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La cigarette électronique : guider les patients en période d’incertitude
par Arlene Court
ABrÉGÉ
L’engouement récent pour la cigarette élec- tronique exige que les infirmières en onco- logie soient bien informées pour mieux aider leurs patients à faire des choix favo- risant un mode de vie sain. Cet article donne de l’information essentielle sur le sujet : il brosse d’abord le portrait de la consommation de la cigarette, tant tradi- tionnelle qu’électronique, puis fait état des recommandations actuelles s’appliquant à la cigarette électronique avant d’aborder les préoccupations qui y sont liées : dépen- dance à la nicotine, absence de réglemen- tation et manque de preuves quant à son efficacité dans le processus d’abandon taba- gique. L’utilité de la cigarette électronique dans la réduction des méfaits sur la santé est également soulignée. Finalement, des suggestions sont faites quant à la façon de guider les patients cancéreux désirant utili- ser la cigarette électronique.
Mots clés : cigarette électronique, oncologie, soins infirmiers, abandon tabagique
L
es infirmières en oncologie doivent connaître les nouvelles tendances pouvant affecter la santé des patients atteints du cancer. Par exemple, on observe un intérêt croissant pour la cigarette électronique, dont l’utilisation en tant que substitut à la cigarette tra- ditionnelle s’accroît (Zhu et al., 2014).Comprendre l’évolution, la conception
et le fonctionnement des cigarettes élec- troniques, l’utilisation actuelle de ces dernières au Canada, en plus des pro- blématiques qui les entourent rendra les infirmières en oncologie plus aptes à conseiller leurs patients de façon avisée.
lA ciGArette ÉlectrONiQue
Le brevet de cigarette électronique a été délivré en 2004 (Franck et al., 2004). Cette cigarette constitue un dis- positif électronique de diffusion de la nicotine qui chauffe une solution liquide puis génère un aérosol, inhalé par l’utilisateur (Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, 2014). Le liquide comprend principalement du propylène glycol et des agents de saveur, mais ses composants peuvent varier d’un fabricant à un autre (Convention- cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, 2014). Les cigarettes électroniques ne renferment pas toutes de la nicotine.
Lorsqu’elles en contiennent, la quantité de nicotine absorbée par l’organisme dépend de différents facteurs, comme l’intensité de l’inhalation et la fré- quence d’utilisation (Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, 2014).
Les cigarettes électroniques, dont l’al- lure s’apparente à celle d’une cigarette traditionnelle, sont conçues pour procu- rer la même satisfaction ressentie qu’en fumant cette dernière.
rÔle De l’iNFirMiÈre eN ONcOlOGie DANs l’ABANDON tABAGiQue
Au Canada, le plus faible taux de tabagisme enregistré s’élève à 15 %;
11 % des Canadiens s’affichent comme des fumeurs quotidiens, contre 4 % de fumeurs occasionnels (Statistique Canada, 2013). La plus grande quantité de fumeurs se trouve parmi le groupe des 18-19 ans et celui des 20-24 ans,
avec un taux de tabagisme de 18 % cha- cun. Quoique le nombre de fumeurs n’ait jamais été aussi bas, l’impact du tabagisme sur la santé est toujours réel. Le rôle de l’infirmière en oncolo- gie consiste à sensibiliser les patients et leurs familles à l’importance d’un mode de vie sain, en plus de les ren- seigner à propos des facteurs pouvant affecter la santé et les résultats des trai- tements anticancéreux (Association canadienne des infirmières en oncolo- gie, 2006). L’International Society of Nurses in Cancer Care (ISNCC, 2014) suggère précisément qu’il revient à l’in- firmière d’évaluer la consommation de tabac et de veiller au traitement de la dépendance. De plus, l’abandon taba- gique devrait être encouragé, puisque le fait de fumer peut aggraver les effets indésirables liés au traitement du can- cer, en plus d’augmenter le risque de récidive de la maladie (ISNCC, 2014).
Sachant que la cigarette électronique revêt des allures de cigarette tradi- tionnelle et qu’elle peut contenir de la nicotine, les infirmières en oncologie doivent connaître les normes en vigueur s’appliquant à la cigarette électronique, ainsi que l’utilisation qui en est faite au Canada.
DerNiÈres
recOMMANDAtiONs relAtiVes À lA ciGArette ÉlectrONiQue
En 2009, Santé Canada a émis cette recommandation : « Santé Canada recommande aux Canadiens de ne pas acheter ou utiliser de cigarettes électro- niques, car ces produits peuvent poser des risques pour la santé et ils n’ont pas été pleinement évalués sur le plan de l’innocuité, de la qualité et de l’effi- cacité par Santé Canada. » (Canadiens en santé, 2009, paragr. 1). Cette recom- mandation indique que les dispositifs électroniques pour le tabagisme n’ont
Au suJet De l’Auteure
Arlene Court, inf. aut., B.Sc.Inf., CSIO(C), Interprofessional Clinical Documentation Team, Clinical Educator - Nursing, Odette Cancer Centre, Sunnybrook Health Sciences Centre, Phone: 416-480-5942
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pas obtenu d’autorisation de mise en marché au Canada, mais que d’autres produits de sevrage tabagique existent sur le marché. Plus récemment, le ministre de la Santé du gouvernement du Canada a demandé au Comité per- manent de la santé de la Chambre des communes qu’il « étudie leurs risques et leurs avantages potentiels, qu’il demande conseil à divers interve- nants du milieu de la santé et qu’il pré- sente un rapport sur ses conclusions » (Parlement du Canada, 2015, p. 1). Le rapport final, publié en mars 2015 et comprenant 14 recommandations, a été déposé; une réponse est attendue de la part du gouvernement.
