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DOCUMENT DE PRESENTATION. Proposition d une expertise dans le cadre d une mission jeune expert

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Academic year: 2022

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DOCUMENT DE PRESENTATION

Proposition d’une expertise dans le cadre d’une mission jeune expert

Sujet de la Mission Jeune Expert (MJE) : Evaluation intermédiaire de l’impact de la mise en place de CUMA au Mali, dans le cadre du projet AFAVUCO mené par l’ICD et AVSF

Commanditaires principaux : Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) et Initiatives-Conseils-Développement (ICD)

Noms des membres du groupe : BLOT Corentin, COINT Solenn, HOEFFERLIN Pauline, MALGRANGE Sylvain, MARISSAL Elsa, MEDERNACH Katy, MOUTON Alice, PINSART Cécile, PITON Vincent.

Contact : mje.association@gmail.com

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Table des matières

I. DEMANDE DU COMMANDITAIRE ... 3

I.1. CONTEXTE DE LA DEMANDE ... 3

I.2. OBJECTIF DE LA DEMANDE ... 5

I.3. COMMANDITAIRES IDENTIFIES ... 5

I.4. TERMES DE REFERENCE DE LA MISSION... 7

I.5. MISE EN ŒUVRE DE LA COMMANDE ... 8

I.6. RESULTATS ATTENDUS DE LA MISSION PAR LES° COMMANDITAIRE(S) ... 12

I.7. BIBLIOGRAPHIE mobilisée pour cette partie dont celle fournie par le(s) commanditaire(s)... 12

II. LE POSITIONNEMENT DU GROUPE ... 14

II.1. CADRE GENERAL DE LA MISSION (complément du point de vue du groupe) ... 14

II.2. INTERET DE L’EXPERTISE ... 15

II.3. AUTRES RESULTATS ATTENDUS PAR LE GROUPE ... 16

II.4. LISTE DES AUTRES PARTENAIRES OPERATIONNELS (si nécessaire) ... 17

III. MISE EN ŒUVRE DE LA MISSION ... 18

III.1. DUREE DE LA MISSION ... 18

III.2. LOCALISATION DE LA MISSION ………...…...…...18

III.3. COUT et FINANCEMENT de la MISSION... 20

III.4. COMPOSITION DES EQUIPES ET CHRONOGRAMME... 22

IV. ANNEXES... 27

IV.1. ATTESTAITON D’INTERET DES COMMANDITAIRES... 27

IV.2. LETTRE D’ENGAGEMENT DU GROUPE ... 28

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I. DEMANDE DU COMMANDITAIRE

I.1. CONTEXTE DE LA DEMANDE

La demande des commanditaires AVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontière) et de l’ICD (Initiative Conseil Développement) s’inscrit dans un projet intitulé AFAVUCO : Appui aux Familles Vulnérables dans deux zones cotonnières du Mali. Il a été initié en 2007 et sa fin est prévue pour 2011.

Ce projet comporte trois pôles principaux : la sécurisation de l’élevage, l’intégration de l’agriculture élevage et celui qui nous concerne plus particulièrement : l’accès au matériel agricole.

L’objectif est de favoriser la création de 225 CUMA, Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole (de cinq, six ou sept exploitations vulnérables) réparties sur 4 Cercles :

- Kita (région de Kayes) - Bougouni (région de Sikasso) - Kolondieba (région de Sikasso) - Yanfolila (région de Sikasso)

Pour ce faire le projet dote les CUMA d’équipements agricoles (une charrue, une herse, un semoir et une charrette) et d’animaux (une paire de bœufs et un âne). Ces équipements sont achetés à crédit à taux zéro et des annuités de remboursement sont définies avec chaque CUMA.

Les critères de sélection des exploitations sont les suivants :

- les classifications CMDT1 (Compagnie Malienne pour le Développement du Textile) : exploitation de type D (sans matériel)

- toutes les exploitations doivent avoir l’agriculture comme activité principale - les exploitations ne doivent pas être en conflit

Les CUMA sont formées sur la base du volontariat et un règlement intérieur est établi à chaque formation de CUMA (défini dans le document Méthode d’intervention).

Le projet étant en cours de déroulement, l’étude demandée est une évaluation intermédiaire du projet de création de CUMA. L’évaluation d’impact doit nous permettre d’élargir la réflexion sur les fonctionnalités technique, économique et financière d’une fédération de CUMA qui prendrait le relais dans l’accompagnement des CUMA à la fin du projet.

Depuis sa mise en place, le projet a favorisé la création de 174 CUMA réparties dans les 4 cercles sur 127 villages. Au total 1000 agriculteurs sont membres de ces CUMA.

De plus, 86% des prêts ont été remboursés, ces prêts sont compris entre 650 000 et 900 000 Fr CFA par CUMA.

Il est prévu la mise en place de 5 fédérations (une par Cercle et 2 à Kita et Djidjan).

Elles ont pour objectifs de :

- Veiller au bon fonctionnement des CUMA - Gérer le fonds d’appui à l’équipement

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- Monter les demandes de financements auprès d’instituts de financement et de banques - Représenter les CUMA

A ce jour aucune fédération n’a été créée, la première étant prévue pour mai 2010.

Ainsi notre étude doit prendre an compte les deux pôles : mise en place des CUMA, et organisation des CUMA en fédération. Notre intervention permettra ainsi aux commanditaires d’avoir un état des lieux intermédiaire sur l’implantation des CUMA, dont pourra découler une éventuelle réorientation, et une base pour le travail sur les fédérations.

Les partenaires financiers de ce projet sont : Coopération française, Coopération Belge, Union Européenne, CORDAID.

Source : Cofinancement avec les ONG européennes de développement, actions dans les pays en développement, Commission européenne Les régions en orange sont celles concernées par le projet AFAVUCO

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I.2. OBJECTIF DE LA DEMANDE

L’objectif global est le suivant, il est commun aux deux commanditaires :

L’objectif des commanditaires au terme de la mission est d’obtenir une vision claire des réussites et échecs du volet CUMA du projet AFAVUCO après trois ans de mise en œuvre et ainsi d’être en mesure de le réorienter pour l’année restante en tenant compte des résultats de notre étude.

Cette évaluation d'impacts doit permettre par ailleurs d’apporter un éclairage quand aux attentes, besoins et craintes des paysans face à la mise en place de fédérations de CUMA afin de déterminer les services que devront proposer ces dernières.

I.3. COMMANDITAIRES IDENTIFIES

Nb commanditaires impliqués : 2 Deux commanditaires principaux sont à identifier : AVSF et l’ICD

Ces deux organismes travaillent en partenariat sur le projet AFAVUCO, ils se positionnent donc comme co-commanditaires. Leur partenariat est d’ordre technique et financier depuis 2001.

