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ÉTUDE DIAGNOSTIQUE DU FONCTIONNEMENT DES CENTRES D’EXPLOITATION DES MACHINES AGRICOLES (CEMA) DANS LES COLLINES

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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POUR L’OBTENTION DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE Option : GENIE-RURAL

.

Présenté par :

M. AKIYO Ichola H. Alain

Sous la supervision de : Maître de stage :

Dr. Ir. Barnabé ZOKPODO Ir. Idelphonse A. MONSIA

Enseignant-Chercheur/FSA/UAC DAER Zou/Collines

ÉTUDE DIAGNOSTIQUE DU FONCTIONNEMENT DES CENTRES D’EXPLOITATION DES MACHINES

AGRICOLES (CEMA) DANS LES COLLINES

Année académique 2014-2015

REPUBLIQUE DU BENIN

====*====

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

====**====

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC) ====***====

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC) ====***====

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT (CAP) -=-=-=-=&=-=-=-

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i CERTIFICATION

Nous certifions que ce rapport a été réalisé sous notre direction par AKIYO Ichola I.

Alain, étudiant au Centre Autonome de Perfectionnement, Option Génie-Rural pour l’obtention de la licence professionnelle à l’Ecole Polytechnique de l’Université d’Abomey-Calavi.

Le superviseur

Dr. Ir. Barnabé ZOKPODO

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DEDICACE

Je dédie le présent rapport :

-A DIEU Tout Puissant pour m’avoir donné la vie.

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REMERCIEMENTS

L’aboutissement de ce travail n’a été possible que grâce à une assistance soutenue, une collaboration franche, permanente et effective de nombre de personnes. Nous voudrons témoigner ici nos sincères remerciements :

 A Dieu le Tout Puissant qui nous a donné vie jusqu’à ce jour.

 Mon maître de rapport Dr. Ir. Barnabé ZOKPODO qui a bien voulu, malgré ses multiples occupations accepter sans condition aucune de superviser ce rapport.

 Mon superviseur Ir. Idelphonse A. MONSIA pour toutes les directives données dans la réalisation de ce rapport.

 A monsieur Raoul YABI RDR Glazoué pour son soutien moral et sa disponibilité à m’accompagner

 Tous les enseignants du Centre Autonome de Perfectionnement(CAP) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) pour nous avoir donné une formation de qualité malgré leurs multiples occupations.

 A tout le personnel du SCDA Glazoué en particulier Monsieur YABI W. Raoul (RDR),

 A tous les étudiants de l’EPAC particulièrement OROU Mamadou, pour son soutien et les moments difficiles passés ensemble.

 A tous les agents de la DAER Zou/Collines pour leur franche collaboration.

 A monsieur Rodrigue DAGBEROU TSSSE Ouèssè pour sa disponibilité et son soutien

 A monsieur Bernard MONTCHO TSAER SCDA Adjohoun pour sa franche collaboration

 A tous les TSAER des collines pour m’avoir facilité la collecte des données sur le terrain.

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RESUME

Le présent diagnostic a pour objectif d’appréhender les maux qui minent le bon fonctionnement des différents CEMA installés dans le département des collines.

Selon les agriculteurs des collines, avec la mécanisation agricole, leurs revenus ont augmenté avec un changement de leurs conditions de vie.

De même, l’étude révèle que dans les collines, six(06) CEMA ont été créés et dotés de matériels composés entre autres de six(06) tracteurs de 60 cv avec accessoires . Mais il importe de notifier que sur l’ensemble de ces CEMA, il n’y a que deux(02) qui soient fonctionnels, notamment ceux de Dassa, et Savè. Ce qui donne un taux de fonctionnement de 33,33%.Les raisons qui sous-tendent ce dysfonctionnement résident dans la mauvaise gestion des comités de gestion installés à la tête de ces CEMA dans ces communes.

Dans les collines, les coûts de labours sont compris entre trente-cinq mille (35000) francs CFA et quarante (40000) francs CFA ; ce qui est supérieur au prix théorique calculé qui est de 32500 FCFA. Les superficies labourées par chacun de ces CEMA varient entre trente-cinq(35) et cent vingt(120) hectares par campagne, au cours des cinq dernières années d’exercice.

Mots clés : CEMA, Collines, Mécanisation agricole, Dysfonctionnement

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SUMMARY

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AG : Assemblée Générale

AGO : Assemblée Générale Ordinaire

C/SAER : Chef Service Aménagement et Équipement Rural C/SMTA : Chef Service Matériel et de la Technologie Appliquée CA : Conseil d’administration

CARDER : Centre Agricole pour le Développement Rural CEMA : Centre d’Exploitation des Machines Agricoles CUMA : Coopératives d’Utilisation de Machines Agricoles CPV : Conseillé en Production Végétale

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menasses

PPMA : Programme pour la Promotion de la Mécanisation Agricole RDR : Responsable pour le Développement Rural

SCDA : Secteur Communal pour le Développement Agricole

TSAER : Technicien Spécialisé en Aménagement et Équipement Rural TSSSE : Technicien Spécialisé en Statistique, Suivi-Evaluation

TSIEC : Technicien Spécialisé en Information, Éducation et Communication

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TABLE DES MATIERES

CERTIFICATION ... I DEDICACE ... II REMERCIEMENTS ... III RESUME ... IV SUMMARY ... V LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... VI LISTE DES TABLEAUX... IX LISTE DES FIGURES ... IX LISTE DES PHOTOS ... IX

INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE I : CONTEXTE-PROBLEMATIQUE- JUSTIFICATION ... 3

1-1 CONTEXTE ... 3

1-2 PROBLÉMATIQUE ET JUSTIFICATION ... 5

1-3 OBJECTIFS ... 6

1-3-1 Objectif general ... 6

1-3-2 Objectifs spécifiques ... 6

1-4 RESULTATS ATTENDUS ... 7

CHAPITRE II : CADRE MÉTHODOLOGIQUE ET PRÉSENTATION DU MILIEU D’ÉTUDE ... 8

2-1 MÉTHODOLOGIE ... 8

2-1-1 MATÉRIELS ... 8

2-1- 2 MÉTHODES ... 8

2- 1-2 Recherche documentaire ... 8

2-1-3 Échantillonnage ... 9

2-1-4 Collectes des données ... 9

2-1-6 Traitement et analyse des données ... 9

2-2 Présentation du milieu d’étude ... 10

2-2-1 Situation géographique ... 10

2- 2-2 Milieu physique ... 12

2-2-3 Le milieu humain ... 13

CHAPITRE III : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS ... 15

3-1- Résultats ... 15

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3-1-1 : Organigramme des CEMA ... 15

