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Québec EVALUATION DE DEUX METHODESET DE DEUX PÉRIODES POURL'INVENTAIRE DES HABITATSDE RATS MUSQUÉS

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EVALUATION DE DEUX METHODES ET DE DEUX PÉRIODES POUR

L'INVENTAIRE DES HABITATS DE RATS MUSQUÉS

par

Claude Daigle

Janvier 1992

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Direction de la gestion des espèces et des habitats Service des habitats

ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES ET DE DEUX PÉRIODES POUR L'INVENTAIRE DES HABITATS DE RATS MUSQUÉS

par

Claude Daigle

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Québec, Janvier 1992

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Ill

RÉSUMÉ

Le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche réalise des inventaires d'habitats de rats musqués (Ondatra zibethicus) depuis 1988. C'est l'inventaire aérien qui a été utilisé jusqu'à présent pour effectuer le travail et la majorité des utilisateurs sont satisfaits des résultats obtenus via cette méthode. Au Saguenay/Lac Saint-Jean nos inventaires ont produit des résultats douteux. Dans le but d'expliquer ces derniers, nous avons comparé les performances des inventaires aériens et terrestres. Ces travaux étaient répétés à deux reprises au cours de l'automne 1991 dans le but d'évaluer l'influence de la période de réalisation des travaux. Les résultats indiquent que l'inventaire terrestre est plus performant que l'inventaire aérien lorsque les conditions d'inventaire sont marginales. Toutefois, les deux méthodes produisent des résultats comparables lorsque les inventaires sont réalisés immédiatement avant la prise des glaces dans les marais. À ce moment, la qualité du travail est meilleure et ce, peu importe la méthode utilisée. Chacune des méthodes présente des avantages et des inconvénients. On choisira donc en fonction de critères spécifiques tels que l'accès aux habitats et les disponibilités humaines et financières.

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TABLE DES MATIERES

Page RÉSUMÉ iii TABLE DES MATIÈRES v LISTE DES TABLEAUX vii LISTE DES FIGURES ix

1. INTRODUCTION 1 2. AIRE D'ÉTUDE 2 3. MÉTHODE 2 3.1 Les inventaires aériens 2 3.2 Les inventaires terrestres 5 4. RÉSULTATS ET DISCUSSION 5 4.1 La méthode d'inventaire 5 4.2 La période d'inventaire 7 5. CONCLUSION 9

REMERCIEMENTS 10 LISTE DES RÉFÉRENCES 11

(7)
(8)

VII

LISTE DES TABLEAUX

Page Tableau 1. Nombre de huttes répertoriées par méthode et par période

d'inventaire 6

Tableau 2. Ressources nécessaires à la réalisation des travaux 8

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IX

LISTE DES FIGURES

Page Figure 1. Localisation des habitats inventoriés 4

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1. INTRODUCTION

Le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche s'emploie depuis 1988 à répertorier les habitats de rats musqués. Ce travail vise à les inscrire au plan des habitats fauniques pour les protéger par le biais de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. Plus spécifiquement, les inventaires poursuivent deux objectifs. Ils doivent démontrer la présence du rat musqué dans les habitats potentiels et délimiter la surface à protéger.

Plusieurs méthodes permettent d'atteindre ces objectifs. La technique utilisée jusqu'à présent est un recouvrement total d'habitats préalablement sélectionnés pour leur potentiel théorique.

L'inventaire est réalisé à bord d'un hélicoptère volant à basse altitude et à vitesse réduite. Le choix de cette méthode repose sur les avantages suivants:

- accès aux habitats;

- facilité à observer les huttes;

- précision de la cartographie des habitats;

- économie de temps.

Le survol a généralement lieu entre le 15 octobre et le 15 novembre. Pour choisir la période d'inventaire, on doit tenir compte de la construction tardive des huttes tout en minimisant les risques associés à la difficulté d'observation lorsqu'il y a présence de glace ou de neige dans les marais.

Conscients au départ que cette technique ne permet pas d'identifier les habitats où les rats utilisent uniquement des terriers, nous avons tout de même décidé de l'expérimenter pour l'évaluer en tenant compte des objectifs. Après trois années d'inventaires dans plusieurs régions du Québec, la majorité des utilisateurs affirment être satisfaits des résultats obtenus à l'aide de cette méthode. Les résultats des travaux effectués au Saguenay/Lac Saint-Jean sont différents à cet égard. Lupien (1990) présente des différences importantes entre les inventaires réalisés par les piégeurs et ceux du MLCP. Il suggère de vérifier certains éléments dans le but d'expliquer ces différences et d'ajuster, si nécessaire, la méthode d'inventaire pour augmenter

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la qualité des résultats. Le présent travail donne suite à ces préoccupations. On y aborde les deux points suivants:

- influence de la période d'inventaire sur les résultats;

- qualité des inventaires aériens relativement aux inventaires terrestres.

