Approche méthodologique de l’étude des relations entre la structure spatiale du peuplement ligneux
et la végétation du sous-bois
P. MERCIER P. MERCIER toire de Biométrie,
Université Lyon I, Laboratoire de Biométrie, F 69622 Villeurbanne Cedex
Summary
A
methodological approach for study
relations betweenforest
canopy structure andundergrowth vegetation
At first, we introduce a method of
sampling
which enables to characterizehigh
forest canopy structure and to describeundergrowth vegetation.
Thisstudy
was conducted on 85 plots of firforest in
Haut-Beaujolais (Rh6ne, France).
Principal
componentanalysis
of structural data shows the existence of twosuperposed gradients :
agradient
of canopyopening
and agradient
ofregularization
of forest stands.Correspondence analysis
of floristic datapoints
out five groups ofplots
characterizedby
dominantspecies.
The use of Canonical
Correspondence Analysis (T ER
BRAAK,1986)
shows that thegradient
ofcanopy
opening
determines floristic variations. This method allows to describe thespecies
niche-breadth
along
thisgradient.
Key
words :High .forest, spatial
structure,undergrowth vegetation,
multivariateanalysis,
canoni-cal correspondence analysis.
Résumé
Nous présentons en
premier
lieu une méthode de relevéqui
permet de caractériser la structurespatiale
depeuplements ligneux
de type futaie et de faire unedescription
de lavégétation
du sous-bois. L’étude a été conduite sur 85placettes
dans lessapinières
du Haut-Beaujolais (Rhône).
L’analyse
en composantesprincipales (A.C.P.)
du tableaudescriptif
de la structureindique
que les
placettes
d’étude serépartissent
selon deuxgradients qui
se superposent : ungradient
d’ouverture et un
gradient
derégularisation
des futaies. Dans unepremière étape,
le tableaufloristique
a été traité par uneanalyse
factorielle descorrespondances (A.F.C.) qui
met enévidence une
partition
des relevés déterminée par lesespèces
dominantes desplacettes
étudiées.L’introduction de
l’analyse canonique
descorrespondances (A.C.C.) proposée
par TER BRAAK(1986)
permet de montrer que les variations de lacomposition floristique
du sous-bois sontimputables
augradient
d’ouverture alors que legradient
derégularisation
n’intervient pas ou defaçon
secondaire. Elle permet deplus
de visualiserl’amplitude
d’habitat desespèces
lelong
de cegradient.
Mots ctés : Futaie, structure
spatiate, végétation
du sous-bois,analyse
mutkvariée,analyse
canonique descorrespondances.
1. Introduction
L’influence de la structure du couvert forestier sur le
tapis végétal
du sous-bois a été mise en évidence dans divers cadres d’étude.Ainsi,
il est admis que celle-ci intervient sur la distribution(répartition horizontale)
desespèces (S TRUICK
&C URTIS , 1962 ;
SMITH &COTT AM , 1967 ; J A MESON. 1967 ; B RA TTON, 1979 ;
HICKS,1980)
Ollencore que la création de trouées dans la voûte forestière conduit à des variations
qualitatives
etquantitatives
de lavégétation (FAILLE. 1977 ; E RHENFELD , 1980 ;
COI,LINS et al.,1985 ;
MOORE &V ANKAT ,
1986 ; COUJNS &P ICKE TR, 1987).
Certains auteurs se sont
également
intéressés à l’influence du pourcentage d’ouver-ture du couvert sur le recouvrement des strates basses
(M OIR , 1966 ;
ANDERSON etal., 1969)
ou encore sur la vitalité desespèces présentes (M OIR , 1966).
