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13 étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild = Treize étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild

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Academic year: 2021

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(1)

I

REFLETS DU VALAIS

Janvier 1992 N° 1 4 2 e année Le num éro Fr. 6.50

W A L L IS IM B IL D

Januar 1992 Nr. 1 42. Jahr Exemplar Fr. 6.50

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e n v iro n n e m e n t im m é d ia t. Qui les p ro d ig u e d o it p a rfa ite m e n t c o n ­

naître les c o n d itio n s lo c a le s - à l’im a g e d e s c o lla b o ra tric e s e t c o lla b o ra te u rs q u a lifié s d e v o tre s u c c u rs a le CS. A lo n g te rm e , c ’e s t la m e ille u re g a ra n tie d e re la tio n s d ’a ffa ire s fru c tu e u s e s . D ans v o tre localité.

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L'oasis français au coeur du Valais

« B o n n e chair

e t g r a n d accueil

f o n t j o y e u x f e s t i n >

Depuis qu’il s ’est installé chez lui,

à deux pas de l’imposante église

des Chevaliers de Malte à Salque-

nen, le chef de cuisine français,

Jean-Jacques Colas n ’en finit pas

d ’étonner les gastronomes.

Petit à petit, il a trouvé son

rythme. Ses hôtes n ’hésitent plus

à ouvrir sa porte car son restau­

rant «Zur Sonne - Vers le Soleil» les

accueille dans le calme d'une mai­

son rustique au milieu du célèbre

vignoble de Salquenen.

Les tables ne sont pas nom ­

breuses. Dîner chez Jean-Jacques

Colas est un privilège de roi. Le

décor y est élégant, douillet,

intime.

Jean-Jacques et Franziska Colas-

Arnold proposent une cuisine

spontanée qui fait place à l’imagi­

nation et vous procure une grande

joie. Laissez-vous guider: tout chez

lui n ’est que divines surprises.

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F e rm é : le m e rc re d i e t le je u d i ju s q u ’à 1 7 h e u re s

Trois g é n é r a tio n s

Jean-Jacques Colas est né en

Charolais.

Une région de la

France prédestinée pour un grand

chef. Après un apprentissage dans

les Maisons Bourgeoises du XVIe

arrondissement de Paris, puis à

Bordeaux, il suit l'Ecole hôtelière

française. En traversant le Valais,

sur les traces de Napoléon, il

tombe éperdum ent amoureux de

la région, de son soleil ardent, de

(7)

son climat méditerranéen. Depuis

8 ans, Jean-Jacques et Franziska

Colas m ettent leur expérience et

leur professionnalisme au service

de la gastronomie française. Ils

ont créé une auberge gourmande,

une oasis des fins palais au cœ ur

des Alpes suisses. Dans son res­

taurant intitulé Zur Sonne - Vers le

Soleil: la frontière des langues

n ’est plus qu'illusion. Chez eux,

trente-deux dents ne parlent ja­

mais en vain !

Les s u rp ris e s d u c h e f

L’inspiration d'un m om ent vaut

l’expérience d'une vie. Parmi le

choix de viandes que propose le

maître queux,

il faut goûter

l’agneau pré-salé, assaisonné à sa

façon. Vient s ’y joindre le magret

de canne sauvagine agrémentée

d ’olives, les cailles farcies, les noi­

settes de chevreuil à la périgour-

dine. Toutes les bonnes choses qui

existent sont le fruit de l’originalité.

Le poisson tient la table. On ne

fait pas de surenchère dans un res­

taurant gastronomique. Sinon, le

chef n ’est plus lui-même. Aussi,

Colas se sert uniquement de pois­

sons nobles: le saumon, le turbo,

le loup de mer, etc. Puis, selon les

arrivages, il offre des huîtres N° 3

et N° 4; les Marennes d'Oléron

qu’il connaît bien. S ’ajoutent à

ces propositions les mini-lan-

goustes au safran de Mund, les

crevettes d ’Asie au tandoori, les

salades de mousson de canard

assaisonnées.

Pour couronner la fête, les des­

serts de Colas sont de petites m er­

veilles: ananas frais aux oranges

confites, sorbet de cassis au sirop

de pinot noir, poires au safran, et

la célèbre terrine de poires Jonna-

than au muscat sur un coulis de

groseilles.

Enfin,

les fromages changent

l’hiver en été. Nul n ’est plus heu­

reux que le gourmand !

G a s t r o n o m ie

et g r a n d s crus

Les vins du cru accompagnent

tous les mets.

Salquenen a créé le «Grand Cru».

Ce sont des vins rouges non chap­

talisés, ni coupés. On y incorpore

uniquement du raisin sain à

100% , ce qui leur confère une

robe d ’une pureté parfaite et leur

perm et d ’exprimer pleinement

leur arôme.

Font également partie de la table,

le Pinot, le Fendant, le Camay, la

Malvoisie, sans oublier le Muscat,

le Chardonnay, l’Arvine, l'Huma-

gne blanche, le Johannisberg flétri

de Saint-Pierre-de-Clages (il vaut

un Sautherne).

Naturellement, dans ce restaurant

français s ’y trouvent aussi les Bor­

deaux et les Bourguignons, tous

deux Premier cru.

N'oublions pas que Jean-Jacques

Colas est com mandeur des Cor­

dons Bleus de France, Chevalier

de l’Ordre de la Channe.

J e an -Ja cqu es C olas e t le Roi S o leil

L’astre le plus brillant du ciel terrestre a beaucoup

influencé Jean-Jacques Colas. Tout enfant, il sui­

vit ses parents à l’Ile de la Réunion. Sur cette terre

inondée de soleil, il sut apprendre à se servir des

épices et des fruits exotiques. Rien de plus naturel

qu’après 26 ans de métier, Jean-Jacques Colas

choisisse le coin de terre le plus ensoleillé de la

Suisse. Le roi soleil aurait-il une réminiscence

lointaine? Jean-Jacques sourit. Car ici, l’astre brillant rejoint l’histoire

des Rois de France. Ses ancêtres étaient tous des royalistes: son

arrière-grand-père, Jean-Jacques-Henri Colas l’était jusqu’au bout

des cheveux, son grand-père Henri Colas, maire durant 4 0 ans de la

ville de Grossouvre, près de Nevers s ’affichait aussi.

Quant à son petit-fils il a conservé une présence distinguée et une

personnalité qui font de lui un perfectionniste brillant... comme le

soleil!

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I

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Mensuel: janvier 1992

Conseil de publication :

Président: Jacques Guhl, Sion. Membres: Chantai Balet, avocate, Sion; Aubin Balmer, ophtalmo­ logue, Sion; Marc-André Berclaz, industriel, Sierre ; Ami Delaloye, urbaniste, Martigny; Xavier Furrer, architecte, Viège; Gottlieb Gun- tern. psychiatre, Brigue ; Roger Pecorini, chimiste, Vouvry.

