, sinon il y'aura un drame national ".

Après Me Meziane, c'est autour du Procureur général de faire sa plaidoirie. Ce dernier reproche à

Khalifa Rafika et sa " clique " de faire des préparatifs de création de la banque depuis 1992. "

Cette banque n'a vu le jour qu'en 1998, une période suffisante pour préparer leur plan macabre qui vise à voler l'argent des déposants. ". Il a indiqué que les inculpés ont crée une associa- tion criminelle pour s'accaparer de l'argent des entreprises publi- ques. Ils ont visé même l'argent de Sonatrach. Selon lui, Rafik Khalifa, par la création de la ban- que, ne vise pas ni à investir ni à réaliser des bénéficies, mais il vise à masser le maximum d'ar- gent pour le détourner vers l'étranger et d'en profiter. " Je vous confirme que Rafik Khalifa n'a jamais chercher des bénéfi- cies, mais il cherche à escroquer l'argent de déposer et de les transférer à l'étranger ". Il a enchainé en affirmant que la banque a pourtant toutes les chances de se développer, tou- tefois, cela n'était pas son objec- tif. " Khalifa est le chef de bande et les trois autres accusés, à savoir, Guellmini Djamel, Issir Idir, ont constitué le noyau de la bande des malfaiteurs ". Il faut signaler qu'il est, durant l'après- midi d'hier que le procureur général requis des peines à l'en- contre des accusés.

M.K.

Au deuxième jour des plaidoiries du procès du siècle, l'avocat d'El Khalifa Bank à la liquidation, Maitre Meziane Ali, a fait hier un véritable réquisitoire contre les dirigeants de l'ex-banque du Golden Boy, par lequel il a accablé la plupart de ses responsables, à leur tête, le principal

accusé, Abdelmoumèn Rafik Khalifa.

PH. Hafida

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Quotidien national d’information

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Régions

Par Amel Korchi

L

e parc motoculture de Chlef s’est renforcé par dix nou- velles moissonneuses bat- teuses, apprend-on de la direc- tion des services agricoles.

D’ailleurs, le parc de cette der- nière comptait déjà plus de deux cent moissonneuses bat- teuses dont une trentaine appartient à la CCLS. Elles vont

sans aucun doute renforcer la campagne de moissonnage battage qui débuté le premier juin en cours. « Ce nouveau quota vise à réduire les pertes importantes relevées lors de l’opération moissonnage-batta- ge par les engins qui ont atteint une vétusté de quarante ans pour certains. Nous proposons aux propriétaires de reprendre leurs anciennes machines pour

la somme de trois millions de dinars. En contrepartie, ils se verront remettre une moisson- neuse batteuse neuve d’une valeur de dix millions de dinars.

La différence sera prise en charge par l’état » a déclaré le directeur des services agricoles de la wilaya. Pour rappel, il a été annoncé par le ministère de la tutelle que certains céréali- culteurs utilisent des machines

vieilles de plus de 30 ans, et qui sont à l’origine de pertes jus- qu’à 20% des moissons et d’in- cendies ravageurs. Rappelons dans ce sens que les pouvoirs publics ont décidé d’attribuer un soutien spécifique pour inciter les propriétaires à renouveler leurs machines. Chaque agri- culteur qui accepte de rempla- cer sa machine aura droit à un soutien de l’état de 7 millions de

DA, soit 70 % de son prix, dont 1 millions de DA comme prime à la casse. Contrairement aux années précédentes, les pro- priétaires doivent se déplacer jusqu’à El Harrache pour livrer leur machine, mais cette année, ce déplacement leur a été épar- gné, puisque l’agriculteur prend possession de sa machine au niveau de Chlef.

A.K.

Pour renforcer le parc à Chlef

De nouvelles moissonneuses batteuses

Le coup d’envoi officiel de la saison estivale 2015 a été donné dans la matinée de samedi dernier par le wali, Abdelkader Bouazghi, à partir de la plage Tassalast de Tigzirt, à 35 km au nord de Tizi Ouzou. Le wali de Tizi- Ouzou qui s’est déplacé, à Tigzirt, avec une forte délégation, a annoncé que «l’enveloppe débloquée, pour l’exercice 2015 de la saison estivale, est estimée à 60 millions de dinars contrairement à l’année 2014, où seulement, 50 millions de dinars avaient été alloués ».

