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ce de l IRM dans le suivi du patient gnostic de la SEP par IRM et erreurs diagnostiques possibl

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Rendez-vous Face à Face SEP

Pr. François Cotton

Chef de pôle imagerie des Hospices Civils de Lyon Président de la Société Française de Neuroradiologie Responsable du groupe imagerie de l’OFSEP

CREATIS, Unité CNRS UMR 5220, INSERM U1206 équipe transversale SEP

Université Claude Bernard Lyon 1

Place de l’IRM dans le suivi du patient

Diagnostic de la SEP par IRM et erreurs diagnostiques possibles

Séance du 03 novembre 2020

(2)

LIENS D’INTÉRÊTS

L’auteur déclare avoir des liens d’intérêts avec:

Bayer Schering, Biogen IDEC, Bracco imaging, Guerbet, Novartis

(3)

Comment

Gadolinium, ce qui a changé…

http://www.ofsep.org/fr/

(4)

Rupture de la BHE

- Délai - Dose

- Transfert d’aimentation - Champ

- Relaxivité du produit de contraste

Cotton et al.

neurology 2003

Rehaussement moyen T1Gd d’une lésion active: 2 semaines Suivi en IRM classique pour dépister des lésions actives: 1 IRM annuelle ????

Semaine 1 Semaine 2

Semaine 3 Semaine 4

(5)

PREUVE DE L’ACCUMULATION DE GADOLINIUM ?

PREUVE DE CONSEQUENCES CLINIQUES DE CETTE ACCUMULATION:

Gadolinium encephalopathy in a patient with renal failure.Maramattom BV, et al. Neurology. 2005 1276-8.

FAUT T’IL MODIFIER LES PRATIQUES ?

Intracranial Gadolinium Deposition after Contrast-enhanced MR Imaging.

Radiology. 2015 McDonald RJ and al.

OUI (

injections itératives, PDC linéaires++, non lié à la fonction rénale, non lié à la rupture de la BHE)

NON

(en dehors de l’encéphalopathie au Gadolinium)

COURTESY

Stéphane Kremer

OÙ:

noyaux dentélés, striatum, néocortex…

(6)

6

Suivi dans la

sclérose en plaques

Hypersignal T1, forme plus

grave de SEP ?

(7)

Femme 38 ans forme SP depuis 10 ans

Roccatagliata L, radiology 2009

46% des patients avec une forme rémittente

progressive ont des hypersignaux T1 des Nx dentelés.

Le score EDSS est plus haut chez les patients avec un hypersignal T1

Difficile de savoir au final quelle est la poule et l’œuf, nombreux facteurs confondants dans la SEP

En 2009, la présence de gadolinium dans le cerveau n’était pas connu

(8)

Quand ?

New OFSEP recommendations for MRI assessment of multiple sclerosis patients: Special consideration for

gadolinium deposition and frequent acquisitions. Brisset JC, Kremer S, Hannoun S, Bonneville F, Durand-Dubief F, Tourdias T, Barillot C, Guttmann C, Vukusic S, Dousset V, Cotton F. J Neuroradiol. 2020; 47(4):250-258

(9)

9

Nouvelles

lésions en rouge Lésions qui diminuent

de taille en bleu

Philips 3T ingenia 3DFLAIR Mai 2013, 5 mn

Philips 3T Elition CS 3DFLAIR Septembre 2018, 3 mn

Atrophie en bleu

Prise de poids en rouge

IA, aide à la détection de lésions actives

LOBBI (ISP concerto 9.3): technique de soustraction entre plusieurs points temporels

(10)

Cas clinique numéro 1: SEP active

Homme de 54 ans, EDSS à 5, forme rémittente évoluant depuis plus de 15 ans. Nouvelle poussée clinique après arrêt de traitement immunosupresseur

Sur l’IRM encéphalique

présence de lésions rehaussées et non rehaussées. On note sur la séquence FLAIR un aspect en anneaux concentrique des lésions inflammatoires.

Il s’agit ici d’un rebond après arrêt de traitement.

(11)

Cas clinique numéro 2:

rehaussement de lésions IRM anciennes sans poussée

Femme de 37 ans, formes rémittente-progressive traitée, pas de poussée clinique actuelle, EDSS à

Sur l’IRM encéphalique:

-  charge lésionnelle élevée en FLAIR

-  Présence d’une lésion active paraventriculaire droite, rehaussée en anneau incomplet, sur lésion ancienne (trou noir central)

-  Atrophie corticale préfrontale et sous-corticale (élargissement des ventricules pour l’âge)

(12)

Cas clinique numéro 3:

modifications IRM sans poussée

Femme de 26 ans, forme rémittente débutante, EDSS à 2, découverte de lésions

inflammatoires rehaussées de petites tailles alors que la patiente est asymptomatique

Sur l’IRM encéphalique,

présence sur cette coupe acquise en 3DT1 echo de gradient post injection, de deux lésions infra- centimétriques situées dans des zones non éloquentes.