Organe officiel de F Ordre de la Channe Editeur: Imprimerie Pillet SA Directeur de la publication: Alain Giovanola Rédacteur en chef: Jean-Jacques Zuber Secrétariat de rédaction: Avenue de la Gare 19 Case postale 840 CH-1920 Martigny 1 Tél. 0 2 6 / 2 2 20 52 Téléfax 0 2 6 / 2 2 5 1 0 1 Photographes : Oswald Ruppen Thomas Andenmatten

Service des annonces :

Publicitas SA, avenue de la Gare 1951 Sion, tél. 0 2 7 / 2 9 5 1 5 1

Service des abonnem ents, im pression, expédition: Imprimerie Pillet SA Avenue de la Gare 19 CH-1920 Martigny 1 Tél. 0 2 6 / 2 2 2 0 5 2 Abonnem ents : 12 mois Fr. s. 6 0 - , étranger Fr. s. 7 0 .-

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-Ont collaboré à ce numéro :

Stephan Andereggen, Pierre Ber­ claz, René-Pierre Bille, Jean Bon­ nard, Curdin Ebneter, Edouard Morand, Ursula Oggier Volken, Thierry Ott, Lucien Porchet, Charly Pralong, Pascal Thurre, Michel Veuthey.

La reproduction de textes ou d’il­ lustrations est soumise à autorisa­ tion de la rédaction.

Couverture : <

Vignolage sur le coteau de Sierre. Photo Alice Zuber.

Editorial

L ’a n n é e bascule, l’a g e n d a s ’ouvre sur u n e p a g e b lan ch e. Et

c ’est c o m m e si n o tre vie re p re n a it so n d é p a rt, c o m m e si to u t

d ev en ait à n o u v e a u possible p a r la seule m ag ie d e ce re to u r à

zéro d e l'h o rlo g e astrale. D an s so n for intérieur, c h ac u n se

p ro m e t d e m ieux o rg a n ise r so n existence, de réaliser tel

so u h a it d e m e u ré tro p lo n g tem p s d a n s le sol im productif des

b o n n e s intentions.

Il faut se g a rd e r de te n ir p o u r dérisoire o u vain cet élan

m o m e n ta n é . L ’histoire d ’h ier et l’histoire d ’au jo u rd ’hui n o u s

m o n tre n t q u e le plus infime p ro g rè s d e civilisation sollicite un

effort in lassab lem en t ré p é té , tan d is que l’o n re to u rn e e n un

m o m e n t à la b arb arie. C a m u s n o u s c o m p a ra it à S isy p h e, ce

d ém iu rg e c o n d a m n é à p o u sse r un bloc d e ro c h e r vers le faîte

d ’u n e m o n ta g n e . C h a q u e fois que S isy p h e atteig n ait le

so m m e t, le ro c h e r dégringolait la p e n te . Et c e p e n d a n t, disait

C am u s, il faut im ag in er S isy p h e h eu reu x .

C ’est e n effet d a n s cet effort c o n s ta n t vers l’idéal - jam ais

attein t bien sûr - q u e réside la dignité et la g ra n d e u r de

l’h o m m e . L ’é ta t du m o n d e ap p elle de m a n iè re u rg e n te un

su rsau t m oral, un reg ain d ’am b itio n d an s le d o m a in e de la

paix, de la justice, d e la solidarité.

En ta n t q u e s u p p o rt d e p resse, n o tre rôle est d e m o n tre r le

m o n d e tel q u ’il est, et n o n tel q u e n o u s vou d rio n s q u ’il soit.

N ous e s p é ro n s d o n c que n o u s p o u rro n s écrire d a n s les p a g e s

d e l’a n n é e nouvelle u n e histoire plus h e u re u s e q u e celle de

l’a n n é e écoulée.

C h e rs lecteurs et am is d e 1 3 Etoiles, n o u s vous ad resso n s des

voeux cordiaux. C o m m e o n disait jadis e n Valais : b o n an!

(13)

SOMMAIRE

Oswald Ruppen

Oswald Ruppen

Editorial

Urbanisme

Sierre se fait une ville

Econom ie

Sierre dans la tourmente

16

S ociété

Simon l’Anniviard

21

Vie culturelle

Calendrier culturel et récréatif du Valais

23

Musée valaisan de la vigne et du vin

27

Les Ponts du Valais

30

Bibliothèque cantonale du Valais

38

Nature

Survie hivernale de la haute faune

33

Blanc comme neige en hiver...

36

Sport et tourism e

il

Panoram a touristique

48

Tourismus in Schlagzeilen

50

Ordre de la Channe

Vendanges 1991

52

M agazine

Les faits de tout à l’heure

Laufendes Geschehen

45

Potins valaisans

54

Les pensées de Pascal

54

Le courrier du lecteur

55

Mots croisés

55

GUIDE

DES RESTAURANTS

DU VALAIS

ET DES LIEUX DE D É G U S T A T IO N DES V IN S

SUPPLEMENT

DE NOTRE

EDITION DE

JANVIER

(ÉTRANGER SUR DEMANDE)

WALLISER

GASTSTÄTTEN-FÜHRER

KELLER UND «CARNOTZETS» FÜR WEINDEGUSTATIONEN

(14)
(15)

Sierre se fait une ville

En 1 9 4 7 , les villes valaisannes accueillent avec no n c h alan c e la proposition qui leur est faite de m ettre sur pied les Fêtes du R hône. S ierre fait exception. J e a n Daetwy- ler, L éon M onnier et Aloïs Theytaz relèvent le défi avec un p a n a c h e et u ne réussite que l’o n cite e n c o re en exem ple.

C ette aventure, qui au ra bientôt cinquante ans, est peut-être le p rem ier é v én em en t spectaculaire d ’u ne attitude sierroise singulière et caractéristique: l’intervention forte des citoyens dans la vie de la cité. Ailleurs, o n attend l’impulsion des pouvoirs publics p o u r agir. A Sierre, les initiatives p a rte n t le plus souvent de p e rso n n e s privées qui suscitent des év én e m e n ts avant de solliciter le relais des milieux institu­ tionnels.

En veut-on des exem ples d an s le d o m aine culturel? O n m en tio n n era les C o m p a g n o n s des Arts, la C h a n ­ son du R hône, les Z achéos, le G re­ nier de Borzuat, la Fête du Petit- Bois, la Fête des enfants, ou e n co re le Festival de la BD. C er­ taines de ces activités o n t connu une vie plus ou m oins é p h é m è re ; d ’autres sont devenues des rep ères stables d an s le paysage culturel valaisan.

U ne m êm e effervescence agite les dom aines de l’éducation ou de l’économ ie.

L ’Ecole d ’inform atique a surgi de l'esprit p ionnier de quelques idéa­ listes avant de trouver l’appui de la région et du canton. Le m êm e souci d ’innovation a suscité la nais­ sance d 'u n e technopolis, de socié­ tés b ran ch ée s sur l’inform ation et de quelques instituts de recherche. Canal 9 s'e st organisé dans une sem i-clandestinité avant d ’obtenir une reco n n aissan ce locale et fédé­ rale.

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C ette aptitude que m anifestent les Sierrois à investir leur en th o u ­ siasm e et leur te m p s dans des acti­ vités d ’intérêt public paraît d ’autant plus su rp re n a n te que Sierre n ’exis­ tait p ratiquem ent pas, en tan t que co m m u n a u té urbaine, jusqu’à une période très récente. C e q u ’on appelait d ’u n e m anière e m p h a ­ tique la «ville» était constitué d ’un puzzle de villages paysans é p a r­ pillés sur le p rem ier coteau. Il y avait les gens de Villa, ceux de Muraz, la population de B orzuat et de Tservettaz, et puis le m onde bigarré de Glarey. A vant d ’être sierrois, on ap p a rte n a it à l’une de ces collectivités villageoises.