2. AIRE D'ÉTUDE

Les habitats inventoriés sont situés dans la plaine à l'est du lac Saint-Jean (figure 1). Ces habitats ont été sélectionnés pour la plupart parmi ceux visités en 1990 en tenant compte des différences observées entre nos inventaires et l'information fournie par les trappeurs. Pour des raisons économiques, nous avons retenu les habitats les plus près de l'aéroport. À cette liste, nous avons ajouté trois marais qui paraissaient intéressants à priori tout en étant situés à proximité des autres habitats sélectionnés.

3. MÉTHODE

Nous avons choisi d'inventorier onze marais à la même période que l'an dernier (15 octobre).

Nous sommes retournés les visiter deux semaines plus tard, soit durant la semaine du 28 octobre. Pour chacune de ces périodes nous avons procédé à un inventaire aérien immédiatement suivi d'un inventaire terrestre.

3.1 Les inventaires aériens

Les survols sont réalisés à bord d'un hélicoptère à une altitude variant généralement entre 60 et 100 mètres et à près de 75 kilomètres/heure. L'équipage est composé, en plus du pilote, d'un navigateur-observateur et d'un observateur installé à l'arrière de l'appareil, du même côté que le navigateur. Le pilote travaille ainsi à fournir de bonnes conditions d'observation du côté de l'aéronef où sont installés les observateurs. Nous avons remplacé le personnel d'observation pour le deuxième inventaire de façon à limiter les biais dûs à l'expérience du premier vol. Le navigateur-observateur du premier inventaire a toutefois pris place à l'arrière de l'hélicoptère à

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d'observateur muet. Cette présence devait permettre d'évaluer les différences non-quantifiables entre les deux inventaires aériens.

Au cours des deux inventaires, nous avons procédé au recouvrement total des marais dans le but de dénombrer et de localiser les huttes présentes lors de nos passages.

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MARAIS INVENTORIÉS

'•. Figure 1. Localisation des habitats inventoriés

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3.2 Les inventaires terrestres

Nous avons concentré nos efforts sur la bordure séparant l'eau libre du début de la végétation aquatique émergente. Généralement, nous nous sommes limités aux endroits accessibles par canot, quoiqu'à l'occasion nous ayons marché le long de cette bordure dans des secteurs non accessibles en canot, lorsque ceux-ci semblaient particulièrement répondre aux exigences des rats musqués. C'est le nombre de huttes et leur localisation qui étaient visés par nos recherches.

4. RÉSULTATS ET DISCUSSION

Nous avons mis à l'épreuve les deux méthodes une première fois durant la semaine du 15 octobre alors que la seconde série d'inventaires était réalisée les 28 et 29 octobre 1991. Le tableau 1 présente les résultats.

4.1 La méthode d'inventaire

Les résultats obtenus par les inventaires aériens et terrestres de la mi-octobre sont passablement différents les uns des autres. L'inventaire terrestre nous a permis de réaliser qu'à ce moment de l'année plusieurs huttes sont en construction. De tailles réduites, elles sont alors plus difficiles à observer du haut des airs comme au sol. L'inventaire aérien est la méthode la moins performante dans ces conditions. Quoique plusieurs éléments peuvent expliquer cette différence de 30 %, c'est la durée d'observation qui semble être l'hypothèse la plus plausible. En effet, la vitesse de l'hélicoptère ne peut être réduite (économiquement et techniquement) à un niveau comparable à celle du canot. Le temps d'observation par unité de surface étant moins grand, il est plus fréquent de manquer des huttes.

À la fin octobre, les deux méthodes d'inventaires présentent une différence d'environ 10 % au niveau du nombre de huttes répertoriées et ce, toujours à l'avantage de l'inventaire terrestre.

Compte tenu de l'importance de l'échantillonnage, cet écart est peu significatif et ces résultats peuvent être qualifiés de comparables. Précisons que les deux méthodes sont imparfaites et que certaines huttes sont observées lors d'un seul des deux inventaires. L'observateur muet a

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Tableau 1. Nombre de huttes répertoriées par méthode et par période d'inventaire.

