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Dans les années trente, Jean Giono fut le professeur JEAN GIONO, «CRUEL DÉFENSEUR DE LA PAIX» Jacques Mény

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Jacques Mény

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ans les années trente, Jean Giono fut le professeur d’espérance d’une jeunesse inquiète qui le prit pour guide, alors que rôdait la menace d’une nouvelle guerre : « Nulle rencontre entre des jeunes hommes de cette année 1936 qui ne soit empoisonnée par l’idée de la guerre dont le drame passe sur les visages à la moindre évocation d’un avenir », écrit le jeune romancier Daniel May dans les Cahiers du Contadour, la revue pacifiste créée et animée par Giono, dont Que ma joie demeure devient le livre de chevet de toute une géné- ration dès sa parution au printemps 1935. De toute la France, Giono reçoit des lettres d’étudiants enthousiastes qui « l’interrogent avide- ment sur tout ce qui les intéresse » : « Jamais on ne m’a écrit avec autant d’abondance et de tendresse », confie le romancier à son éditeur Louis Brun (1). Nombreux sont ceux qui font le voyage de Manosque pour rencontrer l’écrivain. Début septembre 1935, il emmène un groupe d’une cinquantaine de jeunes gens découvrir la montagne de Lure. La caravane s’arrête au hameau du Contadour et s’y installe. Huit autres réunions suivront au même endroit, deux fois par an jusqu’en sep-

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tembre 1939. Elles réuniront autour de Giono des centaines de jeunes venus retrouver sur ce plateau de Haute-Provence le contact avec la nature et partager son utopie pacifiste.

« Il n’y a qu’une seule gloire : c’est être vivant »

Soldat de la Grande Guerre, marqué à jamais par l’horreur de ce qu’il avait vu et vécu au front entre juin 1916 et octobre 1918, Giono revint des combats sain et sauf, et viscéralement pacifiste. Au début des années vingt, il commence à écrire, mais ses premiers textes occultent délibérément son expérience d’une guerre impossible à oublier. Il écrit

« pour la vie », pour faire « bouillonner la vie comme un torrent » (2). Son pacifisme et son antimilitarisme ne se manifestent dans son œuvre qu’au début des années trente avec son « roman de guerre », Le Grand Troupeau (1931), et l’autobiographie romanesque de sa jeunesse, Jean le Bleu (1932). Antibelliciste, Le Grand Trou-

peau n’est pas un pamphlet. Giono y démythi- fie la guerre en la dépouillant de tout aspect héroïque. Il raconte l’horreur d’une boucherie apocalyptique qui broie les combattants, quel

que soit leur camp. Il rend la guerre haïssable en portant à un excep- tionnel degré d’intensité les « images infernales » qui se sont gravées en lui sur le champ de bataille. Dans Jean le Bleu, évoquant la mort au front de Louis David, l’ami de sa jeunesse, il exprime pour la première fois son pacifisme sur un ton polémique : « Il n’y a pas de gloire à être français. Il n’y a qu’une seule gloire : c’est être vivant. » Giono explicite ce que sous-entendait Le Grand Troupeau : le véritable ennemi n’est pas le soldat en face, mais l’embrigadement patriotique pratiqué des deux côtés par des gouvernants qui ont attisé l’esprit de revanche.

S’adressant à l’ombre de son ami, parti combattre avec enthousiasme, il écrit : « On t’a trompé et puis on t’a tué à la guerre. Qu’est-ce que tu veux que j’en fasse de cette France que tu as, paraît-il, aidé à conserver, comme moi ? [...] Non, nous avons défendu le faux nom de tout ça.

Moi quand je vois une rivière, je dis “rivière” ; quand je vois un arbre,

Jacques Mény est président de l’Association des amis de Jean Giono.

Il a notamment édité les Lettres à la NRF (1928-1970) de Jean Giono (Gallimard, 2015).

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je dis “arbre” ; je ne dis jamais “France”. Ça n’existe pas. » Et il n’en veut pas à l’Allemand qui a tué son ami, car lui aussi a été trompé, car

« on lui avait dit que les rivières s’appelaient “Allemagne” » (3).