Il y a tre n te ou q u aran te ans, une artère urbaine s ’est développée le long de la route principale qui reliait ces agglom érations. O n l’a p p ela naturellem ent la G rande- Avenue. Elle devait devenir un peu plus tard, sans raison ni bénéfice évidents, l'avenue Général-Guisan. En to u t cas, l'urbanisation ne p ro ­ gressa p as d ’un pouce. Au lieu de se m asser dans ce centre providen­ tiel, les constructions s ’égayèrent au sud et à l’ouest de l’ag g lo m éra­ tion.

C e n ’est que durant les deux ou trois derniers lustres que les a u to ­ rités envisagèrent de favoriser la création d ’une véritable zone urbaine. La législation sur l’a m é n a ­ g e m e n t du territoire vint d ’ailleurs à point p o u r accroître leur capacité d'intervention dans ce d o m aine et stimuler la construction de c o m ­ plexes immobiliers im portants dans le centre ville. La ville y a g ag n é en épaisseur, puisqu'elle se développe désorm ais le long de deux avenues parallèles et sur les transversales qui co urent de l’une à l’autre. La voirie a été redim ensionnée : on a fo rtem en t réduit l’e sp ace dévolu

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au trafic autom obile afin de p e r­ m ettre à la vie sociale de se déve­ lo p p er de p a rt et d ’autre de la chaussée: les bistrots y déploient leurs terrasses, tandis que la collec­ tivité y a m é n a g e des aires de re n ­ co n tre et de repos. O n a écarté le gros du trafic de transit en créant une route de co n to u rn e m en t, on a éliminé une b o n n e partie du sta­ tio n n em en t en surface p a r la mise à disposition de parkings verticaux. La municipalité envisage d 'im p o ser une vitesse de 4 0 k m /h en ville afin de re ndre e n c o re plus aim able et paisible le centre urbain.

Les autorités s ’efforcent égalem ent

de trouver avec les régies fédérales un accord qui perm ettrait de réo r­ ganiser p ro fo n d ém en t la région de la gare et, à term e, de créer une troisièm e avenue longitudinale qui se développerait parallèlem ent à la voie ferrée. C es d ém arch es so n t en train de tran sfo rm er Sierre. S o n site et so n climat lui o nt valu dès longtem ps le qualificatif d ’«agréa­ ble» - Sirrum a m o en u m . D em ain l’ép ithète pourrait m ettre e n évi­ d en ce la qualité de so n organisa­ tion urbaine et de ses construc­ tions.

J e a n -J a c q u e s Zuber P h o t o s O sw a ld R u p p en

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C en tres villes

et p etits co m m erces

Sierre

dans la tourm ente

P as d e d o u t e : la ré c e s s io n fra p p e au ssi le

V a la is . B e a u c o u p d e ch efs d ’e n tre p ris e s se p la i­

g n e n t e t le n o m b re des fa illite s a u g m e n te . A

S io n , p a r e x e m p le , il é ta it en m o y e n n e d e v in g t

p a r a n n é e ju s q u ’en 1 9 8 9 . D e p u is , il e s t passé à

tre n te -c in q . L ’é v o lu tio n d u n o m b re des p o u r­

s u ite s e s t to u t au ssi a la r m a n t : d e q u e lq u e 9 0 0 0

p a r a n n é e , il es t a u jo u r d ’h u i, à S io n , de

1 4 0 0 0 . E t la s itu a tio n es t id e n tiq u e d an s

to u te s les v ille s d u c a n to n .

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A Sierre - où le no m b re des faillites était, à la fin du m ois d ’octobre 1 9 9 1 déjà, aussi élevé que l’an n é e p récé d en te (vingt-six), et celui des poursuites bien plus im p o rtan t - le ralentissem ent des affaires to m b e à un m o m e n t particulièrem ent in o p ­ p o rtu n : juste a p rè s que le centre ville s ’est offert un som ptueux lifting. L ’artère principale, l'avenue G énéral-G uisan, a été ré a m é n a g é e et embellie, et deux centres co m ­ m erciaux o n t été créés de toutes pièces - le Forum et la T errasse. Buts avoués de ces différentes o p é ­ rations: dynam iser le c œ u r de la cité, en le ren d an t plus a ttrayant et en élargissant l’esp a ce locatif et com m ercial; ce dernier était limité jusqu’à p ré sen t à l’avenue G

énéral-G uisan et à quelques-unes de ses rues adjacentes.

O r, si la nouvelle p aru re du centre ville est u ne réussite incontestable, les affaires des deux centres c o m ­ m erciaux connaissent des débuts plus difficiles que prévus. C ertains d es p ro m o teu rs o n t de la p ein e à louer ou à vendre leurs surfaces, et tous les co m m erç an ts n'affichent p as une m ine réjouie. Le droguiste B runo B aro n e est un des déçus de la prem ière heure. En mai 1 9 9 0 , il inaugurait, dans le com plexe du F orum , une surface de vente de 1 8 0 m ètres carrés. Investissement: 1,5 million. A peine neuf m ois plus tard, il jetait l’é p o n g e. «Aujourd’hui j ’essaie de louer m es locaux, explique-t-il, m êm e à un prix bradé

(1 5 0 francs le m ètre carré, alors q u ’à la Terrasse, il vaut plus de 4 0 0 francs!), je ne trouve pas d ’a m a ­ teur. C e t éch ec m e coûte 2 5 0 francs p a r jour!»

Le cas du droguiste n ’est pas unique. Au Forum , la vinothèque, que se parta g eaien t six vignerons- encaveurs de la région, a ferm é ses p o rte s récem m en t. En m êm e te m p s q u ’un m agasin de fleurs, à la T errasse. C hez Kleinert, la société propriétaire de ce com plexe, o n ne cache p as ses soucis : les chiffres d ’affaires réalisés p a r les c o m m er­ çants sont loin d ’atteindre ce que l’o n espérait. R ené-Pierre Antille, l’h o m m e du Forum , est plus n u an cé: «Je n e nie p a s que certains co m m erçan ts puissent éprouver

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des difficultés. J e crois sim plem ent q u ’une nouvelle en trep rise est rare­ m e n t florissante ap rès quelques sem aines ou m ê m e quelques mois. Surtout en période de basse conjoncture...»

R ené-Pierre Antille a raison. P our B runo B arone, la hausse du taux d ’intérêt hypothécaire a eu com m e co n séq u en ce d ’accroître ses ch a r­ ges de 5 0 0 0 0 francs p a r an n ée. Le droguiste ne l’avait p as prévu. C o m m e il n ’avait pas prévu que ses clients, m oins riches aujourd'hui q u ’hier, se m ettraient à réfléchir deux fois avant de d é p e n se r leur argent. Ceci dit, la conjoncture a bon dos. A Sierre, elle n ’explique peut-être p as toutes les difficultés re n co n trées au Forum et à la T e r­ rasse. Les co m m erçan ts de la ville so n t unanim es: ces deux nouveaux c entres p ré se n te n t de sérieux défauts de fabrication - co m p ren ez de conception.

