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Lutter contre les changements climatiques

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Academic year: 2022

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L utter contre les changements climatiques

Par Carolee Buckler

Coordonnatrice de l'EDD, Éducation Manitoba En adoptant la

Loi sur les changements climatiques et la

réduction des émissions de gaz à effet de serreen juin 2008, la province du Manitoba est devenue la première collectivité publique en Amérique du Nord à promulguer une loi qui l’engage à

atteindre les objectifs du protocole de Kyoto. Un des principaux objectifs de cette Loi consiste à encourager et à aider les

Manitobains à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

La lutte contre les changements climatiques par la réduction des émissions de gaz à effet de serre peut s’avérer désespérante. Trop souvent, un grand nombre d’entre nous avons l’impression que la question des changements climatiques est trop importante et complexe pour que les gestes individuels puissent avoir un effet significatif. En réalité, cette question est trop importante pour que nous l’ignorions.

Nous devons donc faire tout ce que nous pouvons pour réduire nos émissions. En apportant de simples changements à nos habitudes quotidiennes et en pratiquant des activités qui réduisent notre contribution personnelle aux émissions de gaz à effet de serre, nous pouvons poser des gestes qui comptent!

Les écoles peuvent faire beaucoup de choses pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. De nombreux élèves, enseignants et administrateurs scolaires jouent un rôle déterminant pour faire de la sensibilisation et mettre en place des mesures pour atteindre cet objectif. Le groupe « Idle-Free Girls » de l’école Stonewall Centennial est déterminé à réduire les émissions dans sa collectivité en expliquant aux jeunes et aux adultes que les moteurs qui tournent au ralenti ont des effets néfastes sur

l’environnement et la santé. Ces élèves ont fait de la sensibilisation en présentant des exposés et des montages. Leurs efforts se sont traduits par l’installation d’affiches dans toute la collectivité pour inciter les conducteurs à couper leur moteur lorsqu’ils sont

Dans ce numéro

Changements climatiques Lutter contre les

changements climatiques 1 Une école écologique 2 Prendre part à la solution 3 Une école bien pensée 4 Forum jeunesse... 5 Passer à l’action dans le monde de l’éducation 7 Des élèves étudient

les effets… 8

Suggestions de mesures

à prendre... 9

Recherche sur l’EDD Promouvoir la viabilité

culturelle... 10

Programmes d’appui à l’EDD L’arbre de la durabilité

de Sisler 11

Année internationale

de la jeunesse 11

Écoles lauréates... 12

SEdA 2010 12

Conférence sur la

justice sociale 12 ÉCRIVEZ-NOUS! 12

Notre vision

Les élèves deviendront des décideurs informés et responsables, joueront des rôles actifs en tant que citoyens du Canada et du monde et contribueront au bien-être social, environnemental et économique et à une qualité de vie équitable

Sustainable Development

N E W S L E T T E R

Sustainable Consumption

Published by School Programs Division of Manitoba Education March 2010

Volume 1, Number 2

Développement Durable

Changements climatiques

Éducation ManitobaPublié par Juin 2010

Volume 1, Numéro 3

Empreinte carbonique

(2)

Une autre jeune élève a préparé plusieurs fichiers de baladodiffusiondonnant une multitude de faits sur les répercussions des changements climatiques ainsi que des solutions. Cette future climatologue a remarqué des

divergences entre le savoir scientifique et les connaissances publiques. Elle a donc contribué à faire connaître des faits exacts sur les changements climatiques en tenant le blogue Climatesightet en présentant de nombreux exposés dans les écoles du Manitoba.

Dans de nombreuses écoles de la Division scolaire Pembina Trails, on a constaté que les solutions fondées sur l’amélioration de l’efficacité énergétique sans frais ou à faible coût permettent d’économiser et de réduire les conséquences sur l’environnement. Les solutions à faible

coût consistent notamment à enseigner et à promouvoir en classe la conservation de l’énergie et à amener les élèves à trouver et à utiliser des moyens novateurs d’économiser l’énergie.

Les écoles ont un important rôle à jouer pour promouvoir la compréhension des enjeux comme les changements climatiques, mais il ne suffit pas de donner aux jeunes de l’information. Il faut aussi s’assurer que les élèves deviendront des citoyens responsables.

Dans le présent numéro, vous découvrirez d’autres excellents projets mis en place dans nos écoles et nos collectivités pour faire connaître les changements climatiques et pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

U ne école écologique

Lutter contre les changements climatiques

(suite) Par Chris Lawson

Directeur, école Grosse Isle

L’école Grosse Isle, une école intermédiaire accueillant 51 élèves de la 5eà la 8eannée et faisant partie de la Division scolaire Interlake, a entrepris plusieurs initiatives au cours des deux dernières années pour enseigner aux élèves les répercussions des gaz à effet de serre sur l’environnement.