AUCLAIR & GOFF(1971)
ont pu établir une corrélation entre une variabledendrométrique (le
diamètremoyen des
espèces arborescentes)
et la diversitéspécifique
des strates herbacées etarbustives. Plus récemment, KIS!LIiR et ses collaborateurs
(1979)
ont examiné l’influence de divers types de couverts définis par des critèresqualitatifs
etquantitatifs (espèces présentes
et abondance-don;nance)
sur lacomposition floristique
du sous-bois. Ils montrent que les relevéspossédant
un même couvert ont un sous-bois similaire etdistinguent
ainsi un certain nombre de groupes de relevés. Notons que cette étude nepermet
pas dedistinguer
le ou les facteursprépondérants
dans le déterminisme des variationsfloristiques.
Il
apparaît cependant qu’aucune
étude n’apermis jusqu’alors
d’associer une des-cription
de la structurespatiale
dupeuplement ligneux
par un certain nombre de variablesquantitatives
à unedescription qualitative
etquantitative
de lavégétation
dusous-bois, et de déterminer la ou les variables structurales
importantes
dans lesvariations de
composition floristique
observées. C’est dans le cadre d’un travailayant
pour but d’étudierl’impact
de l’action humaine, etplus précisément
du mode detraitement
sylvicole
sur lavégétation
du sous-bois(MERCIER, 1987)
que cetteapproche
aété
envisagée.
Nous avons alors considéré que la structurespatiale
dupeuplement ligneux
était le meilleurdescripteur
dutype
de traitementsylvicole pratiqué.
2. Récolte des données
2.1. Zone d’étude B
ECKER
(1979)
a pu mettre en évidence dans le massif de laHaye (Meurthe-et- Moselle)
l’influence de différentespratiques sylvicoles (futaie,
taillis-sous-futaie, futaieen cours de
conversion)
sur lavégétation
du sous-bois. Celui-cisouligne l’importance
des’intéresser à des
placettes
de relevés de mêmepotentiel floristique
ethomogènes quant
aux conditions stationnelles. Notre étude ne
pouvait
donc être réalisée defaçon
satisfaisante que si l’on s’intéressait à des
placettes
ne différant que par la structure dupeuplement ligneux.
Ainsi,
afin de limiter autant quepossible
la variabilité des facteurs autres que l’action humaine, nous avons choisi de nous intéresseruniquement
à despeuplements
où Abies alba est l’essence
dominante,
formant au moins 75 p. 100 du couvert. Deplus,
lesplacettes
d’étude ont étédisposées
dans les Monts duHaut-Beaujolais (Rhône)
sur une zone de 11 km de rayon, caractérisée par un sous-sol
(roche mère)
de chimismeuniforme ;
tous les relevés sont situés sur le versant ouest de la chaîne et à une altitude allant de 740 m à 860 m. Nous nous sommeségalement
intéressésuniquement
à desplacettes
où lepeuplement ligneux
seprésentait
commeapte
à subir une coupe deproduction,
ceci dans le but de limiter la variabilitéimputable
à ladynamique
dupeuplement.
2.2. Méthode de relevé
Nous avons réalisé 85 relevés sur des
placettes
de forme carrée de 40 mètres de côté.2.21. Etude de la structure du
peuplement ligneux
Notre but est de caractériser par un nombre restreint de variables la structure
spatiale
dupeuplement ligneux
dechaque placette.
Nous avons considéré commeélément de celui-ci tout
ligneux
de circonférencesupérieure
ouégale
à 15 cm à 1,30 mdu sol.
Les
paramètres
relevés sur le terrain ainsi que les variables utilisées dans la suite du travail sontindiqués
dans le tableau 1.On a donc établi un tableau
descriptif
de la structure despeuplements ligneux
de85
lignes (relevés)
et 9 colonnes(variables).
2.22. Etude de la
végétation
du sous-boisNous avons utilisé la
technique
despoints quadrats.
Sur uneligne
de 20 mdisposée
comme
indiqué
sur lafigure 1,
nous avons réalisé unpoint quadrat
tous les 50 cm.Tous les contacts observés
jusqu’à
une hauteur de1,30 m
sont notés.Cette
technique, largement
utilisée en milieuprairial (D AGET , 1971),
nous estapparue comme bien
adaptée
pourdonner, grâce
au nombre de contacts observés, unenote d’abondance à chacune des
espèces.
