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Bulletin de la Société Botanique de France

ISSN: 0037-8941 (Print) (Online) Journal homepage: https://www.tandfonline.com/loi/tabg17

Questions techniques de cartographie

M. L. Blanc

To cite this article: M. L. Blanc (1905) Questions techniques de cartographie, Bulletin de la Société Botanique de France, 52:2, 67-75, DOI: 10.1080/00378941.1905.10831114

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Published online: 08 Jul 2014.

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BL.\:-iC. - QUI\STIO:-iS TECH~IQlïèS DE CAHTOGIIAPHIE. tij

moi-rnème en place à la gorg·e de Tcharraenia, sont loin d'offrir la même vigueur et le mème développement de frondes que ceux que j'avais recueillis, on '188D, au-dessus de Biriatou;

malheureusement cette dernièl'e station a été depuis cette époque presque complètement dévastée.

Dans aucune de ces stations, non plus fJUe dans celles qu'ont explorées M. Coraze, d'lrun, près de ~otre-Dame de Guadalupe, au-dessus de Fontarabie, et notre confr!'~re )1. Gandoger à la haie do Pasajes, il n'a été possiblr, jusqu'à présent, de trouver do frondes fertiles; c'est là, évillemment, une condition fàcheuse pour le maintien de l'espèce.

Après quelques observations de M. Rouy relatives à la découverte du

Triclumwnes

par \1. Neyraut, dans la vallée de :Méhaxia, M. Lutz donne lecture de la communication suivante :

Questions techniques de cartographie,

l'AH :\L 1.. BLANC.

La cartographie IJOtanique n'a pas encore traversé la période d'étUlles; il s'y manifeste des divergences qui ne manqueraient pas d'amener à la longue une confusion pareille à celle d'où la nomenclature tend à se dégager. L'pmploi des coulours en car- tographie est un élément de elarté indispensable; mais que devront ropeésenter ces couloms? Il importe que la technique soit soumise tt la diseussion, et qu'elle soit établie d'un commun accord, avant· 'lue les travaux publiés se généralisent, sous peine de 1·endre inutiles de louaiJles efforts. C'est dans cet ordre d'idées que nous nous proposons de répondre aux deux 'luestions suivantes.

1 o A quelles ronditions doi n~nl satisfaire les éléments repré- sentatifs de la cartographi1~ lwtanique?

2" Y a-t-il lieu d'adopter une gamme de couleurs conven- tionnelles pour ces éléments'?

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68

J. - LEs ÉL6!ENTS REPRÉSENTATIFS DE LA CARTOGRAPHIE BOTANIQUE,

ExPos~;.

L'impossibilité de prendre pour éléments de la cartographie toutes les espèces qui occupent une contrée, est une question de Lon sens. Les phytogéographes avaient à tenir compte des rapports qui lient ces espèces au milieu extérieur. Ce point de vue nouveau a donné naissance à l'Écologie 1La considération 1les espèces caractét·isliques d'un territoit·e plus ou moins étendu, dans les limites duquel les conditions écologiques restent les mêmes, font entl·evoir la possiltilité d'une synthèse géogra- phique; dès lors la notion synthétique d'association prend une forme concrète. Les caractères extérieurs de la végôtation, droitement liés aux exigences biologicrues, sont devenus aussi importants que l'énumération systématique des espèces . .Mais lan tôt les unités 2 f)éographiques, tantôt les unités biolo,qiques, ont été prises pour éléments Llo la cartographie, et ces derniers nn sont pas toujours du même ordre. En outre les données purement flot·isti<]UCS ont conduit à tracer sur les cartes tics li!Jnes de VéfJélation. Dans ces eondilions, il se l'ait impossible tl'assembler les documents existants, tels qu'ils sont, pour en faire une carte botanique; c'est la meilleure prcuye qu'il est utile de les examiner en détail; ils sont d'ailleurs peu nombreux.

Quelques titres indiquent déjà les tendances diverses de leurs auteurs. Nous possédons les cal'les des n:,qions [l01·ales de ::\1. Drutle, des f'ornwtlons des pays illyriens de M. Beek, des li!Jnes de végétation 1lans les Carpathes rle M. Pax. Nous voudrions, vour la clarté de l'exposé, les ramener à quelques types, mais la fioristi11ue et l'écolog·ie prennent plus ou moins de part au traeé c.lcs cartes, ct nous préférons les examiner suivant l'orùt·e de croissance de l'échelle, pour ne pas nous

en~rager dans une classification arbitraire.