Nous présentons ci-dessous leurs rôles respectifs au sein du projet AFAVUCO :

• Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières, AVSF :

Appui technique à ICD sur la conduite de l’action, appui méthodologique, respect des procédures exigées par les partenaires financiers et techniques et de la législation malienne, mise en place des outils de suivi évaluation, appui et contrôle interne, appui sur la capitalisation et la méthodologie concernant le commerce équitable, lobbying auprès des ministères de l’agriculture et de l’élevage sur la prise en compte des exploitations agricoles vulnérables dans les programme de développement gérés par l’Etat, fourniture de documents de capitalisation à ces ministères pour développer ce type d’expérience, réflexion avec le Ministère de l’élevage sur le contenu de la formation d’éleveurs relais pour renforcer les capacités des éleveurs.

• Initiative Conseil Développement, ICD :

Responsable de l’action, coordination des activités, supervision et réalisation des formations en technique d’élevage et santé animale, rédaction des rapports techniques semestriels et annuels, comptabilité et gestion financière, recrutement, lobbying auprès des ministères de l’agriculture et de l’élevage sur la prise en compte des exploitations agricoles vulnérables dans les programme de développement gérés par l’Etat (sur la base des lettres d’orientation agricole), fourniture de documents de capitalisation à ces ministère afin qu’ils puissent développer ce type d’expérience, réflexion avec le Ministère de l’élevage sur le contenu de formation d’éleveurs relais pour renforcer les capacités des éleveurs.

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Dans la pratique, la mise en œuvre et la gestion du projet sont donc assurées par ICD. En d’autres termes, le projet est géré (sur le plan technique, financier, comptable) par une équipe de salariés de l’ICD. Les deux organisations se concertent sur les questions stratégiques (par exemple ajustement de la méthodologie de mise en œuvre du projet, stratégie de création des CUMA, création des Unions de CUMA (pourquoi, comment etc)). ICD et AVSF réalisent également des missions conjointes de monitoring/suivi du projet ensemble.

Fiche commanditaire n°1 Principal 1

• Organisme impliqué :

► Nom de l’organisme : AVSF Type d’organisme : ONG française

Champs d’intervention et d’expertise habituels de l’organisme : Les activités principales de l'association sont :

1. La mise en œuvre de projets de développement rural dans les pays de coopération et sur les axes principaux de coopération en appui à des partenaires et opérateurs locaux (organisations paysannes, ONG locales, centres de formations, collectivités territoriales, etc.)

2. La mise en œuvre d’actions transversales de coopération, qui permettent de dépasser un fonctionnement par projet et valoriser les références issues des actions locales à un niveau plus large (appui à la formation professionnelle, renforcement de réseaux d'acteurs, diffusion de publications techniques et méthodologiques)

3. L'éducation au développement en Europe auprès de publics ciblés et une action de plaidoyer en faveur des agriculteurs et éleveurs pour lesquelles l'association développe sa coopération.

4. La prestation de services d’assistance technique et conseil aux acteurs locaux sur ces mêmes axes (ingénierie de projet, suivi-évaluation, capitalisation, etc.)

► Nom du responsable impliqué dans le projet : Marc CHAPON Fonction : Coordinateur national au Mali

E-mail : avsf.mali@afribonemali.net Téléphone : tel : 00(223) 20233661 Cel : 00(223) 76368789

• Nature du partenariat :

Dans le cadre du projet AFAVUCO, une évaluation de l’impact du projet est prévue à mi parcours.

L’intérêt des commanditaires est de pouvoir réaliser cette évaluation par un groupe externe au projet avec des compétences particulières et une approche propre, leur permettant de ne pas faire appel à des professionnels privés extérieurs. Les contraintes budgétaires du projet n’auraient d’ailleurs pas permis de faire appel à une telle intervention. L’intérêt du groupe (le GEED1) est avant tout d’ordre professionnel, cette expertise permettra aux membres du GEED d’acquérir une expérience pluridisciplinaire solide. Aussi, un partenariat sera passé entre L’ICD, AVSF, le GEED, et l’ISTOM sur la base d’une convention.

1 Groupe Etudiant pour l’Expertise du Développement.

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• Etat du contact

- établi : Attestation de partenariat (annexe IV.1)

Fiche commanditaire n°2 Principal 2

• Organisme impliqué :

► Nom de l’organisme : ICD

Type d’organisme : ONG malienne

Champs d’intervention et d’expertise habituels de l’organisme :

Santé et productions animales, productions végétales, gestion des ressources naturelles et sécurisation de l’élevage transhumant et petit élevage, gestion d'entreprise, accès des petits producteurs organisés aux services d’appui à la production (approvisionnement, prestations techniques, formation),

facilitation des concertations entre acteurs des filières agricoles (animation, formation etc), accès des producteurs agricoles au marché, programmes d’appui au secteur privé de l’élevage et de

l’installation de vétérinaires , renforcement des capacités des éleveurs.

► Nom du responsable impliqué dans le projet : Amadou DIALLO Fonction : Directeur de l’ICD

E-mail : icd@afribonemali.net Téléphone : tel : 00(223) 20233661

• Nature du partenariat : idem « Fiche commanditaire n°1 »

• Etat du contact

- établi : Attestation de partenariat (annexe IV.1)

I.4. TERMES DE REFERENCE DE LA MISSION

Les termes de référence ont été déterminés communément par AVSF et l’ICD.

Il s’agit de réaliser une évaluation intermédiaire de l’impact des CUMA mises en place dans le cadre du projet AFAVUCO et de réaliser une étude prospective sur la fonctionnalité technique économique et financière d’une fédération de ces CUMA.

Les commanditaires nous proposent 4 axes pour orienter notre évaluation d’impact : - Changements des pratiques agricoles

- Renforcement des synergies entre les acteurs

- Changements socio-économiques de la situation des bénéficiaires

- Evolution des organisations (capacités opérationnelles, techniques et financières)

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Bien que les termes de référence demandent deux objets, l’élément central de notre mission est l’évaluation d’impact. L’étude prospective concernant la mise en place des fédérations doit être intégrée à notre étude d’impact, et doit faire partie de la réflexion qui découlera des résultats obtenus.

La méthodologie de l’évaluation de l’impact du projet sera proposée par le GEED et sera discutée avec les commanditaires qui la valideront par la suite.

La mission est planifiée sur huit semaines entre les mois de juin et septembre. L’étude sera réalisée sur les lieux mêmes du projet, c'est-à-dire les régions de Sikasso et de Kayes (cercles de Bougouni, Yanfolila, Kolondiéba, Kita).

I.5. MISE EN ŒUVRE DE LA COMMANDE

Choix de la typologie de l’enquête

Nous choisissons, pour mener à bien cette mission, de travailler sur une base qualitative et non représentative.

Premièrement, nous pensons que réaliser une enquête auprès des 174 CUMA à partir d’un échantillonnage représentatif est tout simplement impossible dans le temps qui nous est imparti : cela nous imposerait de visiter un nombre trop important de CUMA.