Le groupe sur l’environnement de l’école Grosse Isle, formé d’élèves de la 5eet de la 6eannée, souhaitait en savoir plus sur la question et voulait savoir comment réduire l’empreinte écologique le son école. Les élèves se sont donc dit que la réduction de la consommation d’électricité à l’école serait un bon point de départ. Ainsi, deux projets ont vu le jour à l’école.

Le premier projet consistait à installer une éolienne pour que l’école puisse produire une partie de son énergie de façon autonome, réduisant par le fait même sa

consommation d’hydroélectricité. Une éolienne de 500 watts a été achetée grâce à une subvention d’Éducation Manitoba pour l’éducation au développement durable et d’une subvention de l’entreprise Evolve Green. Cette éolienne alimente non seulement plusieurs ordinateurs dans la classe de 5eet 6eannée, mais permet aussi aux élèves de voir comment l’énergie éolienne peut être utilisée pour produire de l’électricité. Il est en outre possible d’ajouter à ce système un panneau solaire pour accroître la production d’énergie et pour enseigner aux élèves

comment l’énergie solaire peut aussi être utilisée.

Le deuxième projet consistait à convertir l’éclairage fluorescent dans le bureau de l’école pour passer à un éclairage à diodes électroluminescentes (DEL). Encore une fois, grâce à la subvention d’Éducation Manitoba pour

l’éducation au développement durable, l’école a acheté des lampes à DEL qui convenaient aux luminaires déjà en place. Les tubes à DEL n’utilisent que 15 watts d’électricité et équivalent à des tubes réguliers de 60 watts. Leur durée de vie est de cinq ans ou 50 000 heures, ils ne dégagent pas de chaleur et ne contiennent pas de mercure. Encore une fois, cette mesure prouve qu’on peut trouver des solutions de rechange aux pratiques habituelles.

Même si les élèves de l’école Grosse Isle ne sont pas nombreux, ils ont de grandes idées pour réduire leur consommation d’énergie, découvrir les possibilités offertes par les sources d’énergie de remplacement et réduire leur empreinte carbonique.

Pour plus de renseignements sur les projets liés au développement durable de l’école Grosse Isle, veuillez communiquer avec

Chris Lawson

Directeur, école Grosse Isle Téléphone : 204467-2560 Courriel : clawson@isd21.mb.ca

(3)

Par la Division scolaire St. James-Assiniboia

La collectivité de Crestview et son regroupement d’écoles ont été choisis pour prendre part au programme pilote communautaire de réduction des émissions, soit une initiative provinciale pour aider les collectivités et les administrations locales à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Les écoles Buchanan, Crestview, Hedges Middle School, John Taylor Collegiate, Lakewood et Voyageur ont donc saisi l’occasion de réduire leurs

émissions de GES. Lorsque des citoyens et des collectivités choisissent de réduire la quantité de gaz à effet de serre qu’ils émettent dans l’atmosphère, ils se tournent vers le meilleur moyen de minimiser leur contribution aux changements climatiques. Ainsi, ils peuvent mieux

s’adapter et s’épanouir dans leur milieu en améliorant leur relation avec l’environnement.

La collectivité de Crestview, ainsi que 13 autres régions rurales et urbaines, entreprendront un processus en cinq étapes dans le cadre de ce programme :

I Créer un inventaire de base et des prévisions sur les émissions de GES.

I Établir des objectifs pour la réduction des GES.

I Élaborer un plan d’action régional avec la collaboration de la population.

I Accomplir des projets et des activités du plan d’action régional.

I Surveiller, évaluer et suivre les progrès.

Si nous nous montrons proactifs et que nous prenons des mesures concernant les changements climatiques, notre collectivité en tirera de nombreux avantages, notamment :

I Amélioration de la santé et de la sécurité (p. ex., un programme qui encourage les élèves à marcher ou à prendre leurs vélos fait la promotion de l’exercice et améliore la pureté de l’air autour de l’école en réduisant le nombre d’automobiles).

I Économies à court et à long terme (p. ex., une

entreprise ou une famille qui procède à une évaluation de sa consommation énergétique pourra économiser de l’argent sur ses coûts d’électricité, de chauffage et de climatisation).

I Protection des ressources et des habitats naturels.

I Stabilité économique et développement dans la région.

I Résilience communautaire et faculté d’adaptation.

Les membres de la collectivité de Crestview sont invités à participer à ce projet pilote. Un site Weba été créé pour que les citoyens, les petites entreprises et les organismes communautaires puissent calculer leurs émissions de GES. Ces

renseignements seront compilés pour obtenir un portrait du volume total d’émissions produites par la collectivité.

Nous préparerons par la suite un plan d’action régional à partir des données fournies par la population afin de déterminer les initiatives qui seront prises par notre collectivité pour réduire les émissions. Une séance publique a eu lieu à la fin janvier pour discuter de ce plan d’action et pour formuler des idées. La Division scolaire St. James-Assiniboia a aussi embauché un coordonnateur régional qui travaillera à ce plan d’action.