Cartes à l'échelle du 1

500 000•

ct au-dessous.

L W arlll i u g, /,e/o·b. de1• ii kol O!f ise he Pltmzengeog. (T!'aduct. allemande, fS\!6).

2. Ch. Flahault, l'rojet de nomenclnture phytoyéogr. (Congrès ùztern. de i.Jut., 1\JOO:.

(4)

BLA\'iC. - QUESTIO:"S TECH:"IQUES !Hl CAHTDGIIAPHIE. (jt)

M. Dmde a donné des cartes à échelle très réduite t, cartes d'ensemble au 30 000

oooc,

comprenant les 1'é[Jions florales du monde entier. Eu égard à l'étendue de ce vaste champ d'études, ct aux exigences de la lithographie, une large synthèse s'impo- sait. M. Drude a 1listingué dans la végétation du globe des l'égions définies à la fois par leur position géogra1•hique et par une ou plusieurs espèces I{UÏ les caractérisent. Sur la carle d'Europe à échelle plus grande, les unités !féO.'Jmpkiques sont toujoUl's employées, mais on y distingue les f!J]Jes de végéfat·ion écolouique 2, toundras, steppes, forèts de l'Europe centrale.

Nous avons de M. Radde 3 une carte à l'échelle du 4 500 000"

de la végétation du Cauease. Les associations (formations) sont indiquées dans le texte avec toutes leurs particularités.

La carte est synthétique à dive1·s degrés suivant la contrée que l'on examine. On y trouve des assoàations de steppes basses sur sable, sm• terre noire, etc., et ailleurs ùes 1·égions florales, et des zones, tels le territoire Horal Pontico-colchique, et les deux zones subalpine et alpine réunies en une seule, à cause de leur exiguïté à récbelle de la cade. Les teintes hypsométriques nuisent à la clarté de l'ensemhle; il est nécessaire de leur substituer des courbes (le niveau.

Comme conclusion 1le ses travaux·sur les Carpathes, M. Pax 4 a tracé les lignes de végétation qui tt·aversent le pays. Au point de vue cartographi1ruo, nous ne pensons pas qu'on puisse les utiliser d'une façon exclusive; elles s'eulre-croisent trop souvent, et ne donneeaient jamais, au même degré que des teintes, une darté suffisante à un dessin smchargé par les indications utiles de relief, etc .

.M. Graebner 5 a dressé à l'échelle du 3 000

ooo•

une cade des landes de l'Allemagne du Nord. C'est une monographie des associations IJUi se groupent autour de la lande prise comme type. Au point de vue graphique, on peut regretter que les Jiverses formes de la lande, au moins les quatre principales, n'aient pas été figurées; l'analyse graphic1ue aurait été rendue

t. O. Drude, Bergltaus pltysikalisclter Atlas, 188ï.

:!. Ch. Flahault, Projet de nom. phyloy., loc. cit.

;l, G. HadllC, Grzmdzii!JC del" Planzcnverbr. in elen lùwkasuslaerulcrn, 18(1~1.

4. F. Pax, Urttndz. der Jlf'lan:cntei"IJ1'. in den 1\..arpathen, 18\JH.

;;. P. (;rilehner, Die Heide Xol'cltleut~chl(mds, HlOL

(5)

/0 ~É.\\CE uc :10 Fl::vnnm 190!L

possible sans complications. De plus les associations qui l'entourent sont mentionnées seulement dans le texte. Il nous semble qu'il y a intérêt à porter SUI' les cartes tous les faciès de la Yégétation 1lu pays.

Avec la carte de la France au ~3 000 000" ùo M. Ch. Flahault 1 nous revenons aux travaux purement géographiques, et aux

1'é!Jimts (!orales de M. Drude, uvee cette restriction que l'échelle

<~tant plus grande, on a pu y représenter les unités fJéographiques d'orch·e inférieur.

Cartes à ,qmnde échelle, 1 ;)()() 000" et au-dessus.

M. Gunther Beek 2 fait sui ne son étude des pays illyriens de 1lcux cartes, dont l'une reprt\sente les ré,r;ions florales; l'autre, à une échelle plus grande ( f oOO 000"), les assoàations d'une partie rlu pays. Beaucoup d'associations observées attentivement n'ont pu trouver place sur la carte, los plus importantes sont figurées:

forêt littorale, maquis, association du Pin no·ir, etc. Hemarquons à ce sujet <Jue plus l'échelle de la carte est grande, plus l'analyse est possible, plus la recherche tles eauses de la distribution géo- graphique est approfondie, plus le caraetère écologique de la carte s'accentue. Les doux cartes offrent un parallélisme évi- dent. Les limites des 1'ét;iuns flom.les, surtout dans la région méditerranéenne, coincideht avec celles des associations. En rl'autres tem1es, les régions flOI'ales sont formées J'associations qui leur sont propres.