Je a n -B ern ard Rouvinez, un des parten aires de la vinothèque (qui avouent avoir perdu 4 0 0 0 0 francs en une a n n é e ): «Le Forum n ’est p as un lieu de passage. P o u r attirer les gens ici, il faudrait im aginer de vastes c a m p ag n es de prom otion. Mais cela d ép asse nos moyens.» Et p ro b ab lem en t aussi les m oyens de la plupart des co m m erces du Forum , des boutiques de vêtem ents et d ’articles cadeaux p o u r la plupart. B runo B aro n e évoque d ’autres lacunes, qui tiennent n o ta m m e n t à l’architecture du lieu: «L’accès est mauvais, le d écor très som bre. Et puis, les com m erces o n t ouvert leurs p o rtes les uns ap rè s les autres, dans un environ­ n e m e n t qui ressem blait e n c o re so u ­ v ent à un chantier. T out cela n ’est p as très attrayant p o u r le client...» A la T errasse, com plexe mieux situé puisqu’il d ébouche directe­ m e n t sur l’avenue G énéral-G uisan, o n souligne volontiers le handicap que constituent les escaliers po u r b eau co u p de p erso n n e s - âgées ou han d icap ée s n o ta m m e n t; l’utilisa­ tion des ascenseurs n ’est pas en c o re e n tré e d an s les moeurs.

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L ’avocat et conseiller com m unal Je an -P ierre Guidoux, lui, n ’a pas hésité à installer ses bureaux dans un des im m eubles mi-locatif, mi- com m ercial du Forum . Il n e po rte pas p o u r a u tan t sur celui-ci un regard to u t a fait confiant. «Pour moi, co m m e p o u r tous les m em b res des professions libérales, le lieu n e joue p as un rôle fonda­ m ental: nous n ’avons p as de vitrine, les clients viennent sur re n ­ dez-vous. P our un m agasin ou un café, c ’est bien sûr différent. Au Forum et à la T errasse, les affaires ne m arc h e ro n t que le jour où les Sierrois au ro n t c h an g é quelques- unes de leurs habitudes - p ar exem ple, q u ’ils ne rechigneront plus, p o u r faire leurs achats en ville, à p ren d re leur voiture et à la parq u er dans un garage en sous-sol - ou q u ’ils y trouveront des co m ­ m erces qui leur sont indispen­ sables."

C e dernier p oint est essentiel. J a c ­ queline P o n t, fleuriste à Sierre depuis q u aran te ans, en sait quelque chose. «Beaucoup de co m ­ m erçan ts red o u ten t la concurrence des gran d es surfaces. J e m e ra p ­ pelle, quand la M igras a ouvert son m agasin de l'avenue Général-Gui- san, q u ’ils étaient persuadés, dans le quartier, que leur fin était pro ch e. L ’effet a été au contraire bénéfique. Les grandes surfaces drainent une large clientèle, dont profitent aussi les autres co m m e r­ çants. Du m oins ceux qui savent offrir accueil, service et c o m p é ­ tence...» P o u r les petits co m m erces d ’un centre d ’ach at ou d ’une gale­ rie m arch an d e, la p résen ce d ’une «locomotive» est un atout. Ni la T errasse ni surtout le Forum , aujourd’hui, n e l’offrent. Et si le p ropriétaire d ’u ne boutique d 'h a ­ bits, de friandises ou de gadgets peu t e sp é re r séduire u ne clientèle assez im p o rtan te po u r q u ’il puisse vivre, celle-ci n e le sera jam ais assez po u r que les autres co m m e r­ çants du lieu en profite. Avec ce g en re de co m m erces, l'effet de synergie est quasim ent nul.

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Les m ésaventures de plusieurs co m m erçan ts du Forum et de la T errasse révèlent bien sûr, parfois, un m an q u e de professionnalism e : des arrières p eu assurés, un cré­ n eau mal défini ou mal choisi, une organisation défaillante, ça ne p a r­ d o n n e pas. Mais ces m ésaventures révèlent aussi, peut-être, le carac­ tère chim érique des rêves de cer­ tains décideurs. P arce q u 'o n a un peu l’im pression, ici, que les actes o n t p récéd é les besoins. Il est certes louable de vouloir faire (re)vivre le cen tre d ’u ne ville en y m êlant habitations et co m m erces - quoi de plus sinistre q u ’une ville faite de banlieues? Mais depuis plu­ sieurs an n ée s, la population sier- roise est stable, la ville reste peu

attractive et le no m b re des em plois n ’y connaît p as de forte au g m e n ta ­ tion. C o m m e n t im aginer, dans ces conditions, q u ’o n pouvait réelle­ m e n t stimuler l’activité co m m e r­ ciale en multipliant le no m b re des points de vente? Et cela m êm e s ’il n ’y avait pas eu l’obstacle d ’une conjoncture difficile, d ’une archi­ tecture et d ’une pro m o tio n lacu­ naires, ou d ’habitudes solidem ent ancrées. N ’était-ce pas m ettre la charrue devant les boeufs? N ’était- ce pas, aussi, privilégier l’intérêt d ’affaires immobilières à celui du d év elo p p em en t urbain? A Sierre, o n e sp ère aujourd’hui que la situa­ tion éco nom ique s ’am éliorera ra­ p id em en t et que les nouveaux lo­ g em en ts créés au cen tre ville

a p p o rte ro n t aux deux com plexes un réservoir de clients. Mais d ’ici là, il y a fort à parier que le droguiste, les vignerons-encaveurs et le m a r­ chand de fleurs au ro n t été rejoints p a r d ’autres...

Thierry Ott P h o to s O sw a ld R u p p en

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SOCIÉTÉ

Simon l’Anniviard

Le 2 0 octobre dernier, Sim on Epi- ney, 4 1 ans, président de Vissoie et d ép u té au G rand Conseil, était élu au Conseil national. D e Saint- G ingolph à la Furka, tous ceux qui avaient une goutte de sang anni- viard dans les veines s ’étaient mobilisés p o u r faire un trio m p h e au p rem ier Anniviard de l’histoire adm is sous la coupole fédérale. M êm e son chef de c am p ag n e , Christian Melly, n ’avait osé rêver pareil score: 3 2 6 5 1 voix! Vital Darbellay lui-même était derrière (350 voix d e différence).

Si le soutien total des Anniviards a joué un rôle im portant, les qualités de l’élu n ’en resten t p as m oins le facteur n u m éro un de so n succès. T out au long de la c am p ag n e, les électeurs avaient p e u à p e u d écou­ vert un candidat sym pathique au langage direct et courageux. N ’a-t- il p as déclaré publiquem ent que Flavio Cotti - président de la C onfédération et de surcroît d é m o ­ crate-chrétien - n ’aurait pas sa voix en d écem b re p ro ch ain ? C o u p de gueule qui lui a valu u ne invitation du président de la C onfédération avant m ê m e de découvrir le Conseil national...

ney, président d ’A yer (le plus rapide).