3-1-2 : Répartition des tracteurs par commune ... 16

3-1-3 : Les emblavures des cultures sur ces cinq(05) dernières années ... 19

3-1-4 Fonctionnement des CEMA ... 20

3-1-4 : Equipements des CEMA ... 23

3-2 : DISCUSSIONS ... 24

3-2-1 : Relations entre les CEMA et les autres structures ... 24

3-2-2 : Organisation des CEMA... 26

3-2-3 : Sur le plan fonctionnel ... 26

3-2-4 : Présentation analytique des forces, faiblesses, opportunités et menaces des CEMA ... 28

CHAPITRE IV : APPROCHES DE SOLUTIONS POUR UNE VIABILITE FONCTIONNELLE DES CEMA ... 30

4-1 Siège des CEMA ... 30

4-2 Formation des tractoristes et mécaniciens des CEMA ... 30

4-3 Equipements de production ... 30

4-4 Structuration des CEMA ... 31

4-4-1 Le président du comité de gestion ... 32

4-4-2 : Le secrétaire comptable ... 32

4-4-3 Le SCDA ... 32

4-4-4 Le tractoriste ... 33

4-5 Fonctionnement des CEMA ... 33

CONCLUSION & SUGGESTIONS ... 35

ANNEXES ... 39

Annexe 1 : Coût de prestation de labour par commune ... 39

Annexe 2 : Coût d’utilisation d’une charrue ... 39

Annexe 3 : Coût d’utilisation d’un tracteur de 60cv ... 39

Annexe 4 : Photos des CEMA des Collines ... 41

Annexe 5 : Questionnaire d’enquête ... 47

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Liste des tableaux

Tableau 1 : Point des équipements des CEMA et des privés du département des

collines……… 16

Tableau 2 : Calcul des résultats annuels des différents CEMA……….… 21

Tableau 3 : Matrice de FFOM………..……… 27

Liste des figures Liste des photos

Photo 1 : Tracteur du CEMA de Ouessè……… 17

Photo 2 : Tracteur du CEMA de Savè……… 17

Photo 3 : Tracteur CEMA de Dassa ………. 17

Photo 4 : Tracteur CEMA de Bantè ……….. 17

Figure 0 : Carte du département de Collines ……… 11

Figure 1 : Vue d’ensemble des matériels agricoles dans les Collines……… 18

Figure 2 : Répartition des autres tracteurs dans le département……… 18

Figure 3a : Emblavures par communes……….. 19

Figure 3b : Comparaison emblavures CEMA et emblavures non CEMA au niveau département 19 Figure 4 : Coût de prestation par communes………... 20

Figure 5 : Pourcentage d’enlèvement des CEMA par structure……….. 23

Figure 6 : Diagramme de venn……… 24

Figure 7 : Organigramme des CEMA ………. 31

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INTRODUCTION

Autour de la définition du terme « mécanisation agricole » règne une certaine confusion. Souvent synonyme de modernisme et d’utilisation de machines motorisées, la mécanisation agricole est pourtant un terme plus large. Selon Pingali et al. (1987) et Holt kamp (1991), elle recouvre l’emploi des outils et des machines pour la mise en valeur des terres, la production et les techniques post-récoltes. Elle inclut les énergies humaine, animale et mécanique et s’étend aux services liés à la mécanisation tels que le financement, la fabrication, la distribution, la réparation et l’entretien des matériels agricoles, ainsi que la formation, le conseil et la recherche agricoles

Le Bénin est un pays doté de potentialités sur les plans physiques et socio- économiques pour assurer un bon décollage de son agriculture (CARDER Zou/collines) .Cependant, le secteur agricole béninois souffre d’un faible taux d’utilisation de matériels agricoles. Pour palier ce mal, des organismes internationaux tels que l’Organisation des Nation Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture(FAO), ont apportés leurs concours à l’État béninois. En effet, en 2005, la FAO a appuyé le Bénin dans l’élaboration de la Stratégie Nationale de Mécanisation Agricole(SNMA) (MAEP, 2005). Après un diagnostic sur la situation de la mécanisation agricole au bénin, la SNMA a opté pour une mécanisation agricole progressive devant s’effectuer par diverses étapes, à travers l’utilisation de la culture attelée, et la tractorisation.

C’est alors que des missions diplomatiques en direction de certains pays comme l’Inde, la Chine et la Lybie, ont permis la mise à disposition du Bénin, d’importants lots de matériels au nombre desquels nous pouvons citer : des tracteurs et accessoires, des motoculteurs etc…… La gestion et l’utilisation rationnelles de ces machines a nécessité la création en 2006, des Centres d’Exploitation de Machines Agricoles(CEMA) par le gouvernement du Bénin. Pour assurer une bonne gestion de ces centres, il est installé un comité de gestion composé d’un tractoriste, d’un secrétaire et d’un agent technique. Dans leur fonctionnement, ces CEMA ont pour mission d’accompagner les producteurs en vue d’une amélioration de la productivité à travers la prestation de service de labour motorisé et autres. Ainsi, après dix(10) ans d’existence, ne serait-il pas important voire indispensable de faire une étude diagnostique sur les CEMA des Collines ?

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C’est donc dans l’optique d’apprécier le fonctionnement de ces centres dans la perspective de la relance de la révolution verte que le présent travail de recherche s’intitule: Etude diagnostique du fonctionnement de Centres d’Exploitation des Machines Agricoles(CEMA) dans les collines.

Notre tâche consistera, au prime abord, à faire un état des lieux des CEMA dans ledit département, à apprécier leurs organisation et fonctionnement. Après une investigation sur leurs forces et faiblesses ; opportunités et menaces ; nous proposerons des approches de solutions pour assurer une gestion durable.

Le mémoire est structuré en quatre chapitres :

 Le premier chapitre porte sur le contexte – problématique et justification ;

 Le deuxième présente le milieu d’étude et le cadre méthodologique ;

 Le troisième présente les résultats et discussions ;

 Le quatrième propose des approches de solutions pour une assurer une viabilité fonctionnelle des CEMA.

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CHAPITRE I : CONTEXTE-PROBLEMATIQUE- JUSTIFICATION 1-1 CONTEXTE

L’agriculture est la principale activité économique exportatrice du Bénin. Elle fait vivre près de 2/3 de la population. Elle représente 30% du PIB et occupe 80% de la population active. Elle est du type paysanne et familiale avec des productions vivrières (maïs, sorgho, riz, arachide) et des productions destinées à l’exportation (coton, anacarde, ananas).

Elle compte 400000 exploitations agricoles de petites tailles. Une faible partie du territoire est cultivée. La superficie cultivée est composée de 1% de cultures motorisées ,24% de cultures attelées et 75% de cultures manuelles. La période propice aux labours est courte (début mai à fin juin). Ce sont là les facteurs limitant l’augmentation des surfaces emblavées (Association CUMA du Bénin)

La productivité agricole mesure l’efficacité avec laquelle les facteurs de production (terre, capital, travail) sont utilisés c’est-à-dire l’efficacité du processus de production, dans un milieu agro-écologique et un contexte politique et socio-économique donnés (Douillet et Girard, 2013). Plus particulièrement, la productivité du travail, calculée en divisant la production par la quantité de travail investie (en nombre d’actifs ou en nombre d’heures travaillées), peut augmenter par l’accroissement des rendements, l’accroissement de la surface cultivée par actif ou un meilleur savoir-faire de la main d’œuvre (Douillet et Girard, 2013).

