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Médecine sexuelle et reproduction

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Academic year: 2022

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732 Communications orales Médecine sexuelle et reproduction

CO 125

Le rôle de l’IRM dans l’évaluation diagnostique et algorithme

thérapeutique dans la maladie de La Peyronie : les résultats d’une série de 120 patients

V. Hupertan1,∗, W. Akakpo2, P. Fernandez3, I. Ouzaid3, A. Dache3, V. Ravery3

1Cabinet Urologie Paris, Paris, France

2AP—HP, Paris, France

3Hôpital Bichat, Paris, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :vincent.hupertan@me.com (V. Hupertan) Objectifs L’évaluation de la valeur ajoutée de l’IRM dans la prise en charge de la maladie de La Peyronie comme un outil dans l’évaluation initiale et au cours de l’algorithme de prise de décision avant le traitement.

Méthodes Entre 2012 et 2016, tous les patients présentés qui avait consulté pour une suspicion de maladie de La Peyronie ont bénéficié d’une évaluation clinique et une IRM du pénis. Les don- nées des 120 premiers patients ont été analysées et présentées. Le protocole d’IRM normalisée a été réalisée par un seul radiologue dédié. Il comprend une acquisition de 1,5 Tesla avec des séquences T1, avec et sans le gadolinium, une séquence T2, et une reconstruc- tion 3D de la cartographie des plaques. Le radiologue a également effectué une échographie du pénis.

Résultats Dans l’ensemble, 120 IRM ont été effectuées chez 110 patients. L’âge moyen de la cohorte était de 52 ans (24—75).

Sept patients ont eu un deuxième traitement après des injections de vérapamil. IRM nous a permis de détecter jusqu’à 20 % des plaques occultes à l’examen clinique ou les ultrasons, plaques actives ont montré élevées faibles signaux/sur T1 et T2 respectivement alors que les plaques de repos étaient des signaux haut/bas. Corréla- tions des résultats cliniques et IRM ont montré des plaques indolores peuvent rester actives sur l’imagerie. Dans la dépendance, plaques actives peuvent être vus que sur l’IRM et restent occultes à l’examen ou à ultrasons.

Conclusion L’IRM dans le cadre de l’évaluation initiale permets :

— confirmer les plaques : taille, nombre, localisation et caractère inflammatoire ou non ;

— identifier les lésions du corps caverneux qui ne sont pas palpables ;

— évaluer la réponse thérapeutique après traitement intra- lésionnels.

Fig. 1

Fig. 2

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.133

CO 126

Troubles sensitifs

post-« incision + patch » pour maladie de Lapeyronie

J. Terrier1,∗, R. Tal2, J. Mulhall3

1CHU Lyon Sud, Pierre-bénite, France

2New York, États-Unis

3MSKCC, New York, États-Unis

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :jean-etienne.terrier01@chu-lyon.fr (J. Terrier) Objectifs Les incisions patchs réalisées pour certaines maladie de Lapeyronie ne sont pas dénuées d’effets secondaires. Les troubles érectiles, la perte de longueur de verge et les troubles sensitifs sont les plus fréquents. L’objectif de cette étude était d’identifier le taux, la chronologie, et de définir des facteurs prédictifs de troubles sensitifs post-«incision patch».

Méthodes La population étudiée était constituée de patients, atteints de maladie de Lapeyronie, ayant bénéficié « d’incision patch » pour une courbure dorsal ou latéral. Les patients ont bénéficié d’une évaluation pré- et postchirurgicale qui incluait une évaluation sensitive et une évaluation de la courbure de verge suite à un test d’érection en consultation. Ils étaient suivis à 1 semaine, 1 mois, 6 mois, 1 et 2 an après la chirurgie. La sensibilité était éva- luée grâce au biothésiomètre et à une échelle visuelle analogique (0—10) où 0 définissait l’absence de sensation et 10 une sensation parfaite. Perte de sensation extensive (> 5 cm), majeure (2—5 cm), mineure (≤2 cm).

Résultats Soixante-trois patients ont été analysés. L’âge moyen était de 56±10 ans. Le temps moyen d’évolution de la maladie au moment de«l’incision patch»était de 15±7 mois. Soixante-quinze pour cent avait une seule courbure, 25 % avait une déforma- tion complexe. L’angle moyen de courbure était de 64. La durée moyenne de l’intervention était de 3,5±1,8 heures. Vingt et un pour cent avait une perte de sensation à une semaine, 21 % à un mois, 8 % à 6 mois et 3 % à 12 mois. Un patient (1,5 %) à 2 ans continuait à avoir une perte de sensation extensive sur le gland avec un seuil de sensation vibratoire particulièrement haut au biothésiomètre. L’analyse multivariée retrouvait qu’une durée opératoire > 4 heures était prédictif de perte de sensation à 6 mois, OR 2,1, 95 % CI 1,2—3,0 (p< 0,01).

Conclusion Les pertes de sensations de verge sont fréquentes après«incision patch». Elles diminuent en fréquence et en sévé- rité avec le temps. La durée opératoire est un facteur de risque de perte de sensation, probablement reliée à la difficulté de dissection des bandelettes neurovasculaires.

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Communications orales 733

Tableau 1 Score médian biothésiomètre, Scores 7 définit une sen- sibilité normale.

Tableau 2 Pertes de sensation.