S ierre-Z in a l

Le d ip lo m a t e

L 'im patience. C ’est là le principal défaut que ceux qui le connaissent bien lui attribuent : <A peine a-t-il une idée en tête que déjà il vou­ drait la voir réalisée.» Q uatre ans co m m e su p p lé an t e t huit co m m e d ép u té n 'o n t pas réussi à calm er cette im patience. T êtu sans être buté, il revient sans cesse à la charge, avec un besoin constant de convaincre. S im on Epiney sait éco u ter et p o ssèd e la faculté d ’inté­ grer très vite une b o n n e idée à sa

p ro p re action politique. A prati­ quer cet exercice, il a acquis des do n s reco n n u s de diplom ate qui l'ont su p erb em e n t servi dans la direction de com m issions parle­ m entaires et extra-parlem entaires chargées de définir la future poli­ tique hydraulique valaisanne. La conciliation des intérêts de la plaine et des collectivités de m o n tag n e n ’était p as une m ince affaire. A B erne, il sera désorm ais aux p re ­ m ières loges p o u r défendre, sur le plan suisse, les intérêts du Valais d ans ce d o m aine capital.

Centriste sur l’échiquier politique, il se déclare e u ro p é e n convaincu. T ellem ent convaincu, q u ’il d e ­

Vue d ’Anniviers, cette élection ne fut p as vraim ent une surprise. P ré ­ sident d e Vissoie depuis huit ans, Sim on Epiney avait su g agner l’estim e générale. D ans la vallée o n a rajouté son n o m m êm e sur les rares listes rouges : là-haut, o n est Anniviard, bien avant d ’être DC, radical ou socialiste.

Sim on Epiney est très attach é à sa vallée. C h aq u e jour il se rend à son étude d ’avocat e t notaire à Sierre, vendredi ex cepté, c ’est le jour où il reste à Vissoie p o u r s ’o ccu p er des affaires de la com m une.

Sportif, il accum ule les kilom ètres pour se p ré p a re r à Sierre-Zinal q u ’il court presq u e ch aque a n n é e dans le te m p s m a foi fort h o n o ­ rable de 4 h 3 0 environ. C ette p a s­ sion p o u r la course est d ’ailleurs p arta g ée p a r d ’autres présidents de com m unes: Yves Salam in, ancien président de G rim entz et Luc

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Epi-m a n d e que la Suisse d ép o se très vite sa d em an d e d ’adhésion: «puisque de toute façon nous y en trero n s, au tan t que ce soit avant que tout soit décidé sans nous...» Autre trait de caractère, avoué celui-là p a r le nouvel élu: sa m éfiance vis-à-vis des écologistes qui viennent volontiers en Valais d o n n e r des leçons aux indigènes. C onséquent, il a p ro p o sé publique­ m e n t que l'on retire les droits de recours et d ’opposition aux o rg a ­ nism es qui en usent à to rt et à travers et que l’o n rem place ces défenseurs institutionnels de la n a ­ ture p a r des o rg an es dém ocratique­ m e n t élus.

Le c h a s s e u r

Il a tâté du th é â tre dans ses jeunes an n ées, en ta n t q u ’acteur et auteur de sketches à la sauce piquante. A ujourd’hui, il réserve plutôt ses coups de griffes oratoires à ses am is chasseurs. Ainsi, une sem aine ap rè s son trio m p h e fédéral, il tenait la vedette à la D iana des chasseurs d ’Anniviers. U ne fois de plus, sa malice l’avait tout naturel­ lem ent désigné p o u r jouer les m a ­ jors de table. U n e malice to u te an- niviarde. Du g en re de celle que les

anciens attribuent p a r exem ple au célèbre Misael, ce p â tre surpris un jour d ’ao û t sur un alpage p a r deux touristes se piquant d ’e th n o g ra ­ phie. «Bonjour m on brave, y a-t-il beau co u p de crétins des Alpes dans cette vallée?» lancèrent-ils à Misael. A près avoir mâchouillé sa chique p e n d a n t quelques secondes, il avait lâché: «Oh oui b eaucoup, b eau ­ co u p... surtout au m ois d ’août!» En se p tem b re, c ’est du côté de C o m p o sa n n a (en dessus de Zinal) que l’on a le plus de chances de croiser S im on Epiney. Il y p artag e une c ab an e de chasse avec son beau-frère, Jean-M arc Caloz, m é ­ decin et chasseur non-violent, J o s e p h Voutaz, président de la Diana, su rn o m m é «le Professeur» e t le guide et chasseur redouté des cham ois, Régis Theytaz. Sim on le chasseur est aussi co n n u p ar tous les n em ro d s de la vallée (donc jusqu’à S alquenen et Ayent...) à cause de so n chien Boby. Qui était e n fait un chaud lapin d o n t bien des chiennes d e la région o n t gardé le souvenir ém u...

La fam ille

S im on Epiney accorde u ne p art im p o rtan te de son te m p s à sa

famille: trois grands enfants, G ré­ goire (17 ans), Patrick (15) et Benoît (10). Le foyer familial est l’abri dans lequel il se réfugie p o u r refaire ses forces. Celui qui l'a observé dans so n fief de Vissoie au ra peut-être rem arqué le rôle essentiel joué p a r une p erso n n e très effacée en a p p a re n c e , son ép o u se Christiane. S an s en avoir l’air, elle veille à tout et elle est sans doute F élém ent-clé de l’équilibre du nouvel élu.

U n élu qui fera, c ’est sûr, parler de lui à B erne à un m o m e n t où les régions de m o n ta g n e o n t plus que jam ais besoin d ’un avocat solide, face à la tentation centralisatrice qui m e n a c e la Suisse. P our mieux rem plir son m a n d at fédéral, Sim on Epiney ab a n d o n n e ra à la fin de la législature son m an d at de d éputé et celui de président de Vissoie. S im on l'Anniviard e n ten d bien se d o n n e r les m oyens de ne pas déce­ voir ceux qui l’o n t déjà baptisé «notre S im on national»...

J e a n B on n ard P h o to s R ob ert H ofer

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Calendrier culturel

Walliser

et récréatif du Valais

M onatskalender

Publié par 13 Etoiles avec la collaboration du Conseil valaisan de la culture

Mitgeteilt von 13 Etoiles in Zusammenarbeit mit dem Walliser Kulturrat

Musique - D anse ___

Musik - Tanz

ERNEN

Dorfplatz

Neujahrskonzert

der Musikgesellschaft Trid 1. Januar, 13 Uhr Pfarrkirche

Neujahrskonzert

mit dem Ensemble Sankt-Georges 1. Januar, 20 Uhr

FIESCH

Turnhalle

Neujahrs-Empfang und Konzert

der Musikgesellschaft Eggishorn 1. Januar, 11.15 Uhr

VISP

Kulturzentrum «La Poste»

Kiss me Kate

Musical von Samuel und Belle Spewack Musik von Cole Porter

Bieler Musiktheater 11. Januar, 20 Uhr

Lettische Philharmonie Riga

Leitung: Gintaras Rinkevicius 31. Januar, 20 Uhr SAAS-FEE Pfarrkirche Neujahrskonzert Ivan Rebroff 2. Januar, 20.30 Uhr Konzert Trompete und Orgel