M. Drude" a étudié la végétation d'une partie ùe l'Alle- magne, le district hereynien (unité géogmph ique). M. Dwde le subdivise au moyen dl' deux régions de végétation (unités Mologiques). Le dernier élément de l'analyse est le paysage caractérisé par des formations types. Les paysag-es sont ainsi le résultat de la combinaison des données géographiques et écolo- giques. Leurs relations réciproques sont indiquées non sm· la carlo à: l'échelle du 1 500 000", mais sur un tableau graphique.

Combien serait plus instructive une carte de la distribution güographique des formations !

Les carf.es qui accompagnent le remarquable ouvrage de L Ch. Flahault, lnt1·od. de la Ji'lure de la France 1Ja1' l'abbé JI. Coste, 1901.

2. G. Beek, Die reyctationsvaha,~ltni.>se d~1· illyrischen Laende1·, HIOL :J. O. Drut!e, Die Hercynischc FlorcHIJe::irck, 190.2.

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BL\:\C. - Qt:ESTIO~S 'l'ECII:'iiQt;ES DE CAI\TOGI\AJ>HIE. 'il

:\1. Christ 1 sur la flore de la Suisse constituent surtout des documents floris tiques; elles eon tiennent des lignes de végétation ct des aires de distrilmtiou d'espèces. Mais le groupement de ces espèces est suggestif, les considérations écolor;iques abondent dans le texte, rédigé à une épO!JUe où l'écologie ne s'était pas encore affirmée. Il y aurait bien peu à ajouter à la carte IV pour en faire une synthèse des associations au 1000

oooc;

c'est

à peu près la valeur de l'échelle adoptée par M. Christ.

Ln. carte botanique, forestière et at!Ticole à l'éehelle du 200 000", dont M. Ch. Flahault;,! a monh·é l'intérêt à la fois scientifique et économique, est, malgré le mot région qui s'y trouve, une carte des associations prises dans le sens le plus large. Chacune d'elles est caractérisée par une espèce domi- nante, Chêne vert, Chêne rouvre, Hêtre, etc. La gamme des teintes conventionnelles permet d'espérer qu'elle suffirait à représenter la France entière et, l'Il l'élargissant un peu, la plus grande partie de l'Europe tempérée.

M. Smith 3 a étudié deux districts de l'Écosse, et résumé ses recherches sur rleux cartes à l'échelle du 126 720". Les régions servent de cadre à de nomht·euses associations. En donnant aux associations de la même rér;ion des nuances de la même couleur, le violet par exemple pour la région subalpine, 1\L Smith a introduit beaucoup de clarté dans le sujet. C'est le prineipe f{Ue M. Ch. Flahault avait adopt6 pour sa carte au 200 000".

Dans une étude de géographie botaniftUe locale, l\1. Hardy 4 a tracé sur une carte à l'échelle du iW

oooc

les f'omwtions d'une contrùe située vers les limites Je la région méditerranéenne. La 1-!Tandeur de l'échelle permettait un certain degré d'analyse éco- logique, ct la carte a le mérite de montrer clairement toutes les formations, 1lans leurs relations mutuelles ct dans leur dépen- dance vis-à-vis des conditions du sol, etc.

1. Il. Christ, La Flore de la Suis8e et ses oriaines, 1H8:J.

:2. Ch. Flahault, Projet de carte bot., forest. et ayric. de ltt France (Bull.

Soc. bot., t. XLI, U:l\J.\,).

:3. Bob Smith, Scott. geo!J1' . .llayazine, juillet-août 1900.

'•· .\1. liard. y, La géoaraphie et la vérJclation tlu LanguediJC. Étude écologique (Bull. Soc. Langued. de géog., t. XXVI), 1 !103.

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72 SÉA:'\CE Dt: Ill Fl~\'IIIEII 190:;.

DISCUSSION.

Nous avons nous-même proposé 1 de dresser à l'échelle du 2 000 000" une carle des associations distincte de celle des 1'é!Jions flm·ales. Son intérêt consistemit à traduire graphirtuc- ment la systémalit[UC des assoeiations établie par M. Warming.