Engagement militant

Giono s’engage publiquement dans la voie de l’antifascisme et du pacifisme militant en mars 1933. La prise du pouvoir par Hitler l’a certainement incité à passer de l’action individuelle à la lutte poli- tique collective qui s’engage contre les totalitarismes s’installant en Europe. Nommé président du Comité d’action contre la guerre dans les Basses-Alpes, il s’exprime en réunion publique et dans la presse locale. En février 1934, son engagement devient national. Il rejoint les communistes en adhérant à l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR), dont il devient la figure de proue en Pro- vence. Il signe peu après le manifeste du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA), aux côtés de Gide, Alain, Breton, Malraux, Guéhenno, Romain Rolland, etc. Le 15 novembre suivant, paraît dans la revue Europe « Je ne peux pas oublier », le premier grand texte pacifiste de Giono, qui inaugure la série d’écrits polémiques et d’essais politiques qui jalonneront les cinq années de sa croisade pour la paix. Giono y appelle à la destruction de l’État capitaliste : « L’état capitaliste a besoin de la guerre. C’est un de ses outils. On ne peut tuer la guerre sans tuer l’État capitaliste. (4) »

Alors que jusqu’ici ses sympathies politiques allaient aux socialistes de la SFIO, Giono est désormais considéré comme un compagnon de route par les communistes. Lui ne se voit que comme un « sympathi- sant avancé » : il n’est allé du côté des communistes, dit-il, « que pour défendre éperdument la paix et la vie » (5). Libertaire par tradition familiale, Giono ignore la discipline partisane. Il réserve son « droit de critique » à l’égard des communistes et l’exerce dès mai 1935 en désavouant la signature du pacte d’assistance entre la France et l’URSS et la déclaration de Staline qui « comprend et approuve pleinement la politique de défense nationale de la France ». Il prend également

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part à la campagne internationale menée en faveur du dissident sovié- tique Victor Serge et rejoint les pacifistes du Comité de liaison contre la guerre et contre l’Union sacrée, qui s’est constitué en réaction au pacte Laval-Staline. Les rencontres du Contadour, qui naissent dans ce contexte, conduiront Giono à s’engager dans la voie d’un pacifisme qui se situe « en dehors de tous les partis politiques (même commu- niste) » et « contre tous les gouvernements » (6).

Les rencontres du Contadour

À cette époque, les œuvres de Giono sont une référence majeure dans le milieu des auberges de jeunesse. En août 1934, un groupe d’ajistes catholiques demande à Giono s’il accepterait de l’aider à créer une auberge dans la montagne de Lure. Un autre mouvement, proche des communistes, le Comité des auberges du monde nouveau, dont Giono est le président, propose aux personnes intéressées de se réunir le 1er septembre 1935 à Manosque pour visiter la Provence avec l’écri- vain comme guide. Pour les organisateurs, le nom de Giono « permet de creuser le bon sillon pour semer la graine utile des rencontres de jeunes ». Au même moment, dans Monde, la revue d’Henri Barbusse, Giono proclame sa résistance à toute guerre, affirmant : « Je suis un cruel défenseur de la paix. »

L’« aventure humaine » du premier « Contadour », en sep- tembre 1935, est un éblouissement qui marque à jamais tous ceux qui y ont participé : « Pour tous une vie nouvelle a commencé », écrit Giono, qui manifeste son « intention de créer une “Organi- sation Jean Giono contre la guerre” » et de prendre la tête de ce nouveau mouvement pacifiste qui, selon lui, est « déjà l’espoir de tant de jeunes gens ». Il s’agit de réunir des « hommes qui s’engage- ront à résister à un ordre de mobilisation », quitte à « se faire fusiller en bloc, si on l’ose » (7). Incapable de mettre sur pied une telle organisation, Giono en abandonnera vite l’idée. C’est à travers ses multiples « messages » à la jeunesse et dans une série d’essais poli- tiques qu’il exprimera sa pensée pacifiste pour que « chacun fasse