Ces initiatives toucheront des volets comme le transport personnel, l’énergie, le gaspillage, l’eau, le territoire vert et l’entretien des pelouses chez les citoyens, les petites entreprises et les organismes locaux. Les projets qui pourront être mis en œuvre et pour lesquels les

résultats pourront être annoncés d’ici 2012 seront aussi admissibles à des fonds versés dans le cadre du

programme.

Notre collectivité peut ouvrir la voie en matière de réduction des GES et profiter des possibilités et des avantages qui découleront de ses efforts. Nous devrons tous nous mettre à la tâche pour réussir à faire de notre collectivité un milieu de vie dynamique et durable.

Vous pourrez suivre le déroulement de ce projet pilote dans les prochains numéros du Virage vert et dans le site Web de la Division scolaire St. James-Assiniboia.

Pour plus de renseignements et pour contribuer au projet, veuillez communiquer avec :

Cindy Labaty

Coordonnatrice du programme pilote Téléphone : 204888-7085, poste 2233

P rendre part à la solution

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Par Carolee Buckler

Coordonnatrice de l'EDD, Éducation Manitoba

La Division scolaire de Hanover (DSH) prévoit construire une nouvelle école intermédiaire à Steinbach.

Cette école sera l’une des premières au Manitoba à répondre aux normes LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) de niveau or du Conseil du bâtiment durable du Canada.

En avril 2007, le gouvernement du Manitoba adoptait une politique sur les immeubles verts. Ainsi, tous les nouveaux immeubles financés

par la province, y compris les écoles d’une superficie supérieure à 600 mètres carrés (6 458 pieds carrés), devront désormais répondre aux normes minimales de certification LEED de niveau argent. Le système de certification écologique LEED est reconnu à l’échelle

internationale. Ces normes attestent que les immeubles sont sains, sont économes en énergie, que des niveaux de qualité élevés sont respectés et qu’ils contribueront à réduire les effets des changements climatiques.

Le projet d’école intermédiaire éconergétique est actuellement à la phase de conception et devrait être terminé en 2012. L’école intégrera des éléments architecturaux qui mettront en valeur les interactions écologiques et sociales qui auront été pensées pour l’immeuble. Elle servira en outre à l’enseignement postsecondaire, car l’école pourra être utilisée comme outil d’apprentissage.

L’équipe de conception intégrée est dirigée par Stantec Architecture et compte des architectes, des ingénieurs en mécanique, en structures et en électricité, ainsi que des architectes d’intérieur, des architectes paysagistes, des coordonnateurs des normes LEED, des commissaires, des membres de la direction de la DSH et du personnel de la Commission des finances des écoles publiques. Les membres de l’équipe se sont réunis plusieurs fois au cours de la dernière année afin de planifier la construction et de déterminer de quelle façon la conception, la construction et l’utilisation éventuelle de cette nouvelle école pourront correspondre au programme d’enseignement. La conception prévoit même que plusieurs parties de la structure et de l’infrastructure seront laissées visibles et seront identifiées pour que l’immeuble soit plus facilement utilisable comme outil d’apprentissage et d’enseignement.

En septembre 2009, un groupe de discussion formé des enseignants, de la direction et des élèves de la DSH a eu

l’occasion de formuler des commentaires en vue de la conception dans le cadre d’un atelier animé par les

architectes. En novembre 2009, les parents et les membres de la collectivité ont eu la chance de voir le plan de

conception préliminaire et de le commenter.

L’école a été conçue pour respecter une approche globale en ce qui concerne le rendement énergétique.

Le concept n’est pas basé sur un aspect particulier de l’économie d’énergie. L’efficacité énergétique résulte plutôt de nombreux dispositifs d’économie d’énergie interreliés.

Ces dispositifs comprennent l’orientation des lieux en vue d’optimiser les gains

d’énergie solaire ainsi que l’éclairage naturel, une enveloppe de bâtiment étanche et efficace, un choix de matériaux axés sur la durabilité et la réduction de l’impact sur l’environnement, un système de chauffage par rayonnement à partir du plancher avec des zones individuelles, des chaudières à condensation, des économiseurs sur les appareils de traitement de l’air, des moniteurs de dioxyde de carbone et un éclairage à rendement élevé avec régulation individuelle par l’occupant. Un plan de mesure et de vérification sera élaboré pour rendre compte de façon continue et pour optimiser le rendement énergétique et des ressources en eau au fil du temps. L’école vise une réduction de 40 % de l’utilisation de base en eau grâce à des toilettes à double chasse, des urinoirs sans eau, des pommes de douche et des robinets à débit réduit et des robinets à détecteur de mouvement. Des supports à bicyclettes et des douches favoriseront les modes de transport alternatifs et des sentiers paysagers intégreront l’école à la collectivité et faciliteront les déplacements à pied.

