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La notion luthérienne de communauté: un modèle toujours actuel?

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La notion luthérienne de communauté: un modèle toujours actuel?

ASKANI, Hans-Christoph

Abstract

Askani discute la pertinence du modèle ecclésial luthérien de communauté.

ASKANI, Hans-Christoph. La notion luthérienne de communauté: un modèle toujours actuel? In:

Cholvy, G. Nouveaux mouvements et nouvelles communautés. Montpellier : Université Paul Valéry, 1999. p. 29-37

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:30388

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NOUVEAUX MOUVEMENTS ET

NOUVELLES COMMUNAUTÉS

Actes réunis par Gérard CHOLVY

Vllr Université d'été d'histoire religieuse

Arras (Pas-de-Calais 12-15 Juillet 1999

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NOUVEAUX MOUVEMENTS ET

NOUVELLES COMMUNAUTÉS

Actes réunis par Gérard CHOLVY

CENTRE REGIONAL D'HISTOIRE DES MENTALITES 'UNIVERSITE PAUL VALERY

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I l 13 14

!5

3 et suivantes.

Décret gentes sur l'activité missionnaire de l'Église, 1'1° 15. Cf. le 11° 19.

L'Église en chantier. Cerf. 1995. p. 77-87; la ci~tion ~st à la p. 78.

Titre du livre paru chez Fayard en 1988, avec des mterv1ews des fondateurs, p. 30; cf. p. 62-67.

Cf. ibidem p. 65.

LA NOTION LUTHÉRIENNE DE COMMUNAUTÉ :UN MODÈLE TOUJOURS ACTUEL ?

Hans-Christoph ASKANI

Le titre de mon exposé formule une question. Une question veut une réponse. La question est la suivante : « La notion luthérienne de communauté: est-elle un modèle toujours actuel?» La réponse est brève: Non.

Pourquoi est-elle si brève et si négative? Cela est dû à la formulation de la question. «La notion luthérienne de communauté : un modèle toujours actuel ? » - cette formulation présuppose plusieures choses :

1) que nous avons affaire ici à un modèle 2) que l'on peut choisir entre plusieurs modèles

3) que l'actualité soit le critère selon lequel se mesure la valeur des modèles.

Les trois présuppositions sont fausses, elles ne sont pas conformes au sujet auquel elles veulent s'appliquer. Cela facilite beaucoup la réponse, elle est tout simplement : non, la notion luthérienne de communauté n'est surtout pas un modèle toujours actuel.

Demandons-nous en quoi les trois présuppositions sont inadéquates :

Ad 1) La communauté - selon sa compréhension luthérienne - n'est pas un modèle. Le terme «modèle» implique qu'il y en a plusieurs possibles : un modèle luthérien, un modèle catholique romain, un modèle calviniste, un modèle plus moderne, un modèle moins ecclésiastique, etc ...

La communauté «luthérienne )>1 n'est pas un modèle, un type, une des formes de communauté possibles qui expriment telle ou telle

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spécificité. La communauté « luthérienne » est autre chose. Quoi

? Une plus est, une

Ad 2) J'avais parlé d'un deuxième point, qui lui aussi est évoqué par la notion du « modèle ». Le terme « modèle » implique un choix.

n

y en a plusieurs: on choisira le meilleur ou - en tout cas- celui qui nous convient le mieux. Le titre de notre « Carrefour » ( « Nouveaux mouvements et nouvelles communautés ») fait allusion à quelque chose comme un marché : beaucoup de mouvements, beaucoup de nouvelles communautés - il faut choisir, et même si on ne choisit aucune des « propositions », on a choisi ! Selon une compréhension luthérienne, on ne choisit pas, on est choisi. Ce n'est pas nous qui choisissons, c'est quelqu'un d'autre qui nous a choisi.

Le problème que nous voudrions aborder exige apparemment ses propres paramètres; il ne suffit pas que nous arrivions avec nos présuppositions, nos concepts, nos questions, auxquels le problème devrait s'adapter. Non, le problème exige - en tant que tel - déjà une certaine «mobilité» de notre part car, en effet, ce sont deux choses différentes que choisir ou être choisi. Il faut donc un effort intellectuel pour déplacer la problématique jusqu'à ce qu'elle devienne une problématique pertinente.

Ad 3) « La communauté luthérienne - un modèle actuel ? » Mais que veut dire «actuel»? Qui définit l'actualité? Notre temps, notre époque? Évidemment, avons-nous tendance à dire. Mais peut- être que l'actualité de la communauté chrétienne est tout autre? Peut- être qu'elle définit son actualité elle-même au lieu de la laisser définir.