Notonscependant qu’elle
nepermet
pas deprendre
encompte
lesespèces
rares.Ces relevés ont
permis
de construire un tableau illustrant lacomposition floristique
de
chaque placette comportant
85lignes (relevés)
et 45 colonnes(espèces).
Lesrésineux Albies
alba, Pseuctotsuga
menziesü et Picea excelsaprésents
dans le sous-boisn’ont pas été inclus au tableau
floristique
en considérantqu’il s’agissait
d’éléments derégénération, problème
que l’on ne désirait pas aborder ici.2.23. Autres
paramètres
D’autres
paramètres
tels quel’altitude,
lapente, l’orientation,
letype
d’humus etla
profondeur
du sol ont été notés afin d’éliminer lesplacettes
où ilsprenaient
desvaleurs
trop
extrêmes ou sortant des limites fixées aupréalable.
Ceci a été réalisé dansl’objectif
d’assurer une certainehomogénéité
des caractères stationnels entre les diffé-rentes
placettes
d’étude.3.
Analyse
des données3.1.
Analyse
du tableau structureCelui-ci constitue une
description
du milieu par des variablesquantitatives.
Il a ététraité par une
analyse
encomposantes principales (A.C.P.). Coinpte
tenu des diffé-rences d’unité existant entre les
variables, l’analyse
a été réalisée sur le tableau normé(A.C.P. normée).
Le
dépouillement
del’analyse,
facilité par l’utilisation dereprésentations graphi-
ques
(A UDA , 1983),
se déroule en troisétapes (fig. 2).
Le
graphe
des valeurs propres permet dejuger
des axes factoriels à conserver dans la suite del’analyse.
On s’intéressera aux axes associés aux valeurs propresqui précèdent
une rupture depente
dans la décroissance observée sur legraphique
desvaleurs propres
(DIDAY
etal., 1982),
soit ici les axes factoriels 1 et 2.Le cercle des corrélations permet de donner une
signification
auplan
formé par lesaxes factoriels fl et f2 retenus. Il nous montre que les variables
caractéristiques
despeuplements irréguliers (variation
de la circonférence desarbres,
recouvrement des strates de 1,30 m à 8 m et de 8 m à16 m,
coefficient de variation de ladistance) s’opposent
auxparamètres
décrivant les futaies detype régulier (forte
surface terrière,une seule strate
dominante).
Cetteopposition
estcependant compliquée
par des variables telles que la circonférence moyenne, la hauteur du couvert ainsi que la densitéqui apportent
une « dimension» supplémentaire
à ladescription.
La carte factorielle des relevés,
correspondant
à laprojection
des relevés sur leplan
factoriel fl-f2, est réalisée enremplaçant
le numéro dechaque
relevé par un code établi defaçon simple
et reflétant la structure dupeuplement ligneux (tabl. 2).
Les futaies
régulières (types 1-2-3)
forment la bordure droite de laprojection
dunuage des relevés sur le
plan
factoriel fl-f2. Du bas vers le haut on passegraduelle-
ment de
peuplements
denses et fermés et de circonférence moyenne faible à despeuplements
ouverts, de faible densité et de forte circonférence moyenne. Les relevés’T’. n. T&dquo;.&dquo; ..,
se
disposent
alors selon unpremier gradient interprétable
comme ungradient
d’ouver-ture des
peuplements.
Les futaiesirrégulières (type 6-5-4)
sedisposent également
defaçon
ordonnée selon un secondgradient correspondant
à despeuplements
à caractère deplus
enplus régulier.
Celui-ci seraqualifié
dans la suite del’analyse
degradient
derégularisation.
Nos relevés se
disposent
donc sur unplan
factoriel fl-f2 selon deuxgradients qui
se
superposent :
ungradient
d’ouverture et ungradient
derégularisation
des futaies.3.2.