L’accès à des sources d’énergie appropriées facilite la réalisation des opérations agricoles exigeantes en énergie comme les travaux du sol, améliore les performances des interventions

demandant de la technicité

permet d’accroître les superficies cultivées et de valoriser le travail humain ainsi libéré à des tâches moins pénibles ou plus productives. Des raisons économiques expliquent la tendance à motoriser en premier lieu les opérations coûteuses en énergie ; par contre, plus le degré de technicité de l'opération est élevée, plus les machines sont complexes, chères et à moindre polyvalence (semoirs, machines de récolte et de battage) ; leur emploi ne peut se justifier que pour réduire un coût de main d'œuvre important (Binswanger et Donovan, 1987). En général, le recours à la mécanisation permet d’accroître les superficies cultivées, d’augmenter la production et surtout d’effectuer des économies de main d’œuvre pour les opérations culturales à haute intensité de

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main d’œuvre, notamment le labour. A l’échelle mondiale, la productivité du travail agricole a augmenté du fait de la croissance des rendements des cultures, mais aussi grâce à la hausse de la surface exploitée par agriculteur, liée à la motorisation et la mécanisation (Mazoyer et Roudart, 2009). Les agricultures motorisées des pays développés et de certains pays en développement atteignent une productivité brute du travail de 2000 T de grains par actif, tandis que la moitié de la population agricole mondiale doit se contenter d’1 T de grains par actif et par an (Mazoyer et Roudart, 2009).

La motirisation consiste essentiellement en une offre d’équipements agricoles ou de prestations de services. Cette proposition d’équipements et de services est le plus souvent réduite, concentrée et peu adaptée, qui plus est dans des contextes marqués par l’absence d’actions d’accompagnement (formation, appui-conseil) des exploitations agricoles. Ces actions publiques répondent à des doléances des agriculteurs et de leurs organisations, mais ne s’appuient pas sur une analyse approfondie visant à identifier, caractériser et construire une demande solvable.

Ainsi, ce sont des programmes d’acquisition d’équipements agricoles pour les agriculteurs, des programmes de distribution d’équipements subventionnés, des installations d’usines de montage de tracteurs avec des partenaires étrangers ou la mise en place de centres de prestations de service de mécanisation agricole qui ont été promus. Ces actions initiées le plus souvent selon une approche top-down, produisent des résultats mitigés et bénéficient essentiellement à un nombre restreint d’agriculteurs.

Elles ne se traduisent pas par une appropriation des matériels agricoles motorisés par les utilisateurs, mais par un renouvellement des doléances. Ce sont les conséquences de la crise alimentaire de 2008 qui ont fait prendre conscience à de nombreux gouvernements de la nécessité de réinvestir dans la production agricole et donc sur la mécanisation de l’agriculture familiale dont les travaux agricoles sont en majorité manuels. En effet, l’agriculture familiale représente plus de 75 % des exploitations agricoles et procure l’essentiel des revenus des populations rurales (Alpha et Castellanet, 2007).

L’économie béninoise étant essentiellement agricole, les dirigeants de notre pays à accorder une attention particulière à ce secteur. Il convient de noter que la sécurité alimentaire est l’une des préoccupations majeures du monde entier et en particulier notre pays le Benin. Dans le souci d’assurer cette sécurité alimentaire et d’alléger la tâche à nos braves producteurs, le gouvernement du Benin a créé en 2006 les

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Centre d’Exploitation des Machines Agricoles(CEMA).Six centres ont été créés dans le département des collines (Ouessè, Savè, Glazoué, Dassa Savalou et Bantè) C’est dans l’optique d’apprécier le fonctionnement desdits centres que la présente étude a été initiée.

1-2 PROBLÉMATIQUE ET JUSTIFICATION

Selon les résultats provisoires du quatrième recensement général de la population et l’habitation de ce département, la population du département s’élève à 716558 habitants contre 535923 habitants en 2002, donc un taux d’accroissement de 2,62%.La répartition par sexe de cette population reflète la tendance au niveau national. En effet, on enregistre 50,78% pour le sexe féminin contre 49,22% pour la population masculine. Environ, 90% de sa population vit en milieu rural et sa population active agricole est de 62255,46habitants soit 87% de la population estimée en 2014 Ainsi, l’économie est-elle dominée par le secteur agricole traditionnel (production végétale, élevage, pêche). Au centre de toutes les décisions importantes de l’exploitation agricole familiale se trouve le chef d’exploitation. Il contrôle la quasi-totalité des facteurs et moyens de production et décide des différentes combinaisons qui doivent se faire. Plus concrètement, il décide quelle superficie emblaver, quelles spéculations animales ou végétales produire, quels niveaux de capitaux engager, dans quelle proportion utiliser les différents types de main d’œuvre, à quelle période commercialiser les produits de récolte, etc. Et d’un autre côté, il décide de la valorisation des revenus de l’exploitation à travers la réalisation de divers objectifs qualitatifs plus ou moins personnels, plus ou moins basés sur sa vision de l’avenir de son exploitation.

La majeure partie des travaux agricoles sont exécutées avec les instruments manuels. Cette agriculture traditionnelle ne permet pas d’accroitre suffisamment la productivité du sol et l’augmentation des surfaces cultivées afin d’assurer une sécurité alimentaire de la population.

Depuis les indépendances, l’agriculture est inscrite parmi les priorités de la nation. La politique agricole poursuit deux objectifs complémentaires à savoir : la satisfaction des besoins alimentaires nationaux, la conquête des marchés régionaux et internationaux pour améliorer les revenus des populations dans la perspective de la réduction de la pauvreté. Avec l’appui technique et financier de la FAO, la Stratégie

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de Mécanisation Agricole(SMA) a été élaborée en 2005 et a pris en compte l’ensemble des facteurs qui contribuent au développement du sous-secteur de la mécanisation. La création des Centres d’Exploitation des Machines Agricoles (CEMA) a été priorisée. Ces centres sont créés en 2006 et installés en 2007. Leur rôle est de devenir à terme des pôles de promotion de la mécanisation agricole (MAEP et FAO, 2005).