De plus, la mise en place de CUMA est novatrice au Mali et il existe une importante diversité entre les CUMA. Il nous semble alors plus pertinent d’exploiter la diversité, en utilisant une méthode d’échantillonnage par jugement, afin de dégager plusieurs types de situations et d’évaluer l’impact et questions soulevées par chacune, plutôt que de chercher à quantifier l’impact et à les généraliser. De plus, par rapport aux axes d’orientation de l’étude, notamment celui de l’évolution des synergies entre acteurs, nous pensons qu’il est plus intéressant de rester dans les villages suffisamment longtemps pour appréhender au mieux les stratégies des acteurs.

Construction des critères

Par rapport aux 4 axes proposés par les commanditaires pour guider notre évaluation d’impact, nous avons élaboré des hypothèses. Nous avons ainsi formulé, 4 grandes hypothèses, décomposées en un ensemble de sous hypothèses qui sont provisoires et à approfondir. Cette première étape de réflexion, nous a ainsi permis de dégager une première base de critères pour notre échantillonnage.

Hypothèses Sous hypothèses Critères

Il existe un ensemble de variables externes qui influencent la réussite du projet

- Les autres branches du projet d’AFAVUCO ont une influence - La présence d’autres projets influence le projet*

- L’enclavement des CUMA a une influence (appui technique, accès au marché, etc)

- Le nombre de CUMA par village a une influence sur la structuration des acteurs locaux

- Enclavement

- Nombre de CUMA par village

-Présence d’autres volets

d’AFAVUCO (Coton

biologique, commerce équitable etc)

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La mise place de CUMA modifie les systèmes de production entrainant une augmentation du revenu des membres

- Il y a augmentation des surfaces cultivées

- Il y a une meilleure gestion de la fertilité permettant d’augmenter les rendements

- Il y a un meilleur accès au

marché pour la commercialisation

- surfaces cultivées - rendements

- systèmes de culture - revenu

La mise en place des CUMA a des répercussions sur l’organisation sociale du village et sur les autres unités de production

- L’augmentation des surfaces cultivées peut être source de conflits

- La mise en place de CUMA modifie les flux de main d’œuvre - La mise en place des CUMA modifie les flux locatifs du matériel agricole

- La mise en place de CUMA modifie la classification des exploitations (A ; B ; C ; D) réalisée par la CMDT, ce qui modifie les relations avec les autres producteurs

- La mise en place de CUMA, permet de limiter le phénomène d’exode rural

Nous ne pouvons pas encore dégager de critères à partir de ces hypothèses qui vont cependant être une base importante d’analyse de l’impact social du projet dans chaque village.

Le fonctionnement interne des CUMA influe sur leur réussite

- Selon l’année de création, il y une structuration de l’organisation plus ou moins importante

- Le taux de remboursement est signe d’un bon fonctionnement des CUMA

-Les différents modes de gestion des CUMA (accès prioritaire au matériel agricole etc) et de remboursement influent sur son fonctionnement

- Année de création des CUMA

- Taux de remboursement -Type d’organisation, gestion

- Matériel et nombre de bœufs distribués

* : Nous savons qu’au moins 5 organismes travaillent également dans les régions concernant le projet AFAVUCO : CMDT et Mobiom/helvetas dans le cadre d’un projet de certification biologique et commerce équitable de coton, BIT appuie des groupements féminins dans la commercialisation du bois et du karité, PACE renforce les systèmes d’épidémiosurveillance nationaux, BAD mène un programme d’appui à l’élevage

En ce qui concerne le critère géographique, il n’apparait pas pertinent de le prendre en compte en temps que tel. Cependant les systèmes agraires peuvent varier d’une région à l’autre, de même que les modes traditionnels de gestion ce qui peut influer sur la gestion interne des CUMA. Il apparait que si le critère géographique se révèle véritablement pertinent, il s’instaurera indirectement par le biais des autres critères : il s’avère par exemple que dans une cercle les villages bénéficiant de l’implantation de CUMA sont particulièrement enclavés, alors que dans un autre cercle ils ne le sont que très peu.

Il est important de préciser que nous sommes conscients des insuffisances du raisonnement ici proposé. Il s’agit bien d’une première approche que nous entendons affiner dans les mois en amont de notre mission terrain, ce notamment grâce à l’accès à de nouvelles données disponibles auprès de AVSF, l’ICD, et de la CMDT, et notamment la base de données relatives aux critères. En avançant sur les recherches bibliographiques, il nous sera possible de choisir les critères les plus importants pour notre étude.

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Détermination des outils

En ce qui concerne les outils et les méthodes de collecte, nous avons pour l’instant dégagé des grandes lignes. Nous présenterons dans les semaines à venir notre note méthodologique aux commanditaires, qui nous donneront leur avis et nous guideront pour d’éventuelles modifications.

Afin d’étudier les changements des pratiques agricoles, nous enquêterons un groupe témoin constitué d’exploitations de type D (selon la classification de la CMDT) avec des systèmes de production comparables mais qui n’ont pas été sélectionnées, ou qui n’ont pas voulu appartenir à une CUMA. La comparaison avec un groupe témoin nous permettra de mieux cerner les changements liés à la seule présence des CUMA de ceux liés aux dynamiques des systèmes imposées par l’évolution de l’environnement. Nous réaliserons un diagnostic des systèmes de production des exploitations enquêtées grâce à des entretiens individuels. Nous enquêterons également des personnes ressources (chefs de villages ; anciens…).

D’autre part, il nous est demandé d’étudier le renforcement des synergies entre les acteurs.

Nous ne sommes cependant pas encore en capacité de définir une méthodologie détaillées pour cette étude. Nous pensons, grâce à une recherche bibliographique et aux documents de la CMDT définir un ensemble d’acteurs pouvant indirectement être touchés par la mise en place des CUMA. En effet, dans les villages concernées par l’étude sur les CUMA, un grand nombre d’autres acteurs sont impliqués dans la mise en place d’autres projets (ONG, CMDT etc.) ou encore différentes sortes de groupements villageois (associations villageoises de coton, groupements d’éleveurs, groupements pour le vente du coton biologique ou commerce équitable, organisations traditionnelles « tons » et

« tontines »).

De plus, afin d’évaluer les changements économiques de la situation des bénéficiaires : nous utiliserons la même méthode que pour l’évaluation des changements des pratiques agricoles, en s’appuyant en outre sur la VAB, le RA, …

Concernant les changements sociaux, la même méthode est encore préconisée, avec l’ajout possible d’entretiens collectifs, permettant éventuellement de mettre en avant des conflits ou des relations de dominance. S’impose en outre la nécessité de réfléchir à des indicateurs d’utilité sociale.

Nous ajouterons une approche plus vaste de l’organisation sociale de la communauté villageoise, car l’accès aux moyens de production vont probablement changer la place socioculturelle des exploitations dans le village, par exemple en termes de dépendance vis-à-vis des familles plus aisées (vente de main d’œuvre etc). De plus, des éventuels intermédiaires peuvent être touchés par le projet, puisque l’acquisition de charrette facilitera sans doute l’accès au marché des bénéficiaires.