Par Roza Drik

L

e premier magistrat de la wilaya a saisi l’occasion pour réserver un accueil chaleureux à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet évènement, à leur tête le secrétaire général de la wilaya, en réunissant toutes les conditions nécessaires pour recevoir ce bon monde.

« L’important est de maintenir ce même cap durant toute la saison estivale, a-t-il déclaré. » M. Bouazghi nous apprend aussi que « l’étude de quatre ZET sur les six restantes, est en cours. »

En outre, la wilaya de Tizi Ouzou compte huit plages surveillées, Tassalast, la Grande plage, Feraoun I et Feraoun II pour Tigzirt et la plage du centre, le Caroubier, Sidi Khélifa et le Petit Paradis, pour Azeffoun.

L’ensemble des huit postes de secours, sont chapeautés par l’unité marine de la Protection civile de Tigzirt.

Selon la Protection civile, 42 sur- veillants de baignade professionnels, un inspecteur des plages, deux chefs de secteur, 24 agents professionnels (trois par plage) et 15 plongeurs sont mis à la disposition des huit plages de la wilaya.

Aussi, on nous apprend que sur les 120 postes budgétaires pour saisonniers, seuls 50 sont occupés.

Les 70 postes restent toujours ouverts faute de candidats. Il faut préci- ser, que la wilaya de Tizi Ouzou, comp-

te pas moins de cinq communes mari- times (Ath Chafâa, Azeffoun, Iflissen, Tigzirt et Mizrana) et occupe une façade maritime de 85 kilomètres, soit 7% de la côte algérienne.

En outre, la ville de Tigzirt compte 20 000 âmes hors saison estivale et qui passe, à 30 000, voire 40 000 âmes, en été. Rappelons, que la saison estivale 2014, la wilaya de Tizi Ouzou a enregis- tré 6 000 000 d’estivants et le nombre sera revu à la hausse avec l’ouverture de la RN24 reliant Tigzirt à Délys ainsi que tous les moyens mis en place pour les accueillir.

L’ouverture a été marquée par une parade. Un riche programme d’anima- tion a été mis en place qui a égayé l’as- sistance nombreuse qui s’est déplacée à la plage Tassalast.

Le spectacle a été mis en place en collaboration avec la direction de la jeu- nesse et des sports et animé par plu- sieurs enfants issus des structures cha- peautées par la DJS et du mouvement associatif de la wilaya, qui ont participé à cet événement.

Au menu une animation musicale tra- cée par les organisateurs, comprenant spectacles de danse Hip-hop et de folk- lore, clown et la magie, des activités sportives, comme la nage avec palmes, le beach-volley, la planche à voile, l’avi- ron, le beach-foot, le baptême pour enfants et la plongée sous marine.

R.D.

Plage Tassalast (Tigzirt)

Le ton est donné au baignads

Tizi Ouzou

Les producteurs distribuent le lait gratuitement

Par Roza Drik

Un nouveau mode d’action déployé par les producteurs de lait de la wilaya de Tizi Ouzou pour attirer l’attention du ministère de l’agriculture au sujet des multiples problèmes que vit la filière lait. En effet, une opération de distribution de lait gratuitement aux citoyens a été organisée durant toute la mati- née d’hier, par les producteurs de lait de la wilaya de Tizi-Ouzou.

Installé au niveau de la placette du Musée du centre ville, le cam- pement réservé pour la circonstan- ce est doté de quatre grandes citernes. Les passagers sont invi- tés à se servir gratuitement. Une action qui a fait le bonheur de beaucoup de citoyens qui ont eu du lait gratuitement. Rappelons que les producteurs sont en grève illimitée depuis le mois dernier. Le débrayage durera, selon leurs représentants, jusqu’à la satisfac- tion de leurs revendications. Ils réclament que le litre passe direc- tement à 100 dinars. Le prix de 75 dinars pratiqué actuellement est jugé insuffisant pour rentabiliser les frais d’élevage de vaches lai- tières. Les agriculteurs déplorent les prix trop élevé des aliments comme les bottes de foin cédées à 1000 dinars l’unité ainsi que l’ali- ment de bétail dont la quintal est cédé à 4500 dinars.

R.D.

Evitement

d’Azazga-Bejaia

Opérationnel

Par Roza Drik

L’évitement d’Azazga-Bejaia a été mis en service dans l’après- midi d’hier par M. Abdelkader Bouazghi, wali de Tizi Ouzou.