Une telle carte représenterait bien la distribution géographique des familles cl des genres d'associations, mais non le résultat de leurs groupements naturels en districts, sections, domaines et régions; l'expérience faite par les phytogéographes nous semhle concluante, en particulier celle de M. Beek. Les limites des régions florales et des assoeiations caractéristiques tle l'Illyrie coïncident. Dès lors les unités tJéoyraphiques sont liées trop inti- mement aux unités biolo!Jiques JIOUI' qu'on les sépm·e, ct il est natmel de constituer les premières à l'aide des données fournies par l'étude précise des associations ct de leurs divers ordres.

Mais quelles sont les associations que l'on devra portet· sur les cartes'? Peut-on tlire que la question sera tranchée lorsqu'on aura fait le choix d'une échelle~ Encore faudrait-il que l'on fùt d'accord sur la hiémrchie de ces unités que l'on connaît à. peine.

Les détails d'exécution ne trompent. pas, et la difficulté de tmccr des limites, en présence de la végétation elle-mème, nous fait et·aindre t{UC des divergcnees sc pt·oduisent, tant que la nomen- clature ne set•a pas fixée.

C'est pourquoi, gràce à une collaboration habile 2, nous avons pu faire l'essai d'une méthode de recherches qui vise à étahlir les faits, sans les interpréter. Nous avons relevé sur le terrain les faciès du tapis végétal, dans lems détails compatibles avec les exigences lithographiques. En l'état de nos connaissances, on ne saurait dôpasscr l'échelle du 20 000". Nous avons repré- senté à cette échelle dos unités physionomiques élémentaires.

Les influences du substratum, de l'exposition et de l'altitude ressortent toutes seules de celle statisti•{ue gt·aphique. On peut les g-roupct· suivant Je degré de synthèse désiré. Ce sont des

1. L. Blanc, l'roJets de cal'toyl'. uot. (Bull. de l'Herb. Boissie1', 2• .-dl'ie, HilE).

2. Nous srmmH~s heureux dt: rendre hommage à la collaboration éclain~e

de :\1. !lardy, de !Tnivet·sit~· Colle~e de Jlundee, itqui nous devons d'avoir pu étahlir et appliquer notre ttlt··liwde, dont nous cspüons pul>lier pro- clutinement les n~su!Lats.

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llLA:'\C. - QOESTIU:'>S TECJI~IQUES DE CAI\TOGI\APIIIE. i3

paysaoe.<; •fapeès nature; or le paysage n'est-il pas l'cxpt·ession tangible d'une association de formes biologiques? A cet égard notre méthode, sous son apparence purement objective, nous semble constitue•· un moyen d'analyse écologique.

11 résulte de l'examen que nous avons fait :

,1" Que deux moyens d'expression cartographi1Iue, fournis l'un par la géographie, l'autre par l'écologie, ont été employés utilement;

2° Que Jes cartes à gTande échelle au-deSSUS de 1 500 000•

environ peuvent èlt·e des cartes écologiques;

3" Que l'échelle des cartes botaniques est singulièrement variée, ce qui rend les comparaisons difficiles;

4" Que des unités de différents ordres y sont figurées.

La nécessité de ne pas sm·chat·g·er les cartes et d'adopter une échelle unique est évi•lenle. La peemière difficulté peut être résolue par l'emploi des courbes de niveau pour le figuré du tcreain. Quant à la seconde, nous avons montré ailleurs' que l'on peut dresser au 2 000

ooo·

une carte des régions florales; à plus forte raison est-elle réalisable au 1 000 000", et si nous en parlons, c'est 11u'un projet 1le cal'Le du globe à cette ~~chelle,

élaboré par .M. Penck 2, a été discuté au congrc\s de géogTaphie de Berlin en 18~!). C'est sur une pareille carte dont nous Huultaitons la réalisation, que les travaux des phytogéographcs pren1lraient place.

Co:'(CLUstoxs.

La réponse à la première question est donc la suiYante : Les éléments représentatifs de la cartographie botanique devront être tous tle mèrne nature, à la mème échelle, ou au moins à des échelles décimales dont les rappot·ts soient simples; la carte elena les comprendre tous. Ils seront écologiques pour une érhcllc plus grande que 1 i>OO 000•. Le relief sera figuré par (les courbes de niveau.

Les phytogéographes doivent unit· leurs efforts en vue de préeiser la notion d'association et d'en coordonner les degrés;

·l. L. Blanc, loc. cit.

2. A. Penck, C:eber elie fle1·ste/lung einer Erdkarte im ,lfaastab 111 000 000 (Compt. 1'entl. l'Il" Cong1·. géogr. Berlin 1899, 1901).