Concernant, l’analyse des évolutions des organisations (capacités opérationnelles, techniques et financières) : nous nous placerons ici à l’échelle des CUMA, en se basant sur des comparaisons entre CUMA très différentes, avec des entretiens individuels et collectifs. Nous nous attacherons à interroger les membres, les animateurs, les personnes relais, et d’autres partenaires éventuels (il sera d’ailleurs nécessaire au préalable de comprendre quels sont les différents projets de développement qui ont été mis en place par d’autres acteurs auprès des mêmes bénéficiaires). Nous nous pencherons également sur l’analyse des différents documents de gestion, ainsi que sur l’organisation interne, les stratégies individuelles des membres des CUMA, et les stratégies collectives des CUMA …

Notre étude est commandée à un tournant du projet : plus de la moitié des CUMA ont été mises en place, et elles doivent être organisées en fédérations qui doivent prendre le relais en termes de gestion des CUMA après le départ de l’équipe du projet. Ainsi notre étude d’impact doit permettre d’ouvrir une réflexion sur la mise en place des fédérations. Dans ce sens, nous devrons intégrer l’étude prospective sur les fédérations à notre évaluation d’impacts. Cette étude prospective que nous demandent les commanditaires se réduit à la définition des attentes, besoins et craintes des membres des CUMA par rapport à ces fédérations, et la fonctionnalité des fédérations.

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Le bon fonctionnement d’une fédération dépend des stratégies de ses membres. Or notre étude et en particulier le volet évolution des organisations au sein de la CUMA, nous permettra d’établir non seulement des typologies de CUMA, mais aussi de déterminer les stratégies de chacune de ces CUMA. Il est très important de prendre en compte l’écart entre les stratégies individuelles et la stratégie collective. Nous pensons donc proposer une typologie de stratégies individuelles et collectives au sein des CUMA. Notre échantillonnage n’étant pas représentatif, nous ne pourrons définir la représentativité des différentes stratégies définies. Cette typologie, apportera des clefs de réflexion quant aux modes de gestions à mettre en place en fonction des stratégies des CUMA de chaque fédération. Ainsi nous pensons qu’il serait pertinent à la suite de notre travail de mettre en place un atelier de réflexion avec les membres de l’ICD sur la gestion des fédérations par rapport aux différentes stratégies des CUMA et de leurs membres. L’ICD, pour la constitution des fédérations, réalise des réunions inter-CUMA, il s’agirait donc de travailler ensemble pour définir des modes d’interventions lors de ces réunions, afin de déterminer les groupes stratégiques qui pourraient se dessiner au sein des futurs fédérations.

Echantillonnage

Un échantillonnage par jugement doit être construit à partir d’un nombre restreint de critères à croiser, puis doit être réajusté en fonction de la disponibilité en temps et en moyens des enquêteurs et des enquêtés. Cependant, nous n’avons pas encore arrêté le choix des critères pertinents, mais il nous était nécessaire de déterminer un nombre, approximatif et provisoire de CUMA que nous pouvons visiter. Ainsi, les limites temporelles conditionnent fortement la taille de notre échantillon.

Nous comptons nous séparer en 3 groupes de 2 personnes, et un groupe de 3. Ainsi, étant donné la quantité de données à collecter et les observations à réaliser sur le terrain, nous estimons nécessaire de passer 3 à 4 jours par CUMA, sur 1 mois de terrain. Nous pensons prendre une journée toutes les 2 CUMA visitées, ou toutes les semaines, pour se retrouver, réadapter les outils de collecte si cela est indispensable, et mettre en commun nos premiers résultats. Ainsi nous enquêterions au total 24 CUMA. Sur ces 24 CUMA nous prenons en compte des cas aberrants : CUMA de femmes, villages à plusieurs CUMA, CUMA déjà fédérées (une fédération doit être mise en place en mai).

Finalement le temps sera, selon l’ébauche de notre méthodologie, organisé comme suit : semaine 1 à Bamako, au sein des locaux de l’ICD :

- Rencontre de l’équipe de l’ICD, et planification détaillée de notre collaboration - Etude des documents non informatisés, disponibles à l’ICD, afin d’affiner notre échantillonnage et de s’assurer de sa pertinence.

- Adaptation de la méthodologie, et réalisation du dernier briefing sur les méthodes d’enquête avant séparation des groupes

- Adaptation logistique : transport, hébergement, achat d’équipement…

- Formation des traducteurs (et éventuellement recrutement des traducteurs)

semaine 2 à 5 : enquêtes « test », enquêtes, avec réunion collective tout les 7 à 10 jours semaine 6 : cette semaine est prise comme une marge des enquêtes, si des problèmes

logistiques sont rencontrés ou si par rapport aux résultats obtenus il s’avère nécessaire de collecter plus d’informations

semaines 7 et 8 : - Analyse des résultats

- Organisation d’ateliers avec les membres de l’ICD - Rédaction du rapport à rendre au commanditaire

- Présentation orale du résultat final de notre travail aux commanditaires et membres des

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CUMA.

I.6. RESULTATS ATTENDUS DE LA MISSION PAR LES COMMANDITAIRES

Les commanditaires attendent à terme une restitution sous forme d’un rapport écrit des résultats de la mission (résultats détaillés des enquêtes, synthèse, propositions).

De plus, ils attendent un état des lieux de notre étude sous la forme d’une présentation orale après un mois de travail sur le terrain, c’est-à-dire à la moitié de la mission.

Nous pensons également leur proposer une restitution orale à la fin de notre étude.

I.7. BIBLIOGRAPHIE mobilisée pour cette partie dont celle fournie par le(s) commanditaire(s)

Bibliographie fournie par les commanditaires

AFAVUCO, attestation de travail avec un groupe d’étudiants de l’ISTOM, 20.11.2009 AFAVUCO, cadre logique de l’action, 2009

AFAVUCO, enquête CUMA, novembre 2009

AFAVUCO, formulaire demande de financement, cofinancement avec les ONG européennes de développement, 21.02.2003

AFAVUCO, méthodes d’intervention, aout 2008

AFAVUCO, protocole d’évaluation, indicateurs objectivement vérifiables AFAVUCO, prêts des CUMA, 2009

AFAVUCO, rapport annuel, 2008

AFAVUCO, rapport de l’atelier, bilan de procédure mise en place des CUMA, 25.08.08 AFAVUCO, rapport semestriel, avril novembre 2009

AFAVUCO, situation de référence des exploitations bénéficiaires, fiches à compléter, fiche 13 et fiche 33

ICD, Présentation de INITIATIVES –CONSEILS – DEVELOPPEMENT (ICD), 2008 ICD, L’ONG « INITIATIVES – CONSEILS – DEVELOPPEMENT », 2008

USAID-Mali, PSA2, cercle de Bougouni, CR3 de Faragouaran, 2007-2011 USAID-Mali, PSA, cercle de Bougouni, CR de Sido, 2006-2010

