Paris : CIHEAM
Options Méditerranéennes : Série Etudes; n. 1988-V 1988
pages 63-70
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--- Grittani G. L' écon omie de l' olivier dan s le Midi de l' Italie. In : Allaya M. (ed.). L'économie de l'olivier. Paris : CIHEAM, 1988. p. 63-70 (Options Méditerranéennes : Série Etudes; n. 1988-V)
---
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d e l'olivier
l'Italie
dans le Midi d e
Giovanni
de Estimo Rurale - Bari -
Une analyse de L'économie de l'olivier ne peut se limiter h celle de la rentabilité de la production d'olives : en effet, il shgit d'un aspect significatif mais non determinant pour évaluer l'importance réelle de l bléiculture: serait bon d'examiner en.
même temps que la rentabilité les rapports entré les différents systèmes d'oléiculture et le marché du travail, et la capacité de celte production à créer toute une série d tictivités de transformation.
La présente communication a pour objectif de montrer comment le rôle de la production oléicole d ' u n t e r r i t o i r e d o n n é p e u t ê t r e m i e u x mis en évidence ù travers une analyse par secteur qui ne se limite pas à prendre en considération le caractère économique des phases de production des olives.
L'analyse a é t é menée sur l ltalie méridion.uk ou 'oléiculture s %tend sur une superficie de 918 hectares.
L 'importance de l
à l a comparaison avec les puys de tout le Bassin
: l e s d o n n é e s d u t a b l e a u permettent en effet de voir que le territoire qui nous
intéresse ici a une production d'olives et d'huile nettement supérieure à celle des 'autres 'pays du
- de l'activité oléicole
1. Typologie
la socio-
économiques sensibles à Ceci oblige à
lesquels se fonde économique.
on de
deux
significatives aux fins d'une analyse économique : En effet, face à des implantations oléicoles qui
conditions
(même avec peu
Espagne
Tunisie
pays To tal
t 052 2 O00
1 297 250 600 235 450 337 6 221 1 509
Source : Annuaire Statistique italien, 1985
sont les suivants : A -
: d a n s c e s
conditions, l a à
La
10-20
B - à
efficace
u n m i n i m u m d e 20 e t u n m a x i m u m d e 4 0
C -
de
%
16,9 32,l 20,8 4,o 926 3 3 722 526 100,o
24,3
1000 t
259 390 268 25 130
50 70 38 1 230
296
%
21 28,4 21,7 2 10,5
4 526
3 100,o
24
y 40 et 60 quintaux
s'agit là d'une' classification
à :
ces le
plantes, modes de cueillette, etc.) en découlant
systèmes oléicoles, on :
a)dans A :
vignobles et élevages extensifs ;
b) B :
vignobles et élevages semi-intensifs ;
c ) C :
et vignobles intensifs.
2. Les taux de rentabilité Les
analyses économiques des
Tableau 2 : Niveaux de revenus dans les types d'oléiculture les plus courants
' de
2.
3.
totale (3 = 1 +2) Consommations 5.
( 5 = 3 - 4 )
8. '
9. '
capitaux 10. c o û t
(10 = 4 + 6 + 7 + 8 + 9 ) 11'. (11 = 3-10)
= 1-10)
I
-
Type A (1 5 q h a )
$ EUA
732 23 1 963
117 846 19 92 738 199 1165
-202 -433
ha 643 202 845
103 742 17 81 648 175 1 024
-179 -381
Source : Olivae-V Anno - N" 20
qui découlent 'de l a t y p o l o g i e e x p o s é e . L e s sont:
a ) la ;
b) la ou le
et les consommations 9
et
la et le
(1).
tableau dont les de
existant dans le
l-
- Type B (30qka)$ EUA
1 465 46 1 1 926
441 1 485
65 138 1 144
298 2 086
-160
, -621
ECUS/ ha 1 285
4ò4 1 689
387 1 302
57 121 1 003
262 1 830
-141 -545
T
Type (60 q h a )$ EUA
2 931 922 3 853
581 3 272
161 185 1815
448 3 190
663 -259
ha 2 571
809 3 380
510 2 870
142 162 1 592
393 2 799
+
581-228
évidence de
l a : en effet, on passe
moins à 1
114 d e c e s g a i n s e s t
oléicole. A ce sujet, on
l'aide subventions :
types les 1
La donc pas liée à
toute évidence, l'inéquité s'amplifie
Si l'on examine maintenant les coûts, on peut moyens
~~~~ ~~ ~~~~~
dans les Liebig e t la loi bien connue du 13 <<minimum>,.
l'emploi des
comme à
En le
On aboutit à des conclusions analogues si l'on :
' moyens techniques e t la faible
à
l i A ,
la et 380
le type C. Le coût de la main
donc : il
qu'il 47 96
la le
77 ?h le
la cueillette.