Gerard Métrailler. Trompete

21. Januar, 20.30 Uhr

ZERMATT

Musikalischer Auftritt Neujahrsständchen Altershein

Tambouren und Pfeifer

Kirchplatz

M usikgesellschaft Matterhorn

1. Januar

CRANS-MONTANA

Centre de congrès Le Régent Concert en faveur de la Croix-Rouge suisse Ivan Rebroff 4 janvier, 21 h SIERRE Eglise de Muraz

Quatuor de cuivres Novus

9 janvier, 20 h 30 EVOLENE Eglise paroissiale Concert par le Chœur de l’Université de Lausanne 3 janvier, 20 h SION Théâtre de Valére Quatuor Valére et Isabelle Fournier, piano

9 janvier, 20 h 15

Orchestre de chambre J o sef Suk

Christian Benda, violoncelle et direction

6 février, 20 h 15

MARTIGNY

Fondation Pierre-Gianadda

Anne-Sofie von Otter, soprano O rchestre de la

S u isse romande

Direction: Armin Jordan 4 janvier, 20 h 15 Fondation Louis-Moret Teresa Laredo Clavecin Musique latino-américaine 26 janvier, 17 h 30 VERBIER Eglise de Verbier-Station Tour de chant vedette en deux parties par

Ivan Rebroff

3 janvier, 20 h 45

ORSIÈRES

Eglise paroissiale

M usique-Espérance

Octuor vocal de Sion

12 janvier, 17 h

SAINT-MAURICE

Grande salle du Collège

Le Ballet de Mexico

L’éblouissante troupe dAmalia Hernandez 31 janvier, 20 h 30 MONTHEY Théâtre du Crochetan Bernard Lavilliers Chansons 21 janvier, 20 h 30 Le m ystère des voix bulgares

4 février, 20 h 30

Théâtre - Cinéma

Theater - Filme

MÜNSTER Theatersaal Rotta Theaterverein Obergoms

Der eingebildete Kranke

22. u. 29. Januar, 20 Uhr

BRIG

Oberwalliser Kellertheater Theater Cache-Cache, Wien

Zimpfinger lebt hier nicht mehr 11. Januar, 20.30 Uhr Basler Jugendtheater R obinson Crusoe 17. Januar, 20.30 Uhr VISP

Kulturzentrum «La Poste»

Die zwölf Geschworenen

Schauspiel von Reginald Rose und Horst Budjuhn

Inszenierung: Horst Tappert 3. Januar, 20 Uhr

SAAS-FEE

Gemeindesaal Theater

D as chunt iner beschtu Familie vom Samariterverein

25. Januar, 20.15 Uhr, 26. Januar, 14 Uhr, 29. Januar, 20.15 Uhr ZERMATT Schulhaushalle Kasperlitheater für Gross und Klein 2. Januar, 20 Uhr GRÄCHEN Gemeindesaal Kasperlitheater Dr Zwärgechönig Peter Meier 3. Januar, 17 Uhr SIERRE Cinéma Bourg Connaissance du m o n d e Splendeur sauvage d es Alpes Jean-Bernard Buisson 13 janvier, 20 h 30

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SION

Petithéâtre

Chaque année ça recom m ence

d’Eduardo de Felippo par l’Alizé-Théâtre

Mise en scène: Françoise Gugger Chorégraphie: Jacqueline Riesen Musique: Nino Rota

4, 9, 10, 11 janvier, 20 h 30 Cinéma Capitole

Ciné-cure

La Rivière Titash

de Ritwik Ghatak (Bengladesh, 1973) 7 janvier, 20 h 30

Le dossier Adam’s

d’Erdoc Morris (USA, 1988) 21 janvier, 20 h 30 Cinéma Arlequin Connaissance du m o n d e

Splendeur sauvage des Alpes

Jean-Bernard Buisson 21 janvier, 15 h et 20 h 30 Théâtre de Valére

Le Carnaval des animaux

joué par les enfants et adolescents de la troupe «Expression 5/20+» Pour enfants de 4 à 10 ans 22 janvier, 15 h

Love Letters

de A.R. Gurney

avec Anouk Aimée et Bruno Cremer Mise en scène: Lars Schmidt 28 janvier, 20 h 15

MARTIGNY

Cinéma Casino

Connaissance du m o n d e

Splendeur sauvage des Alpes

Jean-Bernard Buisson 20 janvier, 15 h et 20 h 30

LE CHÂBLE

Cinéma

Kenya et m erveilles de l’Afrique de l’Est

Pierre et Eliane Dubois 17 janvier, 20 h 15

MONTHEY

Théâtre du Crochetan Connaissance du m o n d e

Splendeur sauvage des Alpes

Jean-Bernard Buisson 14 janvier, 20 h 30

Chacun sa vérité

de Pirandello

par les Tréteaux de France 24 janvier, 20 h 30

Caramel Blues

Théâtre Am Stram Gram de Genève Mise en scène: Philippe Morand 31 janvier, 19 h

Variétés____________

Variete

SAAS-FEE Haus Steinmatte ' Hans-Peter Treichler

Dorten, w o im S ch n eegew an d e...

28. Januar, 20.30 Uhr Jea n -B ern a rd B u is s o n SION Théâtre de Valére Romain Didier 31 janvier, 20 h 15 MARTIGNY

Les Caves du Manoir

Mario D ’Alba

30 janvier, 21 h

SAINT-MAURICE

Grande salle du Collège

Marcel Marceau, mime 17 janvier, 20 h 30

MONTHEY

Théâtre du Crochetan

Assysie-Revue

Clowns russes Licedei 17 janvier, 20 h 30

Arts visuels

V isuelle Künste

NATERS

Kunsthaus zur Linde

Barbara Burger, Textilbilder

Margret Hoz, Keramik und Steingut Bis 8. Februar

BRIG

Galerie Klubschule Migros Bleu outre-mer

Photoausstellung

Jean-Daniel Sauterel

6. Januar -14. Februar

SIERRE

Technopôle Sierre (bâtiment Antarès)

Kerja Peinture jusqu’au 4 janvier (sur rendez-vous: 027/561 888) F A C Peter Stein Gravure jusqu’au 4 janvier Tony Morgan Peinture 18 janvier - 7 mars Hôtel de Ville

D essin s pour la liberté

présentés par Amnesty International et le Festival de la bande dessinée 18 janvier - 2 février

Galerie des Buissonnets

Benoît Lange

(Clinique du Pavé, Calcutta) Photographie

24 janvier -1 9 février

SION

Galerie des Vergers

Isabelle Tichelli

Peinture sur soie jusqu’au 6 janvier

Galerie de F Ecole-club Migros

Lory Veuthey

Peinture paysanne

Jens Jakob Sabber

Découpage 6 janvier - 14 février Musée d’histoire naturelle

Les grandes extinctions

Académie suisse des Sciences­ naturelles jusqu’au 19 janvier Galerie Grande-Fontaine Philippe Wenger Huiles récentes 31 janvier - 22 février SAXON

Galerie Danièle Bovier

Sym phonie en verre

Patrick Lepage, verrier français Atelier Tiffany, ses verriers jusqu’au 15 janvier