USAID-Mali, PSA, cercle de Bougouni, CU4 de Bougouni, 2006-2010 USAID-Mali, PSA, cercle de Bougouni, CR de Faradiélé, 2006-2010

USAID-Mali, PSA, cercle de Bougouni, CR de Tiémala Bonimonotié, 2006-2010 USAID-Mali, PSA, cercle de Kita, CR de Djidian, 2007-2011

2 Plan de sécurité alimentaire (PSA)

3 Commune Rurale (CR)

4 Commune Urbaine (CU)

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USAID-Mali, PSA, cercle de Kita, CR de Kita Nord, 2007-2011 USAID-Mali, PSA, cercle de Kita, CU de Kita, 2007-2011 USAID-Mali, PSA, cercle de Kita, CR de Kita Ouest, 2007-2011

USAID-Mali, PSA, cercle de Kolondièba, CR de Kolondièba, 2006-2010 USAID-Mali, PSA, cercle de Kolondièba, CR de Touséguéla, 2006-2010 USAID-Mali, PSA, cercle de Kolondièba, CR de N’Golodiana, 2006-2010 USAID-Mali, PSA, cercle de Yanfolila, CR de Yallankora Soloba, 2006-2010 USAID-Mali, PSA, cercle de Yanfolila, CR de Wassalou Ballé, 2006-2010

Bibliographie provenant d’autres sources

CISSE M, TRAORE M, Mali le paysan et l’Etat, l’Harmattan, 1981

Fédération Nationale des Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole, décembre 2009

DELARUE Jocelyne et al., Le paradoxe de Sikasso :coton et pauvreté au Mali, Document de travail DIAL, Novembre 2009

FERAULT Valentine, Analyse-diagnostic des systèmes agraires passés et actuels d'un village de la région de Kita au Mali, Institut national agronomique, Paris-Guignon (INA P-G), Publié par FAO SEKOU SOW Abdoulaye, L’Etat démocratique républicain : la problématique de sa construction au Mali, Grandvaux 2008

Bibliographie de la méthodologie

DELARUE Jocelyne, Mise au point d’une méthode d’évaluation systémique d’impact des projets de développement agricole sur le revenu des producteurs, Agro Paris Tech, 2007

F3E.CIEDEL, Eléments de synthèse sur le module de formation « suivre et valoriser une évaluation », Paris, 2005

F3E.EURAPACT, Le suivi d’un projet de développement démarche, dispositif, indicateurs, 2002 F3E.IRAM, L’évaluation un outil au service de l’action, 1996

GROUNGNARD Gilbert, F3E, Prise en compte de l’impact et constitution d’indicateurs d’impact, , 1999

LEGAST Paul, Méthodologie d’évaluation de projet, 2000

NEU Daniel, évaluer : apprécier la qualité pour faciliter la décision, coopérer aujourd’hui n°21, GRET, mars 2001

OCDE, guide pratique pour l’analyse préalable de l’impact sur la pauvreté, 2007 Webographie

Afavuco.unblog.fr : blog du projet AFAVUCO Anisogoma.wordpress.com : blog du GEED

http://loa-mali.info : site internet relatif à la Loi d’Orientation Agricole du Mali www.avsf.org: site internet d’agronomes et vétérinaires sans frontières

http://www.cuma.fr/: portail des Coopératives d'Utilisation du Matériel Agricole (CUMA) en France

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II. LE POSITIONNEMENT DU GROUPE

II.1. CADRE GENERAL DE LA MISSION (complément du point de vue du groupe)

Le contexte dans lequel s'insère le projet est très attrayant. Dans un premier temps le fait de pouvoir travailler avec AVSF permettra de mieux comprendre comment fonctionne cette institution.

De plus, le fait que de nombreux membres du groupe soient intéressés par cette institution pour leur projet professionnel, représente pour tous les membres du groupe un facteur supplémentaire de motivation. L'importance de cette institution et l'image positive qu'elle véhicule est un autre facteur à prendre en compte dans l'intérêt que le groupe porte à ce projet.

Dans un second temps, le fait d’avoir orienté notre MJE vers le domaine de l’étude d’impacts est un autre facteur très motivant car cet exercice développe notre sens critique et nous amène à croiser de nombreuses données dans des domaines très variés. De plus, les études bibliographiques nécessaires à sa réalisation sont très enrichissantes et les phases de partage des connaissances acquises par les différents membres du groupe nous apprennent autant sur les autres que sur nous même. En outre, une étude d’impact menée sur un projet solide constituera une bonne base pour nos positionnements professionnels futurs dans d’autres étapes de cycle de projet.

Le fait d’avoir créé une association dans le cadre de notre MJE est un autre aspect positif de cette partie du cursus. Cela nous a apporté des connaissances ne pouvant être acquises que par le biais de cette expérience et représente une valeur ajoutée évidente pour tous les membres du groupe.

Enfin, la mise en place de CUMA au Mali est un projet novateur, nous sommes donc particulièrement intéressés par l’étude d’impact d’un tel projet. Ainsi cette mission nous permettra de mener une réflexion inédite sur laquelle d’autres acteurs pourront éventuellement s’appuyer par la suite.

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II.2. INTERET DE L’EXPERTISE

II.2.a POUR LE GROUPE

Le groupe s’est formé l’an dernier autour de la même envie de travailler dans un projet lié à l'élevage en Afrique de l'ouest. Nous étions d'accord pour effectuer cette mission afin d’approfondir la notion d’étude d’impact de projets de développement, nous avons donc axé nos recherches dans cette direction.

En termes d'intérêt de notre projet un aspect à ne pas négliger, pour tous les membres du groupe, est l'opportunité d'avoir une première expérience au sein d’AVSF. Cela permettra à ceux souhaitant postuler, à l’avenir, pour un poste dans cette institution de soutenir leur candidature par cette première expérience, que ce soit dans le cadre du stage de 5ème année ou une fois le diplôme de d'ingénieur de l'ISTOM acquis. Par le biais de l’étude d’impact, nous aurons tous l’occasion de nous familiariser avec des outils de la gestion de projet, comme le cycle de projet, le suivi-évaluation, le cadre logique. Notre étude se base en partie sur l’analyse de ces documents.

De manière générale, le groupe est intéressé par l'opportunité de pouvoir mettre en application ses connaissances sur un projet possédant des aspects aussi pluridisciplinaires que l'agriculture, l’élevage, la gestion collective de facteurs de production ou encore la notion d'étude d'impact. Cela s'inscrit dans une logique de continuité vis à vis de nos stages et renforce le sentiment de progresser dans l'édification de nos projets professionnels respectifs.

Par exemple pour Katy et Vincent, qui ont réalisé une étude d'impact lors de leurs stages de troisième année, le fait d'effectuer la MJE dans ce même domaine apporte une valeur ajoutée lors de la réflexion sur la méthodologie à adopter. En effet, avoir une première expérience de cette discipline donne certaines connaissances sur les difficultés présentes en phase terrain. De plus, le sentiment de continuité dans le cursus et celui de la valorisation des connaissances acquises durant le stage peuvent susciter des vocations.