En effet, pour appuyer les communes à cette ère de décentralisation dans la droite ligne de la Stratégie Nationale de Mécanisation Agricole(SNMA), six (06) CEMA sont créés et installés dans les collines. Ils sont équipés par le gouvernement avec des matériels dons de chine et de l’inde. Cet équipement des CEMA est subordonné au payement par les mairies d’une contrepartie. La mise en place des matériels et leurs accessoires, tous don de chine et de l’inde, a été faite de manière progressive. Aussi, le Programme de Promotion de la Mécanisation Agricole(PPMA) a équipé les six commues de matériels de préparation du sol. Il faut noter qu’avant l’installation des CEMA, le département comptait 05 tracteurs appartenant aux privés pour leur propre labour et des prestations de services.

Malgré la mise en place de ces centres, les superficies labourées par les équipements des différentes CEMA sont faibles par rapport aux superficies totales emblavées dans le département. Aussi plusieurs tracteurs sont garés ; ce qui fait penser à priori d’un dysfonctionnement au sein de ces différents centres.

Ainsi, soucieux de contribuer au développement de ce secteur d’activité qu’est l’agriculture, nous avons choisi les collines pour faire une étude diagnostique de fonctionnalité de ces Centres d’Exploitation des Machines Agricoles.

1-3 OBJECTIFS

1-3-1 OBJECTIF GENERAL

L’objectif global de cette étude est d’analyser le fonctionnement des CEMA des collines et de contribuer à leur redynamisation.

1-3-2 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

Les objectifs spécifiques sont :

 Répertorier les CEMA des collines ;

 Apprécier le mode de fonctionnement de chacun de ces CEMA

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 Connaître les différents maux qui minent ces CEMA ;

 Evaluer le coût d’utilisation d’une machine agricole ;

 Proposer aux autorités municipales des approches de solutions pour fonctionnalité durable de leur CEMA

1-4 RESULTATS ATTENDUS

- Tous les Centres d’Exploitation des Machines Agricoles des collines sont répertoriés

- Les machines des CEMA des collines sont connues ;

- Les modes de fonctionnement des Centres d’Exploitation de Machines Agricoles des collines sont connus ;

- Les divers maux qui minent ces CEMA sont diagnostiqués et appropriés ;

- Des approches de solutions sont proposées pour pallier aux maux qui minent lesdits CEMA.

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CHAPITRE II : CADRE MÉTHODOLOGIQUE ET PRÉSENTATION DU MILIEU D’ÉTUDE

2-1 MÉTHODOLOGIE 2-1-1 MATÉRIELS

Les matériels utilisés pour parvenir aux résultats du présent thème sont :

- Un support de questionnaire préétabli qui a servi à recueillir les données auprès des personnes enquêtées,

- Un moyen de déplacement qui a facilité les déplacements vers les CEMA, - Un cahier de 200pages et un Bic bleu pour les prises de notes, les observations, - Un appareil photo numérique pour les prises de vue

- Un enregistreur vocal pour les interviews

- Un GPS Garmin 60 pour géo référencer les CEMA

2-1- 2 MÉTHODES

La méthodologie utilisée consiste en une recherche documentaire afin de mieux s’imprégner du thème choisi. Ensuite nous avons procéder à l’échantillonnage orienté des enquêtés pour mieux recueillir des informations. Après cette phase, vient le traitement avec l’utilisation du diagramme de Venn et la matrice de FFOM, assortit des analyses et suggestions pour l’amélioration du mode de fonctionnement de nos Centres d’Exploitation de Machines Agricoles.

2- 1-2 Recherche documentaire

Elle a consisté à consulter les documents existants et accessibles pouvant fournir des renseignements nécessaires au thème de recherche, et de disposer d’une base de données statistique fiable sur les machines agricoles à partir de la lecture des différents rapports et des mémoires, des revues littéraires, cours de machinisme agricole I et II et toutes sortes de documents liés à la mécanisation de l’agriculture. Les différents centres de documentation qui ont été visités sont : la bibliothèque de l’École Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC), la direction du

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Programme de Promotion de la Mécanisation Agricole(PPMA) à Calavi, les Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole(CUMA), revues documentaires de la Direction du Génie-Rural(DGR), les directions du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pèche (MAEP), des informations relatives aux statistiques agricoles et de la population ,ont été collectées et analysées, les Sites internet.

2-1-3 Échantillonnage

L’échantillonnage prend en compte les acteurs utilisateurs de machines agricoles de chaque commune à savoir : Ouessè, Savè, Glazoué, Dassa, Savalou et Bantè. Pour avoir plus d’informations, cinq (05) personnes ressources ont été échantillonnées par CEMA (Président UCP ou son représentant, un agent de la mairie, le TAER, le tractoriste et le mécanicien) et deux autres personnes qui ne sont pas membre des CEMA.

2-1-4 Collectes des données

Les observations personnelles, les rencontres avec les agents de terrain (TSAER,CPV, TSIEC, TSSSE et animateurs d’ONG),les interviews semi-structurées ou structurées ont permis la collecte des données.

Aussi ,nous avions effectués des visites dans des garages de stationnement des équipements agricoles des mairies, des CEMA, des UCP et des SCDA afin de faire des observations directes .Ces observations nous ont permis de faire un point global sur l’ensemble des matériels dont disposent les CEMA. Elle nous a également permis de percevoir dans une certaine mesure, l’état des matériels ,l’existence réel ou non des garages de stationnement et enfin de prendre des photos en vue d’illustrer le document. Nous avons utilisé de GPS pour prendre des coordonnées afin de réaliser une carte.

2-1-6 Traitement et analyse des données

Après dépouillement, toutes les informations reçues et cochées sont traduites et classées suivant des grandes lignes et saisie sous forme tableau, de graphes pour diagnostiquer le fonctionnement des CEMA dans les collines et des approches de solutions pour une fonctionnalité durable.

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2-2 Présentation du milieu d’étude

La présentation du département des collines tiendra compte de sa situation géographique, son milieu physique, humain et ses activités socio-économiques.

2-2-1 Situation géographique

Le département des collines situé dans le centre du BENIN. Elle est limitée

 Au Nord par les départements de la DONGA et du BORGOU

 Au Sud par le département du ZOU

 A l’Est par le NIGERIA

 A l’Ouest par la République du Togo.

Il couvre une superficie de 13931 km², soit 12,37% de la superficie totale du BENIN ; avec une population de 716558 habitants pour une densité de 38 habitants soit 2,37% du territoire national et est administrativement subdivisée en Six communes, 60 arrondissements, 297 villages et 68029 ménages agricoles pour une population agricole de 426026 (annuaire statistique, 2009).

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Carte du département de Collines

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2- 2-2 Milieu physique

Le milieu physique est caractérisé par le relief, le sol, le climat, l’hydrographie et la végétation.

2-2-2-1 Le relief

Le département des collines présente un relief caractérisé par des affleurements de collines granitiques avec par endroit des massifs périphériques à emprise plus réduite.