Cette nouvelle école réduira non seulement l’empreinte écologique de la Division scolaire de Hanover en diminuant ses émissions de gaz à effet de serre, mais elle sera un milieu d’apprentissage durable pour les élèves des niveaux intermédiaires. Les élèves, tant au sein de la division scolaire qu’à l’extérieur, pourront visiter l’école pour en apprendre plus sur la construction d’un immeuble écologique et durable qui respecte les normes LEED et les normes du programme Éconergique.

Pour de plus amples renseignements sur les projets de développement durable la Division scolaire de Hanover, veuillez communiquer avec :

Ken Klassen

Directeur général, Division scolaire de Hanover Courriel : kenklassen@hsd.ca

U ne école bien pensée

(5)

Par Ameena Bajer-Koulack (coprésidente du comité organisateur du FJCCA) et Lucette Barber (coordonnatrice, Écoles à bord)

Le 5 février 2010, quelque 200 élèves et éducateurs de 27 écoles du Manitoba se sont réunis à FortWhyte Alive à l’occasion du Forum jeunesse sur les changements climatiques en Arctique (FJCCA) qui a été planifié et organisé par les élèves de l’École secondaire Kelvin.

Le Forum jeunesse sur les changements climatiques en Arctique est un volet du programme Écoles à bord qui vise à faire connaître aux

élèves du secondaire les sciences et les enjeux liés à la recherche sur les changements climatiques dans l’Arctique. Le forum a lieu aux deux ans et est combiné à un événement scientifique majeur. Un des aspects les plus importants est la rencontre directe entre les participants et les chercheurs. Cette année, le forum a était jumelé à l’étude sur le chenal de séparation circumpolaire de l’Année polaire internationale (API). De plus, lors de l’inauguration du Festival de musique nouvelle de l’Orchestre symphonique de Winnipeg, la première mondiale de la

« Symphonie arctique » de Vincent Ho a été présentée. Vincent Ho était à bord du brise-glace canadien CCGS Amundsen utilisé pour la recherche dans

le cadre du programme Artistes à bord. Le lien qui a été établi entre la musique et la science a donné un excellent thème pour le FJCCA 2010.

La journée était parfaite pour découvrir en plein air les recherches et les éléments scientifiques touchant l’Arctique.

Tout au long de cette journée éducative des plus

amusantes, les élèves et les enseignants ont eu la chance

de participer à des simulations de recherches sur Arctique (ils ont travaillé avec des spécimens de glace et de sédiments, des échantillons de neige et d’eau, des ballons-sondes météorologiques et des radiosondes, ainsi que des instruments complexes pour mesurer l’énergie solaire et l’albédo). Ils ont en outre eu droit à des ateliers sur la formation à l’environnement et la culture inuite. Dans le cadre d’une collaboration unique entre les artistes de l’OSW et les scientifiques, les participants ont pu aussi

assister à des ateliers musicaux sur le chant inuit, l’écologie sonore et la composition musicale pour l’environnement.

La journée a commencé par un discours prononcé par le professeur de

l’Université du Manitoba et chercheur de

renommée internationale, le Dr David Barber qui a parlé de la science derrière les changements

climatiques en Arctique.

Le reste de l’avant-midi a été consacré à diverses séances pratiques interactives, allant des études sur les bélugas, à la survie en nature, en passant par l’échantillonnage des sédiments.

Durant le repas du midi, les élèves ont assisté à une conférence de presse durant laquelle un groupe de chercheurs chevronnés a présenté des résultats préliminaires touchant l’Année polaire internationale.

Les participants ont ensuite pris part à une discussion de groupe avec les scientifiques avant de donner le coup d’envoi à l’après-midi avec un exposé présenté par le compositeur en résidence de l’OSW, Vincent Ho, sur les liens entre la musique et la science.

F orum jeunesse sur les changements climatiques en Arctique

(suite à la page 6)

(6)

Le dernier exposé de la journée a été présenté par Caitlyn Baikie, une jeune Inuite du Nord du Labrador, qui a partagé ses expériences personnelles et le point de vue de sa communauté sur les changements climatiques. Sa présentation s’est terminée par un tonnerre

d’applaudissements, car le récit de première main raconté par une jeune de leur âge a touché de nombreux élèves.

Pendant que les élèves profitaient de la dernière séance de la journée, les enseignants participaient à un atelier en compagnie de Steve Daniel, concepteur de programmes d’enseignement et éducateur au ministère de l’Éducation des Territoires du Nord-Ouest. À la fin de la journée, les élèves se sont rendus sous la tente et ont formé des groupes pour discuter et partager les expériences et les connaissances qu’ils ont tirées de la journée avec des élèves des autres écoles. Ils ont parlé des enjeux liés aux changements climatiques et ont trouvé des façons créatives d’apporter des changements dans leurs écoles et leurs collectivités. La journée a pris fin avec une

démonstration de chant guttural par les Nunavut Sivuniksavut Singers, un groupe de 11 jeunes artistes inuits.