Nous avons jusqu'à maintenant mis au jour quelques implications de la question formulée dans le titre.

Le point le plus important a été de v'oir que la communauté - selon sa compréhension luthérienne - n'est pas un modèle mais une réalité. En outre, une réalité qui ne se laisse pas transformer en modèle. Pourquoi pas ? Parce que nous ne disposons pas de cette réalité. Quelle est donc notre attitude par rapport à elle ? La réponse peut être donnée assez vite et simplement : nous la croyons. Un interprète de Luther a dit que l'Église chrétienne (la communauté

31 chrétienne) était incomparable à toute autre communauté.2 - Parce

est ? Parce milieu d'un ou

méchant elle serait une ne moins méchante? Non, parce qu'elle est invisible, radicalement invisible.

Le terme d'invisibilité par rapport à l'Église n'a pas été inventé par Luther. Que la tête de l'Église - le Christ - soit invisible et que son corps - l'Église - participe (justement dans sa visibilité) à cette invisibilité faisait partie de la tradition. Mais Luther, dans sa quête de ce qu'est l'Église a découvert une notion d'invisibilité qui était nouvelle. Selon une compréhension traditionnelle, il y a un signe visible qui renvoie et participe à une chose invisible. Et la réalité invisible nous est « donnée » à l'aide - par l'intermédiaire - de la chose (du signe) visible. Cette notion d'invisibilité: un monde visible et un autre monde invisible ne suffisait pas à Luther pour comprendre l'Église. Ce qu'il comprend par invisibilité, ce qu'il decouvre comme invisibilité renvoie au centre de sa théologie :

Ce que nous sommes dans une dernière instance, ce que nous sommes face à Dieu, c'est seulement Dieu qui nous le dit. Aucune œuvre de l'homme aussi bonne soit-elle ne peut nous donner la moindre indication de notre statut devant Dieu.

Luther exprime par un paradoxe la radicalité de cette approche : l'homme est en même temps pécheur et juste. «

n

est pécheur dans la pleine réalité, mais il est juste en vertu du jugement et de la promesse certaine de Dieu. »3 C'est cela la vraie invisibilité: si nous nous regardons, nous voyons le contraire de ce que nous sommes. Autrement dit : Dieu pense à propos de nous le contraire de ce que nous pensons de nous-mêmes. Ou autrement dit encore : Ce que nous sommes au plus profond, ce n'est pas ce que nous sommes (notre substance) mais ce que Dieu dit.

Ce paradoxe est au fond de la compréhension luthérienne de l'Église. Elle est ce que Dieu dit d'elle et non pas ce que nous faisons d'elle. Ou autrement dit : en tant qu'Église nous sommes ce que Dieu dit et fait de nous. C'est pour cela que - selon Luther - l'Église (la communauté chrétienne) est incomparable à toute autre communauté humaine. Et c'est pour cela que nous ne pouvons jamais dispo5er d'elle. Sa réalité ne se transformera jamais en modèle : elle est réalité, elle est réalité dans un sens ininterrogable; · elle est - d'une certaine

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manière - la réalité la plus réelle. Une réalité nouvelle et un nouveau réalité.

Elle est création de Dieu; non pas ml.e création de plus (après la première création), mais la vraie création, la nouvelle création. La nouvelle création de nous par quelque « chose » qui est radicalement et à jamais extérieur à nous : la Parole de Dieu.

, Nous avons vu que Luther souligne l'invisibilité de l'Église.

Que l'Eglise soit invisible, est-ce que cela veut dire qu'elle est au ciel et non pas sur terre, qu'elle peut rester dans l'obscurité et qu'elle n'a pas besoin de devenir réelle ? Cela serait un malentendu. Il serait en effet absurde de dire que la vraie Église n'a rien à faire avec la terre, avec notre monde. L'Église doit apparaître. Et c'est justement l'Église invisible qui apparaît. Ce n'est pas l'Église visible qui apparaît et l'Église invisible qui resterait là où elle est. (Comment pourrait-elle rester là où elle est si elle est vraiment invisible ? Si elle est invisible il n'y a pas un là ou elle est !) Non, c'est l'Église invisible même qui est l'Eglise sur terre.