2- 2-2-2 Le sol

Les sols rencontrés dans le département des collines résultent en grande partie de la nature de la roche mère. Ils sont de plusieurs types selon leurs caractères physique, chimique et biologique. Les plus répandus dans le département sont :

 les sols ferrugineux tropicaux :

 sols lessivés plus ou moins avec par endroit des étendues de concrétion,

 Sols sableux

 les sols sablo-argileux

 les sols hydromorphes, et

 des vertisols

2-2-2-3 Le climat

Le département des collines situé dans la zone agro-écologique du centre BENIN bénéficie d’un climat de type soudano-guinéen avec deux saisons de pluie (Mars- Juillet et Septembre-Novembre) et deux saisons sèches (Décembre-Mars et le mois d’Août). Avec une tendance vers le type soudano-sahélien à une seule saison de pluie. La hauteur des pluies de 700 à 1400 mm répartie sur 70 à 120 jours. Les températures sont élevées toute l’année avec des minima qui se situent entre 23 et 24°C et des maxima qui varient de 35 à 36°C.

2-2-2-4 L’hydrographie

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Sur le plan hydrographique, le département des collines est arrosé par des cours d’eau dont les principaux sont L’Ouémé et le Zou.

2-2-2-5 La végétation

La végétation composée de forêts classées menacées par l’homme, de plantations domaniales de tecks et d’anacardiers, de savane arbustive, de galeries forestières ; on observe une dégradation avancée de la végétation à cause des feux de brousse et de la pression démographique

2-2-3 Le milieu humain

La population des collines est à dominance : Ifê, Idaatcha, Mahi, Nago, Shabè ensuite viennent s'ajouter à celles-ci les fonds d'Abomey, les Ditamari, les Kotokoli, les Lopa et les peuhls qui constituent les récents immigrants (INSAE, 2001).

2-2-3-1 Les activités socio-économiques

L’économie du département des collines est essentiellement agricole et les activités pratiquées sont : l’agriculture, l’élevage, la pêche, le commerce, l’artisanat et l’industrie.

L’agriculture : Elle est la principale activité exercée dans le département. Les cultures vivrières dominantes telles que l’igname, le maïs, le manioc, le niébé et le riz sont à la base de l’alimentation des populations. On y produit aussi le coton, l’arachide, le voandzou, le poids d’angole, le goussi, le soja et les produits maraichers.

L’élevage : Très peu modernisé, les principales espèces animales élevées dans le département sont les volailles, les caprins, les ovins, les bovins et les porcins et un peu le poisson.

La pêche : elle est une activité saisonnière presque pratiquée par des pêcheurs venus d’ailleurs : de Malanville et de Porto-Novo, etc. Elle se pratique comme une activité de subsistance malgré l’existence de cours d’eau, et de plans d’eau qui offrent une grande possibilité de développement de la pisciculture.

Le commerce : Les activités commerciales sont orientées aussi bien vers la consommation domestique, la transformation agro-alimentaire que vers l’importation et l’exportation. Elles se déroulent à travers 14 marchés avec chacun une périodicité

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fixe et dont certains sont d’importance régionale : c’est le cas du marché de Glazoué qui s’anime tous les mercredis.

L’artisanat : C’est une activité bien développée dans le département Les principales branches d’activités sont le tissage, la couture, la poterie, la maçonnerie, la menuiserie, la scierie, et la mécanique.

L’industrie : C’est un secteur en développement dans le département. On y retrouve les boulangeries, deux usines de transformation des noix de cajou, quatre(04)

usines d’égrenage de coton, deux(02) industries de fabrication d’alcool à base de cossettes de manioc à Logozohè, et à la SUCOBE, une grande rizerie à Glazoué et les minirizeries de décorticage de riz paddy, la Société Contemplant du Benin (SUCOBE), spécialisée dans la fabrication du sucre roux et de l’alcool à Savè, l’usine de transformation de noix de cajou à Savalou les mini usines de transformation de tubercules de manioc etc.

Les tontines : Qui sont des groupements d’entraide mutuelle

(25)

15

CHAPITRE III : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS 3-1- Résultats

3-1-1 : Composition des CEMA

La gestion administrative des CEMA contenue dans le protocole d’accord créant les CEMA se présente comme suit :

Source : PPMA 2007

Composition des CEMA

Président : Maire

Rapporteur : Responsable du Développement Rural (RDR) Membres :

- Président de l’Association de Développement de la Commune - Président de l’Union Communal de Producteurs

- Receveur/Percepteur

CEMA

Assemblée Générale(AG)

Comité d’Accueil des Machines Agricoles(CAMA)

Conseil d’Administration(CA)

Comité de Gestion(CG)

Unité de prestation de service

(26)

16 - Représentant des producteurs

Composition du Comité de Gestion (CG) - Un Responsable

- Un secrétaire/Comptable - Un tractoriste/maintenancier

3-1-2 : Répartition des tracteurs par commune

Tableau 1 Point des équipements des CEMA du département des collines Matériels

Communes

Tracteurs de 75 CV

Tracteurs de 60 CV

Tracteurs de

30 CV Motoculteurs Charrues Remorques CEMA Privés CEMA Privés CEMA Privés CEMA Privés CEMA Privés CEMA Privés

Ouessè 0 0 1 4 0 4 0 1 1 8 0 0

Savè 0 0 1 11 0 5 0 4 2 16 0 4

Glazoué 0 0 1 12 0 8 0 7 1 14 0 17

Dassa 0 2 1 8 0 5 0 5 1 12 0 4

Savalou 0 1 1 7 0 5 0 1 1 9 0 12

Bantè 0 0 1 6 0 8 0 4 1 3 0 12

Total 0 3 6 48 0 31 0 21 6 62 0 40

(27)

17

Photo 1 : Tracteur du CEMA de Ouessè Photo 2 : Tracteur du CEMA de Savè

Photo 3 : Tracteur CEMA de Dassa Photo 4 : Tracteur CEMA de Bantè

(28)

18

Figure 1 : Vue d’ensemble des matériels agricoles dans les Collines

Les figures ci-dessus montrent que dans le département nous avons des tracteurs de 75 CV à Dassa et à Savalou. Dans les autres communes, il y a plus de tracteurs de 60 CV à Glazoué (25 %) suivi de Savè (22%). La commune qui dispose moins de cette catégorie de machine est Ouessè avec 8,3% sur les 48 que compte le département. En ce qui concerne les tracteurs de 30 CV, la commune de Glazoué vient en tête avec 25% sur les 30 que compte le département. Le reste est plus réparti équitablement dans les autres communes sauf à Ouessè où nous n’avons enregistré que quatre.

8,3%

22,9%

25,0%

12,5%

14,6%

16,7%

Tracteurs de 60 CV

Ouessè Savè Glazoué Dassa Savalou Bantè

12,9%

16,1%

25,8%

16,1%

16,1%

12,9%

Tracteurs de 30 CV

Ouessè Savè Glazoué Dassa Savalou Bantè

0 5 10 15 20 25

Ouessè Savè Glazoué Dassa Savalou Bantè

Nombre tracteurs

Communes

Total tracteurs/communes

Total tracteurs/communes

66,7%

33,3%

Tracteurs de 75 CV

Dassa Savalou

(29)

19

La figure 2 nous montre qu’i y a plus de matériels agricoles à Glazoué et Savè, viennent ensuite les communes de Dassa, Savalou et Bantè. Ouessè est la commune la moins pourvue en tracteurs.