HABITATS

Lac Duclos Réservoir Price Étang des Iles

Petit marais de St-Gédéon Grand marais de St-Gédéon (étang du sud)

Métabechouane Lac Kénogamichiche Lac Vert

Ruisseau du Pont Flottant Étang Cascouia

Ruisseau Chasseur TOTAL

15 AÉRIEN

6 3 0 3 1 0 11 1 1 0 2 28

OCTOBRE

TERRESTRE 8 0 0 4 1 0 24 1 1 0 1 40

28 AÉRIEN

8 1 0 1 2 0 42 2 1 0

? 571

OCTOBRE

TERRESTRE 10

3 1 3 5 1 38 2 1 0 2 66

1. Inventaire aérien au ruisseau Chasseur abandonné. Le total est incomplet.

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d'ailleurs observé des huttes non observées au cours du même vol par l'équipage régulier. Les huttes présentes dans les habitats au moment de l'inventaire ne sont pas toutes détectées par les observateurs quelque soit la méthode utilisée. Les résultats obtenus représentent donc un minimum de huttes pour chacun des habitats.

Le tableau 2 présente les ressources nécessaires à la réalisation des deux séries d'inventaire.

Précisons que ces chiffres sont étroitement liés aux habitats visités et qu'ils pourraient être fort différents pour d'autres habitats (taille, éloignement, etc.) La période où sont réalisés les travaux n'a pas influencé les coûts reliés à ces derniers. Près de 95 % des dépenses associées aux inventaires aériens sont attribuables au nolisementde l'hélicoptère. Finalement, l'estimation pour les travaux au sol cumule les frais d'utilisation des camions et les repas du personnel.

4.2 La période d'inventaire

C'est l'inventaire aérien qui a le plus bénéficié du déplacement de la période d'inventaire. Le nombre de huttes observées a plus que doublé du 15 au 28 octobre. Pour l'inventaire terrestre cet écart se chiffre à près de 20 %. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer ces différences:

- La construction des huttes a progressé entre le milieu et la fin du mois d'octobre. Certaines huttes ont grossi et il était alors plus facile de les observer.

- De nouvelles huttes ont été construites entre les deux périodes d'inventaire.

- La progression de l'automne entraîne généralement une hausse du niveau d'eau, ainsi qu'un dépérissement de la végétation aquatique. La superficie plus grande d'eau libre et la densité plus faible du couvert végétal augmentent le degré de visibilité des huttes.

Nos résultats, lorsque mis en relation avec les objectifs des inventaires, indiquent qu'il est préférable de réaliser les travaux le plus tard possible à l'automne. Cette affirmation est particulièrement vraie dans les habitats où le nombre de huttes est limité. Le retard de l'inventaire permet de mieux préciser quels sont les habitats de rats musqués qui méritent d'être cartographies au plan des habitats fauniques.

(19)

Tableau 2. Ressources nécessaires à la réalisation des inventaires.

Inventaires

Aériens

Terrestres

Ressources jours/personne

($)

2

12

humaines

$

1 300

800

Dépenses ($)

4 500

500

Total ($)

4 800

2 300

oo

(20)

5. CONCLUSION

La qualité de nos résultats est étroitement liée à la période où les travaux sont réalisés. Il est nettement avantageux d'effectuer les inventaires immédiatement avant la prise des glaces dans les marais. À ce moment, la technique d'inventaire utilisée influence peu nos résultats.

L'inventaire terrestre demeure moins coûteux que l'inventaire aérien. De plus, il peut être réalisé durant une période plus longue sans que la qualité des résultats ne soit affectée significativement.

Certains habitats sont toutefois difficiles d'accès par voie terrestre. Les inventaires aériens tout comme les inventaires terrestres permettent d'atteindre nos objectifs. On choisira donc la méthode en fonction de critères spécifiques tels que l'accès aux habitats et les disponibilités humaines et financières.

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10

REMERCIEMENTS

Je désire remercier Monsieur Gilles Lupien pour son aide précieuse lors de la préparation et la réalisation de ce travail. Ma reconnaissance s'adresse également à Messieurs Alain Desrosiers et Jean Lafrance pour leur collaboration aux inventaires ainsi qu'à Johanne Fradette pour la dactylographie du texte et à Monsieur Jean Berthiaume pour la production de la figure.

Finalement, je remercie Messieurs Alain Desrosiers, Michel Huot et Gilles Lupien pour la révision du document.

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11

LISTE DES RÉFÉRENCES

MLCP. 1983. Liste de la faune vertébrée du Québec, première édition. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Direction générale de la faune. 100 p.

LUPIEN, Gilles. 1990. Inventaire des habitats à rats musqués au Saguenay/Lac Saint-Jean en 1990. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Direction régionale du Saguenay/Lac Saint-Jean. 42 p.

(23)

Gouvernement du Québec Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Direction de la gestion des espèces et des habitats SP 1944-09-92

(24)

Document PDF numérisé à 300 DPI Reconnaissance optique de caractères Numériseur Kodak 1260/1280

Adobe Acrobat 6.0

Le 20 décembre 2004

Micromatt Canada Ltée

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