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- r 1 f

Je sort de la cartographie en tll'pcnJ. Nous soumettons à leur cl'itique une manière de proc(•Jer qui permettrait d'y parvenir.

On établi l'ait des cartes botaniques écologiques à gmnde échelle;

sue ces cartes seraient indiqués, avec les plus grands détails. les faciès de la végétation en les comprenant tous. On en ferait la synthèse en groupements natu1'els d'associat·ions de rne1ne 01·d1·e pour une même échelle. Après discussion, les résultats seraient reportés ct synthétisés sur une ca1·te unique au 1 000

ooo·

qui

indiquerait les régions, domaines, sections, districts et divisions territoriales inférieures désormais constituées sut· une base éco- logique certaine.

Il. - LEs COULEVRS CONVENTIONNELLES.

Il devient facile de répondre à la deuxième question : une gamme de couleurs conventionnelles est-elle désirable'? On peut dresser, comme nous l'avons montré, une carte 1les régions florales, au moyen d'une gamme Je couleurs convenablement choisie. A l'échelle du 1 000 000", on le pourrait mieux encore;

on disposerait 1l'unc étendue quatre fois plus· grande 'lu'au 2 000

ooo·'

ct les subdivisions les plus petites seraient plus aisément limitées par des traits, sans que de nouvelles couleu1·s soient nécessaires.

D'r:.près la gamme proposée des teintes, on disposerait pour les pays tempérés, abstraction faite des parties montagneuses, Je deux couleurs, vert et jaune. C'est peu en apparence; en dl'ct, cinq ou six teintes de chacun, des pointillés hlancs ou colorés, des hachures même, permeltraient d'obtenir sans con- fusion plus de cinquante éléments représentatifs.

Mais pour les travaux préliminaires cc chiffre serait bientôt dépassé. Nous concluons qu'une gamme de couleU1·s conven- tionnelles ne sera jamais assez large pour suffire aux exigences des travaux de détail. Elle sera indispensable pour la cm·te unique au 1 000 000" qui pourrait être ainsi commencée simul- tanément dans les pays les plus divers.

Ce que nous en disons suppose qu'une entente se sera établie pour fixer les rl>gles de la technique. La cartographie, en e1l'et, ne peut mettre en œuYre que des documents précis, que des idées susceptibles d'être matérialisées par le dessin. Il importe

(10)

X CAPSEI.LA GIL\CILIS GIIE~IEII.

donc au plus haut point que l'on sache sans doute possible ce qu'il y a lieu de figurer. L'utilité d'une discussion à ce sujet est bien moins dans la couleur que dans la nature des objets a représenter. C'est l'œuvre des congrès de faciliter cette dis- cussion et de conclure. Les occasions ù'accorù international ne seront jamais assez fréquentes, ainsi qu'un des ni aitres de notre Université le faisait remarquer récemment 1; la question est (lo11c tt·ès importante, ct lPs phytogéographes auront à cœur de ne pas sc laisser distancet· dans cette voie par les ~éologues, les géogl'aphes et les géodésiens.

:\1. le Secrétaire géné1·al donne lecture de la commu- nication suivante :

x Gapsella gracilis Grenier,

P .\ R 1\1 • 1. A S S 1 M 0 N .N E •

L'accord n'existe pas entre les tlifférents auteurs qui ont signalé cette plante dans les flores locales ou régionales. Pour les uns, elle comprend le gl'oupe des hybrides entre C. Bw·sa- pastm·is 1\iœnch etc. 1'Uuella Heu ter. Pour les autres, le

c.

rvacilis

constitue simplement un état padiculier du C. Bursa-JWSloris.

MM. Bouy et Foucaml, dans la Flore de F1-rmce, font juste- ment observer cette diverg·enee d'opinions . .Morphologiquement, d'apn\s ces auteurs, le C. (J1'acilis comprend des Capsella à sili- cules trôs petites (2 mm. 1 /2 de long·), équilatérales ou plus larges llue longues, à graines la plupad avortées, à sépales rougeâtres, à pétales dépassant peu le calice.

Pour la majol'ité des autems, la camctéristique de ce groupe sc !.l'ouve dans sa stérilité.

Avant tle distribuer cette plante dans l'Herbier de la France centrale, j'ai tenu à connaître exactement son état civil, ct c'est le résumé de mes recherches que je présente à la Société

botanique de France.

1. .\lalarialle, L'Enseignement de lrt géogmp!tie, Rapport au Cons. Acad.

(Bull. Soc. Languecl. de géogr., l. XXV).

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