La conférence avait pour but de mobiliser les élèves face à la recherche scientifique, d’établir des liens entre la musique et la science et de faire découvrir aux élèves leur pouvoir de faire changer les choses dans leurs propres collectivités. La journée a été une grande réussite et nous espérons que les élèves continueront d’apporter leurs contributions et de partager leurs nouvelles connaissances.

À la suite du forum, le comité organisateur du FJCCA de l’École secondaire Kelvin a reçu le prix des Champions du climat du Manitoba remis par Climate Change

Connections.

Pour plus d’information, veuillez communiquer avec : Lucette Barber

Coordonnatrice du programme, Écoles à bord – ArcticNet Téléphone : 204272-1542

Courriel : barberl@cc.umanitoba.ca

Forum jeunesse sur les changements climatiques en Arctique

(suite)

(7)

Selon le rapport de 2007 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, la majeure partie de l’augmentation observée de la température moyenne à l’échelle planétaire causant d’importantes fontes de neige et de glace et faisant monter le niveau de la mer est très probablement attribuable à l’augmentation observée des concentrations de gaz à effet de serre d’origine humaine.

Une telle information vous donne-t-elle envie de retourner chez vous pour baisser la température du thermostat et de vous rendre à l’école à vélo chaque jour?

C’est possible, mais peu probable.

Le documentaire d’Al Gore sur les changements climatiques Une vérité qui dérange vous

inspire-t-il pour changer vos habitudes et pour

réduire votre empreinte

carbonique? Ce n’est malheureusement pas le cas.

Beaucoup d’entre nous utilisons ces ressources pour éduquer les élèves, mais ces efforts ne se

traduisent malheureusement pas par de grands changements. Comment expliquer cela?

Logiquement, on peut présumer que des personnes informées choisiraient d’apporter des changements appropriés.

Il serait normal qu’une personne qui voit les effets de la cigarette ne commence jamais à fumer ou essaie immédiatement d’arrêter.

En appliquant une telle logique aux changements climatiques, on peut présumer que si les automobilistes savaient que les voitures contribuent de façon importante au réchauffement planétaire, ils se débarrasseraient de leurs véhicules. Cependant, les choses ne se passent habituellement pas comme ça. En fait, la seule

sensibilisation à la question ne suffit pas pour amener les gens à modifier leurs comportements.

Donc, que faut-il faire pour favoriser le changement?

Les éléments clés du changement comprennent la connaissance, la motivation et la capacité. Certaines personnes ont besoin de ces trois éléments pour passer à

l’action, alors que d’autres peuvent prendre des mesures sur-le-champ en s’appuyant sur un seul motif. Voici comment promouvoir ces trois éléments :

I Connaissance– Discuter de tous les aspects des changements climatiques (quoi, où, quand, comment et pourquoi). Utiliser des sources crédibles pour connaître et comprendre les aspects scientifiques des changements climatiques. Les renseignements doivent être clairs et concis.

I Motivation– Mobiliser les élèves dans des gestes qui inspirent le changement et les faire réagir

émotionnellement. Rendre le comportement recherché plus attrayant (amusant, génial, facile) que le

comportement actuel. Les jeunes ont une passion et une énergie qu’il faut canaliser et encourager.

I Capacité– Amener les élèves à devenir responsables de leurs actions. Leur apporter les compétences et les ressources nécessaires. Essayer d’éliminer les

obstacles pouvant réduire les chances de succès.

Chaque année, Climate Change Connection organise des conférences

jeunesse sur les changements climatiques afin de mettre l’accent sur l’amélioration

des connaissances, de la motivation et des capacités des jeunes. La conférence d’une

journée a pour but de renseigner les élèves sur les changements climatiques

et de leur apporter les compétences et les outils dont ils ont besoin pour passer à l’action. Nous mettons l’accent sur les questions qui touchent les élèves, comme la consommation, l’alimentation et le transport. Nous leur enseignons des compétences comme le leadership, la gestion de projet, la collecte de fonds, la communication et le marketing social. À la fin de la conférence, les élèves utilisent les connaissances acquises durant la journée pour élaborer un plan d’action pour un projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre qu’ils veulent mettre en place à leur école. Les élèves terminent la journée en étant informés, inspirés et préparés à passer à l’action.

Pour plus de renseignements sur ces services ou sur les conférences jeunesse sur les changements climatiques, veuillez communiquer avec Climate Change Connection, au 204943-4836 ou à <climate.connection@mts.net>.

(8)

Par la Division scolaire de Winnipeg

Un projet de construction d’une biosphère mis de l’avant par des élèves de l’École secondaire Sisler a le vent dans les voiles. La biosphère fournira un milieu fermé pour étudier les effets du réchauffement climatique sur

l’écosystème des Prairies. Le groupe appelé Students of Sisler Environmental Helpers (SOSEH) s’intéresse à une petite parcelle de terrain de l’école qui pourrait être utilisée et une levée technique sera effectuée ce printemps.