utilisAtiON De lA
ciGArette ÉlectrONiQue Au cANADA
Bien que la vente de cigarette élec- tronique avec nicotine soit interdite au Canada, l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues (ECTAD) (Gouvernement du Canada, 2013) a révélé que 9 % des Canadiens âgés de 15 ans et plus l’ont déjà essayée. Le pourcentage augmente à 20 % chez les jeunes âgés de 15 à 19 ans, ainsi que chez les jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans. Parmi les utilisateurs de cigarette électronique, 51 % d’entre eux l’ont choisie sans nicotine, 26 % avec nicotine, alors que 19 % ont indiqué ne pas être certains de son contenu.
Ces produits sont faciles à acheter par Internet. La croissance du marché de la cigarette électronique se reflète par la quantité des marques offertes en ligne, dont le nombre est passé de 288 en 2012 à 460 en 2014 (Zhu et al., 2014).
Lorsqu’on se penche sur les ques- tions de tabagisme et d’abandon tabagique, il est nécessaire de com- prendre l’utilisation de la cigarette électronique et son rôle dans le statut tabagique du patient. Czoli, Hammond et White (2014) ont étudié la préva- lence de l’utilisation de la cigarette électronique par les jeunes Canadiens âgés de 16 à 30 ans. Sur un total de 16,1 % d’utilisateurs de cigarette élec- tronique, 5,2 % étaient non-fumeurs, 18,9 % étaient d’anciens fumeurs et 34,5 % fumaient toujours. Dans le cadre d’un sondage réalisé dans quatre pays,
dont le Canada, le Projet international d’évaluation de la lutte antitabac (pro- jet ITC) a demandé aux utilisateurs actuels de cigarette électronique à base de nicotine pourquoi ils l’utilisaient. La plupart des répondants ont affirmé l’uti- liser pour réduire les méfaits sur leur santé, ainsi que pour faciliter l’abandon de la cigarette traditionnelle (Adkison et all., 2013). L’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues (ECTAD) a établi qu’au pays, 51 % des utilisa- teurs de cigarette électronique l’em- ploient lors d’un processus d’abandon tabagique (Gouvernement du Canada, 2013). L’utilisation croissante de la ciga- rette électronique au Canada nécessite que les infirmières en oncologie soient au fait des préoccupations et contro- verses entourant leur utilisation.
PrÉOccuPAtiONs À l’ÉGArD De lA ciGArette ÉlectrONiQue
Les discussions découlant des énon- cés stratégiques des organismes de santé et des recommandations du gou- vernement font ressortir certaines pré- occupations spécifiques à la cigarette électronique. Comme l’American Heart Association (AHA) l’a stipulé, la crainte que la cigarette électronique banalise le geste de fumer est au cœur des préoc- cupations (Bhatnagar et al., 2014). La présence de nicotine dans la cigarette électronique, l’absence de réglemen- tation pour la régir et le manque de preuves quant à son efficacité dans le processus d’abandon tabagique préoc- cupent également.
Accessibilité à un produit contenant de la nicotine
La cigarette électronique peut conte- nir de la nicotine et cela constitue un problème important. L’AHA reconnaît le risque de dépendance à la nicotine et, de ce fait, recommande que l’utilisation de la cigarette électronique soit contrô- lée, cette dernière pouvant créer ou entretenir une dépendance à la nicotine, en plus de causer une rechute chez un ex-fumeur (Bhatnagar et al., 2014).
Accès à la nicotine pour les jeunes.
La Société canadienne de pédiatrie (SCP, 2015) soutient que même si la cigarette électronique ne produit pas le même type
de fumée que celle produite par la ciga- rette traditionnelle, « ce sont essentiel- lement des dispositifs de libération de nicotine » (p. 2). La SCP estime que la facilité d’accès au produit peut favoriser la dépendance à la nicotine chez les jeunes;
elle recommande que l’âge minimum fixé pour l’achat de cigarettes électro- niques soit le même que celui permettant l’achat d’autres produits du tabac.
Absence de réglementation
L’American Association for Cancer Research (AACR) et l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) ont sou- levé un autre problème, soit l’absence de réglementation encadrant les ciga- rettes électroniques. Ainsi, puisque leur composition exacte est inconnue, il est impossible de bien comprendre l’im- pact qu’elles peuvent avoir sur la santé (Brandon et al., 2015). Rappelons que l’ECTAD rapportait que 19 % des utili- sateurs de cigarettes électroniques ne savaient pas eux-mêmes si elles conte- naient de la nicotine.