Comment apparaît-elle? Comme le dit la Confession d'Augsbourg, dans la Parole de Dieu et les sacrements4, et donc de manière invisible ! Ce qui se joue dans la prédication de la Parole, et c'est-à-dire entre la Parole et la foi, entre les sacrements et la foi, est un événement du don de l'Évangile et de son écoute dans la foi. Et cet événement est profondément invisible (dans le sens que j'ai indiqué) et néanmoins et justement ainsi présent. L'Église invisible est la présence - la réalité présente et la présence réelle - de Jésus-Christ sur terre.

Essayons de discerner quelques implications de cette compréhension de la communauté chrétienne.

1) L'Église est invisible. Cette invisibilité est radicale et elle est une invisibilité qui ne s'ajoute pas à d'autres caractéristiques de l'Église (sainte, universelle etc. et en plus invisible), mais cette invisibilité est la caractéristique la plus profonde de l'Église, elle implique toutes les

autres caractéristiques de l'Église : sa sainteté, son son etc ...

Cela (cette vision radicale de l'invisibilité) a des conséquences pour le rapport entre l'Église visible et l'Église invisible. L'Église visible ne renvoie pas à l'Église invisible mais l'Eglise invisible contredit l'Église visible, comme l'homme juste est une contradiction par rapport à l'homme pécheur et comme Dieu qui justifie l'homme contredit l'homme qui veut se justifier lui-même.

Une petite esquisse peut peut-être aider à comprendre ce que Luther veut dire. On peut imaginer plusieurs modèles de la relation entre l'Église visible et l'Église invisible :

a) b)

c)

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a) L'Église invisible se trouve au sein de l'Église visible sans

que forcément tout membre de aussi un

de l'Église invisible.

b) Les membres de l'Église invisible font partiellement partie de l'Église visible, mais il n'est pas nécessaire d'appartenir à l'Église visible pour appartenir à l'Église invisible.

c) Les membres de l'Église invisibles sont tout autres que les membres de l'Église visible.

On a souvent interprété la compréhension luthérienne du rapport entre l'Église visible et l'Église invisible selon le type b). C'est faux. S'il est vrai que l'Église invisible contredit l'Église visible, ce type de relation n'apparait dans aucune des trois esquisses - et en outre aucune autre esquisse ne pourrait illustrer ce rapport qui est un rapport vivant et qui ne se fonde pas sur une distinction déjà donnée pour que la contradiction puisse avoir lieu, .mais qui s'établit en tant que distinction et rapport dans la contradiction même.

2) Si l'Église est radicalement invisible, quel est le rapport entre l'Église entière (universelle) et la communauté particulière? Plusieurs

possibilités sont imaginables : ,

a) la somme des communautés particulières forme l'Eglise entière

b) l'Église entière est l'« idée» de l'Église; cette «idée» se reflète, apparaît dans les communautés particulières

c) l'Église entière est la réalité primordiale de ce qu'est l'Église; les communautés particulières sont Église dans la mesure où elles participent à l'Église entière.

Est-ce que la communauté « luthérienne » appartient à un des trois types? Dans une optique reformée on dirait peut-être qu'elle appartient au troisième type; dans une optique catholique on dirait peut-être qu'elle appartient au premier type. Dans une optique luthérienne il faut dire qu'elle n'appartient à aucun des trois. Selon une compréhension luthérienne la communauté particulière - aussi bien sur un plan temporel que sur un plan objectif- ne précède ni succède à l'Église universelle. La communauté particulière est l'Église.

Comment est-ce possible? C'est possible parce qu'elle n'est pas la communauté particulière.5

35 compréhension luthérienne de l'Église ne se

une une une ... , ... ..

sur un rassemblement des chrétiens (aussi modeste ou universel soit- il) ; elle se fonde sur la Parole de Dieu qui est annoncée et qui trouve sa réponse dans la foi. Là où cene Parole est prêchée et crue, là est l'Église et la communauté en même temps.

, 3) On peut interpréter la relation entre l'Église visible et l'Eglise invisible comme un rapport de renvoi et de dépassement.

L'Église invisible dépasse l'Église visible, mais cette dernière renvoie à la première et elle participe à elle. Ce n'est pas la conception luthérienne de l'Église.

- Nombre d'interprètes ont dit que Luther au lieu de traiter l'Église visible se concentre sur l'Église invisible, sur l'Église invisible seule. Ce n'est pas vrai. Luther ne parle pas - au lieu de parler de l'Église visible - de l'Église invisible. Il s'intéresse au rapport des deux.