Les membres du groupe SOSEH espèrent que la biosphère fournira des données probantes qui pourront servir à motiver d’autres personnes à adopter un mode de vie respectueux de l’environnement.

Melinda Penwarden, une élève de 12eannée, explique que le groupe SOSEH travaille en collaboration avec le département des sciences de l’École Sisler sur ce projet.

« Ce que nous faisons maintenant donnera le ton à l’avenir,

dit-elle. Si nous ne faisons rien immédiatement concernant les changements climatiques, notre planète atteindra de toute évidence un point de la détérioration irréversible. »

On trouvera dans la biosphère un sol indigène des Prairies, des végétaux et peut-être même des animaux qui pourront tous être surveillés de près dans un

environnement contrôlé. « Nous voyons ce projet comme un enseignement de la vie, ajoute Greg Shedden,

enseignant et agent de liaison du groupe SOSEH. Il y aura des webcaméras dans la biosphère et nous y enregistrerons des capsules pour l’enseignement. » Des ingénieurs ont déjà examiné le terrain pour évaluer les options pour l’aménagement, y compris la possibilité que la biosphère soit alimentée par l’énergie géothermique. Le groupe SOSEH a déjà en main des rapports préliminaires pour un projet connexe en géothermie.

D es élèves étudient les effets du réchauffement climatique sur l’écosystème des Prairies

Reproduite avec l’autorisation de Our Schools (avril 2010), tous droits réservés © Division scolaire de Winnipeg.

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S uggestions de mesures pour combattre les changements climatiques

I Composterpour réduire l’énorme quantité de méthane produite dans les sites d’enfouissement sanitaire lorsque les matières organiques se décomposent.

I Éteindre les lumières et les appareilslorsqu’ils ne sont pas utilisés et profiter autant que possible de la lumière naturelle.

I Mettre sur pied un transport scolaire actifpour se rendre à l’école. Ces parcours de marche supervisés permettent de réduire l’utilisation des véhicules et la circulation dans les zones scolaires.

I Mettre en place un programme d’interdiction des « moteurs au ralenti » qui explique les avantages de ne pas laisser tourner les moteurs au ralenti et encourage les automobilistes à couper le moteur dans le stationnement de l’école.

I Utiliser des ampoules écoénergétiques.

I Entreprendre des projets scolaires sur les changements climatiques, comme faire un babillard communautaire pour annoncer les nouvelles et les événements liés aux changements climatiques, préparer des cartes indiquant les parcours sécuritaires pour se rendre à l’école à vélo ou rendre l’école carboneutre.

I Soutenir l’économie locale en achetant dans les commerces régionaux et en choisissant des aliments produits localement.

I Réduire les déchets en faisant la promotion des repas sans déchet, en interdisant l’eau embouteillée et les sacs en plastique, en réduisant la taille des poubelles et en s’assurant d’avoir des bacs de recyclage à portée de la main. Détourner les déchets des sites d’enfouissement en recyclant le papier, le verre, le plastique, les boîtes de conserve et le carton.

I Utiliser des fournitures écologiques en classe et mettre sur pied un programme pour récupérer et réutiliser les fournitures scolaires en bon état.

I Installer des systèmes de chauffage et de climatisation à meilleur rendement.

I Utiliser desmoniteurs, des imprimantes, des photocopieurs et des appareils portant le symbole Energy Star.

I Cultiver un jardin potager à l’école.

Éducation Manitoba propose de nombreuses ressources

sur les changements climatiques dans son site Web.

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Par DreClea Schmidt

Faculté d’éducation, Université du Manitoba

Avec un objectif de 20 000 nouveaux arrivants par année, le Programme des candidats des provinces a aidé le Manitoba à accroître la diversité culturelle et linguistique de ses communautés éducatives. Malgré le multilinguisme et l’interculturalisme des élèves et des familles qui fréquentent les écoles de la maternelle à la 12eannée, les données de 2006de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants indiquent que le personnel enseignant du Manitoba suit encore la tendance canadienne, soit des enseignants principalement de race blanche, nés au Canada et unilingues. Ce décalage soulève des

préoccupations à savoir que les ressources culturelles et linguistiques dans les écoles du Manitoba ne sont pas suffisamment reconnues et mises en valeur, une

préoccupation mentionnée aussi dans le Plan d’action pour l’équité ethnoculturelle de la maternelle à la 12eannée.

Au cours des cinq dernières années, la faculté d’éducation de l’Université du Manitoba a mis en œuvre diverses stratégies pour soutenir l’intégration des enseignants formés à l’étranger dans les écoles du Manitoba. Ces initiatives comprennent notamment :

I un programme de rapprochement entre les milieux universitaires et professionnels afin d’aider les enseignants formés à l’étranger à obtenir leur attestation du Manitoba;

I un projet d’encadrement pour aider les enseignants formés à l’étranger à obtenir un emploi;

I un DVD sur le perfectionnement professionnel et un guide pour aider les intervenants du milieu de l’éducation à élaborer un programme d’équité en matière d’emploi pour les enseignants formés à l’étranger;

I des recherches pour problématiser les obstacles qui nuisent à l’intégration des enseignants formés à l’étranger et pour démontrer les contributions importantes offertes par les enseignants formés à l’étranger au système scolaire du Manitoba.