MARTIGNY

Centre d’Art contemporain

Léon Schubiger

Dessin

jusqu’au 11 janvier

Galerie de l’Ecole-club Migros

Lumière-Air-Paysages

Photos d’Alby Lambrigger 6 janvier - 15 février Fondation Pierre-Gianadda

Calima

Colombie précolombienne (visites commentées les mercredis soir) jusqu’au 8 mars Manoir de la Ville Armando Villegas Peintre colombien 19 janvier - 29 mars LE CHÂBLE Musée de Bagnes

Daniel Drummond, dessins

Georges Laurent, photographies jusqu'au 8 mars

VERBIER

Galerie d'Art du Hameau

Christophe Béguin, peintures

Monika Stocker, céramiques jusqu'au 19 janvier

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Œ u v r e d ’A rm a n d o V ille g a s

Margot Norton, peintures

Evelyn Gugger, céramiques 25 janvier - 23 février Galerie de la Mairie Marie-Christinna Haugen Patchwork jusqu’au 20 janvier Atelier Flaminia

S ept artistes russes, peinture jusqu’au 26 janvier

MONTHEY

Galerie Charles Perrier

Art Alpin S u isse

de Kodier à Edmond Bille En permanence

R encontres -

C onférences

Tagungen - Vorträge

OBERGESTELN Mehrzweckhalle Diavortrag

Das Goms im Winter

Alby Lambrigger 2. Januar, 20 Uhr RITZINGEN Hotel Weisshorn Diavortrag über die Grafschaft 27. Januar, 20 Uhr FIESCH Sporthalle

Wie die Alten sungen

TV-Direkt-Sendung - DRS 11. Januar, 20.15 Uhr RIEDERALP Kapelle St-Bernhard Diavortrag Miss Wallis Alby Lambrigger 27. Januar, 20.15 Uhr GRACHEN Sportzentrum Folkloreabend Kapelle Findlelgruss; Kapelle Nufenen 17. Januar, 20.30 Uhr SIERRE Hôtel de Ville Université populaire

Le vin, l’art de le déguster

Maurice Zufferey 14 janvier, 20 h

Le vin, l’art de le conserver

Maurice Zufferey 21 janvier, 20 h

L’important c ’e st le look - style, couleurs, maquillage

Ariette Schmidt 28 janvier, 20 h Ecole des Buissonnets

Ethnologie et travail de terrain

Bernard Crettaz 17 janvier, 19 h

Visite du M usée de la vigne et du vin

Isabelle Raboud 22 janvier, 19 h

Turcs, hom m es sau vages et tueurs de dragons dans le Carnaval haut-valaisan Suzanne Chappaz 29 janvier, 19 h Les origines du Carnaval brésilien Sylvie Doriot 5 février, 19 h SION Musée cantonal d’histoire naturelle L’utilisation de l’outil par le chimpanzé Paul Marchesi 17 janvier, 20 h Université populaire Petit-Chasseur 39 Communiquer au féminin Marc Biderbost 13, 20 et 27 janvier, 3 février, 20 h Ecole d’ingénieurs du Valais

Energie et environnem ent

Marcel Maurer

16, 23 et 30 janvier, 20 h Salle des Archets,

Conservatoire de musique

Maladies psycho-som atiques et expression des ém otions

Willy Dettwiler, Josiane Dettwiler 22 janvier et 5 février, 14 h 30

M usées_________

M useen

BRIG

Stockalperschloss

Di bis So, 9, 10, 11 Uhr und 14, 15, 16, 17 Uhr

SAAS-FEE Saaser Museum

Di bis So, 14 -1 8 Uhr

ZERMATT Alpines Museum

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Annoncez par écrit vos manifestations culturelles, récréatives ou folkloriques à l'adresse suivante:

R ev u e TREIZE ÉTOILES

Calendrier culturel et récréatif Case postale 840 C H -1920 M artigny 1 Fax 0 2 6 /2 2 51 01 VEYRAS Musée didactique de Charles-Clos O lsommer Lu au ve (tél. 027/552 429) SIERRE Hôtel de Ville

M usée des étains

Collection d’étains anciens de France, d’Allemagne et de Suisse

Lu au ve, 9 -1 1 , 15 -1 7 h Maison de Courten

Les A nnées valaisannes de Rainer-Maria Rilke

Sur demande

(027/55 85 3 5 -5 5 1 6 03) Château de Villa, Sierre Maison Zumofen, Salquenen

Musée de la vigne et du vin Sentier viticole

Parcours didactique de 6 km avec 45 panneaux explicatifs

Accès libre

SION

M usée cantonal des beaux-arts

Collections permanentes Ma au di, 1 0 -1 2 , 14- 18 h

M usée cantonal d ’archéologie

Ma au di, 1 0 -1 2 , 14- 18 h

M usée cantonal d ’histoire naturelle

Ma au di, 14 - 18 h

MARTIGNY

Fondation Pierre-Gianadda

M usée gallo-romain d ’Octodure M usée de l’autom obile

Parc de sculptures

Tous les jours: 10 -12, 13.30 -1 8 h

SAINT-MAURICE

Château

M usée cantonal d ’histoire militaire

M usée des tireurs valaisans

Ma au di, 1 0 -1 2 , 14- 18 h

1492

Cette nouvelle année est consacrée, sur les deux rives de 1 Atlantique, à la commémoration de la découverte de F Amérique par Christophe Co­ lomb.

Un tel anniversaire aurait pu laisser les Valaisans indifférents, si le 700e anniversaire de la Confédération n’avait pas fait revivre si bien nos relations avec les «Valaisans du monde», et tout particulièrement avec «nos cousins d’Amérique», re­ découverts grâce à la curiosité et la persévérance d'un groupe pas­ sionné d’histoire et de généalogie. Mais un autre événement inscrit l’Amérique de Christophe Colomb dans notre actualité. C ’est la belle exposition présentée à Martigny, à la Fondation Pierre-Gianadda. Grâce à une efficace collaboration entre Mme Marie Claude Morand, di­ rectrice des Musées cantonaux, et M. Léonard Gianadda, une vieille idée du conseiller d’Etat Bernard Comby a pu voir le jour. Chacun connaît les liens du président du Gouvernement avec la Colombie, pays où il vécut naguère. Depuis longtemps, M. Comby rêvait de pré­ senter en Valais une partie des tré­ sors du Musée de l’or de Bogota. Un vaste réseau de relations avec les plus hautes personnalités du monde politique et culturel colombien, et avec la Fondation Pro Calima, res­ ponsable des fouilles dans cet im ­ portant site archéologique, a permis la venue à Martigny d’un remar­ quable ensemble d’orfèvrerie et de céramique. Soigneusement sélec­ tionnées et fort bien présentées, ces œuvres constituent la matière d’une exposition intelligente, très didac­ tique, qui intéressera spécialistes et amateurs, adultes et jeunes. Un beau catalogue et des notices pré­ cises offrent au visiteur une riche do­ cumentation. Cette exposition d'hi­ ver mérite la visite d’un public nombreux, et tout particulièrement des écoles de tous les âges.