L’ouverture de cet important axe routier, reliant la wilaya de Tizi Ouzou à Béjaia, fera le bonheur des citoyens d’Azazga et des automobilistes. Il est réalisé sur une longueur de huit (08) kilo- mètres, et sur ce trajet deux échangeurs et 2 grands viaducs ont été réalisés. L’enveloppe finan- cière dégagée pour ce projet est estimée à 9 milliards de dinars.

Ce projet important, pour rappel, a connu des difficultés énormes dans sa réalisation notamment l’opposition des riverains (proprié- taire) et des glissements de ter- rain qu’a touché ce trajet. Mais avec la volonté de tous, le projet est dès aujourd’hui mis en service au bonheur de citoyens d’Azazga et les automobilistes.

R.D.

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Régions

La formation par apprentissage en débat à Oran

Un moyen de lutte contre le chômage

Le gisement des capacités formatives auprès des opérateurs économiques n’est exploité actuellement qu’à hauteur de 45%, soit environ 250.000 apprentis, alors qu’il est attendu un potentiel de placement de plus de 600.000.

Le sous-directeur de l’apprentissage au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels (MFEP) a affirmé depuis Oran qu’une implication significative des entreprises économiques dans la formation par mode d’apprentissage est plus que nécessaire.

Par Mourad Belkaïd

En marge d’une conférence régionale dédiée à la formation par apprentissage, Batache Mohamed a souligné que ce mode de formation représente, dans beaucoup de pays, un outil de lutte

contre le chômage. M. Batache a révélé que quelque 240.000 apprentis sont pla- cés actuellement dans des entreprises économiques publiques ou privées, ce qui est loin des espérances du ministère en la matière. Pour l’intervenant, le sec- teur de la formation par apprentissage est actuellement en pleines mutations économiques et sociales. «Nous avons aussi un environnement stratégique avec lequel nous devons nous adapter», a-t-il déclaré en abordant le plan d’amé- lioration de la qualité de l’apprentissage (PAQA), qui date de 1981 et qui néces- site, selon lui, des ajustements. «Le sec- teur est actuellement en pleine mutation et ce plan nécessite aussi des améliora- tions», a-t-il soutenu. La conférence régionale de deux jours, qui regroupe 150 participants des wilayas d’Oran, Masacra et de Sidi Bel-Abbes, fait partie d’une quinzaine de rencontres, initiées au niveau national par le ministère de la Formation et de l’Enseignement profes- sionnels et qui ciblent les localités répu- tées “bassins d’emploi” et potentielle- ment prometteuses pour la formation par apprentissage. Aux organismes employeurs ayant des apprentis, la loi octroie des avantages tels que la prise en charge par les CFPA et instituts, du présalaire servi aux apprentis durant les six premiers mois de stage, l’exonération d’impôts et de taxes et l’assurance des apprentis à la charge de l’Etat. D’autres conférences régionales similaires auront lieu à Batna, Bejaïa, Bechar, Blida, Tlemcen, Tiaret, Tizi Ouzou, Alger, Sétif, Annaba, Constantine, Mostaganem, Ouargla et Ghardaïa, au cours du mois de juin courant et ce jusqu’à novembre

prochain. Le Fonds National de Développement de l’Apprentissage et de la Formation Continue (FNAC) étudie et traite les programmes d’apprentissage ou de formation continue proposés au financement et finance les actions d’in- formation et d’orientation, et toute action visant la promotion et la valorisation de l’apprentissage et de la formation conti- nue. Le FNAC, a ajouté M. Batache, finance aussi d’autres types de forma- tion à la demande des entreprises dans

divers créneaux, , signalant qu’une enveloppe financière de plus de 13 mil- liards DA a été consacrée à la concréti- sation des actions prévues au titre du plan d’action 2015-2019 de ce Fonds, qui se base sur la formation de la res- source humaine du secteur économi- que, l’édition de guides des maîtres d’apprentissage, la prise en charge des contrats d’apprentis, entre autres.

M.B.

Chlef

22361 candidats au Bac

Par Amel Korchi

C

e sont 22361 candidats et candidates au rendez-vous avec le baccalauréat.

Ils sont répartis sur les 70 centres d’examens que compte la wilaya de Chlef.