Dans le cadre d’une initiative générale sur l’éducation au développement durable dirigée par le DrThomas Falkenberg et le DrGary Babiuk de l’Université du Manitoba et financée par le Conseil canadien sur l’apprentissage, un projet participatif de recherche active a été lancé à l’automne 2009. Un groupe de huit enseignants formés à l’étranger regroupant des enseignants nouvellement arrivés

et d’autres possédant 30 années d’expérience dans les écoles du Manitoba se réunit une fois par mois pour discuter des perceptions quant aux répercussions de leur présence auprès des apprenants de la maternelle à la 12e année et des défis qu’ils doivent relever pour atteindre leurs objectifs d’enseigner au Manitoba. Voici ce que dit un enseignant qui a traversé le processus d’attestation sans profiter d’un encadrement :

Lorsque nous arrivons, nous travaillons pour améliorer notre situation. Nous travaillons en vue de notre attestation professionnelle, n’est-ce pas? Que se passe- t-il pour les nouveaux enseignants formés à l’étranger?

Nous ne connaissons pas le fonctionnement des classes au Manitoba. Nous faisons nos affaires à l’université…

Mais avons-nous des professeurs qui nous encadrent et nous guident dans notre profession?

Ce questionnement démontre la nécessité d’offrir un soutien continu aux enseignants formés à l’étranger qui s’intègrent à la profession enseignante. Les discussions de ce groupe ont mené au lancement d’un groupe spécial qui sera dirigé par des enseignants formés à l’étranger pour ce bassin d’enseignants (et pour les personnes qui les

appuient et leurs amis). Ce groupe se concentrera sur les besoins en perfectionnement professionnel, comme le soutien des enseignants formés à l’étranger occupant des postes de suppléance et la présentation de l’expertise multilingue et multiculturelle de ces enseignants dans les écoles M à 12. S’il y a un nombre suffisant de membres et que les exigences de la MTS sont respectées, le nouveau groupe spécial sera mis sur pied en 2010.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour vous joindre au groupe spécial d’enseignants formés à l’étranger, veuillez communiquer avec la DreClea Schmidt, à

schmidtc@cc.umanitoba.ca. Vous pouvez aussi communiquer avec la DreSchmidt pour obtenir gratuitement une copie du DVD et du guide de formation professionnelle, Within and Without: Equity for Internationally Educated Teachers.

P romouvoir la viabilité culturelle et linguistique dans les

écoles du Manitoba : le rôle essentiel des enseignants

formés à l’étranger

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L ’arbre de la durabilité de Sisler

Par Lauren Sawchuk

Qu’est-ce qui nous plaît dans l’art abstrait? Est-ce l’intérêt qu’il suscite? Les questions qu’il soulève? Le désir de comprendre le message de l’artiste? Ou est-ce simplement parce qu’il fait naître des discussions?

Avec la célébration récente du 40eanniversaire du Jour de la Terre et le succès remporté par une autre conférence sur la durabilité, les élèves qui participent à l’escouade du

recyclage de l’École secondaire Sisler essaient de provoquer le même genre d’engagement avec l’arbre de la durabilité.

Nous disons que cet arbre est une œuvre abstraite, car il semble provoquer les mêmes réactions que l’art abstrait; il fait parler les gens! Les élèves, le personnel et les visiteurs qui traversent les corridors achalandés de notre école parlent de l’« arbre à déchets », soit un cerisier dans la cour que bien des personnes n’avaient jamais remarqué avant.

Le projet a commencé lorsque, pendant une semaine, nous avons demandé aux enseignants et aux élèves de conserver les bouteilles de plastique qui entraient dans l’école. Après avoir recueilli toutes ces bouteilles, les élèves les ont attachées ensemble. Ensuite, un groupe d’élèves s’est porté volontaire pour lancer, attacher et suspendre les bouteilles dans l’arbre. Selon certains, le résultat donne un arbre jonché de détritus qu’il aurait fallu recycler. Pour d’autres, il s’agit d’une œuvre d’art qui doit lancer la discussion sur la durabilité.

Les bouteilles en plastique ont provoqué une certaine controverse dans les hôtels de ville, les universités et de

nombreux autres lieux publics. Nous avons donc pensé qu’il serait approprié qu’une école secondaire participe à la discussion.

Après que l’arbre a passé quelques semaines décoré de la sorte, certaines personnes étaient d’avis que nous avions prouvé notre argument et qu’il était temps d’enlever les bouteilles. Toutefois, comme les bouteilles étaient visibles, les gens ont eu la chance de voir à quel point elles

s’accumulent pour former une énorme quantité de déchets à notre école au bout de seulement une semaine. Imaginons la quantité d’arbres qui seraient couverts de la sorte en une année scolaire dans toute la division!