3-1-3 : Les emblavures des cultures sur ces cinq(05) dernières années

Figure 3a : Emblavures par communes

Figure 3b : Comparaison emblavures CEMA et non CEMA au niveau département La figure 3a nous montre que les communes de Dassa, Savalou, Ouessè et Glazoué ont des emblavures plus ou moins constantes (au moins 100 000 ha) de 2011 à 2012. De 2013 à 2015 ces emblavures ont chutées progressivement dans les communes de Savalou, Dassa et Glazoué alors qu’à Ouessè, on observe le phénomène contraire. Dans les communes de Savè et de Bantè, les emblavures présentent les mêmes aspects qu’à Savalou, Dassa et Glazoué, mais sont plus faibles que dans les autres communes. Les emblavures élevées obtenues pourraient s’expliquer par les actions des Projets/Programmes qui ont subventionné les labours dans ces communes entre 2011 et 2012.

0 20000 40000 60000 80000 100000 120000 140000 160000 180000 200000

Ouèssè Savè Glazoué Dassa Savalou Bantè

Superficies

Communes

2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015

753677,55

710307,5

577175,5 570943,3

500944,84

Emblavures niveau département 2010-2011

2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015

2377

2564,3

2502,4 2237,1

2067

Sup. CEMA niveau départ 2010-2011

2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015

(30)

20

dans les collines et celles des CEMA. Cette figure montre que la superficie labourée par les CEMA est très insignifiantes (0,34%) par rapport à l’ensemble des emblavures dans le département.

3-1-4 Fonctionnement des CEMA

Les frais de prestations de service pratiqués par les CAMA diffèrent d’un CEMA à un autre ; ces frais sont versés au gestionnaire des machines qui à son tour va les déposer à la CLCAM.

3-1-4-1: Coût de prestation de services pour le labour

Les prix de labour pratiqués par les différents CEMA des Collines sont consignés dans le tableau ci-dessus

Figure 4 : Coût des prestations par commune

Le coût de labour pratiqué dans le département varie entre 35 000 et 40 000 FCFA.

En comparant ce coût au coût théorique calculé (32 500 FCFA), on constate que seule la commune de Ouessè pratique un prix acceptable. Toutes les autres communes pratiquent un prix largement au-delà du coût théorique (37 500 à 40 000 FCFA)

32000 33000 34000 35000 36000 37000 38000 39000 40000

Ouèssè Savè Glazoué Dassa Savalou Bantè

Coût

Communes

Coût de prestation par hectare(ha)

(31)

21

3-1-4-2: Compte d’exploitation des CEMA

Tableau 2 : Calcul des résultats annuels des différents CEMA DESIGNATION

COMMUNES Années SUPERFICIE MOTORISEE CHARGES DES CEMA REMUNERATI ON DU TRACTORISTE CARBURANT REPARATION ENTRETIEN TOTAL CHIFFRES D'AFFAIRE CHIFFRES D'AFFAIRE RESULTAT BRUT RESULTAT BRUT RESULTAT NET AMORTISEME NT RESULTAT NET

Ouessè

2011 44 220000 528000 110000 80000 938000 1540000 602000 761259 -159259 2012 73 365000 876000 140000 102000 1483000 2555000 1072000 761259 310740,8 2013 74,2 371000 890400 228000 170000 1659400 2597000 937600 761259 176340,8 2014 51 255000 612000 153000 45000 1065000 1785000 720000 761259 -41259,2

2015 0 0 0 0 0 0 0 0 761259 -761259

Savè

2011 38 190000 456000 94000 42000 782000 1520000 738000 761259 -23259,2 2012 55 275000 660000 106000 60000 1101000 2200000 1099000 761259 337740,8 2013 122 610000 1464000 207500 143000 2424500 4880000 2455500 761259 1694241 2014 89,5 447500 1074000 169000 105000 1795500 3580000 1784500 761259 1023241 2015 21 105000 252000 118000 38000 513000 840000 327000 761259 -434259

Glazoué

2011 92 460000 1104000 155000 78000 1797000 3680000 1883000 761259 1121741 2012 137,3 686500 1647600 301000 149000 2784100 5492000 2707900 761259 1946641 2013 109 545000 1308000 257000 175000 2285000 4360000 2075000 761259 1313741

2014 0 0 0 0 0 0 0 0 761259 -761259

2015 0 0 0 0 0 0 0 0 761259 -761259

Dassa

2011 61 305000 732000 98000 45000 1180000 2287500 1107500 761259 346240,8 2012 96,5 482500 1158000 144000 73000 1857500 3618750 1761250 761259 999990,8 2013 107 535000 1284000 230000 88000 2137000 4012500 1875500 761259 1114241 2014 82,6 413000 991200 121000 75000 1600200 3097500 1497300 761259 736040,8

(32)

22

2015 31 155000 372000 135000 28000 690000 1162500 472500 761259 -288759

Savalou

2011 68 408000 816000 133000 51000 1408000 2720000 1312000 761259 550740,8 2012 92 552000 1104000 290000 64000 2010000 3680000 1670000 761259 908740,8 2013 77,2 463200 926400 314000 92000 1795600 3088000 1292400 761259 531140,8

2014 0 0 0 0 0 0 0 0 761259 -761259

2015 0 0 0 0 0 0 0 0 761259 -761259

Bantè

2011 63 315000 756000 206500 48000 1325500 2205000 879500 761259 118240,8 2012 98,5 492500 0 277000 67000 836500 3447500 2611000 761259 1849741

2013 0 0 0 0 0 0 0 0 761259 -761259

2014 0 0 0 0 0 0 0 0 761259 -761259

2015 0 0 0 0 0 0 0 0 761259 -761259

(33)

23

3-1-4 : Equipements des CEMA

Les matériels des sis (06) CEMA des collines ont été enlevés soit par les maires, soit par les présidents des Unions Communales des producteurs (UCP) ou soit par un comité d’accueil. Le Coût Assurance Fret (CFA) par tracteur et accessoires est de sept millions six-cents douze mille cinq cents quatre-vingt-douze (7612592) francs F CFA, payable de la manière suivante :

 20% du montant à l’enlèvement,

 30% du montant à la fin de la première année

 30% du montant à la fin de la deuxième année

 20% du montant à la fin de la troisième année

Le résultat d’enlèvement des matériels agricoles pour les CEMA des collines est représenté par la figure ci-dessus.