Il en est de même pour Corentin et Solenn qui, ayant réalisé leur stage dans cette zone, pourront valoriser leurs connaissances acquises.

Ainsi, le fait de pouvoir partager ses connaissances du milieu et des problématiques de développement sur la zone avec les autres membres du groupe constitue un facteur de motivation et d'implication évident.

II.2.b POUR L’ISTOM

Pour l'ISTOM, le fait de voir un groupe de ses étudiants réaliser une étude d'impact pour AVSF dans le cadre du projet AFAVUCO au Mali présente plusieurs intérêts. Dans un premier temps, cela renforce les liens entre notre école et AVSF et crédibilise notre formation aux yeux d'autres institutions du développement.

Dans un second temps, cela représente un réel intérêt pour les étudiants de l'ISTOM ayant pour objectif de réaliser un stage au sein de ce projet. En effet, la réalisation de cette étude contribuera à l'installation d'un fort climat de confiance entre les étudiants de notre école et cette institution. Cela

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pourra, entre autre, jouer un rôle dans l'obtention ultérieure de stages dans cette même zone.

De plus, notre expérience constituera un réel apport bibliographique pour les élèves réalisant un stage dans cette continuité. Le fait de pouvoir profiter des réflexions menées par des étudiants ayant suivi la même formation apporte une réelle valeur ajoutée à l'exercice lorsque l'on projette son impact sur les promotions à venir. De même, le caractère novateur de cette étude apportera des sources d'informations pouvant être exploitées à l'avenir aussi bien pour le corps enseignant que pour les étudiants.

II.3. AUTRES RESULTATS ATTENDUS PAR LE GROUPE

La réflexion autour de l’élaboration d’une méthodologie d’étude d’impact pertinente est très enrichissante pour tous les membres du groupe dans la mesure où pour chaque projet, la qualité de l’étude découlera directement de l’ajustement de la méthode. La rigueur que cela nécessite est formatrice car elle nous amène à approcher de nombreuses données tant au niveau de la bibliographie concernant les méthodes théoriques d’évaluation d’impact que celle provenant de la description des protocoles mis en place dans des études du même type.

Les phases durant lesquelles le groupe se concerte afin de définir les méthodes à employer nous amènent à partager nos idées et ainsi à confronter et à enrichir nos propres visions de la pertinence d’une étude en termes d’enjeux et de méthodes pour y parvenir.

La réalisation d'une étude d'impact est un exercice complexe nécessitant de croiser de nombreux champs disciplinaires. Nous sommes amenés à nous pencher sur les méthodes nécessaires à l'édification d'un diagnostic du milieu ainsi qu’à développer une réflexion poussée autour de la pertinence de l'échantillonnage, du choix des enquêtes et du choix des indicateurs. De même, les compétences acquises en ce qui concerne notre capacité à nous organiser, tant au niveau de la dynamique de groupe que de la logistique, constituent un apport supplémentaire au groupe.

L'intérêt de devoir planifier intégralement un projet nous mène à acquérir des compétences difficiles à obtenir autrement, notamment en termes d’organisation, de réflexion personnelle sur sa place dans un groupe, sur ce que l'on souhaite et peut réellement faire.

Actuellement, nous n'avons pas de personnes ressources rattachées à un organisme susceptibles de nous appuyer sur des champs de compétences précis. Cependant cela pourra évoluer durant la suite de la réalisation du projet. Nous pensons en particulier à Etienne Courtat, l’ancien coordinateur national de FNCUMA Bourgogne qui a une expérience au Niger par rapport à la mise en place de CUMA. Il pourrait nous donner des clefs d’analyse pour comprendre les facteurs de réussite des CUMA. Nous contacterons également des membres d’AFVP.

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II.4. LISTE DES AUTRES PARTENAIRES OPERATIONNELS

Etienne Courtat, ancien coordinateur national de FNCUMA Bourgogne qui a une expérience au Niger par rapport à la mise en place de CUMA avec AFVP (Association Française des Volontaires du Progrès).

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III. MISE EN ŒUVRE DE LA MISSION

III.1. DUREE DE LA MISSION

Nous avons évalué la durée de la mission à 8 semaines, cela rentrant en accord avec les exigences de notre commanditaire. La première semaine sera dédiée à la prise de contact, à la période d'adaptation logistique et méthodologique.

Par la suite nous avons évalué à 4 semaines la durée de la phase d'enquête, à raison d'une division du groupe en 4 groupes, soit trois groupes de deux et un groupe de trois. L'idée est que chaque groupe se voit chargé d'enquêter trois CUMA en l'espace de deux semaines.

Nous conservons une semaine de marge afin de pallier aux imprévus ou d'avoir le temps de retourner sur le terrain si des données viennent à manquer.

Enfin, deux semaines seront nécessaires pour analyser les données, rédiger la forme finale et organiser des ateliers avec l’ICD et AVSF.

III.2. LOCALISATION DE LA MISSION

Nous envisageons de partir sur le terrain à la mi-juin pour un retour prévu aux alentour de la mi-août. Le trajet s'effectuera par avion.

Le projet d'étude d'impacts se situe au Mali. Les déplacements envisagés dans le cadre de nos enquêtes et de notre étude se situeront dans les régions de Kayes (cercle de Kita) et de Sikasso (Cercles de Bougouni, Yanfolila, Kolondiéba) classées zone verte par le Ministère des Affaires Etrangères.

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(Source: Ministère des Affaires Etrangères)

Nous avons pris en compte le fait que la mission s'effectuera pendant la saison des pluies.

Ainsi, il faudra s'assurer que les déplacements se fassent en 4x4 et non en deux roues afin de faciliter les trajets, le transport de matériels et limiter les pertes de temps éventuelles dues aux conditions météorologiques. AVSF s’engage à nous fournir des moyens de locomotion, nous sommes actuellement en train de déterminer avec eux dans quelles mesures ils mettront à notre disposition 4x4 et motos.

Du fait de la dispersion géographique de zones dans lesquelles se déroule le projet, et des contraintes liées à la mobilité, nous sommes encore en réflexion sur notre échantillonnage, notamment en ce qui concerne la réalisation de nos enquêtes dans les 4 cercles. Il ne nous semble pas pertinent de se diviser par cercle, car cela compliquerait notre capacité à se réunir tous les 7 à 10 jours. Nous nous dirigerions donc tous ensembles dans les mêmes directions pour nos enquêtes. Il est par exemple envisageable que nous allions tous dans un premier temps enquêter les CUMA choisies au sein du cercle de Kita, puis que nous nous dirigions tous au sein d’un ou plusieurs autres cercles dans la région de Sikasso.

Dans ce sens la liste des déplacements envisagés reste encore difficile à réaliser car elle dépendra directement de notre échantillonnage final. Cependant, nous avons envisagé une solution qui serait d'enquêter sur 2 cercles parmi les 4 où le projet est en application. Nous choisirons ces deux cercles selon leurs caractéristiques afin de maximiser la diversité des cas de figure enquêtés, le but étant d'avoir suffisamment de données pour pouvoir traiter autant la problématique de l'impact des CUMA que l'étude prospective sur la création de fédération.