L e p o i d s d e l a 1
conditi'ons les sont assez décevants. La
de
à 742 le type
A , à 1 la
et à 2
C. se
à à l'on passe des
: avec et sans le soutien (cf. lignes 11 e t 12 du tableau 2).
Avec l'aide se
aux plus bas niveaux d'efficacité que
celui d'efficacité A e t : l a
d e - 1 4 1 à -179 ECUS/ha,
tandis que seule l a à
une 581 ECUS/ha.
Si l'on exclut de l'actif
la de type C a également des conditions ECUS/ha).
- marché du travail
Comme chacun sait, la
ce qui, dans le
capitalistiques. Si les exploitations paysannes ne les la main-
o ù
la main- il y a la
(figure 1 ) .
exclusivement familiale e t donc ci a u
du
la demande de de pointe.
La
la
à t e m p s
Figure 1 : annuelle de la main-d'oeuvre dans les trois types d'oléiculture,examinés
. . . -
B : 272 hiannéeA : 204 Wannée
J M J J - A 8
o ,
: à
laissé
se dans
pcuvcnt étre
c o m m aux systcmes
les exploitations
viticoles et à plus haut
le c a s d e s
effectuée
Ce fait a si l'on
pense à du
dans l'activité oléicole. la base des besoins globaux
estimés à 262 qui
à 41
Si l'on en d'emplois à
plein temps (1 U L U
=
l 800par s'élève à plus de t45 Si l'on le
on voit immédiatement que la masse de
d'employés/
unités ocales Types d'installation
locales d'employés
18 264 4 596
Total
1 2 259 3 336
2 947 432
3 058 827
: recensement général de 1 fndustrie, 1981
- et les activités de transformation
A
:
de l'huile
...
lesSi on limite l'examen uniquement à l'activité de la
la de
l'économie (et la
on dispose de données statistiques officielles), on met immédiatement en évidence sa diffusion italien, où
( t a b l e a u 3).
si on les classe ou familiale. Seules les oléicoles,
La diffusion
u n é l é m e n t d ' i n s u f f i s a n c e t e c h n i q u e e t
au volume de l'activité effectivement developpée.
un peu plus de 3 O00
90
la quantité d'olives au
olives occupe dans le italien des dimensions v e n d a b l e : ,661 m i l l i o n s d ' E C U S e n 1 9 8 4 , équivalent à une moyenne de 140 O00
installation et de O00 employé : des
- Conclusions
indications de fond, que l'on comme suit :
1
-
compétitive. Ce
à si
venait à ; le soutien conçu comme une à
i n s t a l l a t i o n s e s t d e v e n u , d a n s l e s f a i t s , u n
oléicoles ; 2 - l'activité
exigences de, l'emploi dans le
B lemps
; 3 - l a
l'économie
Compte tenu de ces éléments, il est bien difficile de la possibilité de les systèmes oléicoles existants.
nous conduit plutôt à à
à
Les de
les installations qui se
l e t y p e A , i l p r o c c d é à d e s
bancs de
(type B),
On ce
les de façon à les niveaux
les installations du type C, l'objectif
E n ce n'y a pas de
.
sensiblement dans les bilans des exploitations C e t
des hconomies dans les allant de 10 à plus de 50% ; taille, l'économie peut de 60
ce qui a été exposé, il mise
la
au point que l'on peut celles-ci
N e w d e u ¿ On des dépenses, dans l'économie,
1'Etat.
La à
l'aide inconvénients : en effet, il
les d e
soutien) ;
les
Si l'on le
de de l'aide soit à
(dont la signification est assimilable à l'indemnité la législation de 1975
m o n t a g n e s ) , s o i t à l a s t i m u l a t i o n d e l a
le capital,
à la
: c o m m e c h a c u n s a i t , à
de qualité l'image
qualité.
on de
le développcment. d'un
dont le l'économie et dans le du
dcs
Notes
L'estimation de la e t des codts a &té efyectuée en
selon les
l'estimation de et des c o i ~ t s est la suivanlc :
a) vendable, on s'est.
moyens de chaque type de des
1985-86. La a u11 une
;
c ) Les e t de
des données acquises
;
d ) le calcul des impôts est efi'ectué en lnultipliant les
les coefficients de ;
clle coût de la a é l e en f a i s a n t aux