On compte un nombre de 16659 candidats scolarisés, et 5702 candidats libres dont 156 candidats au niveau du centre de détention de Chlef. Dans ce sillage, il y a lieu de noter, que l’examen du bac est un sésame salutaire, au vrai sens du terme pour les candidats détenus. De même, c’est la clé en main propre pour le candidat qui l’aura car pour ce détenu l’obtention de ce diplôme est synonyme d’une double délivrance, c’est d’abord la réduction substantielle de la peine décré- tée par le président de la République mais aussi la semi liberté lorsque celle-ci est incompressible. Ainsi le détenu pourra en toute liberté rejoindre l’université et revenir le soir au pénitencier pour passer la nuit. Le baccalauréat est aussi, pour les autres candidats qu’ils soient libres ou scolarisés, un diplôme qu’il faut décro- cher pour pouvoir poursuivre leur cursus scolaire au niveau de l’université. Quant aux candidats à mobilité réduite et les non-voyants, la direction de l’éducation dénombre quatre de la première catégorie. La seconde catégorie est représentée par sept candidats. Ces candidats sont pris en charge par un encadrement spéci- fique pour leur permettre de passer cet examen dans les meilleures conditions à l’image des autres candidats. L’on apprend enfin, que toutes les dispositions et les mesures nécessaires ont été prises par les responsables de la direction de l’édu- cation afin que les examens se déroulent dans de bonnes conditions.

A.K.

8ème édition du Salon du logement

Echanger les expériences et nouer les partenariats

U

ne cinquantaine d’exposants prennent part à la 8ème édition du salon du logement et de l’immobilier «Logimmo 2015»ouvert jeudi au Centre des conventions Mohamed Benahmed d’Oran. Cette manifestation de quatre jours, organisée par l’agence de communication «Proximity.Pr», réunit des profession- nels de l’immobilier dont des agences de promotion immobilière, des bureaux d’études et des entreprises de réalisation et d’architecture. La 7ème édition du Logimmo a été organisée à Oran en 2014 et a réuni une quarantaine d’exposants nationaux et étrangers. Outre les promoteurs immobiliers, les bureaux d’études et les constructeurs en Bâtiment, le salon regroupe des spécialistes en aménage- ment, décoration, espaces verts, ainsi que les banques et les assurances. «Ce salon est un espace de rencontres, d’échanges et d’opportunités permettant aux exposants de mettre en valeur et de promouvoir leurs produits tout en donnant aux visiteurs l’occasion de découvrir des offres immobilières et des solutions concrètes à leurs besoins de logement et selon leurs bourses», a indiqué le président du salon, Mahmoud El Hani. Logimmo offre aussi aux opérateurs nationaux la possi- bilité d’échanger leurs expériences et de nouer des partenariats. Il propulse égale- ment les investissements financiers dans les domaines de la promotion immobi- lière en plein essor en Algérie grâce aux mégaprojets, lancés ou en voie de l’être, par le Gouvernement.

M. B.

Au profit d’enfants syriens

Pyramide de solidarité

U

ne initiative, lancée en début de semaine, à l’occasion de la célébra- tion de la journée mondiale de l’enfance, consiste en la collecte de livres, de jouets, de vêtements nouveaux pour ces enfants, a indiqué la première vice-prési- dente de l’association, Djamila Hamitou.

L’association appelle, à travers cette activité inscrite au titre du programme

intitulé «Vivre ensemble », et qui a pris fin hier, tous les oranais à y contribuer.

L’association de promotion de la lecture

«Le petit lecteur» à Oran a lancé une action intitulée «Pyramide de solidarité»

au profit des enfants syriens résidant dans la capitale de l’Ouest algérien. Le programme comporte également la pro- jection de films, la tenue d’ateliers sur le

7ème art, la lecture au jardin

«Wouroud»(Roseraie) au centre-ville d’Oran et la visite du musée des marion- nettes de Sidi Bel-Abbès. L’association a également programmé une série d’activi- tés culturelles et récréatives dont la réali- sation d’une fresque par des enfants pour exprimer leurs idées en différentes cou- leurs, ainsi que des chants, des pièces

théâtrales et des Halqas de contes ani- mées par la conteuse Djamila Hamitou.

La bibliothèque relevant de l’association

«Le petit lecteur» au centre-ville d’Oran est chargée de recevoir les aides et les dons qui permettant de former une «pyra- mide de solidarité» exprimant la solidarité avec les enfants syriens.

M.B.

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