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son compte ». À l’exception de Batailles dans la montagne (1937), Giono met entre parenthèses l’écriture romanesque, pour rédiger des œuvres de combat : Les Vraies Richesses, Refus d’obéissance, Le Poids du ciel, Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix, Précisions, Recherche de la pureté. Dédié « à ceux du Contadour », Les Vraies Richesses s’adresse à ces étudiants « dont la jeunesse est si amère » et qui viennent vers lui. Dans ce poème politique publié en 1936, peu après la victoire du Front populaire, Giono revendique le mérite de pousser les hommes « à obéir au contrat mystique qui les attache au monde » (8). Mais avant de chercher à être heureux, il faut détruire la société moderne « bâtie sur l’argent » et destructrice des vraies richesses. Giono, qui lie la lutte contre le fascisme à la préservation de l’âme paysanne et à ce qu’elle représente pour l’avenir de l’huma- nité, oppose à la civilisation industrielle son utopie d’une société rurale autarcique et solidaire, qui lui semble être seule capable de conduire vers la joie dans la liberté et l’harmonie. Comme Que ma joie demeure, dont il est le prolongement théorique, cet essai est reçu avec enthousiasme par la jeunesse de l’époque. Giono a le sentiment d’être « utile » à cette jeunesse en lui proposant des « motifs d’ordre nouveau » : « Et la jeunesse les écoute et, de plus en plus, semble les entendre. (9) » Une jeunesse qu’il croit prête à le suivre dans son « refus d’obéissance » à un ordre de mobilisation, cette jeunesse qui rêve de fraternité internationale : « Nous ne voulons pas tuer demain nos camarades de route des vacances d’hier » (manifeste des ajistes lyonnais, reproduit dans Précisions) (10). Jeunes et paysans, sur lesquels Giono compte pour s’opposer à une nouvelle guerre.

Le 1er mars 1936, dans son « Message au Congrès mondial de la jeunesse pour la paix », il exhorte ces jeunes vers qui se tournent tous les espoirs : « Je veux vous dire qu’il n’y a rien au-dessus de la paix, et qu’il vous appartient à vous en premier d’obliger le monde à cet ordre et à cette joie. (11) » L’influence de Giono sur la jeunesse inquiète autant les milieux catholiques que les organisations com- munistes. Les uns pointent le danger d’une ivresse cosmique trop sensuelle qui détournerait la jeunesse du message évangélique ; les autres l’accusent de semer la confusion dans l’esprit des jeunes en

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jetant l’anathème sur la technique et le progrès, au lieu d’ouvrir leurs yeux sur les conflits économiques et sociaux. Certains vont même jusqu’à reprocher au prétendu « naturisme » de Giono de fournir

« des éléments essentiels au fascisme ».

Pacifisme intégral

En octobre 1936, Giono signe la première protestation contre les procès de Moscou. Bien décidé à rompre « avec les communistes, ou plus exactement les staliniens », il retarde le moment de rendre publique sa décision « pour ne pas donner des armes à la droite » (12). « Ni Hitler, ni Mussolini, ni Staline » (13) : la guerre qu’il voit venir ne sera qu’une « lutte entre dictateurs », qui n’acceptent pas le seul mot sur lequel il faut « se reformer » : liberté. Dans Le Poids du ciel (1938), Giono exprime avec véhémence sa haine de la « puan- teur dictatoriale » et son rejet de tous les partis, car « le partisan est obligatoirement guerrier ». Il martèle son credo : « Il faut détruire les partis et les chefs. Il n’y a de grandeur que dans l’individu et dans la liberté (14). » D’un antistalinisme féroce, le pamphlet de Giono s’at- tire les foudres communistes. Pour Nizan, les « prophéties » de Giono sont « le comble de la lâcheté intellectuelle ». Désormais, la ligne sur laquelle Giono campera sans nuances sera celle du pacifisme intégral, qui refuse la guerre quel qu’en soit le motif et rejette l’union sacrée, qu’on ne proclame « que quand il s’agit de mourir, jamais quand il s’agit de vivre » (15). Plus la guerre apparaît inévitable, plus il multi- plie messages et déclarations, en particulier dans La Patrie humaine, l’hebdomadaire du pacifisme intégral. Dans Précisions (1938), Giono appelle à « se libérer de tout » et à « se libérer surtout de l’armée natio- nale qui est un parti » (16). Il met en garde contre l’embrigadement

« par les nouveaux fascistes d’extrême gauche » qui veulent la guerre, comme tous les fascistes (17).