Au-delà de l’exposition elle-même, cet événement nous incite à réflé­

chir sur l’histoire de la conquête de l’Amérique. Lors du vernissage, M. Bernard Comby et M. Pascal Ruedin - qui remplaçait M™ Morand, ma­ lade - ont souligné à juste titre l’im­ portance de l’exposition et, en le fai­ sant, le drame culturel et humain que les conquérants européens ont provoqué en Amérique latine. En effet, on ne peut visiter l'exposition de la Fondation Pierre-Gianadda sans mesurer les conséquences de cette conquête. Trop longtemps présentée uniquement comme un acte de civilisation (et de christiani­ sation!), la découverte de l ’Amé­ rique fut aussi la brutale mise à mort de plusieurs civilisations. Les trésors présentés à Martigny nous montrent la qualité des orfèvres et des céra­ mistes précolombiens, mais le même niveau de civilisation avait été atteint également dans l’agriculture, l’architecture, l’organisation sociale. Si l’on est sensible à la beauté des œuvres présentées, on est contraint de déplorer qu’une telle civilisation ait été anéantie en plein essor. On peut rêver aux fruits qu’aurait portés une découverte réciproque et ami­ cale de deux cultures aussi évoluées, si l’une des deux - la nôtre - n’avait pas détruit l’autre par sa rapacité et sa brutalité. Notre révolte est encore plus forte si nous songeons à la tra­ gédie humaine qu’a pu provoquer une telle destruction.

Il faut que l’Europe reconnaisse, en cet anniversaire, ses erreurs pas­ sées. Il faut aussi que cette sombre histoire nous serve de leçon, dans une époque où tant de raisons ris­ quent de durcir notre cœur face au reste du monde.

L'humanité ne progresse ni par le massacre ni par la méfiance, mais par l'accueil, par l’acceptation et la reconnaissance des différences, par l’ouverture du cœur aux autres races, aux autres cultures.

M ichel V eu th ey

O swald Ruppen

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On l'attendait depuis si longtemps qu'il finissait par se confondre avec un mirage. Depuis cet automne, ça y est. Le Valais a son musée de la vigne et du vin. Deux espaces lourds de tradition l’accueillent: le prem ier à Salquenen, dans la mai­ son Zumofen remarquablement ré­ novée, le second dans une salle également restaurée du château de Villa à Sierre. Logiquement instal­ lés dans un total de dix-huit salles, une centaine de panneaux didac­ tiques, illustrés par le texte et la photo, quatre cent cinquante objets symboles invitent à un itinéraire culturel dans le monde de la vigne et du vin. Ce diptyque théorique se complète d’un trait d’union très attrayant qui fait office d’exercice pratique: le sentier viticole. Un par­

cours de six kilomètres sur une petite route fait entrer le prom e­ neur dans les secrets des parchets, et l’initie par le biais des ceps et des loches à la vie des quartiers, des vil­ lages, des paysages qu’il traverse. Le canton a déboursé plus d'un m illion de francs pour se doter de cet instrument culturel, qui joue aussi le rôle de carte de visite tou­ ristique. La somme paraît énorme. En fait, la m oitié du m ontant a été consacrée aux rénovations des locaux du château de Villa. Le musée en lui-même n ’a pas coûté une fortune, de loin pas. Si bien que sa conceptrice et responsable Isabelle Raboud n'a pas pu se per­ m ettre de luxe. Elle le dit elle- même: «Ce musée n ’est pas somp- tuaire. Mais en ciblant bien nos

choix, nous avons pu accom plir un travail de qualité.»

L’o is e a u d a n s la c a g e

Peut-on enfermer la vigne et le vin dans un musée? Ce jus d'octobre qu’on goûte comme dans un rite au fond des caves, qu’on boit religieu­ sement durant la Consécration, qu'on verse à flots dans les bas­ tringues, ce nectar pour lequel on doit apprendre à lire dans la terre et les cailloux est si charnel, si vivant qu'il ne se laisse pas si faci­ lement attraper. L ’antagonisme entre ce souffle chaud, puisant, et l’aspect forcément figé des musées, Isabelle Raboud l'a senti: «C’était le défi. J ’ai essayé de rester sobre, de ne pas accumuler d’objets, de

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renoncer à des mises en scène pompeuses et inutiles.» Le musée évite ainsi le piège du cliché pas­ séiste. La division par thèmes, la systématique alliance objet-photo- texte permet une approche simple, globale, de cet immense sujet. Et ces objets sont choisis non pour eux-mêmes, mais pour leur valeur symbolique par rapport au thème abordé. «11 fallait répondre aux attentes de tout le monde, des pro­ fessionnels, des amateurs, comme des touristes ignorant tout de la vigne et du vin. Pour les hommes de terrain, j'a i essayé de m ontrer un aspect complémentaire de leur travail.» Isabelle Raboud veut aussi éviter le virus de l'im m obilism e, si friand des musées. «Je compte bien l'adapter à l’évolution.» Une salle

entière sera consacrée à cette sou­ plesse structurelle.

Au bout de ces dix-huit mois de tra­ vail, l'O ctodurienne a-t-elle gagné son défi? «Compte tenu de mes moyens, je pense m ’en être honnê­ tement tirée», répond Isabelle Raboud. Les premières réactions du public tendent à confirm er ce propos. Bien sûr, on trouve des mécontents, surtout parm i les visi­ teurs valaisans. Certains voudraient qu’on parle davantage de leur vil­ lage, de leur tradition viticole. Bref, ils auraient voulu non pas un musée, mais un m iroir. Mais les touristes et ceux qui n ’ont avec la vigne et le vin que les contacts de l'amateur dyonisiaque affichent un sourire satisfait une fois la visite terminée. Une vingtaine de per­

sonnes en moyenne par jour par­ courent le musée. «Mais il reste beaucoup à faire», reconnaît Isa­ belle Raboud. «Je pense surtout aux visites commentées, aux excur­ sions. Il serait souhaitable de déve­ lopper cet aspect, très prisé du public, en gardant le musée comme point d’ancrage.»

Charly Pralong P h o t o s O sw a ld R u p p en

Horaires d’ouverture: De novembre à février, vendredi à dimanche de 14 à 17 heures. De mars à octobre, mardi à dimanche de 14 à 17 heures. Ouver­ ture sur demande pour groupes dès 10 personnes. S’adresser à l’Office du tourisme de Sierre, tél. 02 7 /5 5 85 35.

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Les ponts du Valais

La plus modeste passerelle jetée par-dessus un torrent assume la même vocation que les ponts hau- bannés de l’autoroute: garantir l ’échange, la circulation des biens et des hommes dans un pays dressé vers le ciel, balafré par d'innombrables vallées, sillonné par les cours d'eau. Je ne crois pas

qu'on ait jamais fait l’inventaire de tous les ouvrages qui servent ici au franchissement d’un cours d ’eau ou d ’une dépression; il y en a vraisem­ blablement quelques milliers. Le livre qui vient de sortir aux édi­ tions Pillet, à M artigny, propose une étude systématique des princi­ paux ouvrages construits au cours

des âges à travers ce canton. Plus de 200 photos nous perm ettent de faire connaissance avec ces ponts de bois, de pierre, de béton ou d ’acier. Les textes, rédigés en grande partie par l'ingénieur sédu- nois Georges de Kalbermatten, décédé il y a deux ans, nous per­ mettent de suivre l’évolution des

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