(13)

Cas clinique numéro 4: apparition de trous noirs

Homme de 32 ans, forme rémittente progressive, EDSS à 5

Sur l’IRM encéphalique,

multiples trous noirs en T1 (flèches), sans rehaussement sur les séquences après injection de gadolinium.

FLAIR

T1SAG

T1

T1Gd

(14)

Cas clinique numéro 5: apparition de troubles cognitifs

Homme de 33 ans, forme secondairement progressive, première poussée à l’âge de 19 ans

Sur l’IRM encéphalique réalisée en 3DFLAIR sur une 3T:

Multiples lésions démyélinisantes périventriculaires, calleuses, juxta-corticales, corticales (flèches)

(15)

Vous évoquez (CS) ? A- Abcès à pyogène B- Sclérose de Balo C- Abcès parasitaire D- Glioblastome

E- Métastase

Cas clinique numéro 6: Femme de 62 ans, tableau rapide d’hémiparésie droite

(16)

Vous évoquez (CS) ? A- Abcès à pyogène B- Sclérose de Balo C- Abcès parasitaire D- Glioblastome

E- Métastase

Cas clinique numéro 6: Femme de 62 ans, tableau rapide d’hémiparésie droite

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Susceptible

(18)

Femme de 46 ans, déficit visuel gauche non douloureux

?

(19)

19

Femme de 46 ans sans ATCD, déficit visuel gauche non douloureux

Vous évoquez (CM) ?

1- Gliome de bas grade 2- Ischémie artérielle 3- Thrombose veineuse 4- Lésion démyélinisante

5- Syndrôme radiologique isolé

(20)

20

Femme de 46 ans sans ATCD, déficit visuel gauche non douloureux

Vous évoquez (CM) ?

1- Gliome de bas grade 2- Ischémie artérielle 3- Thrombose veineuse 4- Lésion démyélinisante

5- Syndrôme radiologique isolé

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Développement péri-veinulaire des lésions

Demyelinating plaque (Dawson finger)

Lumsden, 1955

Imagerie de susceptibilité magnétique

(22)

Pas les dents

(23)

Femme de 38 ans, 3 enfants, aide soignante, hospitalisée en urgence pour aphasie depuis plusieurs jours avec douleur dentaire.

(24)

Votre diagnostic?

A- Encéphalite à VIH

B- Encéphalite herpétique C- Sclérose en plaques

D- Adrénoleucodystrophie E- ADEM

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Lésions

démyélinisantes synchrones.

Aspect annulaire des lésions en diffusion et prise de contraste en fer à cheval.

Votre diagnostic?

A- Encéphalite à VIH

B- Encéphalite herpétique C- Sclérose en plaques

D- Adrénoleucodystrophie E- ADEM

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Formes parfois tumorales de lésions inflammatoires dans la substance blanche

Baisse de l’ADC en relation avec l’hypercellularité

Formes

inflammatoires

pseudo-tumorales

(Marburg)

(27)

Homme de 60 ans, déficit moteur + ataxie subaiguë Courtesy Pr. Claire Boutet

Forme ADEM-like du

COVID-19

(28)

7

1 2

8

8 9

6

3A 3B 4 5

11

Neurologic and neuroimaging findings in patients with COVID-19: A retrospective multicenter study. Kremer S, Lersy F, Anheim M, Merdji H, Schenck M, Oesterlé H, Bolognini F, Messie J, Khalil A, Gaudemer A, Carré S, Alleg M, Lecocq C, Schmitt E, Anxionnat R, Zhu F, Jager L, Nesser P, Mba YT, Hmeydia G, Benzakoun J, Oppenheim C, Ferré JC, Maamar A, Carsin-Nicol B, Comby PO, Ricolfi F, Thouant P, Boutet C, Fabre X, Forestier G, de Beaurepaire I, Bornet G, Desal H, Boulouis G, Berge J, Kazémi A, Pyatigorskaya N, Lecler A, Saleme S, Edjlali-Goujon M, Kerleroux B, Constans JM, Zorn PE, Mathieu M, Baloglu S, Ardellier FD, Willaume T, Brisset JC, Caillard S, Collange O, Mertes PM, Schneider F, Fafi-Kremer S, Ohana M, Meziani F, Meyer N, Helms J, Cotton F. Neurology. 2020 Sep 29;95(13):e1868-e1882.