Ainsi, une fois arrivés à Bamako, nous resterons la première semaine au siège de l’ICD. Le premier cercle enquêté sera celui de Kita, qui compte le plus grand nombre de CUMA. On peut donc supposer qu’il est le plus à même de présenter une grande diversité. De plus il se différencie des autres cercles, par l’enclavement important de nombre de ses CUMA.

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Le second cercle enquêté n'est pas encore déterminé, il dépendra de la teneur de notre échantillonnage afin de déterminer quel cercle apporte le plus grand intérêt pour notre étude.

Dans tout les cas nos déplacements dépendront de notre échantillonnage, ce dernier dépendant directement de la nécessité de maximiser la diversité des CUMA étudié, en prenant en compte les cas aberrants.

Quelque soit notre choix définitif, dans le cas où le groupe se divise en binôme ou trinôme afin d'enquêter des villages où ne sont présente qu'une seule CUMA, une attention toute particulière sera effectuée afin de les choisir les plus proche possibles. Cela permettra de limiter les temps de déplacement dans le cas où il n'y aura pas d'hébergement disponible dans chaque village et que le véhicule soit contraint de faire la navette pour tous en début et fin de journée. En ce qui concerne l’hébergement, l’ICD nous propose une prise en charge dans les cercles de Kita et de Bougouni.

Aux termes de ces 4 semaines d'enquêtes, les véhicules retourneront a Bamako où nous resteront les 2 semaines restantes, ou plus en fonction de l'utilisation de la semaine marge, afin d'analyser et de réaliser la forme finale.

Finalement le groupe reviendra en France via l'aéroport de Bamako.

III.3. COUT et FINANCEMENT de la MISSION

III.3.a. Budget prévisionnel de la mission (à remplir en €)

Coût unitaire

Nombre Total (euros)

Observation Rubriques

Investissement et/ou équipement

Livres 5 100

Frais téléphonique 35

Bureautique 20

Total investissement 155

Frais de déplacement liés à l’étude

Dont :

Déplacement sur la zone d’étude dont visas -Billet avion

-Visas

635 28

9 9

5715 252

(billet avion, transport, visas, vaccins, médicaments). Les vaccins seront à la charge de chaque

membre du groupe.

Personnel mobilisés pour l’étude (chauffeur, interprète)

-Traducteurs 200 4 800

Interprète-traducteur (personne extérieur au projet) 200 euros/45 jours

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Déplacement liés à l’étude

-Carburant

-Location de véhicule 1 2

270 litres 90* 15 jours

270 1350

Le prix est évaluer sur la base de 100 km/j avec une consommation moyenne de 6 litres/100km.

Location de véhicules hors disponibilité AVSF

Total frais de déplacement liés à l’étude

8387

Autres frais de fonctionnement Dont :

Hébergement 7.60 405 3078 Seuil haut car certains logements seront pris en charge par AVSF et le prix dépendra de la région Nourriture 1 60*9 pers 540 1 euro/pers/jr pendant 60jr Médicaments

-Médicaments paludisme

25 27 675 Evaluation basée sur la Savarine, à définir avec le centre hospitalier de Pontoise

Autres

-imprévus 400

Inflation, transports

supplémentaires, traducteur supplémentaire

Total frais de fonctionnement

4693

TOTAL GENERAL 13235 €

III.3.b. Modalité de financement de la mission (à remplir en €)

Source du financement Demandé Acquis

Commanditaire 1 6400 6400

Autres subventions (Détaillez, une ligne par source)

0 0

Participation enseignant Istom

0 0

Etudiants 4689 4689

TOTAL 11089 11089

Dans une dynamique d’autofinancement, nous prévoyons dix jours de travaux agricoles entre mai et juin. En partant d’une base de 7 heures de travaux quotidiens, cela permettrait un apport de 521 euros par personne, soit 4689 euros pour l’ensemble du groupe. Cet apport permettrait d’assurer au minimum les couts du transport pour ce rendre sur le terrain.

Il apparaît clairement que 2146 € manquent pour le financement de la mission. Nous comptons réunir cette somme par le biais de financeurs privés (cf. partie III.4.d)

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III.4. Composition des équipes et chronogramme

III.4. a Moyens humains de l’équipe

1. Rôle des différents membres de l’équipe

Nous avons décidé de travailler, pour la plupart des tâches, en équipe de deux ou plus. En effet, nous pensons tous êtres plus efficaces, et plus exhaustifs en particulier dans la réflexion, en confrontant nos avis.

En ce qui concerne la phase de préparation, chaque membre de l’équipe a un rôle attribué pour assurer le bon fonctionnement du groupe. C’est en fonction de nos compétences personnelles, ou des domaines dans lesquels nous voulons progresser que nous avons choisi nos rôles. Ils peuvent être modifiés en fonction de l’évolution des attentes de chacun.

Pauline Hoefferlin et Katy Medernach s’occupent de la dynamique de groupe. Ce rôle consiste à organiser les réunions, à centraliser l’avancée des différents groupes de travail, ainsi qu’à faire part des problèmes. C’est vers elles que l’on se tourne si quelque chose ne nous convient pas dans le fonctionnement du groupe.

Alice Mouton et Cécile Pinsart sont chargées de la mise en place des échéanciers sur court terme.

Elsa Marissal et Sylvain Malgrange sont responsables de la recherche de financement.

Elsa Marissal et Cécile Pinsart sont chargées de communication auprès des nos potentiels financeurs.

Solenn Coint et Sylvain Malgrange prennent en charge la mise en place du budget, et sa gestion et la comptabilité.

Corentin Blot, Pauline Hoefferlin et Vincent Piton s’occupent de la logistique.

La gestion des documents administratifs est déléguée à Solenn Coint. Elle s’occupe en outre d’imprimer et de classer les autres documents, qu’il s’agisse des comptes rendus de réunions ou des notes d’intention.

Corentin Blot et Sylvain Malgrange prennent en charge la communication avec les commanditaires.

Si un groupe est en surcharge de travail, d’autres membres peuvent l’intégrer. Nous faisons alors appel aux membres les moins occupés par les tâches continues.

Pour les autres tâches, plus ponctuelles, nous nous organisons au fur et à mesure.

Nous organisons régulièrement des comptes rendus, faits par chaque groupe de travail, afin de partager les compétences et connaissances acquises dans chaque domaine.

Pour la phase de terrain, nous garderons :

- une équipe logistique, qui s’occupera de l’hébergement (pour les localisations où les commanditaires ne peuvent pas l’assurer), du transport, de la nourriture, de la santé

- une équipe gestion du budget

- une équipe planification des différentes tâches, que ce soit pour la mission à proprement parler ou pour la vie quotidienne

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- une équipe dynamique de groupe

- une équipe de communication avec les commanditaires Tous les membres du groupe participeront aux enquêtes.