En mars 1938, après l’invasion de l’Autriche par l’armée de Hit- ler, Giono s’oppose au manifeste pour l’union nationale, signé par Aragon, Bernanos, Malraux, Mauriac, Guéhenno et Montherlant,

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comme à toute tentative d’« enrôlement anticipé ». En septembre, avec Alain et Victor Margueritte, il s’adresse aux chefs des gouverne- ments français et anglais, Daladier et Chamberlain, pour leur deman- der de « sauver la paix par tout arrangement équitable ». Le 29 sep- tembre, il se réjouit des accords de Munich qui, s’ils ne l’ont pas tuée, ont au moins « blessé » la guerre. Il envoie à Daladier un télégramme demandant que « la France prenne immédiatement l’initiative d’un désarmement universel ». Il songe même à rencontrer Hitler pour lui faire une demande identique. Son antistalinisme le pousse à adhérer au Comité national français de la Fédération internationale de l’art révolutionnaire indépendant (Fiari), qu’André Breton et Diego Rivera ont créée en juillet 1938 au Mexique avec Trotski.

1939 commence par une polémique. Giono a très durement criti- qué la prise de position de Romain Rolland qui, en septembre 1938, avait demandé à Daladier de prendre des « mesures énergiques » contre Hitler pour sauver « la paix européenne » (18). Pour lui, c’est un appel inacceptable à la guerre, qui signifie tout simplement le renoncement de Romain Rolland au pacifisme par soumission au parti communiste.

Avec Alain et d’autres défenseurs du pacifisme intégral, Giono signe le manifeste du « Centre de liaison contre la guerre » : « Non !!! » En juin, il rédige son dernier texte pacifiste, publié sous le titre Recherche de la pureté, préface à l’édition chez Gallimard des Carnets de moleskine, le journal de la Grande Guerre tenu par son ami Lucien Jacques. Ce texte d’une extrême violence oppose la lâcheté du guerrier au courage du pacifiste. Le 31 août, la revue Solidarité internationale antifasciste publie le tract « Ne frappe pas, écoute », où Giono réaffirme son refus de la guerre au nom de la vie. C’est au Contadour qu’il est informé de la mobilisation générale du 2 septembre. Assommé par la nouvelle, il ne semble avoir manifesté ni révolte ni désir de déserter en Suisse, comme cela lui aurait été proposé. Quand, le 3 septembre, le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à l’Allemagne, Giono, contrairement à ce qu’il n’a cessé d’affirmer depuis 1935, accepte d’être mobilisé. Une copie du tract « Ne frappe pas, écoute », trouvée dans une boîte aux lettres à Marseille, sert à justifier son arrestation, le 14 septembre, à la caserne de Digne où il a été affecté au secrétariat. Le 16, il est incar-

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céré au fort Saint-Nicolas à Marseille pour « infraction à la loi sur la presse » et « distribution de tracts défaitistes et d’écrits non visés par la censure ». L’enquête ne parvient pas à établir que Giono ait « incité des mobilisables à se soustraire à leurs obligations militaires », même si certains jeunes gens ont été « sur le point de vouloir refuser d’obéir à leur ordre de mobilisation, nourris qu’ils étaient de la prose pacifiste de Giono » (19). Détenu pendant deux mois dans des conditions très sévères, Giono est libéré le 10 novembre sur non-lieu, et dégagé de ses obligations militaires.

