le diabète de type 1
La destruction des cellules β entraîne une hyperglycémie létale (témoin sans GABA) Chez des souris aux cellules β détruites, l’injection hebdomadaire de GABA
permet de faire revenir la glycémie à la normale en 80 jours.
Le GABA semble compenser la perte des cellules β.
(comment ???)
Le % de cellules endocrines notamment α et β augmente avec le GABA, pas avec la solution saline
Le % de cellules α diminue de 74% avec le GABA, pas avec la solution saline
Le % de cellules β augmente de 38% avec le GABA, pas avec la solution saline
Le GABA inhibe l’expression du gène ARX ce qui cause une « transformation » des cellules α humaines en cellules β humaines.
Le GABA permet de retrouver (lentement) un nombre de cellules β normal.
On mesure le % de cellules β par rapport au début de l’expérience.
Sans destruction 100% (normal !) Avec destruction + solution saline, on récupère 5% de cellules β.
Avec destruction + GABA 10 jours, on récupère 8% de cellules β.
Avec destruction + GABA 25 jours, on récupère 35% de cellules β.
Avec destruction + GABA 85 jours, on récupère 98% de cellules β.
L’insulinémie des témoins est de 0.8 ng.dL-1.
L’insulinémie des souris ayant reçu du GABA est de presque 1 ng.dL-1.
La glucagonémie des
témoins est de 330 µg.dL-1. La glucagonémie des souris ayant reçu du GABA est de 120 µg.mL-1.
On travaille chez des souris diabétiques.
Le GABA permet :
- de faire augmenter l’insulinémie - de faire baisser la glucagonémie
hypoglycémiante.
Le glucagon produit par les cellules α des îlots de Langerhans est une hormone hyperglycémiante.
Le diabète de type 1 a pour symptômes une hyperglycémie permanente et sévère. (et soif intense (polydipsie), émission d’urine excessive(polyurie), présence anormale de glucose dans l’urine, amaigrissement , fatigue). La maladie se caractérise par une destruction des cellules β par le système immunitaire.
Synthèse qui répond aux problèmes
Le GABA permet de traiter un diabète : après une hyperglycémie provoquée, le GABA permet un retour à une normoglycémie.
Mode d’action :
Chez des sujets au diabète provoqué, le GABA inhibe le gène ARX dans les cellules des îlots ce qui fait baisser le nombre de cellules α et augmenter le nombre de cellules β. L’organisme
secrète alors moins de glucagon hyperglycémiant et plus d’insuline hypoglycémiante. La balance hormonale favorise alors un retour à la normale de la glycémie.