Analyse
du tableaufloristique
Le tableau
floristique
constitue unedescription
de lavégétation
du sous-bois danslequel
une note d’abondance est associée à chacune desespèces
pourchaque
relevé.Dans une
première étape
celui-ci a été traité par uneanalyse
factorielle descorrespondances (A.F.C.).
Cettetechnique d’analyse
multivariée mise aupoint
par BENZECRI est devenue la méthode
privilégiée
dansl’analyse
des tableauxfloristiques
eta été
largement
utilisée dans les étudesphytosociologiques
etphytoécologiques.
Le
graphe
des valeurs propres(fig. 3A)
nous montre unerupture
depente après
les valeurs associées aux trois
premiers
axes factoriels. Ce sont donc ces trois axesqui
ont été
dépouillés.
On
présentera
ici les résultats del’interprétation
del’analyse qui
apermis d’appré-
hender la structure du tableau
floristique.
C’est dans leplan
factoriel fl-f3 que celle-ci peut être visualisée leplus
clairement(fig. 3B).
L’A.F.C. met en évidence unepartition
des relevés
qui
s’est révélée déterminée par lesespèces
dominantes desplacettes
étudiées
(fig. 4).
Le tableaufloristique
est ainsi apparu fortement structuré seloncinq
groupes de relevés décrits dans le tableau 3.
Considérant, compte
tenu duplan d’échantillonnage,
que seule la structure dupeuplement ligneux change
entre chacun desrelevés,
onpouvait
alors se demanderquelle
était la valeurexplicative
du tableau structure dansl’organisation
des donnéesfloristiques.
L’abondance des
espèces
déterminantes dans lapartition
mise en évidence estreprésentée
surle
plan
factoriel fl-f3 de l’A.F.C. du tableaufloristique.
Achaque
relevé est associé un carré dontle côté est
proportionnel
à la valeur de l’abondance del’espèce
considérée.3.3.
Apports
del’analyse canonique
descorrespondances
Cette
technique présentée
récemment dans la littérature(T ER B RAAK , 1986, 1987 ;
CHESSE
r. et
al., 1987) permet
decoupler
un tableaudescriptif
du milieu à un tableaufloro-faunistique
et d’ordonner lesespèces
lelong
degradients écologiques simples
oucomplexes.
L’influence de telle ou telle variable de milieu sur les variations de
composition floristique peut
êtreappréhendée
defaçon simple
en calculant pourchaque espèce
lamoyenne des valeurs
prises
par la variable considérée dans les relevés oùl’espèce
estprésente (une pondération peut
être réalisée si ondispose
de donnéesquantitatives d’abondance).
Dèslors, chaque espèce possède
uneposition
moyenne sur un axe de variationcorrespondant
à la variable étudiéequi peut
être considéré comme un axed’ordination. On
comprend
facilement que la valeurexplicative
de la variable étudiée est d’autantplus
forte que ladispersion
desespèces
sur cet axe estimportante
ouencore que la variance des moyennes calculées pour les
espèces
est maximale. Deplus,
on
peut
penser que la combinaison de deux variables ouplus permet
d’obtenir uneplus grande dispersion
desespèces
et a donc une valeurexplicative plus importante (T ER B
RAAK , 1987).
L’analyse canonique
descorrespondances (A.C.C.) peut
ainsi être définie comme une méthode recherchant des axes d’ordination(axes factoriels) qui
sont une combinai-son linéaire de variables
quantitatives
de milieuqui
maximise la variance des moyennes conditionnelles desespèces
d’un tableaufloristique
oufaunistique.
Cettetechnique
réalise une ordination de relevés
floristiques
oufaunistiques
lelong
d’axes factorielsinterprétables
en terme de variables de milieu. Ils’agit
donc d’une méthoded’analyse
directe de
gradients écologiques
ou « directgradient analysis
» selon les termes de WHITTA KER
(1967).
L’examen des
pourcentages
d’inertie associés aux axes factoriels nous montre que lepremier
axe d’ordination(fl)
rendcompte
d’unepartie
essentielle de la structure denos données
(tabl. 4).