Les rôles ne sont pas clairement attribués pour la mission de terrain, mais par exemple l’équipe logistique sera élargie.

Enfin pour la phase de valorisation et capitalisation des résultats, nous travaillerons en équipe.

Il y aura à priori :

- une équipe de dépouillement des données,

- une équipe de construction des ateliers avec les membres de l’ICD

- …

2. Tuteur de l’ISTOM

Tout d’abord, l’ensemble du groupe estime qu’il n’est pas indispensable que notre tuteur soit présent sur place pour une semaine. Il pourrait nous aider simplement par téléphone, mail ou vidéoconférence. En effet, que les frais de voyages ne sont pas justifiés pour une semaine de terrain.

Cependant, en cas de déplacement du tuteur sur le terrain, nous avons envisagé deux situations :

La première consiste en sa venue lors de la première semaine de mission, afin, que grâce à son expérience, il nous aide à finaliser le plus pertinemment possible notre échantillonnage et notre méthodologie. En outre nous avons pour la plupart pris conscience, lors de nos stages, que tous les moyens n’étaient pas forcément mis en œuvre par l’organisme d’accueil pour que nous puissions mener à bien notre mission. Ainsi, beaucoup d’éléments étant en jeu lors de la première semaine, nous estimons que la venue du tuteur installerait d’emblée une relation professionnelle et maximiserait notre crédibilité aux yeux des commanditaires.

La seconde situation est sa venue en fin de période d’enquêtes, de façon à mener le plus intelligemment possible notre analyse, et de faire un état des lieux entre les enquêtes et la valorisation des résultats, qui sont les deux phases de notre mission de terrain.

Nous souhaiterions continuez notre travail en collaboration avec M. Ducoudray. En effet sa grande expérience dans la gestion de projet et dans l’évaluation de l’impact fait de lui un choix de tutorat pertinent. De plus le caractère novateur du projet que nous avons à évaluer nous conduit à construire entièrement notre méthodologie, sans pourvoir s’appuyer sur des travaux similaires.

Ainsi, son expérience nous sera d’autant plus utile. L’élaboration de notre méthodologie, qui a déjà commencé, sera plus efficace et adaptée avec un tuteur qui connaît notre projet. Nous considérons donc que poursuivre notre travail avec M. Ducoudray constituerait un gain de temps considérable.

Enfin nous avons particulièrement apprécié de travailler avec lui jusqu’à présent.

Nous aimerions également travailler avec M. Oswald, qui a une forte expérience en matière d’étude d’impact et de gestion de projet. Il a de plus une grande connaissance du terrain. Il pourrait particulièrement nous appuyer pour la partie de l’étude concernant l’évolution des systèmes de production et la prise en compte de l’impact global de la mise en place des CUMA.

3. Autres Moyens humains requis pour la mission :

Nous serons confrontés à la nécessité de faire appel à des traducteurs extérieurs au projet afin de garantir une plus grande objectivité. Dans notre recherche de traducteurs nous avons l’opportunité d’avoir des amis Maliens, étudiants à Cergy. Nous pourrons donc leur demander des contacts au sein de leur réseau de connaissances. Une autre possibilité est de contacter les universités de Bamako.

(24)

III.4.a. Principales tâches prévues

Liste des tâches Membres de l'équipe y participant

recherche bibliographique agronomique SC

recherche bibliographique méthodologique KM ; AM ; CP recherche bibliographique sociologique et

anthropologique VP

recherche bibliographique environnementale EM

dynamique de groupe PH ; KM

recherche de financements EM ; SM

comptabilité et mise en place du budget CB ; SC ; SM

logistique CB ; PH ; VP

construction méthodologique KM ; AM ; CP

planification AM ; CP

préparation

communication avec les commanditaires CB ; SM

dynamique de groupe KM ; PH

logistique CB ; PH ; VP ; AM

planification AM ; CP ; EM

communication avec les commanditaires CB ; SM mission

gestion du budget SC ; SM

dépouillement

valorisation des

résultats Construction des ateliers

Nous tenons à rappeler que l’attribution des ressources pour les tâches concernant la phase de terrain est provisoire, et évoluera. De plus de nouvelles tâches apparaitront au fur et à mesure de notre avancée dans la construction du projet.

III.4.b. Chronogramme des tâches

Légende du planning prévisionnel des tâches : - violet : logistique

- bleu : bibliographie - jaune : financements - vert : mission de terrain - marron : après mission

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III.4.d. Autres pistes de financement envisagées

Une fois le dossier de faisabilité accepté, un dossier de financement (actuellement en cours de rédaction) sera envoyé à deux types de financeurs potentiels:

Les financeurs privés: nous avons retenu plusieurs pistes -usine de coton biologique en Bretagne

-mutuelle sociale agricole: contacts des MSA de différentes régions

Ces financeurs privés deviendront alors partenaires de notre mission. En remerciement de ce partenariat, nous leurs proposerons un cadre format A3 de présentation de la mission afin de concrétiser cette aide, et s’ils le souhaitent par une communication presse

Les villes jumelées avec les différentes régions, villes ou villages où nous allons réaliser notre mission. Celle-ci seront répertorié (il en existe plus de 60) une fois le choix des zones d’études clairement définis. Nous leur proposerons le même rendu que les financeurs privés mais en ouvrant sur une action pouvant répondre à leurs attentes ; exposition, présentation de notre action de retour sur place.

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IV. ANNEXES

IV.1. ATTESTATION D’INTERÊT DES COMMANDITAIRES

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IV.2. LETTRE D’ENGAGEMENT DU GROUPE

Groupe d’Etudiants pour l’Expertise du Développement Mail : mje.association@gmail.com

Blog : anisogoma.wordpress.com Tél : Cécile 0650632377

Siège : ISTOM école d’agro développement international 32 boulevards du port

95000 Cergy-Pontoise FRANCE

A Cergy-Pontoise, le 10/01/2010

ATTESTATION D’ENGAGEMENT

Nous, Corentin BLOT, Solenn COINT, Pauline HOEFFERLIN, Sylvain MALGRANGE, Elsa MARISSAL, Katy MEDERNACH, Alice MOUTON, Cécile PINSART et Vincent PITON, membres du G.E.E.D, nous engageons à mener à bien la mission que nous ont confiée AVSF et l’ICD. Cette mission consiste en une évaluation intermédiaire de l’impact des CUMA mises en place dans le cadre du projet AFAVUCO au Mali et l’étude prospective sur la fonctionnalité technique, économique et financière d’une fédération de ces CUMA.

Nous utiliserons pour cela tous les moyens mis à notre disposition par AVSF et l’ICD, ainsi que par l’ISTOM école d’agro-développement international.

Fait pour servir ce que de droit,

Corentin BLOT Solenn COINT Pauline HOEFFERLIN

Sylvain MALGRANGE Elsa MARISSAL Katy MEDERNACH

Alice MOUTON Cécile PINSART Vincent PITON

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