Figure 5 : Pourcentage d’enlèvement des CEMA par structure

Cette figure nous montre que la moitié des matériels des CEMA est enlevée les mairies et le reste proportionnellement (16,67 %) par l’UCP, comité d’accueil et une autre structure

16,67 %

50,00 % 16,67 %

16,67 %

Enlevement des machines

UCP

Mairie

Comité d'accueil Autres

(34)

24

3-2 : DISCUSSIONS

3-2-1 : Relations entre les CEMA et les autres structures

Au cours de nos travaux de recherches, nous avons constaté qu’il existe d’importantes relations entre les acteurs de la motorisation agricole des collines.

L’Etat à travers le PPMA, le CARDER et les SCDA dans son rôle de promotion des machines agricoles et accessoires et appuyer par les ONG, les partenaires financiers locaux, les organisations des producteurs .Toutes ces relations se résument dans le diagramme ci-dessous (voir Figure)

Figure 6 : Diagramme de venn

Relation avec les SCDA et les CARDER

Le SCDA apporte au CEMA l’appui conseil et le suivi technique pour une bonne prestation de services. Il veille à travers le TSAER si l’essouchage et du nettoyage du site sont bien fait avant que le tracteur ne se déplace. Pendant le labour il doit veiller au respect des profondeurs de labour pour éviter la dégradation de la structure et la texture du sol. En fin, le SCDA toujours à travers le TSAER doit veiller rigoureusement sur les divers entretiens à apporter au tracteur pour qu’il soit utilisé le plus longtemps possible.

CEMA PPMA

CARDER

SCDA

IMF

UCR

Producteurs UCP

ONG

(35)

25 Relation avec les ONG

Les Organisations Non Gouvernementales(ONG) travaillants dans le domaine de l’agriculture dans le département sollicitent les CEMA pour les prestations de services. De la même manière, les CEMA sont en partenariat avec les ONG pour les aider à avoir d’autres matériels plus performantes pour satisfaire leurs clientèles

Relation CEMA UCR et UCP

L’Union des Riziculteurs du Centre(UCR) et l’Union Communale des Producteurs(UCP) sont deux organisations de producteurs qui sollicitent les CEMA pour combler les besoins en prestation de labour pour leur membre. Ces unions ont aussi des partenaires aux développements qui peuvent aussi aider les CEMA à résoudre leurs problèmes (diverses formations, don de matériels ete…)

Relation CEMA producteurs

Certains producteurs qui ne sont pas membre d’une organisation, vont directement vers les CEMA par les biais du SCDA ou non pour exprimer leur besoins en prestation de labour. Cette relation est d’autant plus faible que dans la plus part des cas, ces producteurs ne sont pas servi à temps et sont obligés de faire recours au labour à la culture attelée ou à la houe.

Relation des CEMA avec les IMF

Les CEMA ont leur compte dans les IMF (CAVECA, CLCAM, CREP,..) de la commune où ils déposent et décaissent les frais de prestation de services. De même ces IMF leur font de prêts au CEMA pour l’acquisition d’autres matériels afin de vite satisfaire la clientèle à cause du temps de labour qui est relativement court.

Relation des CEMA avec le PPMA

En cas de pannes graves, les CEMA peuvent faire recours au PPMA pour la réparation ou pour achat des pièces de rechanges. Aussi pour des commandes de tracteurs ou tous autres matériels agricoles, les CEMA peuvent aussi se rapprocher de cette structure pour être vite servi.

(36)

26

3-2-2 : Organisation des CEMA

Au plan organisationnel, le fonctionnement des CEMA des collines est totalement en déphasage par rapport au protocole d’accord qui régit la gestion des matériels agricoles entre le Ministère de tutelle et les CEMA créent. La gestion administrative des CEMA du département se limite seulement autour des maires et de leur staff, des présidents UCP et leur collaborateurs, des RDR et des maires ou de manière solitaire par un individu (cas des CEMA de Glazoué et de Savalou).

En effet, aucun CEMA ne dispose de textes juridiques (statut et règlement intérieur) commune l’exige les documents qui ont permis leur création. Ainsi, les CEMA des collines sont gérés par une diversité de comités ou de personnes qui ont gérée à leur manière sans être inquiété.

3-2-3 : Sur le plan fonctionnel

Dans les Centres d’Exploitation des Machines Agricoles(CEMA) des collines, les coûts de labour pratiqués par les différents CEMA sont compris entre trente-cinq mille (35000) francs CFA et quarante mille (40000) francs CFA. Le coût théorique calculé étant de trente-deux mille cinq cent(32500) francs CFA, nous pouvons dire que dans le département, seules les communes de Ouessè et Bantè pratiquent un bon prix de labour à ces producteurs. Les autres communes à savoir : Savè, Glazoué, Dassa, et Savalou pratiquent un prix largement supérieur au coût théorique. A la création des CEMA, les superficies labourées étaient trop faibles (10 à 20ha) par an et par CEMA. Cela est dû au fait que les producteurs n’étaient pas habituer à ce type de labour et aussi les champs n’étaient pas bien essouchés pour permettre aux tracteurs de labourer facilement. A partir de 2008, avec l’appui des différents projets/programmes (PUASA ; PADA……) nous avons constaté que les producteurs ont commencé par adopter progressivement la mécanisation avec une augmentation des superficies labourées pour les CEMA qui sont fonctionnels .Il faut aussi noter que les perturbations climatiques enregistrées ces dernières années, ont entrainées une diminution progressive des emblavures et par conséquent de la production. Les CEMA de Savè et Dassa ont eu des résultats nets Positifs les quatre dernières années et négatifs les cinquièmes années ; par contre, ceux qui ont cessés de fonctionner depuis des années ont enregistrés des résultats nets négatifs. La

(37)

27

mauvaise gestion et les superficies labourées par les différents CEMA par an ne permettront pas l’amortissement des matériels après leur durée de vie.

Les tractoristes sont rémunérés à l’hectare labouré et perçoivent leur argent à la fin de chaque labour. Ainsi, leur salaire est fonction de la superficie labourée par campagne. Cette méthode permet aux CEMA de régler le problème de salaire du tractoriste et aussi permettra à ce dernier de bien travailler et de faire la publicité et la promotion de la mécanisation dans son entourage. Les CEMA des collines à l’exception de celui de Savè ne disposent pas de compte dans une structure d’épargne permettant la traçabilité des fonds issus des prestations. Ces fonds sont gardés par les gestionnaires qui en font usage comme ils veulent ; une des raisons qui font que quatre(04) CEMA sur six(06) créés dans le département ne sont plus fonctionnels

(38)

28

3-2-4 : Présentation analytique des forces, faiblesses, opportunités et menaces des CEMA

Tableau 3 : Matrice FFOM

Plans Forces Faiblesses Opportunités Menaces

Technique

- Existence d’une usine de montage de tracteurs et accessoires dans le pays

- Disponibilité des tractoristes formés

- Effectifs de mécaniciens spécialisés insuffisants - Inexistence des ateliers de réparation et de maintenance - Non disponibilité des pièces de rechange

- Manque d’autres matériels agricoles tels que : Herses, remorques, semoir etc pour faciliter les opérations

- Gestion solitaire des CEMA - Les tractoristes ne

maitrisent pas bien les techniques de labour et d’entretien des machines

- Bonne volonté du gouvernement à mécaniser l’agriculture.