On
peut
donner unesignification
à l’axe factoriel fl enprojetant
sur celui-ci les 9 variables de milieu reflétant la structure dupeuplement ligneu!c (fig. 5).
La coordonnéede chacune d’elles est alors
égale
à la corrélation entre celle-ci et l’axe factoriel fl. On constate que les variabless’organisent
en décrivant ungradient
d’ouverture despeuple-
ments similaire à celui
présenté plus
haut. Par contre legradient
derégularisation n’apparaît plus.
L’analyse
nous montre donc que le tableaufloristique
est fortement structuré enrelation avec le
gradient
d’ouverture despeuplements,
alors que legradient
derégulari-
sation n’intervient pas ou a une valeur
explicative
secondaire.L’A.C.C. nous
permet également
dedisposer
sur l’axe factoriel flchaque espèce
au centre de
gravité
de sa distribution(position moyenne).
Une telleapproche
ne rendcependant
pas compte de la notion fondamentaled’amplitude
d’habitat de chacune desespèces (C HESSEL
etal., 1982).
Celle-cipeut
être visualiséegraphiquement
en associantà
chaque
relevépositionné
sur l’axe factoriel fl l’abondance de chacune desespèces (fig. 6).
Si on examine le cas des
espèces
dont on asouligné l’importance
lors de l’A.F.C.du tableau
floristique
on constatequ’elles
serépartissent
defaçon
ordonnée en fonctiondu
gradient
d’ouverture despeuplements.
Onpeut
alors noter que Vacciniummyrtillus,
Dicranum
scoparium
etDeschampsia flexuosa
sontprésents
dans les zones d’ouverture moyenne. Une ouverture despeuplements
conduit à undéveloppement
de Rubusfructicosus
auxdépens
desespèces indiquées
ci-dessus. Seneciofuchsü
et Lactucamuralis se
disposent
selon uneposition
intermédiaire sur cegradient.
Les courbes derégression
établies àpartir
de cesgraphiques
ont montré que la distribution de cesespèces
lelong
dugradient
d’ouverture est dutype
unimodale selon une courbe en clocheapparemment
detype
Gaussien. Cet élément est d’ailleursprésenté
par TER BRAAK
(1986)
comme une conditionprimordiale
pour un fonctionnementoptimal
del’A.C.C.
4. Conclusions et
perspectives
Ce travail met en évidence
l’importance
dugradient
d’ouverture despeuplements
sur les variations de
composition floristique
etsouligne
l’intérêt de laprise
encompte
de telsparamètres
de structure despeuplements
lors des étudesphytoécologiques
enmilieu forestier.
Si on
peut
avancer que laquantité
de lumière ou encore lesprécipitations
arrivantau sol sont certainement des facteurs
importants
dans le déterminisme desphénomènes observés,
des étudescomplémentaires
seraientcependant
nécessaires à ce niveau.Du
point
de vueméthodologique,
onsoulignera
que l’utilisation successive des trois méthodesd’analyse
multivariée que sontl’A.C.P.,
l’A.F.C. et l’A.C.C. apermis d’analyser
defaçon objective
le tableaudescriptif
de la structure(A.C.P.)
et le tableaufloristique (A.F.C.)
ainsi que les liaisons existant entre les deux(A.C.C.).
Les perspec- tives d’une telle méthodepermettant
d’étudier les relations entre un tableaudescriptif
du milieu et un tableau
floristique
sont nombreuses enphytoécologie.
Eneffet,
elle seprésente
commepertinente
à la fois dansl’analyse
du déterminisme desphénomènes
etdans l’étude de la
répartition
desespèces
lelong
d’ungradient écologique simple
oucomplexe.
Reçu le
10 novembre 1987.Accepté le 4 janvier
1988.Remerciements
Je remercie vivement les référés de la revue pour leurs remarques ainsi que D. Chessel et B. Pont pour leurs nombreux conseils et
suggestions.
Ce travail a été réalisé avec la collaboration du Secrétariat
Régional
du Patrimoine NaturelRhônc-Alpes.
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