Changements proposés. Les recom- mandations du Comité permanent de la santé de la Chambre des communes préconisent : 1) la réglementation de la cigarette électronique; 2) l’étude de l’impact de la cigarette électronique sur la santé; 3) l’identification obligatoire de ses composants par les fabricants (Parlement du Canada, 2015).
Efficacité non prouvée comme aide à la cessation tabagique
Les organismes de santé affir- ment que les preuves attestant l’effi- cacité de la cigarette électronique lors d’un processus d’abandon tabagique sont insuffisantes pour que leur uti- lisation soit encouragée (Brandon et al., 2015; Bhatnagar et al., 2014).
La cigarette électronique a beaucoup évolué. Par conséquent, les études précédentes démontrant l’utilité de la cigarette électronique pour ces- ser de fumer ne peuvent être prises en considération, les dispositifs alors étudiés étant aujourd’hui dépassés (Brandon et al., 2014). La prise de position de l’AACR et de l’ASCO sou- ligne le manque de preuve quant à l’innocuité des produits pour recom- mander les dispositifs électroniques de diffusion de la nicotine chez les
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patients cancéreux et traités par chirur- gie, chimiothérapie ou radiothérapie (Brandon et al., 2015).rÉDuctiON POteNtielle Des MÉFAits
Le potentiel de réduction des méfaits des cigarettes électroniques est reconnu. L’AHA suggère d’expliquer la popularité de la cigarette électronique par rapport aux autres thérapies de rem- placement de la nicotine du fait qu’elle représente une possibilité de réduire les méfaits sur la santé lorsqu’elle est utilisée comme substitut à la cigarette traditionnelle (Bhatnagar et al., 2015, p. 1425). L’énoncé stratégique de l’ACCR et de l’ASCO signale également la néces- sité de prévenir l’impact de la cigarette électronique sur la santé, plus spéciale- ment chez les jeunes, tout en reconnais- sant son potentiel à réduire les méfaits liés au tabagisme (Brandon et al., 2014).
Bien que les preuves manquent à ce sujet, il est possible que la cigarette électronique puisse réduire les méfaits associés à la consommation de nicotine.
L’absence de réglementation ainsi que le risque de dépendance à la nicotine indiquent toutefois une approche pru- dente quant à l’utilisation de la cigarette électronique. Les infirmières en onco- logie intervenant auprès de patients fumeurs font donc face à un défi.
cONseils POur GuiDer les PAtieNts
Les énoncés stratégiques de l’Inter- national Association for the Study of Lung Cancer, de l’AACR et de l’ASCO fournissent des conseils quant à la façon d’aborder la question de la ciga- rette électronique avec les patients.
Le premier conseil, et aussi le plus important, consiste à encourager le patient dans sa démarche d’abandon tabagique puisque l’impact de la ciga- rette traditionnelle sur le succès du traitement et la santé en général est bien connu (Cummings et al., 2014).
Weaver et collaborateurs (2014) sou- lignent qu’à cette première étape d’éva- luation, il est essentiel que la cigarette électronique soit énumérée parmi les produits du tabac consommés, puisque les patients pourraient ignorer qu’elle en fait partie.
Le soutien aux patients en proces- sus d’abandon tabagique est primordial (Cummings et al., 2014). En pareil cas, les infirmières en oncologie doivent s’assurer que leurs patients sont ren- seignés à propos des aides offertes et référer aux bonnes ressources pour de l’aide à plus long terme. Les patients devraient savoir que l’effica- cité de la cigarette électronique dans le processus d’abandon tabagique n’est pas prouvée, et que des risques sont
associés à l’utilisation de ce produit (Brandon et al., 2015). Finalement, les patients qui utilisent ou prévoient uti- liser une cigarette électronique dans le but de faciliter l’abandon taba- gique devraient toujours se voir offrir des aides au sevrage éprouvées, et les effets de la cigarette électronique chez ces patients devraient faire l’objet d’un suivi (Cummings et al., 2014).
cONclusiON
Les infirmières en oncologie par- ticipent à la promotion de saines habitudes de vie; l’évaluation de la consommation de tabac fait donc par- tie de leurs responsabilités. Les infir- mières en oncologie doivent s’investir auprès des patients—d’abord pour com- prendre leur statut tabagique, puis pour évaluer l’utilisation actuelle de la ciga- rette électronique et son utilité poten- tielle—afin de les guider adéquatement dans leur démarche, en les renseignant et en les conseillant de manière avisée.
Le milieu de la cigarette électronique évolue rapidement. Il faut donc rester à l’affût des nouvelles informations et de la réglementation qui l’entourent, afin d’appliquer une approche fondée sur les données probantes pour aider les patients fumeurs et ceux qui souhaitent cesser de fumer.
rÉFÉreNces
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