Même si l’objectif initial consistait à ce que l’arbre représente une semaine dans notre école, nous avons décidé d’aller plus loin. Avec l’arrivée du printemps, les bourgeons sont sortis. Nous avons décidé de prendre une photo à partir du même endroit à la même heure chaque jour jusqu’à ce que la dernière feuille tombe à l’automne.

Nous compilerons ensuite les photos pour produire un clip afin de prouver que la nature continue d’évoluer, alors que les déchets que les consommateurs jettent dans

l’environnement persistent, même lorsque nous ne les voyons plus.

Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec : Lauren Sawchuk, École secondaire Sisler

Téléphone : 204589-8321 Courriel : lsawchuk@wsd1.org

L’Année internationale de la jeunesse porte sur la participation pleine et entière des jeunes dans tous les aspects de la société. Nous encourageons tous les secteurs de la société à travailler en partenariat

avec les jeunes et les organismes jeunesse à mieux comprendre les besoins et les préoccupations des jeunes et à reconnaître les

contributions qu’ils apportent à la société.

Pour plus de renseignements, veuillez visiter le site (en anglais) http://social.un.org/youthyear/.

(12)

Notre site Web

Pour de plus amples détails sur les subventions, bulletins d’information, articles, tableaux de corrélation, brochures aux parents, affiches, ressources et

contacts, visitez le site Web

<http://www.edu.gov.mb.ca/ m12/

dev_durable/ index.html>.

Tous les efforts ont été faits pour reconnaître les sources originales des informations et pour nous conformer à la Loi sur le droit d’auteur. S’il y a des erreurs ou des omissions, veuillez en aviser le ministère de l’Éducation du Manitoba. Ces erreurs ou omissions seront corrigées

ÉCRIVEZ-NOUS!

Publié par Éducation Manitoba

ISSN 1920-5074 Carolee Buckler

Conseillère en développement durable

Direction de l’enseignement, des programmes et de l’évaluation Éducation Manitoba

1567, avenue Dublin

Winnipeg (Manitoba) R3E 3J5 Téléphone : 204 945-1924 Télécopieur : 204 945-1704

Courriel : carolee.buckler@gov.mb.ca

Écoles lauréates des Subventions pour l’éducation

au développement durable

Depuis 2006, Éducation Manitoba et Manitoba Hydro s’associent pour of

frir aux écoles du Manitoba des subventions maximales de 2 000 $

pour des projets d’éducation au dév

eloppement durable (EDD).

Les critères de sélection pour ces projets d’EDD exigent qu’ils intègrent les points de vue

sociaux, environnementaux et économiques. Les projets doivent mobiliser les élèves pour qu’ils

établissent et planifient ensemble des objectif s.

Ils doivent être interdisciplinaires, a voir un aspect local en faisant intervenir les élèves dans

leur collectivité et mener à des actions axées sur la viabilité de l’avenir.

Chaque année, d’excellents projets sont

présentés. Cette année, le comité a sélectionné 17 projets qui illustrent l’engagement des élèv

es du Manitoba. Une description de ces projets et des initiatives des lauréats précédents peut être

consultée dans le site W

eb de l’EDD.

Les 18 et 19 novembre 2010, à l’hôtel CanadInns Polo Park Droits de la personne • Liberté et responsabilité • Identify and Diversity • Eco Justice

Pour plus d’information, visitez le site Web

<www.educatingforaction.ca>

Commanditaires :

Manitoba Association of School Superintendents Éducation Manitoba

Vie saine, Jeunesse et Aînés Manitoba

Éducation Manitoba a le plaisir d’accueillir le Séminaire de l’académie

sur la durabilité et l’éducation (SEdA) 2010, du 3 au 6 octobre

Ce séminaire pour les leaders en éducation vise à motiv er les autorités des divisions scolaires et à leur f

ournir des outils afin qu'ils pilotent l'intégration de la durabilité comme valeur fondamentale dans tous les aspects de l'éducation f

ormelle, y compris les politiques, les progr

ammes d'études, l'enseignement, l’apprentissage, le perf

ectionnement professionnel ainsi que la gestion dur

able des ressources humaines, matérielles et financières. Le séminaire consister en 2 jours et demi de travail intensif, instructif et motivateur,a avec hébergement compris, pour un nombre maximal de 50 hauts fonctionnaires de l'éducation au Manitoba. Les divisions scolaires intéressées à participer doiv

ent communiquer avec : Anne MacDiarmid

Conseillère en développement durable Direction de l’enseignement, des progr

ammes et de l’évaluation

Éducation Manitoba 1567, avenue Dublin

Winnipeg (Manitoba) R3E 3J5 Téléphone : 204-945-6943

Bon été!

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