- Superficies

cultivables disponibles - Agents

d’encadrements disponibles pour accompagner les producteurs

- Existence de plan foncier rural

- Multiplication des lycées agricoles pour la formation des techniciens

- Utilisation des matériels agricoles à des fins politiques

- Champs mal essoucher ; ce qui ralenti le labour et parfois entraine des

cassures sur le tracteur ou la charrue

- Panne répétée des tracteurs

- Disparition des tracteurs

Economique

- Accroissement des revenus des CEMA fonctionnels

- Frais d’entretiens et de réparations pris en compte par les CEMA - Payement à temps des frais de prestations aux

- Inexistence de compte propre pour la gestion des matériels

- Chiffre d’affaire trop faible des CEMA

- Emergence de nouveaux agriculteurs modernes

- Augmentation des emblavures

- Concurrence entre les prestataires privés et les CEMA

- Faible pouvoir d’achat des producteurs

- Non payement des tranches restantes à l’Etat

(39)

29 tractoristes

Social

- Création d’emploi aux jeunes du département - Création et

renforcement des relations entre les

gestionnaires des CEMA d’autres communes et départements

- Partage de l’information entre les CEMA

- Chômage des employés - Conflits entre les CEMA

-Travail en commun et bien fait

- Rapidité dans le travail

- Bonne performances des producteurs ayant adopté la motorisation des opérations

agricoles

Utilisation des CEMA à des fins politiques par les autorités locales

- Les producteurs n’arrivent pas toujours à satisfaire leurs besoins

Source : Données d’enquête de terrain

(40)

30

CHAPITRE IV : APPROCHES DE SOLUTIONS POUR UNE VIABILITE FONCTIONNELLE DES CEMA

4-1 Siège des CEMA

De tous les CEMA des collines, seul celui de Ouessè à un siège où se tenaient les réunions du comité de gestion. Aucun des CEMA n’a de hangar ni un atelier de réparation.

Les matériels sont garés à l’air libre sous le soleil et la pluie. Tous ces facteurs externes ont participé à la détérioration progressive des matériels. Pour pallier ces problèmes, nous proposons à chaque mairie d’octroyer aux comités de gestion des CEMA des domaines de 0.5 ha pour la construction de leur siège. Les différentes infrastructures à réaliser dans ce domaine sont les suivantes :

 Une guérite

 Des hangars

 Un atelier de réparation

 Une fosse de vidange

 Un magasin

 Un WC

4-2 Formation des tractoristes et mécaniciens des CEMA

Au nombre des problèmes qui sont à base du disfonctionnement des CEMA des collines, nous avons en autre, le manque de tractoristes qualifiés et de mécaniciens spécialisés pour une bonne maintenance des machines. Les tractoristes rencontrés sur le terrain ne maitrisent pas les entretiens courants qu’il faut apporter aux machines et leurs fréquences.

Pour ce faire, nous allons demander à chaque CEMA de faire un plaidoyer à l’endroit de sa commune d’appartenance pour qu’elle puisse prendre en charge la formation au PPMA de deux(02) tractoristes et de deux(02) mécaniciens pour une durée de 12 mois. Au total douze(12) tractoristes et douze(12) mécaniciens seront formés dans le département. A la fin de leur formation, ces tractoristes et mécaniciens formés pourront aussi faire des prestations de services sur les autres machines de leur commune ; ce qui pourrait aussi apporter un plus dans la caisse de leur CEMA.

4-3 Equipements de production

Compte tenu de l’adoption progressive de la mécanisation agricole par les producteurs des collines, nous allons recommander au gouvernement, de renforcer les CEMA en matériels plus solides et plus performants. Au nombre de ces matériels, nous

(41)

31

pouvons citer : Les tracteurs, des charrues à disques, des semoirs, des pulvériseurs, des batteuses, des remorques et des essoucheuses.

Tous ces équipements permettons aux producteurs d’augmenter leurs superficies et la rapidité dans les différentes opérations culturales : essouchage, labour, planage, semis, entretiens, traitements phytosanitaires, récoltes, transport, ctc……

4-4 Structuration des CEMA

En raison des disfonctionnements constatés au cours de nos travaux de recherches, nous suggérons, la création de comités de gestion apolitique entre la mairie, l’UCP, et les SCDA. En effet, les SCDA disposent des Techniciens Spécialisés en Aménagement et Equipements Rural (TSAER) qui, seront en permanence avec les producteurs et les tractoristes pour les conseils pratiques sur l’utilisation des tracteurs. Chaque comité de gestion sera constitué d’un président, d’un secrétaire- comptable, d’un technicien Spécialisé en Aménagement et Equipement Rural ou chef de prestation de services. Le comité sera supervisé par un Conseil d’Administration(CA).Le CA se composera d’un président qui est le maire de la commune, et les membres constitués du président de l’Union Communal des Producteurs (P/UCP) du Responsable pour le Développement Rural(RDR) et du représentant de l’Association de Développement. Chaque comité de gestion recrutera un tractoriste et un gardien qui assurera la sécurité des biens et des matériels du CEMA.

L’organigramme des nouveaux Centres d’Exploitation des Machines Agricoles(CEMA) se présente comme suit :

(42)

32 Figure 7 : Organigramme des CEMA

4-4-1 Le président du comité de gestion

Il sera un technicien en machinisme ou un technicien en gestion des entreprises agricoles. Il aura pour tâche de coordonner les activités du centre et de mettre en œuvre son savoir-faire pour un bon développement du centre. Il convoquera des réunions périodiques pour s’enquérir de l’évolution des activités et des difficultés rencontrées, afin de trouver des approches de solutions pour éviter des conflits au sein du centre.

4-4-2 : Le secrétaire comptable

Le secrétaire comptable proviendrait de l’UCP. Il s’occupera de la tenue des documents comptables et administratifs

4-4-3 Le SCDA

Représenter par le RDR et le TSAER, il jouera un rôle très important au sein du CEMA.

Le TSAER, veillera avec le tractoriste à ce que les différents entretiens (journaliers, hebdomadaires, et saisonniers) soient faits et noter dans un cahier .En suite il élaborera un planning d’activités en fonction de la demande en labour qui sera valider par le RDR et transmis au président du comité de gestion.

PRÉSIDENT DU COMITÉ DE

GESTION

UCP

Gardien

MAIRIE

Secrétaire

SCDA

Tractoriste TSAER

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