Mais ce rapport n'est pas un rapport de dépassement et de renvoi mais un rapport de contradiction. « L'Église visible est qualifiée et déterminée par l'Église invisible. » 6 Cene qualification est une qualification constante et constamment critique. Non pas : l'Église invisi91e devient visible (comme la Parole s'est incarnée), mais l'Église n'~st Eglise que là où elle est qualifiée et c'est-à-dire contredite par l'Eglise invisible. Que veut dire théologiquement cette contradiction fondamentale ? Cela veut dire que le péché et la pénitence font partie de la définition de l'Église. L'Église est une pécheresse.

Après tout ce que nous avons dit jusqu'à maintenant, on pourrait comprendre cela dans le sens suivant: évidemment le péché et la pénitence relèvent de l'Église visible, l'Église invisible pourtant est pure et sainte. Cela serait un dernier malentendu, comme s'il y avait d'un côté l'Église visible et de l'autre l'Église invisible. Mais ce n'est pas le cas; une telle répartition comprendrait l'Église invisible selon le p~radigme de l'Église visible, et serait par conséquent l'abandon de l'Eglise invisible. Leur rapport n'est pas un rapport de répartition mais un rapport dynamique. En ce qui concerne l'Église comme pécheresse (et d'ailleurs en ce qui concerne toute compréhension de l'Église) la distinction entre 1 'Église invisible et l'Église visible est indispensable, mais la simple séparation entre les deux n'est pas possible. Nous

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n'avons pas d'un côté l'Église sainte et de l'autre côté l'Église pécheresse. L'Église est sainte en tant que pécheresse et pécheresse en tant que sainte.

·Comment peut-elle être sainte et pécheresse en même temps ?

Et comment est-il possible de dire, comme Luther l'a dit, que l'Église est la plus grande pécheresse ?7 Elle est la plus grande pécheresse parce qu'elle reconnaft grâce au Christ ses péchés et demande pardon.

Le pardon est la source de la connaissance de ses péchés. Là où il y a pardon il y a péché et là où il y a péché il y a sainteté.

Dans le pardon que l'Église reçoit, elle a sa sainteté ; ainsi sa pénitence est sa vraie dignité.Pour exprimer ce paradoxe, Luther a dû parler de l'Église invisible pour pouvoir parler de l'Église visible.

Notes

2

4

\ t\ s

D'ailleurs Luther ne voulait jamais que cette communauté (cette Église) s'appelle « luthérienne » ; c'était, d'après lui, la chose la plus aberrante - elle est tout simplement une communauté «chrétienne». C'est pour cela que je précise : La communauté - selon sa compréhension luthérienne -.

H.-J. lW AND, Nachgelassene Werke 5, München, Kaiser, 1974,248: « ...

daB sie keine Analogie hat in irgendeiner anderen Gemeinschaft. »

« ... simul peccator et iustus; peccator re vera, sed iustus ex reputatione et promissione Dei certa » (WA 56,272,17s. à propos de Rom 4,7. Cité par H.-J. lW AND, Glaubensgerechtigkeit, München, Kaiser, 1980, 212s.)

«L'Église est l'assemblée des saints, dans laquelle l'Évangile est enseigné [prêché] dans sa pureté et les sacrements SOJ'\t admini~trés dans les règles (recte administrantur). » (CA VII, cf. La foi des Eglises luthériennes, Paris/Genève, Cerf/Labor et Fides, 1991, 46.)

« Dans l'annonce de l'Évangile se forme - indépendÇmment du nombre, dl lieu et des circonstances - dans et avec les communautés (pl.) la communauté (sing.). » ("lm Erklingen des Kerygma formt sich, von Zahl, Ort und Umstanden grundsatzlich unabhangig, in und mit den Gemeinden (pl.) jeweils die Gemeinde (sing.)." (G. GWEGE, Art. « Gemeinde », in Die Religion in Geschichte und Gegenwart, Tübingen, Mohr, 1-58, Vol. 2, 1327.) La communauté particulière est la communauté universelle parce qu'elle n'est pas la communauté particulière mais la communauté chrétienne.

6

7

37

« . . . die sichtbare Kirche bekommt ihr Qualifikation, ihre Bestimmtheit von der unsichtbaren Kirche her. » H.-J. lW AND, op. cit. 249.

«Non est tarn magna peccatrix ut Christiana ecclesia. >> M. Luther, Predigt am Ostersonntag, 9. April 1531, WA 34/1,276,7s, cité par E. JÜNGEL, Die Kirche ais Sakrament ?, in Wertlose Wahrheit, München, Kaiser, 1990, 331.

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