(29)

Neuroinflammation et neurodégènerescence

(30)

Homme de 33 ans, SEP connue, hémiparésie gauche

Comment expliquez vous l’hypersignal FLAIR de la pyramide bulbaire droite (CS) ?

-  plaque de SEP -  AVC

-  artefact

-  dégénérescence wallérienne du faisceau pyramidal

-  maladie de Devic

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Homme de 33 ans, SEP connue, hémiparésie gauche

Comment expliquez vous l’hypersignal FLAIR de la pyramide bulbaire droite (CS) ?

-  plaque de SEP -  AVC

-  artefact

-  dégénérescence wallérienne du faisceau pyramidal

-  maladie de Devic

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Dégénérescence wallérienne du tractus cortico-spinal

(33)
(34)

Femme de 48 ans, suspicion de neurolupus

(35)

Vous évoquez (CS)

-  une microangiopathie thrombotique dans le cadre d’un lupus

-  une SEP

-  un neurolupus sans microangiopathie -  une thrombophlébite

-  des lésions vasculaires liées à l’âge -  un lymphome multifocal

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Vous évoquez (CS)

-  une microangiopathie thrombotique dans le cadre d’un lupus

-  une SEP

-  un neurolupus sans microangiopathie -  une thrombophlébite

-  des lésions vasculaires liées à l’âge -  un lymphome multifocal

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La survenue d’une microangiopathie thrombotique est observée dans 3% des cas de lupus, avec des manifestations rénales et/ou extra-

rénales. Elle est associée à la présence d’anticorps anti-phospholipides.

Intérêt de la séquence d’imagerie de susceptibilité magnétique

(38)

Rester humble

(39)

Homme 76 ans, Troubles cognitifs, essai L….

IRM février 2014

IRM mars 2014 Artériographie

Mars 2014

Hémorragie méningée, hémosidérose, rehaussement leptoméningé

(40)

Angiopathie amyloïde

Hémosidérose

Homme 76 ans, Troubles cognitifs, essai L….

Nouvelle IRM avec des séquences HR SWI

(41)

Un thalamus troué…

(42)

Un homme de 47 ans est adressé pour un déficit progressif moteur gauche.

ATCD: toxicomanie, alcoolisme chronique, SIDA (taux de CD4 est à 157/microl), hépatite C. LCS normal

(43)

L’hémiparésie G est expliquée par (CS) ? A- l’atteinte thalamique

B- l’atteinte du bras antérieur de la capsule interne droite

C- l’atteinte du mésencéphale

D- une lésion du faisceau cortico-nucléaire E- l’atteinte du bras postérieur de la

capsule interne droite

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L’hémiparésie G est expliquée par (CS) ? A- l’atteinte thalamique

B- l’atteinte du bras antérieur de la capsule interne droite

C- l’atteinte du mésencéphale

D- une lésion du faisceau cortico-nucléaire E- l’atteinte du bras postérieur de la

capsule interne droite

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Quel est votre diagnostic (CS) ? A- Toxoplasmose cérébrale

B- Lymphome

C- Leucoencéphalopathie multifocale progressive D- Aspergillose cérébrale E- Encéphalomyélite aigüe disséminée

(46)

Quel est votre diagnostic (CS) ? A- Toxoplasmose cérébrale

B- Lymphome

C- Leucoencéphalopathie multifocale progressive D- Aspergillose cérébrale E- Encéphalomyélite aigüe disséminée

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Localisation anatomique:

Frontale (54%)

Signal IRM

Prise de contraste (50%)

Particularités des LEMP sous Natalizumab (courtesy N. Richert)

Formes corticales

(48)

Remerciements Jérôme Hodel Double IR

(49)

Prise de contraste après arrêt d’un traitement immunosuppresseur:

-  IRIS

-  LEMP

-  Rebond

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Rendez-vous Face à Face SEP

Pr. François Cotton

Chef de pôle imagerie des Hospices Civils de Lyon Président de la Société Française de Neuroradiologie Responsable du groupe imagerie de l’OFSEP

CREATIS, Unité CNRS UMR 5220, INSERM U1206 équipe transversale SEP

Université Claude Bernard Lyon 1

Place de l’IRM dans le suivi du patient

Diagnostic de la SEP par IRM et erreurs diagnostiques possibles

Séance du 03 novembre 2020

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- Pour les lésions solides, l’IRM est indiquée lorsque une lésion est suspectée mais non visualisée au scanner ou quand la nature solide de la lésion n’est