Figure 1 Chronologie des pertes de sensation.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.134

CO 127

Drépanocytose et priapisme : rôle des paramètres hématologiques et

hémorhéologiques

L. Brureau1,∗, K. Cita2, N. Lemonne3, M. Billaud3, P. Connes2, S. Ferdinand2, B. Tressieres4, V. Tarer3, M. Etienne-julan3, P. Blanchet5, J. Elion6, M. Romana2

1CHU de Pointe-à-Pitre, Pointe-à-Pitre, France

2Inserm UMR 1134, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe

3CHU de Pointe-à-Pitre, unité transversale de la drépanocytose, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe

4CHU de Pointe-à-Pitre, CIC Antilles-Guyane, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe

5CHU de Pointe-à-Pitre, Service Urologie, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe

6Laboratoire d’excellence du globule rouge, Paris, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :laurent.brureau@chu-guadeloupe.fr (L. Brureau) Objectifs Le priapisme est une complication fréquente chez le patient drépanocytaire. L’objectif est d’étudier l’association entre le priapisme et la drépanocytose à propos des paramètres hémato- logiques et hémorhéologiques.

Méthodes Étude monocentrique qui a inclus 58 hommes atteints de drépanocytose, dont 28 ont déjà eu au moins un épisode de priapisme et 30 n’en ont jamais eu. Onze patients dans chacun des groupes ont rec¸u un traitement par hydroxycarbamide. Les para- mètres biologiques et hématologiques ont été obtenus selon les procédures de routine. La déformabilité, l’agrégabilité des globules rouges et la viscosité ont été mesurées par le LORCA (laser-assisted optical rotational cell analyzer). Les facteurs d’hémolyse ont aussi été analysés (ASAT, LDH, bilirubine, réticulocytes).

Résultats Les patients qui ont eu des épisodes de priapisme ont des indices d’hémolyse significativement plus élevés : ASAT (p= 0,01), LDH (p= 0,03), réticulocytes (p= 0,03). Une diminution de la déformabilité (p= 0,005) et une augmentation de l’agrégabilité (p= 0,01) des globules rouges sont significativement observées dans le groupe priapisme. En enlevant les patients traités par hydroxycar- bamide de l’analyse statistique, la diminution de la déformabilité (p= 0,01) et l’augmentation de l’agrégabilité (p= 0,03) sont aussi significativement observées dans le groupe priapisme. Les patients avec priapisme ont aussi des facteurs hémolytiques plus importants par rapport au groupe témoin (p= 0,01).

Conclusion Nos résultats confirment que le priapisme chez le patient drépanocytaire est associé à un taux plus important d’hémolyse. C’est la première étude à montrer le rôle de la défor- mabilité et de l’agrégabilité des globules rouges dans le priapisme indépendamment du traitement par hydroxycarbamide.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.135

CO 128

Le priapisme : analyse d’une série personnelle de 113 cas

P. Bondil1,∗, D. Carnicelli2

1Centre hospitalier métropole Savoie, Chambéry, France

2CHU de Grenoble, Grenoble, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :bondilp@wanadoo.fr (P. Bondil)

Objectifs En dehors des pays où la drépanocytose est fréquente, le priapisme est une pathologie rare d’où une prise en charge inhomogène et souvent retardée. Les séries publiées > 50 cas étant l’exception, la série et l’expérience (un des 3 piliers de l’EBM) d’un uro-andrologue référent du priapisme ont été analysées pour objec- tiver les éventuels changements survenus sur une longue période.

Méthodes Analyse rétrospective des principales caractéristiques (fréquence, mécanisme, étiologie, prise en charge, résultats) de tous les cas de priapisme vus, en phase aiguë ou non, entre janvier 1985 et décembre 2015 dans 3 lieux différents d’exercice.

Résultats Nombre : 113 cas (3,7/an) d’âge moyen 47,5 ans variant de 10 à 79. Mécanisme : presque toujours veineux sous forme aiguë (86 = 76,1 %) ou parfois chronique (21 = 18,6 %), rarement artériel (6 = 5,3 %). Étiologie : post-traumatique si artériel ; iatro- gène (55 = 63,9 %), idiopathique (22 = 25,6 %,) et hématologique (9 = 10,5 %) si veineux aigu. Délai de prise en charge : 54,6 heures en moyenne et 41 % seulement vus < 24eheure. Traitement : abstention (n= 3), médical exclusif (86 = 76,1 %) (embolisation ou pharmacolo- gique) et chirurgical (24 = 21,2 %) avec shunt d’Al-Ghorab (91 %).

Résultats : pas de séquelles érectiles pour tous les patients traités avant la 24eheure (médicalement). Pour les opérés (2 perdus de vue) : 3 sans séquelles, 6 pertes définitives d’érections et 13 avec érections partielles ou normales mais avec aide médicale. Le délai pré-thérapeutique a été le principal paramètre pronostique.

Conclusion Cette étude observationnelle montre que :

— le priapisme reste rare ;

— le priapisme veineux aigu reste une urgence sans progrès pour le délai pré-thérapeutique ;

— le recours à la chirurgie ;

— une diminution de l’étiologie iatrogène et une augmentation du priapisme chronique ;

— l’efficacité du traitement médical si < 24eheure.

La diffusion d’algorithmes pratiques devrait réduire les séquelles érectiles.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.136

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