« Les hommes aiment la guerre »

Pour les uns Giono a trahi son pacifisme, pour les autres il en a été la victime héroïque. L’inutilité de ses années de lutte, qu’il consi- dère désormais comme une « erreur de jeunesse », a discrédité à ses yeux toute forme d’engagement collectif. Toujours par pacifisme, il approuve la cessation des hostilités demandée par Pétain en juin 1940, mais il fait le choix de ne plus se mêler de rien, de faire comme si la guerre n’existait pas, d’ignorer qu’elle continue sous l’Occupation. Il refusera tout autant de mettre sa plume au service de la Révolution nationale et de « collaborer à créer la mystique du retour à la terre », comme cela lui a été proposé par des émissaires du nouveau régime.

Jusqu’à la Libération, toujours au nom de son pacifisme, il renverra tous les belligérants dos à dos, résistants compris : « Je n’ai rien fait dans la Résistance, mais parce que je ne voulais rien faire pour ou contre la guerre. Je ne voulais faire la guerre d’aucune façon », dira-t-il après la guerre dans un entretien radiophonique. Le Journal de l’Occu- pation, qu’il tient en 1943 et 1944, révèle l’amertume et le pessimisme d’un pacifiste désenchanté, qui affiche alors « le plus profond mépris de toute la race humaine » : « J’ai eu tort de croire au pacifisme. Cela n’est pas fait pour l’homme. Il faut exalter la guerre. (20) » Giono ne cessera jamais de revenir sur les causes de l’échec de sa « grande bataille pour la paix ». En 1949, il note dans son carnet de travail : « Une lutte contre la guerre doit d’abord poser pour un premier principe que les

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hommes aiment la guerre. Partant de ce fait solide et prouvé, on risque d’échouer mais on ne risque pas d’errer, en tout cas. (21) » Et au jeune Pierre Bergé, qui sollicite son avis sur l’objection de conscience, il répond : « Tant que l’homme n’aura pas retrouvé ses Vraies Richesses, il ne pourra y avoir que du faux pacifisme. […] J’ai perdu espoir de faire entendre raison. Je crois que la raison s’entendra toute seule quand nous serons au fond de l’abîme. […] Je suis bien plus fier d’être l’arti- san d’une défaite que d’être l’artisan de la mort de cent mille jeunes gens d’abord trompés dans l’essentiel de leur mission humaine puis torturés pour l’erreur. (22) »

1. Revue Giono, n° 9, Association des Amis de Jean Giono, 2016, p. 40.

2. Jean Giono, « Je ne peux pas oublier », in Récits et essais, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1989, p. 264.

3. Jean Giono, Jean le Bleu, in Œuvres romanesques complètes, tome II, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1972, p. 179-180.

4. Jean Giono, « Je ne peux pas oublier », in Récits et essais, op. cit., p. 268.

5. Revue Giono, n° 9, op. cit., p. 47-48.

6. Jean Giono, Journal, in Journal, poèmes et essais, 2020, p. 62.

7. Idem, p. 53 et 59.

8. Jean Giono, Les Vraies Richesses, in Récits et essais, op. cit. p. 174.

9. Jean Giono, Journal, op. cit., p. 63.

10. Jean Giono, Précisions, in Récits et essais, op. cit., p. 613.

11. Idem, p. 1047.

12. Jean Giono, Journal, op. cit., p. 144.

13. Idem, p. 158.

14. Jean Giono, Le Poids du ciel, in Récits et essais, op. cit., p. 425.

15. Jean Giono, Journal, op. cit., p. 159.

16. Jean Giono, Précisions, in Récits et essais, op. cit., p. 622.

17. Jean Giono, Journal, op. cit., p. 158.

18. Jean Giono, Précisions, in Récits et essais, op. cit., p. 602-603.

19. « Jean Giono 1939-1945 », Revue Giono n° 13, 2020, p. 52-69.

20. Jean Giono, Journal de l’Occupation, in Journal, poèmes et essais, op. cit., p. 477.

21. Revue Giono n° 3, 2009, p. 33.

22. Idem, p. 17-18.

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